Les aspects communicationnels de la symbolique du veuvage chez les Baluba du KATANGA( Télécharger le fichier original )par Magalie KABALE Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication (IFASIC) - Licence en communication sociale 2008 |
CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUECe chapitre définit les termes clés relatifs à notre recherche et présente les assises théoriques qui vont la sous tendre. I.1 COMMUNICATIONI.1.1 DéfinitionLe concept « communication » possède plusieurs acceptions. Il est au centre de plusieurs disciplines et se définit suivant le domaine de recherche. Différents auteurs oeuvrant dans les domaines de la communication ont pu éclairer les lanternes sur ce concept de communication. Ainsi BULHER définit la communication comme « un système qui met en présence les éléments appelés: source, canal, destination moyennant un message qui part de l'émetteur vers le récepteur5(*) Il clairement admis que la communication est intrinsèquement liée à la l'émission d'un message d'une personne à une autre et s'élargit aux relations entre personnes. Selon HOVLAND, la communication est un processus par lequel un individu (émetteur) transmet des stimuli à un autre individu (récepteur) afin de modifier son comportement6(*) . Jean LOHISSE définit la « communication comme une action de transmettre quelque chose ou l'action de communiquer avec quelqu'un ou encore un échange verbal entre un émetteur et un récepteur »7(*) Yves WYNKIN soutient, quant à lui, que la communication peut être définie comme le système de comportement intégré qui calibre, régularise, entretient par là, rend possible les relations entre les hommes 8(*) Nous pouvons voir dans la communication le mécanisme de l'organisation sociale, tout comme la transmission de l'information est le mécanisme des comportements communicatifs9(*) De son côté, Alex Mucchielli pense que la communication se présente elle-même, et ce, à tous les niveaux, comme un système qui met en présence deux formes indissociables : la communication rationnelle ou le contenu et la communication relationnelle ou la forme. Elle ne peut donc être pensée que comme un système 10(*) Il va beaucoup plus loin dans sa définition de la communication généralisée en disant que la communication peut désormais prendre un sens beaucoup plus large que son sens habituel, restreint aux paroles, aux écrits et aux paralangages, échanges essentiels du niveau interpersonnel. D'emblée, les actions et les conduites des acteurs sociaux y sont intégrées. Y sont intégrées aussi toutes les « comminations ». c'est-à-dire tout ce qui aurait pu se faire, se dire, s'écrire ... dans la situation en question et qui ne s'est pas fait, pas dit, pas écrit... et qui, de ce fait, est porteur des sens11(*). A notre entendement, communiquer renvoie à un échange entre des individus au sein d'une société. Ces interactions allant d'un point A vers un point B doivent avoir un contenu ou un message susceptible d'influencer les partenaires interactants. Communiquer c'est également mettre ensemble et transmettre avec autrui au travers d'un canal. De toutes ces définitions, nous retenons les trois dernières dans le cadre de notre travail. * 5 BULHER Cité par EKAMBO, Communication et développement, Cours G3, Kinshasa, IFASIC, 2002 - 2003, Inédit. * 6 Idem, p.10. * 7 ) LOHISSE, J, La communication de la transmission à la relation, Bruxelles, De Bock, Université, 2001, p.13. * 8 WYNKIN, Y, la nouvelle communication, Paris, éd. De seuil, 1981, p.157. * 9 Idem * 10 MUCCHIELLI, A, Les sciences de l'information et de la communication, Paris, 3e éd. Hachette Libre, 2001, p.96, 101. * 11 Idem, p.101 |
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