IV.3.2. Les échelles de
digitalisation
Pour l'étude de la variable échelles de
digitalisations, nous avons également considéré les lots
ayant au moins une limite naturelle (sur laquelle nous avons fait la
digitalisation), tout en faisant varier les échelles telles que
citées dans la méthodologie. Les résultats obtenus sont
présentés dans la figure suivante.

Figure 23a : Niveau de détail en fonction
des échelles 1/200000(à gauche) et 1/100000(à
droite)
Fond raster



La superficie textes totale des lots ayant servis à
l'étude de la variable échelle est de 227607
hectares (annexe 9). En outre, il ressort de la figure ci-dessus que plus
l'échelle est grande (1/25 000 par exemple) plus l'écart de
superficies par rapport à la superficie textes est élevé.
Les figures suivantes illustrent le niveau de détail obtenu selon
l'échelle.


Fond de carte raster
Figure 23b : Niveau de détail en
fonction des échelles 1/50000(à gauche) et 1/25000(à
droite)
Fond raster

En effet, aux petites échelles (1/200 000 par
exemple) l'appréciation n'est pas toujours bonne et la
digitalisation (qui aujourd'hui se fait à l'écran) moins
précise, vu le niveau de détail. Le corollaire de cela
étant évidemment l'obtention de superficies surestimées ou
sous évaluées. L'autre explication de l'obtention de superficies
moins précises provient du fait qu'avant l'utilisation effective du SIG
au MEFEPA, les définitions de permis se faisaient sur fond papier au
1/200 000 et le calcul de superficies était manuel (cf.
figure 25 Page 41).
IV.3.3. Les projections
La superficie totale des lots ayant servi à
l'étude de la variable projection est de 704637 hectares. Des deux types
de projections étudiées, il ressort que la superficie
d'après la projection GTM est déficitaire de la superficie
textes de 15 338 hectares alors que ce déficit pour la superficie
sous projection UTM est de 14 874 hectares par rapport à la superficie
textes. Enfin, la superficie obtenue à partir des coordonnées
géographiques est inférieur de 11 653 hectares par rapport
à la superficie textes. La figure suivante montre les variations
obtenues.

Les superficies sous projection UTM et coordonnées
géographiques sont plus rapprochées de la superficie textes. Ce
qui peut se comprendre compte tenu du fait que ce sont ces paramètres
qui ont été utilisées en grande partie dans
l'élaboration de nombreux de textes d'attributions disponibles
aujourd'hui.
La projection GTM étant à ce jour, le
référentiel le plus adapté aux travaux cartographiques sur
le Gabon, la valeur de 15 338 ha qui est la différence avec la
superficie textes, constitue l'élément de comparaison sur lequel
le Projet va s'intéresser, vu que toutes ses études
cartographiques sont faites en GTM. En outre, 15 338 hectares, c'est plus de
30% de la superficie requise pour constituer un regroupement de CFAD.
Les avantages de la projection GTM par rapport à
l'UTM, du moins au niveau local sont abordées dans ce travail
à la section V.4.1 de la page 41.
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