1.2.2. Pression artérielle
Dans les activités les plus courantes sollicitant une
grande masse musculaire, comme dans les exercices d'endurance, la pression
artérielle systolique augmente proportionnellement avec
l'intensité de l'exercice.
Cette augmentation s'explique essentiellement par
l'augmentation du débit cardiaque. Elle permet d'assurer un débit
suffisamment rapide dans tout le système vasculaire, jusque dans les
capillaires les plus périphériques.
Par contre, la pression artérielle diastolique varie
peu dans ce type d'activité même lorsque l'intensité de
l'exercice augmente ; elle correspond à la pression
résiduelle du système vasculaire lorsque le coeur est au
repos.
Ainsi toute augmentation de la pression diastolique au-dessus
de 15 mm Hg à l'exercice doit être considérée comme
pathologique et constitue un des critères obligeant à
arrêter toute épreuve d'effort à visée diagnostique
(18).
Lors d'un exercice sous-maximal, la pression artérielle
atteint un niveau d'équilibre dont la valeur s'élève avec
l'intensité du palier. Si un tel exercice est prolongé, la
pression artérielle diminue par le fait de la vasodilatation des
artérioles musculaires qui réduit les résistances
périphériques à la circulation. Les exercices de force
s'accompagnent d'une augmentation nette de la pression artérielle car
ils compriment les artères périphériques et augmentent
ainsi la résistance à la circulation du sang (18).
1.2.3. Consommation d'oxygène du myocarde
Le myocarde extrait environ 80% de l'oxygène dans la
circulation coronaire. Au cours d'un exercice, il faut une augmentation du
débit coronaire pour satisfaire le besoin en oxygène du myocarde.
Le myocarde ne peut fournir l'énergie qu'en aérobiose. Il doit
donc recevoir une bonne quantité d'oxygène.
Un défaut de circulation coronaire est source de
douleur dans la poitrine accentuée par l'exercice.
1.2.4. Métabolisme du myocarde
Pour accomplir son travail, le coeur utilise l'énergie
chimique des nutriments en plus du métabolisme aérobie. Les
principaux substrats sont le glucose, les acides gras et l'acide lactique. Leur
utilisation respective dépend de l'intensité et de la
durée de l'exercice
|