PLAN
INTRODUCTION
CHAPITRE 1. GENERALITES
CHAPITRE 2. MATERIEL ET METHODES
CHAPITRE 3. RESULTATS
CHAPITRE 4. DISCUSSION
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION
L'infirmité motrice cérébrale IMOC ou
IMC est déterminée par des activités
cérébrales survenues dans la période périnatale.
Ces activités entraînent des troubles de la posture et du
mouvement sans caractère évolutif.
PROBLEMATIQUE
Les enfants avec IMOC représentent près de la
moitié de tous les enfants au cerveau lésé (1, 2).
Des nuances ont été apportées à
la définition de l'IMOC : des infirmes moteurs
cérébraux avec quotient intellectuel supérieur à
80, des infirmes moteurs d'origine cérébrale avec une atteinte
motrice et un quotient intellectuel inférieur à 80 ; des
polyhandicapés, avec un handicap intellectuel majeur associé
à une réduction très importante de l'autonomie (3).
Si la lésion n'est pas évolutive, ses
séquelles les sont malheureusement au cours de la croissance, du
processus de maturation et même au cours du vieillissement.
Au cours des années 70-80, la survenue des
séquelles neurologiques chez le nouveau-né ou l'enfant
était rapportée à un accident asphyxique foetal au cours
du travail (4, 5). Mais en dépit de l'amélioration de la
surveillance foetal au cours du travail (rythme cardiaque foetal, augmentation
importante des césariennes et extraction instrumentale) depuis plus de30
ans, l'incidence des IMOC ne cesse de s'accroître dans les pays
développés (6 - 9). Cette augmentation serait due à
l'origine multifactorielle des IMOC, à l'amélioration de la prise
en charge de grands prématurés avec diminution de la
mortalité et à l'absence du rôle pathogène de
l'asphyxie per-partum (10).
Aussi, la communauté scientifique des pays
développés s'est immobilisée en vue d'assurer aux enfants
avec IMOC une meilleure prise en charge fondée sur la médecine
physique et la réadaptation (11).
En République Démocratique du Congo (RDC)
notre pays, une seule étude vient récemment de noter l'impression
de l'augmentation des cas d'IMOC et de démontrer l'apport de la
kinésithérapie aux enfants infirmes moteurs
cérébraux (11). Mais, LUZANDU (11) rapporte une influence
mitigieuse de la kinésithérapie sur l'évolution
psychomotrice, le bilan articulaire et le bilan musculaire chez les enfants
avec IMOC. Devant ce constat, la présente étude a
été initiée pour répondre aux questions
d'étude suivante :
- dans quelle mesure, un programme régulier de
rééducation des enfants avec IMOC influence t-il leur
évolution psychomotrice, la souplesse articulaire et la force
musculaire ?
- le sexe et la localisation gauche ou droite influencent
t-ils l'impact de ce programme de rééducation ?
INTERET
L'intérêt de la présente étude
réside dans l'utilisation ultérieure de ces données par
les physiothérapeutes dans le but d'améliorer l'approche
rééducative de l'IMOC.
HYPOTHESE
L'application d'une approche de médecine physique
englobant la kinésithérapie, la psychomotricité, la
relaxation, les activités physiques adaptées, la technique
neurodéveloppemental aurait une influence positive et plus significative
que la kinésithérapie seule dans la prise en charge des enfants
avec IMOC.
OBJECTIF GENERAL
La présente étude vise à
réaliser, mettre en pratique et évaluer des techniques
psychomotrices et physiques dans la prise en charge adaptée des enfants
IMOC.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Pour atteindre cet objectif général, les
objectifs spécifiques suivants ont été
réalisés :
- élaborer un programme de rééducation
précoce et globale selon les connaissances actuelles de la
médecine physique sur les enfants avec IMOC ;
- mettre les enfants avec IMOC en état d'action motrice
en situation de réalisation et de mise en pratique de mouvement, de
relaxation ;
- exercer des stimulations sur les capacités de
redressement postural ;
- déterminer l'évolution psychomotrice, le bilan
articulaire et le bilan musculaire après éducation physique
adaptée aux enfants avec IMOC.
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