3.3 RECEPTIVITE
Seule les gallinacés sont réceptifs à
cette affection, plus les animaux sont jeunes, plus ils la contractent
facilement. Les poulets âgés de 1 à 2 mois sont
réceptifs, au-delà de 8 à 14 semaines les oiseaux sont
sensibles qu'exceptionnellement, chez les plus âgés elle est rare.
De plus la réceptivité reconnaît des facteurs
intrinsèques e des facteurs extrinsèques.
3.3.1 FACTEURS INTRINSEQUES
- La race
Toutes les races des gallinacés sont sensibles
à cette affection. Surtout le poulet de chair qui est plus
touchés.
- L'age
Surtout les poulets âgés de 1 à 2 mois,
les animaux de 20 semaines ne sont atteints qu'exceptionnellement de la forme
classique (la forme nerveuse ; paralysie des ailes et des pattes).
L'incubation est plus longue, ils ont remarqué, que le temps de latence
qui sépare l'infection et l'apparition des symptômes pour des
poulets atteints à l'âge de 7 semaines, est de 122 jours, alors
que chez les poussins de 1 semaine, élevés de la même
manière et de la même race, la période de latence est de 33
jours.
- Le sexe
Des chercheurs ont montré que le sexe n'influe pas sur
la réceptivité et que l'atteinte était
généralisée aux mâles comme aux femelles. Des
injections d'oestrogènes à fortes doses n'ont pas modifié
la réceptivité au virus chez le mâle.
3.3.2 FACTEURS EXTRINSEQUES
- La saison
L'affection est beaucoup plus fréquente à la
fin de l'été que de l'automne, sur des animaux nés au
printemps âgés de 4 à 6 semaines.
- Le milieu
Les poussières véhiculent le virus, donc les
mesures hygiéniques traditionnelles ne suffisent pas pour
préserver les troupeaux de l'atteinte du virus.
- Le stress
Les oiseaux recevant une nourriture équilibrée
et élevés dans des bâtiments convenables résistent
mieux l'infection virale. De plus agressions physiologiques tel que le
transport, vaccinations etc....prédisposent les oiseaux à
l'infection (Saidi, 1982).
3.4 LES VOIES D'INFECTION
La voie d'infection naturelle est la voie respiratoire, ce
qui ne permet pas d'exclure les autres voies puisque les plumes et les cellules
desquamées vont souiller la litière et répondre le virus
un peu par tout. La voie d'infection la plus certaine est la voie
intra-abdominale qui donne les meilleurs résultats. Les voies
intra-dermiques, sous-cutanées, intra-oculaires, ne donnent aucun
résultat positif (Saidi, 1982).
3.5 LES SOURCES D'INFECTION
Tout ce qui peut apporter des poussières peut
être un vecteur de la maladie, l'homme, les animaux, les animaux, le vent
etc.....il y a aussi les animaux malades, la matière virulente, tel que
les sécrétions constituées par des produits de
desquamations de la peau et de la base des follicules plumeux qui contiennent
le virus. Le virus subit une maturation et une multiplication sur les
follicules plumeux. Il survit dans la litière 16 semaines. On n'oubliera
pas les insectes tels que les coléoptères :
Alphétobius diapérinus qui sont hôtes habituels des
poulaillers (Saidi, 1982).
3.6 MODE DE TRANSITION
3.6.1 TRANSMISSION PAR CONTACT OU HORIZONTALE
Les animaux sains peuvent contracter la
maladie quand ils sont en contact avec des poussins infectés et
présenteraient des symptômes de la maladie.
3.6.2 TRANSMISSION PAR L'OEUF
Les études portant sur la transmission par
l'oeuf ont été nombreuses, (SALOMON, COLL 1973) ont
vainement cherché à mettre en évidence le virus dans les
embryons de poussins issus de poules infectées et conclu qu'il semble
bien établi que le virus ne peut se transmettre par l'oeuf, mais la
souillure de la coquille est éventualité à ne pas
méconnaître (Saidi, 1982).
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