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Connaissances, attitudes et pratiques en matière de VIH/SIDA à Lubumbashi

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par Nicole KABAMBA
Université Simon Kimbangu - Docteur en médecine 2004
  

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Réservoir

Le virus du SIDA survit très mal et très peu longtemps en dehors de l'organisme. Ce virus est notamment très sensible à la chaleur puisqu'il ne survit pas à 60°. Il a été retrouve principalement dans le sang, le sperme et les sécrétions vaginales des personnes infectées. Ces liquides sont les principaux vecteurs de la maladie. Le virus a été aussi retrouvé en moindre quantité dans les autres liquides corporels (salive, larmes, ...) qui ne semblent pas être en pratique une voie des dissémination de la maladie (8).

Modes de transmission.

Beaucoup de liquides biologiques peuvent contenir le virus potentiellement infectant, mais seulement 3 modes de transmission  sont décrits (5).

Transmission par voie sanguine :

- les transfuses et les patients présentant de troubles de la coagulation, les hémophilies en particulier ont été soumis au risque de transmission;

- Chez les toxicomanes, le partage de seringue est responsable de cette transmission ;

- Les personnes travaillant dans certaines professions exposées personnel soignant ou travaillant dans les laboratoires d'analyses et de recherche. Lors d'une piqûre accidentelle, le risque est de 0,4% ;

- La transmission nosocomiale concerne surtout les PEVD (Afrique subsaharienne). Elle peut alors atteindre 10%.

Transmission sexuelle :

Mode de contamination le plus fréquent. Les rapports vaginaux, anaux, buccaux sont tous concernés à moindre degré pour ce dernier. Un rapport hétérosexuel unique est susceptible de transmettre l'infection dans 0,2% des cas.

Il existe des facteurs favorisant l'infection :

- transmission légèrement plus importante de l'homme à la femme (rôle probable des lésions vaginales ulcérantes) ;

- épisode récent de maladie sexuellement transmissible;

- pratique de la sodomie ;

- état avancé et gravité de la maladie, en pratique CD4 < 200/mm3

Transmission materno - foetale ou verticale :

Variables entre 30 à 40 %, il rend compte de facteurs favorisants :

- primo-infection lors de la grossesse ;

- stade avancé de la maladie et réplication virale importante;

- risque plus élevé pour le premier-né en cas de grossesse gémellaire ;

- risque lié à l'allaitement établi mais qui ne doit pas le modifier dans le PEVD où la malnutrition est importante ;

Les groupes exposés

- les hommes homosexuels et bisexuels ;

- les toxicomanes ;

- les hémophiles ;

- les receveurs de sang ;

- les personnes à partenaires nombreux et occasionnels

- les prostituées

- les habitants des zones endémiques

- les nouveau-nés de mères séropositives

- le personnel médical et paramédical

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry