Influences du milieu familial sur le développement moral des adolescents Etude de cas au collège Saint Augustin de Togoville( Télécharger le fichier original )par Martino Gildas SANT'ANNA Institut supérieur de philosophie et des sciences humaines Don Bosco - Licence en sciences de l'éducation 2006 |
B- Infrastructures socio- éducative de TogovilleLa situation des infrastructures socio- éducatives se présente à Togoville comme suit : Ecoles Primaires : - Une école catholique avec un effectif de 900 élèves - Une école publique avec 560 élèves - Une école privée laïque (le triangle de l'amitié) avec environ 87 élèves Collèges d'Enseignement Général : -Un collège catholique Notre-Dame du lac avec 254 élèves -Un collège public avec 465 élèves Lycée d'enseignement général : -Lycée catholique Saint Augustin avec 210 élèves Institut des Aveugles de Togoville avec 170 élèves 2 Foyers : - Un foyer des garçons avec 140 internes - Un foyer des filles avec 70 internes. C- Le collège des Frères des Ecoles Chrétiennes L'établissement des Frères des Ecoles Chrétiennes porte le nom de « Saint Augustin de Togoville » Il compte les classes de la sixième à la terminale. La section du premier cycle porte le nom de « Notre Dame du Lac ». Par habitude, l'établissement a pris le nom donné à la section du second cycle. Le collège est un établissement scolaire Catholique qui puise son inspiration dans la tradition spirituelle de Saint Jean Baptiste de La Salle. L'établissement, composé du premier cycle et du second cycle, cherche à amener le jeune élève à prendre en charge sa formation. L'ambiance du collège constitue un des centres de vie des jeunes, où ils se sentent aimés, écoutés et valorisés. La vie morale et spirituelle constituent des piliers de l'éducation globale qui se donne dans l'établissement. Par un accompagnement harmonieux des élèves, l'établissement préconise la nécessité d'un contact régulier entre la direction, les professeurs et les parents d'élèves. D- Système éducatif Lasallien Une école lasallienne, quel que soient sa nature et son niveau est essentiellement une école chrétienne. Toutefois, il y a des caractéristiques qui donnent aux écoles lasalliennes une identité spécifique. Il existe donc une spécificité de l'éducation lasallienne. Ces caractéristiques correspondent aux priorités que Jean Baptiste de La Salle considérait comme essentielles. Nous pouvons citer entre autres, le respect profond pour chaque élève comme personne unique dans un esprit communautaire, une éducation chrétienne de qualité, une solidarité avec les pauvres dans la recherche de la justice et de la paix, une communauté scolaire bâtie en référence à l'histoire de Saint Jean Baptiste de La Salle. « L'Esprit de Dieu a donné dans l'Eglise, en la personne de Saint Jean Baptiste de La Salle, un charisme qui anime aujourd'hui les Frères et de nombreux éducateurs. Ensemble et par association ils travaillent à cette oeuvre de salut dans un métier où les pauvres sont évangélisés, et où les jeunes croissent en tant que personnes humaine et fils de Dieu. »2(*). L'éducation est toujours une action collective même si elle se situe dans un cadre formel. Tous les membres de la communauté scolaire se rassemblent autour d'un objectif commun, se donnent des moyens de mise en oeuvre de l'objectif et évaluent les résultats de leur action. L'école lasallienne cherche donc à promouvoir la participation du plus grand nombre à la vie de l'école et à l'éducation des jeunes. Dans son action éducative, l'école lasallienne cherche à conjurer l'effort de progrès culturel et humain avec l'annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance »3(*). C'est ainsi que selon l'expression de Jean Baptiste de La Salle, l'école lasallienne s'efforce, en tant qu'institution d'être un moyen de salut pour les jeunes en dispensant une éducation humaine et chrétienne de qualité et en aidant à la formation du jugement. Dans un contexte de mutations sociales, culturelles et religieuses rapides et profondes, l'école catholique et lasallienne en particulier, se trouve sans cesse confrontée à de nouveaux défis qui font que les questions d'éducation se posent toujours de façon nouvelle. Une communauté qui se veut éducatrice de l'homme, du citoyen et du chrétien ne peut que tenir compte de l'évolution de la société qui aborde des questions fondamentales sur la vie et sur l'avenir de l'homme. Si auparavant, la foi et les valeurs se transmettaient à travers des règles strictes imposées et assorties de sanctions, il n'en est plus de même de nos jours. Les rapports d'autorité et de règles en matière d'éducation sont passés aux rapports de dialogue et de confrontation des points de vue pour une appropriation personnelle et responsable des valeurs. C'est un travail de réflexion sur des situations concrètes et qui constitue une véritable éducation au choix. Il fait partie intégrante de la mission éducative de l'école lasallienne et conditionne sa réussite. C'est dans ce sens que la théorie du développement moral de Lawrence KOHLBERT (1984) trouve ici une place de choix dans l'enseignement de la morale dans les lycées et collèges, en particulier dans les collèges catholiques comme celle des Frères des Ecoles Chrétiennes. Une double nécessité se présente à une équipe éducative d'une école lasallienne en matière de valeurs à transmettre. D'une part, les membres de cette équipe doivent aider chaque élève à acquérir une notion juste de la liberté et d'autre part donner des occasions d'exercer et d'éduquer cette liberté dans la vie de la classe, de l'école et de la société. « Les responsables de l'Enseignement Catholique, à tous les niveaux et quelle que soit leur mission dans l'institution, ont pour souci commun et primordial de veiller à ce que les enfants et les jeunes puissent développer harmonieusement leurs dons physiques, moraux et intellectuels, qu'ils acquièrent un sens plus parfait de la responsabilité et un juste usage de la liberté, et qu'ils deviennent capables de participer à la vie sociale »4(*). Entre autres valeurs, nous avons l'éducation à la responsabilité qui permet de croire aux jeunes, le respect de la dignité de toute personne, la civilité et l'amour de soi et des autres. II- CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE TRAVAIL A- Problématique, objectifs, hypothèses de travail et revue des travaux 1- Problématique Le cadre familial se veut un milieu favorable pour un bon apprentissage des valeurs morales. La construction des structures affectives de la personnalité, du sentiment d'identité, de l'image de soi et la capacité ou non de se relier aux autres dans la société, passent en premier lieu par une éducation familiale. Par ailleurs, dans un contexte où cohabitent de façon conflictuelle les valeurs, comment l'adolescent peut-il arriver à personnaliser les valeurs sans une véritable éducation familiale ? Les problèmes d'inadaptation juvéniles s'y amplifient en particulier du fait des difficultés réelles des parents à intégrer un mode cohérent de vie et d'éducation dans l'exercice de leur fonction d'éducateur des enfants. L'absence de dialogue avec les adolescents ou souvent des dialogues de sourds, la démission des parents au profit de l'école ont des incidences évidentes sur l'enfant et son développement moral. L'ensemble des interventions conscientes ou non des parents sur les adolescents n'ont-elles pas une influence réelle sur le développement moral de ces derniers ? La problématique de cette étude est donc centrée sur les pratiques éducatives familiales dans leur relation avec le développement moral des adolescents. D'un autre côté, dans notre monde en pleine mutation, l'évidence des normes apparaît de façon problématique et il semble donc nécessaire de faire redécouvrir à l'adolescent les raisons des normes morales, bien qu'il soit aussi urgent de faire appel à des principes moraux indispensables à une éducation morale. « Veut- on former des individus soumis à la contrainte des traditions et des générations antérieures ? Ou veut-on former des consciences libres et des individus respectueux des droits et des libertés d'autrui ? »5(*) Face à ces problèmes, quels sont nos objectifs et hypothèses de travail ? 2- Objectifs de travail Face aux problèmes identifiés, nos objectifs de travail pourraient être formulés en un objectif général avec deux objectifs spécifiques. a- Objectif général L'objectif général de ce travail est de montrer l'importance des procédures éducatives familiales dans le développement moral des adolescents. b- Objectifs spécifiques Les objectifs spécifiques qui se dégagent de cet objectif général s'énoncent comme suit : - Déterminer l'effet des pratiques éducatives sur le développement moral des adolescents - Contribuer à l'amélioration des cours de morale dans les lycées et collèges. 3- Hypothèses de travail Nos hypothèses de travail peuvent être formulées en hypothèses théorique et opérationnelle. a- Hypothèse théorique Les pratiques éducatives familiales influent sur le développement moral des adolescents b- Hypothèses opérationnelles Deux hypothèses opérationnelles sont retenues dans le cadre de ce travail. Il s'agit de : - Le style éducatif rigide des parents maintient l'adolescent à un niveau pré- conventionnel6(*) de son développement moral. - Le style éducatif souple des parents favorise l'accès des adolescents au niveau conventionnel du développement moral. 4- Théorie du développement moral chez Lawrence KOHLBERT7(*) KOHLBERT poursuit les travaux de PIAGET et met à jour une théorie de développement morale. Selon lui, un raisonnement véritablement moral implique des caractéristiques telles que l'impartialité, la capacité d'universaliser, la réversibilité (réciprocité des obligations morales), la reconnaissance des normes en usage. Pour mettre à jour la croissance morale, KOHLBERT place des enfants d'âges variés devant des dilemmes moraux (adaptés à leur niveau de développement). Il observe les réactions des enfants en situation de choix moral restreint et pour lequel il n'existe pas de bonne solution toute faite. Ce n'est pas l'issue choisie pour sortir du dilemme qui compte, mais la façon de raisonner les motifs invoqués par l'enfant pour justifier son choix. C'est à ce niveau que KOHLBERT constatera des différences significatives selon les âges. C'est donc à partir d'observation d'enfants d'âges différents face aux dilemmes qu'il va dégager sa théorie des stades moraux (1964, 1973, 1981, 1984), en l'adaptant à plusieurs reprises. La dernière version est de 1984. KOHLBERT identifie six stades regroupés en trois niveaux de développement présentés comme universels et dont l'ordre serait invariable d'une culture à l'autre8(*). Son système de développement moral est découpé en trois phases comportant chacune deux stades. Niveau 1 : Morale pré-conventionnelle (4 à 10 ans) Stade1 : Il est le premier stade où le sens de la justice ou de la règle est fondé sur le désir d'éviter la punition physique ou matérielle. A ce stade, l'enfant répond aux règles culturelles du bon et du mauvais, mais en appliquant ces étiquettes en fonction des conséquences physiques ou matérielles de l'action (punition, récompense, échanges) ou encore selon le pouvoir de coercition physique de ceux qui font respecter ces règles. Les conséquences physiques déterminent ici sa bonté ou sa malice, sans égard à la signification ou à la valeur humaine des ses conséquences. Stade2 : L'enfant, dans ce stade du niveau 1, s'incline devant une loi ou rend un service seulement s'il a l'impression qu'il en retirera un bénéfice en retour (échapper au châtiment ou avoir des récompenses) Les relations sont considérées à ce stade comme des relations strictement commerciales. C'est du « donnant donnant » Niveau 2 : Morale conventionnelle (11 à 18ans) Stade3 : A ce stade, l'adolescent recherche l'approbation d'autrui en étant gentille. Il se conforme pour plaire. Il commence à se décentrer progressivement de soi et se préoccupe du maintient de la loi. L'attitude morale consiste ici à une conformité aux attentes de l'entourage. Stade 4 : L'adolescent à ici tendance à adhérer aux règles pour maintenir l'ordre social de sa communauté. On retrouve une disposition à soutenir les règles et l'ordre social. L'action bonne pour l'adolescent du stade 4, c'est d'accomplir son devoir, à être déférent envers l'autorité et à maintenir l'ordre établi. Toutefois, ce stade donne droit dans la plupart des cas à un relativisme éthique et culturel exprimés par la crise des valeurs. Tout devient donc relatif à soi, aux goûts et aux désirs personnels. Niveau 3 : Morale post-conventionnelle (après 18 ans) Ici, l'individu déjà adulte, adhère pleinement aux points de vue du législateur et est convaincu que les valeurs morales sont liées à des principes éthiques universels. A ce niveau, les ententes libres et les contrats honnêtes constituent la substance de l'obligation morale. Il faut signaler que selon KOHLBERT, tous les individus franchissent nécessairement ces étapes dans l'ordre indiqué. Les enfants sont aux stades pré-conventionnels 1 et 2. Les adolescents atteignent progressivement les stades 3 et 4 du niveau conventionnel. L'adolescence, entre onze et seize ans étant une période de développement moral accéléré, nous pouvons donc par des procédures éducatives, faire évoluer son jugement moral pour l'amener à des stades supérieurs de son développement moral. B- Méthodologie de travail Dans le but d'atteindre les objectifs fixés dans le cadre de ce stage de recherche et pour vérifier les hypothèses précédemment énumérées, nous avons fait notre étude suivant deux approches : l'établissement de questionnaire d'enquête et l'utilisation des dilemmes moraux. Il s'agira ici de définir d'une part, le cadre de notre étude, de présenter les méthodes pour la collecte des informations et d'autre part, de présenter les dilemmes moraux utilisés.
Le cadre de l'étude concerne essentiellement le lieu de l'enquête, la population ciblée et l'échantillonnage. a- Le lieu de déroulement de l'enquête L'enquête s'est déroulée sur notre lieu de stage. Il s'agit du collège Saint Augustin de Togoville qui compte les classes de la Sixième en Terminale. Le premier cycle (6ème en 3ème) porte le nom de « Notre Dame du Lac » et le second cycle, (2nd en Tle) prend le nom du « Collège Saint Augustin ». Ainsi, communément, tout l'établissement est connu sous le nom du Collège Saint Augustin de Togoville. b- La population ciblée La population sur laquelle porte notre enquête est représentée par l'ensemble des élèves du collège ayant moins de 19 ans. Cette population a un effectif de 207 élèves (non compris les élèves de la 3ème)9(*) répartis par niveaux et par sexes selon le tableau ci-dessous.
Tableau 1 : Répartition de la population-mère en fonction du niveau, du sexe et des âges Selon ce tableau, les garçons ayant moins de 19 ans représentent les 61,84% de la population mère, tandis que les filles ne représentent que les 38,16%. Les garçons sont donc globalement plus nombreux que les filles à avoir moins de 19ans. Ceci se justifie aussi par l'effectif de garçons qui dépasse largement celui des filles. Au premier cycle, on retrouve plus de garçons ayant moins de 19ans ; ce qui est normal. Le même phénomène s'observe au niveau des filles du premier cycle avec une différence significative par rapport au pourcentage des filles du second cycle ayant moins de 19 ans. La moyenne globale d'âges des garçons de la population ciblée est égale à la moyenne globale d'âges des filles de la même population. c- L'échantillonnage Compte tenu des coûts qu'engendrerait une enquête sur les 207 élèves du collège (Sauf les élèves de 3ème) ayant moins de 19 ans, nous avons choisi un échantillon représentatif de cette population. La méthode de quota a été utilisée pour déterminer notre échantillon ; soit 30% de la population ciblée. Ce qui revient à un échantillon composé de 62 élèves. Nous avons utilisé la méthode du tirage au sort pour trouver au premier cycle 15 Garçons et 15 Filles parmi les 74 garçons et 49 Filles représentant la population ciblée. La même méthode a été utilisée au second cycle pour trouver 16 garçons et 16 filles parmi les 54 garçons et 30 filles que compose le second cycle. Le tableau de l'échantillon utilisé se présente comme suit :
Tableau 2 : Répartition des élèves enquêtés en fonction du niveau, du sexe et de l'âge
Afin de recueillir auprès des élèves, des informations concernant leurs classes sociales et les pratiques éducatives reçues de leurs parents, un questionnaire a été élaboré (Annexe 1). Il est composé essentiellement des questions fermées, donnant droit à un « oui » ou à un « non », des questions à choix multiples et des renseignements concernant l'emploi des parents des élèves enquêtés. L'administration du questionnaire s'est effectuée au lieu du stage le lundi 05 février 2007. Les questions ont été répondues séance tenante après clarification de certaines questions non comprises. Le dépouillement a été fait le même jour afin de faciliter le déroulement des discussions sur les dilemmes moraux, commencé le 06 février au matin. 3- Les dilemmes moraux utilisés L'outil privilégié, dans le cadre de ce travail pour provoquer le conflit cognitif et déterminer le niveau du développement moral des adolescents, est le « dilemme moral ». Ces dilemmes servent de point de départ à une discussion entre pairs sous l'assistance d'un animateur. C'est une stratégie permettant d'identifier et de classer les jugements moraux selon le stade auquel ils appartiennent. La situation morale met en présence des valeurs, des normes des principes qui sont en jeux. Selon KOHLBERT, l'élève peut à travers ces dilemmes, progresser d'un stade inférieur à un stade supérieur de son développement moral. Les dilemmes utilisés dans le cadre de cette enquête sont : Dilemme N°1 : Julie fait ses achats dans un magasin et glisse par hasard un chocolat dans son panier. Arrivée à la caisse, elle oublie de présenter le chocolat. Sur le chemin de la sortie, elle se rend compte qu'elle ne l'a pas payé. Que doit faire Julie ? Revenir sur ses pas et payer le chocolat ou poursuivre sa route ? Dilemme N°2 : Il y a eu un vol dans une classe. Le professeur demande aux élèves de dénoncer le coupable s'ils ne veulent pas être mis en retenue. Que doit faire Pierre qui connaît le coupable ? Risquer la retenue avec toute la classe ou dénoncer le coupable10(*) ? Dilemme N°3 : Un adolescent profite de l'absence de son père pour partir en promenade, transgressant ainsi l'interdiction de sortie donnée par son père. Que feriez vous si vous étiez à la place de cet adolescent ? Que pensez-vous de la désobéissance à son père ? Que pensez-vous de l'interdit du père ? Dilemme N°4 : Une jeune secrétaire, est chargée de saisir les épreuves de Baccalauréat. Elle a la possibilité d'aider son fiancé en lui procurant le double des épreuves qu'elle vient de saisir, pour sa réussite au BAC. Que feriez-vous si vous êtes à la place de cette secrétaire ? Donner l'épreuve à votre fiancé ou non ? Dilemme N°5 : Zépherin et Paulette sont des amis de classe et ils travaillent en groupe. Profitant de l'anniversaire de l'un de leur camarade, Paulette déclare à Zépherin qu'il se sent amoureux de lui. Zépherin accueil favorablement cet aveu. Des mois passent et Zépherin demande à coucher avec Paulette. Si vous étiez Paulette, quelle réponse donneriez-vous à Zépherin ? Que pensez-vous de l'attitude de Zépherin ? Les dilemmes N°1, N°2 et N°3 sont traités avec les élèves du premier cycle faisant partie de notre échantillon, tandis que les dilemmes N°3, N°4 et N°5 sont utilisés au second cycle. * 2 Règle des Frères des Ecoles Chrétiennes, article 20. * 3 Jean 10, 10 * 4 Statut de L'Ecole Catholique, Préambule. * 5 Jean PIAGET, Où va l'éducation ?, Folio, Paris, 1998. P.92 * 6 Premier stade de développement moral chez l'enfant décrit par Lawrence KOHLBERT (1984) * 7 Claudine LELEUX, Entre-Vues N°23, 1994. Recueil d'articles 1993-1994, Bruxelles, Démopédie (Web.wanadoo.be/editions.demopedie), 1997 * 8 Raymond KOUDOU KESSIE, Education et développement moral de l'enfant et de l'adolescent africain, L'harmattan, Paris, 1996. P 69 * 9 Les élèves de la 3ème étaient en examen blanc pendant la période de notre stage * 10 Le coupable est l'ami de Pierre |
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