WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'absence de mécanismes internes de gouvernement et son impact sur la survivance des PMEs tunisiennes

( Télécharger le fichier original )
par Hedi BEN DOUA
Faculté des sciences économiques et de gestion de Sfax - Master 2004
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.1 Le premier changement stratégique au sein de la « STCR »

Depuis sa création et jusqu'à 1993, la « STCR » a pris la forme d'une société `managériale' dont le capital est réparti équitablement entre deux blocs d'actionnaires. Toutefois, la direction est assumée par le fondateur. Au bout de cette période, l'ensemble des dettes à moyen terme a atteint une valeur de 940169 TND, les dettes à court terme sont de 644533 TND.

3.1.1. La non séparation entre propriété et contrôle

Selon l'optique de Berle et Means (1930,32), il devrait y avoir une séparation entre propriété et contrôle au sein de la firme. Bien que la part de la société étrangère et sa filiale en Tunisie représente 50% du capital, ces derniers n'ont pas cherché à nommer un « dirigeant-salarié » sur la base des critères de compétence et de professionnalisme. Le non recours à une séparation entre propriété et contrôle peut s'expliquer sous par les conflits énormes qui peuvent résulter d'une telle procédure, surtout si l'on suppose qu'une rémunération sur la base de salaires et primes (H1) dont la progression est limitée, même si elle permet la réalisation des objectifs de la firme à court terme, entraîne à long terme des distorsions en matière de financement et d'investissement, Desebrières (1999). Comme le prévoit la théorie de l'agence, l'agent ne fournira que peu d'effort en faveur du principal, étant donné que ce premier occupe tout son temps dans le travail mais ne récolte qu'une petite fraction de la valeur qu'il a fait générer pour la firme. Ces conflits ne peuvent ainsi être évités, du moins en partie, que par la participation du dirigeant au capital. L'acceptation de mettre l'actionnaire fondateur à la tête de la société trouve aussi sa justification dans les travaux de Ang et al (2002) qui prouvent la baisse des coûts d'agence entre le dirigeant et les actionnaires lorsque la propriété de ce premier augmente.

3.1.2. L'endettement comme variable de contrôle

Vu la non désignation d'un dirigeant `outsider', l'autre bloc d'actionnaires a certainement envisagé les possibilités de contrôler son associé. Outre les moyens de contrôle ordinaires, le choix de la dette dans ce cas présente un double intérêt : préserver la concentration de la propriété et éviter le problème de cavalier clandestin (H6), en plus de son rôle disciplinaire pour l'équipe dirigeante (H2). On remarque ainsi que le montant des dettes à court terme présente en 1993 plus que 30% de l'endettement à court et à moyen terme pour la même année, le montant total des dettes dépasse deux fois et demi le capital social. Reste entendu que les décisions de financement sont approuvées par le conseil d'administration. Pour Jensen (1986), forcer le dirigeant à s'endetter permet de déléguer indirectement le contrôle aux créanciers. Poincelot (1999) a remarqué que le recours à la dette engendre des coûts élevés qui dépassent même les coûts de contrôle direct. Ainsi, notre hypothèse «H9» explique que l'incapacité des actionnaires à exercer le contrôle les pousse à accroître l'endettement.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore