1.2.3 Satellites de
positionnement
Ces satellites permettent de connaître la position
d'objets à la surface de la terre, dans les airs (avions, missiles) et
dans l'espace. Par exemple :
- GPS : système américain ;
- GALILEO : futur système européen ;
- GLONASS : système russe.
1.2.4 Satellites d'observation
spatiale.
Ces satellites observent l'espace au-dessus de
l'atmosphère (par exemple HUBBLE) et permettent aux astronomes d'avoir
accès à des domaines de longueurs d'onde non visibles depuis le
sol ou d'exploiter les mêmes gammes de longueurs d'onde que les
télescopes au sol, mais avec des performances accrues. L'écran de
l'atmosphère terrestre dégrade toujours les signaux
astronomiques.
1.2.5 Stations spatiales
Ces satellites sont destinés à être
habités par l'homme et a un but scientifique. Après les stations
Saliout et Mir russes et la station Skylab américaine, la station
spatiale internationale est en orbite depuis 1998 et est habitée en
permanence depuis 2002.
1.3 Satellites
météorologiques
1.3.1
Généralité.
Les satellites météorologiques apportent une
vision globale et planétaire de l'état de l'atmosphère.
Les satellites en orbite polaire (passant à peu près par l'axe
des pôles) survolent la totalité de la terre deux fois par jour.
Ils fournissent une image des masses nuageuses et de leur évolution,
ainsi qu'une multitude de données relatives à la
température de surface des océans, à la quantité
d'ozone atmosphérique, à l'humidité des sols, à la
surface couverte par les glaces marines et continentales dans les hautes
latitudes. Ils enregistrent des informations sur l'état de
l'atmosphère. Les satellites géostationnaires paraissent
immobiles car leur orbite est située dans le plan équatorial et
ils tournent dans le même sens et à la même vitesse
angulaire que la terre. Ils observent donc en continu une portion du globe
terrestre. EUMETSAT exploite actuellement une flotte de cinq satellites
géostationnaires,
Fig. 1.1 : Système de satellites
météorologiques géostationnaires et en orbite
polaire [I1]
Météosat-8 et sa réserve en orbite
Météosat-9 (lancé le 21 décembre 2005) assurent la
constante disponibilité de données opérationnelles, sans
la moindre interruption. Embarquant un radiomètre doté de 12
canaux spectraux (au lieu de 3 pour la première
génération : Météosat-7 et antérieurs),
ces deux satellites sont nettement plus sophistiqués que les trois
modèles de la première génération. La constellation
Météosat est composée de satellites à orbite
géostationnaire, qui permettent un envoi de photos de notre
atmosphère avec un cycle de répétition de seulement 15
minutes, ils transmettent des images de la terre et de son atmosphère
deux fois plus vite avec une résolution beaucoup plus fine
(comparés à ceux de la première génération),
ce qui a facilité le développement d'une multitude de nouvelles
applications à l'intention des utilisateurs [B2]..
Le programme MSG comprend 4 satellites, pour un coût
total d'environ 2 milliards d'euros. Ils assureront jusqu'en 2018 la fourniture
de données sur la météorologie, la surveillance du climat
et de l'environnement. Le premier a été lancé en 2002.
Les Européens ne sont pas les seuls à
bénéficier de ce service. Les données qu'il fournit sont
utilisées pour améliorer les prévisions
météorologiques au Moyen-Orient et en Afrique (dont le Maroc
bien sur). Les satellites Météosat jouent également un
rôle essentiel au sein du réseau mondial des satellites
météorologiques qui surveille le globe en permanence.
Les données brutes fournies par MSG seront transmises
à la station sol de Darmstadt, en Allemagne, où elles seront
traitées et renvoyées vers le satellite qui les relaiera vers les
utilisateurs répartis à travers le monde. Les services offerts
par la famille Météosat aux utilisateurs opérationnels et
scientifiques seront ainsi maintenus.
Grâce aux 12 canaux spectraux de SEVIRI (le
radiomètre imageur dans le visible et l'infrarouge embarqué sur
les satellites), les apports du système MSG sont décisifs pour
maintes applications dans le domaine de la prévision immédiate ou
de la prévision numérique du temps, tout autant que pour la
surveillance du climat et de l'environnement et la recherche.
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