Role de la fonction financiere dans le redressement d'une entreprise en baisse d'activités cas de Berith( Télécharger le fichier original )par Dieudonné Matuka Muyadi Tsheki Institut Supérieur de Gestion et des Téchniques Mbujimayi - gradué en gestion des entreprises 2007 |
CHAPITRE III : CADRE PRATIQUE
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Taux moyen 1 $ = 450 Fc |
Taux moyen 1 $ = 500 Fc |
Taux moyen 1$ = 550 Fc |
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MOIS |
2004 |
2005 |
2006 |
Janvier |
11.700.000 |
13.005.000 |
4.730.000 |
Février |
11.700.000 |
13.000.000 |
4.691.500 |
Mars |
11.925.000 |
13.400.000 |
4.858.150 |
Avril |
12.850.000 |
14.085.000 |
5.225.000 |
Mai |
12.375.000 |
13.750.000 |
5.060.000 |
Juin |
11.925.000 |
13.000.000 |
4.510.000 |
Juillet |
12.933.000 |
7.125.000 |
5.261.630 |
Août |
11.376.000 |
6.500.000 |
4.757.500 |
Septembre |
11.809.350 |
6.500.000 |
4.468.750 |
Octobre |
11.700.000 |
6.350.000 |
4.637.820 |
Novembre |
12.375.000 |
6.875.000 |
5.186.500 |
Décembre |
20.970.000 |
10.650.000 |
7.828.315 |
TOTAUX |
153.638.350 |
124.240.000 |
61.215.165 |
EFFECTIF |
40 |
36 |
32 |
Observations :
2004 : Nous avons constaté que l'entreprise était en bonne santé ; Toutes les fonctions remplissaient correctement leurs tâches. L'entrepreneur, les Administratifs et tous les Travailleurs étaient satisfaits. Il s'était même fait sentir un besoin de segmentation et d'augmentation de l'effectif.
2005 : La baisse commence à se faire sentir ; Si nous prenons les totaux de 2004 et 2005, c'est à dire : 153.638.350 Fc - 124.240.000 se nous trouvons une différence de 29.398.350 Fc ;
A supposer que 153.638.350 Fc = 100pourcent or
124.240.00 Fc = 124.240.000 x 100 = 80,8 %.
153.638.350
Donc 100 % - 80,8 % = 19,2 % de baisse.
2006 : Les réalisations de cette année sont les plus basses. Comparées à 2005, il se dégage un déficit profond, soit = 124.240.000 Fc - 61.215.165 Fc = 63.024.835 Fc ou
63.024.835 x 1000 = 50,7 %.
124.240.000
Ainsi, lorsque nous considérons les trois années cibles de notre étude, vues les réalisations contenues dans le tableau condensé : 2004, 2005, 2006, nous obtenons la situation globale suivante :
2004 (n1) = 153.638.350 Fc (r1) n = année
2005 (n2) = 124.240.000 Fc (r2) r = réalisation
2006 (n3) = 61.215.165 Fc (r3)
Ce qui entraîne que RG (réalisations globales)
R.G = r (n1) + r (n2) + r (n3)
= 153.638.35 Fc + 124.240.000 Fc + 61.215.165 Fc
R.G = 339.093.515 Fc
HYPOTHESE
Soit r = supérieur ou égal à 45,3 % ? Solde grandement bénéficiaire
Si r = Supérieur ou égal à 35 % ? Solde légèrement bénéficiaire
Et si r = Inférieur à 20 % ? Solde déficitaire
Ainsi, subdivisés par année, nous aurons en pourcentage :
n1 =
n2 =
n3 =
De façon déductive, considérant l'année du rendement maximum qu'est 2004, comparée à 2006, il en ressort une baisse générale :
BG = rn1 - rn3 = 153.638.350 Fc - 61.215.165 = 92.423.185 Fc
B = baisse
G = Générale
Soit BG 1 = rn1 % - rn3 % = 45, 3 - 18,1
B.G = 27,2 %
N'est il pas impérieux, pour un gestionnaire partant de ce constat de baisse évaluée à 27,2 pourcent de s'imposer une discipline visant le redressement ou mieux la mise en pratique des stratégies susceptibles de relever la pente ?
Voici donc, pour la circonstance, la courbe de croissance pour les trois années.
REALISATIONS
ANNEES
2004
2005
2006
153.638.350
124.240.000
61.215.165
La courbe est descendante. A cette allure il y a probabilité de présager l'arrêt d'activité un jour. Dores et déjà, il est souhaitable que des études soient menées en vue de revenir à l'objectif majeur de toute entreprise qui se respecte qui est de voir cette courbe croître, c'est-à-dire aller de bas vers le haut.
Voici graphiquement les courbes de profits pour les trois années confondues :
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Orange = 2006
Bleu = 2005
Noir = 2004
MOIS
PROFIT
23.000.0000
22.000.0000
19.000.0000
16.000.0000
15.000.0000
14.000.0000
13.000.0000
21.000.0000
20.000.0000
18.000.0000
17.000.0000
7.000.0000
12.000.0000
11.000.0000
10.000.0000
9.000.0000
8.000.0000
4.000.0000
6.000.0000
5.000.0000
3.000.0000
2.000.0000
1.000.0000
OBSERVATIONS :
L'explication à donner, vu ces trois courbes est la suivante :
- L'augmentation de production pendant les mois, dépend des saisons. Les mois aux profits statiques trouvent selon nos recherches justification par le fait que les sous-traitants lointains, combinés aux clients potentiels sur la ville reçoivent des travaux qu'ils déposent en même temps (Mbujimayi, Muene Ditu, etc).
- Les augmentations considérables sont le fruit des fêtes telles que la Pâque, les manifestations et évènements qui secouent la ville (croisades et campagnes d'évangélisation, concerts, mariage, fêtes nationales comme celle de l'indépendance).
- La plus grande période des gains, c'est les fêtes de natalité, Noël et Saint Sylvestre (Bonne année)
Pour ce qui est des réductions constatées, elles sont attachées aux problèmes techniques, de rupture de stock, de Mégestion, du vol et parfois du noviciat des nouveaux recrus dans la gestion, ce qui entraîne :
- Un mauvais écoulement de la production, un manque de contact avec les clients,
- Le manque de transmission de l'information en amont et en aval,
- Le manque des nouveaux clients,
- Pas des bons services après vente,
- Pas de marketing de fidélisation, dû à l'absence des délégués commerciaux.
* 27 M. TSHIMANGA, Cours d'économie politique, G1 Gestion des Entreprises, ISGEA, MBUJIMAYI, 1994 - 1995