Section 3 : Environnement
organisationnel
Après la constitution de l'équipe et la
définition précise du projet, l'environnement organisationnel
sera constitué les actions suivantes :
· Maîtriser les délais et les
coûts : établir pour chaque phase du projet des durées
prévues et des dates d'échéance prévisionnelles, et
donc d'élaborer un planning détaillé,
· Chiffrer l'enveloppe budgétaire consacrée
au projet, par une analyse des coûts prévisionnels intervenant
dans l'ensemble des étapes du projet. Celle-ci est ajustée
à la phase de présélection et affinée lors da la
phase de sélection définitive,
· Identifier les contraintes techniques : prise
inéluctable d'une architecture (matériel, réseau,
logiciel, client serveur, Web, SGBD,...), intégration de la
future application dans un système d'information
hétérogène tant matériel que fonctionnel, adoption
de normes en vigueur, tant internes qu'externes,
· Estimer les contraintes organisationnelles :
fonctionnement des applications les unes par rapport aux autres, unicité
de l'information, traitement prioritaire, ...
1. Maîtrise des coûts
La maîtrise des coûts est l'un des facteurs
clés du succès d'un projet ERP. L'examen approfondi de
la structure du coût d'un progiciel fait constater que la mise en place
d'un ERP représente de loin le premier poste de dépense
d'un projet ERP, suivi de l'achat du progiciel puis du matériel
et des outils connexes(SGBD, générateurs
d'état,etc.). Cette structure de coût peut varier selon :
l'environnement matériel (système central, provincial),
l'architecture (client/serveur, réseaux de micros), le système
d'exploitation, le domaine concerné, le niveau d'intégration
recherché, le nombre de sites concernés, la couverture
internationale, etc. Globalement le coût d'achat du progiciel
représente entre 20 et 35 % du coût total du projet. Les modes de
tarifications des progiciels sont hybrides. Ils font intervenir la
configuration matérielle, le nombre d'utilisateurs mais aussi les
modules. Il est difficile d'obtenir une réelle transparence des prix,
car le « prix catalogue » a pratiquement perdu toute
signification. Ainsi le prix de vente peut varier sensiblement selon :
· le « prestige » de la
référence que de l'éditeur peut chercher à
conquérir,
· les perspectives d'installation d'autres licences,
· l'existence d'un « contrat
cadre »,
· le prix proposé par les concurrents et la
volonté de l'éditeur de s'aligner,
· ou encore la politique de l'éditeur en
matière de services autour du progiciel.
Le prix du logiciel devient donc le fruit d'une
véritable négociation technico-contractuelle. De plus en plus, si
les éditeurs acceptent des réductions importantes sur le
coût des licences, le taux de maintenance s'applique aux tarifs publics.
Donc, gagner quelques points sur le pourcentage qui sert de base de calcul pour
la maintenance peut faire économiser des sommes significatives. De
même négocier un contrat pluriannuel de maintenance permet de
faire baisser ce poste de coûts.
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