4.2.6. Activités physiques et espérance de
vie
En ce qui concerne l'espérance de vie en relation avec
les activités physiques, il nous semble opportun d'évoquer les
travaux de Pattes Berg et al (1986). Ils ont réalisé une
enquête chez les étudiants ayant fréquenté
l'université d'Harvard entre 1916 et 1960, avec un suivi jusqu' en 1978.
Ces auteurs ont pu établir un lien étroit entre l'activité
physique hebdomadaire et la mortalité. Ils concluent que le niveau
optimum d'activité physique correspondant au plus faible pourcentage de
décès, se situe entre 6h à 8h par semaine d'exercices
modérés (marche ou course à faible vitesse) (17).
Des études faites sur la population SNEL ont
révélé, l'âge moyen qui indique un progrès
de la longévité (13,44). Mais cela n'est pas sans risque car les
pathologies propres à la personne âgée sont importantes et
variées. Nous insistons d'emblée sur les maladies
cardiovasculaires et les maladies métaboliques (26).
La présente étude montre qu'il est possible
d'optimiser les chances de longévité en privilégiant
l'activité physique régulière qui protège contre la
survenue de ces maladies (34,35).
|