Réservoir
Le virus du SIDA survit très mal et très peu
longtemps en dehors de l'organisme. Ce virus est notamment très sensible
à la chaleur puisqu'il ne survit pas à 60°. Il a
été retrouve principalement dans le sang, le sperme et les
sécrétions vaginales des personnes infectées. Ces liquides
sont les principaux vecteurs de la maladie. Le virus a été aussi
retrouvé en moindre quantité dans les autres liquides corporels
(salive, larmes, ...) qui ne semblent pas être en pratique une voie des
dissémination de la maladie (8).
Modes de transmission.
Beaucoup de liquides biologiques peuvent contenir le virus
potentiellement infectant, mais seulement 3 modes de transmission sont
décrits (5).
Transmission par voie sanguine :
- les transfuses et les patients présentant de troubles
de la coagulation, les hémophilies en particulier ont été
soumis au risque de transmission;
- Chez les toxicomanes, le partage de seringue est responsable
de cette transmission ;
- Les personnes travaillant dans certaines professions
exposées personnel soignant ou travaillant dans les laboratoires
d'analyses et de recherche. Lors d'une piqûre accidentelle, le risque est
de 0,4% ;
- La transmission nosocomiale concerne surtout les PEVD
(Afrique subsaharienne). Elle peut alors atteindre 10%.
Transmission sexuelle :
Mode de contamination le plus fréquent. Les rapports
vaginaux, anaux, buccaux sont tous concernés à moindre
degré pour ce dernier. Un rapport hétérosexuel unique est
susceptible de transmettre l'infection dans 0,2% des cas.
Il existe des facteurs favorisant l'infection :
- transmission légèrement plus importante de
l'homme à la femme (rôle probable des lésions vaginales
ulcérantes) ;
- épisode récent de maladie sexuellement
transmissible;
- pratique de la sodomie ;
- état avancé et gravité de la maladie,
en pratique CD4 < 200/mm3
Transmission materno - foetale ou
verticale :
Variables entre 30 à 40 %, il rend compte de facteurs
favorisants :
- primo-infection lors de la grossesse ;
- stade avancé de la maladie et réplication
virale importante;
- risque plus élevé pour le premier-né en
cas de grossesse gémellaire ;
- risque lié à l'allaitement établi mais
qui ne doit pas le modifier dans le PEVD où la malnutrition est
importante ;
Les groupes
exposés
- les hommes homosexuels et bisexuels ;
- les toxicomanes ;
- les hémophiles ;
- les receveurs de sang ;
- les personnes à partenaires nombreux et
occasionnels
- les prostituées
- les habitants des zones endémiques
- les nouveau-nés de mères séropositives
- le personnel médical et paramédical
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