3.5. MÉTABOLISME GLUCIDIQUE ET LIPIDIQUE
La valeur moyenne de la glycémie après
entraînement (4,6 #177; 1,6 mmol/l) était identique (p>0,05)
à la valeur moyenne de la glycémie avant entraînement (4,8
#177; 1,5 mmol/l). En outre, la proportion d'intolérance au
glucose/diabète sucré tendait à diminuer de moitié
sans pour autant atteindre le seuil de signification statistique
(p>0,05) : 38,11% (n=8) d'employés avec intolérance au
glucose/diabète sucré après entraînement contre 61,9
% (n = 13) d'employés avec intolérance au glucose/diabète
sucré avant.
La cholestérolémie totale moyenne après
entraînement (4,8 #177; 0,6 mmol/l) était similaire (p>0,05)
à la cholestérolémie totale estimée avant
entraînement (5,3 #177; 1,3 mmol/l). Le taux
d'hypercholestérolémie totale tendait à diminuer sous
l'effet de l'entraînement cardiovasculaire sans pour autant atteindre le
seuil de signification statistique (p > 0,05) : 38,1 % (n = 8)
après entraînement contre 52,4 % (n = 11) avant
entraînement.
3.6. FONCTION RESPIRATOIRE ET PERFORMANCE
3.6.1. Fonction respiratoire
En dépit de l'absence de variation significative de la
capacité vitale forcée sous l'influence de l'entraînement,
le débit ventilatoire et l'indice de Tiffeneau augmentaient de
manière significative après entraînement cardiovasculaire
(Tableau 9).
Tableau 9. Fonction respiratoire avant et après
entraînement cardiovasculaire
Variables d'intérêt
|
Avant entraînement
|
Après entraînement
|
P
|
CVF (Litre/sec.)
|
2,04 + 0,67
|
2,45 + 0,59
|
NS
|
VEMS (Litre/sec.)
|
1,781 + 0,744
|
2,241 + 0,506
|
0,06
|
TIFF (%)
|
86,3 + 23,2
|
92 + 6,6
|
< 0,05
|
DEP (Litre/sec.)
|
5,8 + 1,9
|
6,7 + 1,4
|
< 0,05
|
3.6.2. Performance
3.6.2.1. Economie
d'énergie
L'économie d'énergie cardiaque > 15 %
sous l'effet de l'entraînement cardiovasculaire était très
marquée à l'effort chez la majorité d'employés,
modérément marquée durant la récupération et
près d'un tiers au repos (Figure 21).
n=6 =16
=9
Effectif %
76,2
42,9
28,6
Figure 21. Economie d'énergie
cardiaque > 15 % sous l'effet de l'entraînement, au repos,
à l'effort et à la récupération.
3.6.2.2. Consommation
maximale d'oxygène
Il était noté une diminution hautement
significative (P<0,01) du pourcentage de VO2 Max après
entraînement (38,1 #177;22,9% VO2Max) en comparaison à
la période d'avant entraînement (73,3 #177; 19,6% VO2
Max).
Par contre, la consommation d'oxygène maximum
estimée par l'équation mathématique était de loin
plus augmentée après entraînement (64,6 #177; 9,9 ml/ (kg.
Min) qu'avant l'entraînement (49,8 #177; 6,1 ml/ (Kg. Min)), la
différence étant statistiquement très significative
(p<0,00001).
3.6.2.3. Variables
dérivées de la fréquence cardiaque de repos et de la
fréquence cardiaque maximale de l'effort
Le tableau 10 montre l'impact significatif de
l'entraînement sur les paramètres dérivés de la
fréquence cardiaque au repos et à l'effort : les valeurs de
fréquence cardiaque maximale de réserve, de réserve de la
FC et de FC cible après entraînement sont plus basses (p<0,05
et p<0,00001) que celles d'avant entraînement.
Tableau 10. Dérivées de la fréquence
cardiaque avant et après l'entraînement
Variables d'intérêt
|
Avant entraînement
|
Après entraînement
|
p
|
Fréquence cardiaque Maximale de réserve
|
85,7 8,7%
|
64,811,7%
|
<0,05
|
Réserve de la Fréquence cardiaque
|
62,424,5 bpm
|
38,2 22,5 bpm
|
<0,00001
|
Fréquence cardiaque
Cible
|
|
|
|
§ Limite inférieure
|
131,9 7,8 bpm
|
97,8 13,9 bpm
|
<0,00001
|
§ Limite supérieure
|
145,7 6,5 bpm
|
97,9 13,9 bpm
|
<0,00001
|
|
|