4.3.2. Biométrie des
membres
Comme pour l'anthropométrie, le contour et la
longueur des membres n'ont pas subi une influence significative du traitement
physique. L'absence de différence significative lors de la comparaison
des périmètres des bras et des membres inférieurs est
aussi signalée par LUZANDU (11).
Ces observations montrent que ni l'effet dominance
latérale, ni l'effet passation n'ont agi de manière remarquable
sur les périmètres mesurés. Ceci suggère que le
développement morphologique de ces enfants avec IMOC se réalise
naturellement et de façon identique de deux cotés et que la
courte durée de traitement physique n'a pas modifié de
manière sensible les données de départ. Ceci est d'autant
plus vrai qu'il faut du temps relativement long pour observer les modifications
biométriques (11).
La présente étude démontre une
diminution significative de taux de contraction musculaire faible. Il s'agit
des muscles fléchisseurs gauche et droit, des muscles extenseurs gauche
et droit et des muscles de préhension gauche et droit pour les membres
supérieurs.
L'impact du traitement physique est plus significatif en ce
qui concerne les muscles abdominaux et dorsaux du tronc, les quadriceps gauche
et droit des membres inférieurs, des triceps suraux gauche et droit.
Tous ces résultats corroborent les observations de LUZANDU (11).
4.3.4. Bilan psychomoteur
L'application de la Médecine Physique a
conféré une amélioration significative de la
capacité de tourner la tête latéralement, de
contrôler la tête en assis et de retournement ventre-dos
après exercice. L'impact de cette médecine Physique est plus
prononcé à travers l'amélioration, le bilan psychomoteur
relatif à être agenouillé, d'exercer la préhension
bimanuelle, d'exercer la préhension globale une main, de manger seul,
d'avoir un langage normal et de reconnaître les personnes.
|