Dans le monde moderne, l'entreprise est devenue la base
essentielle du développement économique et social. En effet,
c'est au niveau de l'entreprise que sont réalisées les actions
de production des biens et services dont l'homme a besoin pour vivre.
Pour Luc Boyer «l'oeuvre de production est une
activité, un processus qui rend les biens utiles c'est-à-dire
susceptibles de satisfaire les besoins humains. L'agriculture, l'industrie,
les services contribuent à accroître l'utilité des
biens : ces activités revêtent un caractère
productif, puisque par la transformation des matières premières
et l'utilisation de travail et de capital , elles mettent les biens
utilisables à la disposition des consommateurs ; elles ont aussi
un caractère rentable dans la mesure où l'entreprise tire
avantage de la création d'utilité »25(*).
Pour une entreprise de production, la fonction de production
requiert une attention particulière car c'est elle qui doit livrer un
produit qui répond aux attentes de la clientèle. La gestion de
cette fonction est une tâche difficile et complexe.
« Gérer la production serait
prévoir, organiser, diriger et contrôler le processus
d'informations et d'actions requises pour obtenir le produit voulu au moment
et à l'endroit précis où il est
nécessaire »26(*).
Ainsi donc, on se rend compte qu'il existe toute une
série d'actions qu'il faut mener de manière agencée ceci
pour éviter que des difficultés ne puissent apparaître dans
la coordination de ces différentes actions.
La gestion de production doit être à mesure de
fournir le produit qui répond aux desiderata des clients tant en
qualité qu'en quantité.
La production est la source principale de biens et services
que les hommes utilisent. « En effet, mis à part quelques
biens qui proviennent d'un don de la nature et qui peuvent être
parfois offerts aux humains sans qu'ils aient à faire des efforts
(cas de l'air qu'ils respirent ou de paysage qu'ils admirent...)
la quasi-totalité des biens et services correspondent
à une activité de production »27(*).
- la production peut désigner le processus
général par lequel, à partir de la combinaison du
travail, capital et de maintes ressources diverses sont élaborés
des biens et services. Cela correspond à l'activité habituelle
de produire.
- la production peut aussi désigner l'ensemble
même des biens et services auxquels l'activité des hommes aboutit.
Elle correspond donc cette fois au résultat de cette activité et
peut être mesurée par la valeur de ces biens et services.
La fonction de production, que l'on pourrait
également désigner sous le nom de gestion des
opérations, concerne l'agencement et la conduite des flux physiques
entre poste de transformation d'inputs en outputs de façon
à atteindre des objectifs mesurables exprimés en terme de
quantité, qualité, délais et coûts.
Cette définition englobe la fabrication proprement
dite des produits et les activités associées d'approvisionnement
en matières premières et composantes, de gestion des stocks, de
contrôle de la qualité des produits d'entretien et de gestion
administrative.
2.1.2. Facteurs élémentaires de
production
2.1.2.1. Le travail
Le facteur travail peut se diviser en deux
éléments fondamentalement différents, l'un relatif aux
tâches matérielles, l'autre aux tâches d'administration.
Par tâches matérielles, il faut entendre toutes
les activités en rapport direct avec l'élaboration du produit,
son utilisation et le financement, sans avoir un but d'organisation ou de
coordination. Par tâche administrative, par contre, il faut entendre les
tâches en rapport avec les différents aspects de la direction.
2. 1.2.2. Les moyens d'exploitation
Par moyens d'exploitation, il faut entendre tous les
équipements et installations qui forment les données techniques
sur lesquelles repose l'obtention de produit et en particulier de la
production.
Aux moyens d'exploitation, appartient tout ce dont a besoin
l'entreprise pour assurer son activité. Dans cette catégorie, il
faut aussi ajouter les matières consommables dont le rôle est de
permettre à l'exploitation de fonctionner. Les moyens d'exploitation
sont donc des biens de production déjà produits dans la mesure
où l'on n'y fait pas rentrer les matières premières.
2.1.2.3. Les matières
premières
Par facteur élémentaire «matières
premières » on entend ici toutes les matières, produits
semi-finis ou finis, en tant que produits de base ; les matières
premières sont destinés à participer à la
production. Après avoir subi des modifications de forme ou de nature ou
après leur introduction dans le produit fini elles font partie
intégrante du nouveau produit.
Les matières premières peuvent aussi
être des produits finis ou semi-finis. En tant que tels, ils sont
élaborés par l'entreprise elle-même ou ils proviennent
d'autres entreprises mais ils doivent toujours faire partie intégrante
des nouveaux produits. Les chutes, rebuts et déchets de fabrication
sont aussi des matières premières s'ils sont destinés
à être intégrés dans les nouveaux produits, et cela
qu'ils soient originaires de l'entreprise même ou d'une autre.
2.1.2.4. La Direction de l'entreprise
« L'élaboration du
produit dans les entreprises de production, repose sur la combinaison des
facteurs élémentaires de celle -ci, il reste donc à
chercher comment ces facteurs élémentaires peuvent être
combinés en une unité de production »28(*). « Cette
combinaison ne s'opère pas de toute évidence de façon
mécanique ou organique, elle exige bien davantage une intervention
consciente méthodique de l'homme »29(*). Le succès de cette
combinaison dépend au moins autant du rendement de ces facteurs que de
l'obtention de ces facteurs eux-mêmes. Ces facteurs que nous
désignons par «direction de l'entreprise » ont un
rôle qui consiste à réunir les trois facteurs
élémentaires en une combinaison productive.
Le rendement des facteurs de production dépend d'une
part de leur nature et d'autre part de leur combinaison. Il s'agit donc
d'étudier les facteurs élémentaires et le facteur
administration en recherchant comment ils jouent un rôle productif
dans le cadre d'une combinaison de facteurs.
2. 1.3. Optimisation des facteurs
élémentaires de production
2.1.3.1. Optimisation du travail
Le rendement optimal du travail dépend de plusieurs
conditions. Parmi celles-ci citons les conditions d'aptitude de l'individu
c'est -à - dire le maximum de ce que cet individu est à mesure de
donner.
Le travail qu'un individu est à mesure d'accomplir
dépend d'un très grand nombre de facteurs :
- facteurs inhérents à la personne de
l'individu en tant que sujet du travail et l'objet de son travail ;
- du rapport entre l'individu et ses
collègues ;
- d'éléments externes à l'entreprise et
relatif à la vie privée de l'individu.
Le rendement du travail peut aussi être
conditionné par l'aptitude et organisation du travail. En ce qui
concerne les mesures l'organisation du travail dans l'entreprise, la
règle suivante est en général valable : les individus
ne doivent se voir attribuer que les tâches qui correspondent à
leur niveau d'aptitude.
De cette règle, on peut dire que du point de vue de
l'organisation du travail tout se déroule de façon à
satisfaire le mieux aux conditions du travail dans l'entreprise.
Quant aux conditions du travail dans l'entreprise surtout de
production, on ne peut sans doute ignorer l'influence des facteurs
exogènes sur le rendement et la durée du travail. La fatigue
c'est - à - dire la diminution de l'effort, est la conséquence
des facteurs propres ou étrangers aux travaux auxquels est soumis un
individu. La fatigue dans le travail industriel est causée surtout par
la dépense d'énergie due au travail statique, à
l'attention et à la concentration. Les pauses doivent en effet
être disposées de manière à éliminer la
fatigue.
Si l'on prend en considération le rapport entre le
rendement et la durée de travail, la relation entre les deux grandeurs
peut être un rapport de proportion.
Dans ce cas, le résultat du travail, mesuré de
manière à peu près exacte par les unités produites,
serait croissant ou décroissant dans le même rapport dans lequel
varie la durée du travail.
Dans les intervalles de temps considérés, une
diminution du temps de travail entraîne une chute de la production
correspondant à la diminution du temps de production. Si le temps de
production, le temps de marche des machines, reste constant, il faut compenser
la réduction du temps de travail par un nombre correspondant
d'installations nouvelles ou, pour d'autres raisons, d'ouvriers si le volume de
la production doit rester inchangé.
Si par contre, il existe entre la durée de travail et
le rendement un rapport tel que le résultat du travail peut être
influencé par l'ouvrier, ce résultat peut varier dans le cas
d'une augmentation ou diminution de la durée de travail en des rapports
moins que proportionnels ou plus que proportionnels à la variation de la
durée du travail.
A la possibilité pour l'individu d'influencer son
rendement dépend la réussite de modification du résultat
moyen du travail30(*).
Ceci est largement influencé par l'existence ou absence des conditions
physiques et psychologiques incitant à augmenter le rendement.
L'idée qu'une diminution de la durée de travail
doit nécessairement conduire à une augmentation du rendement par
unité de temps n'est pas toujours valable. Toutefois, pour compenser
une chute attendue de la production en faisant recours à une
rationalisation, la diminution de la durée de travail s'accompagne par
des résultats positifs.
2.1.3.2. Optimisation des moyens
d'exploitation
Au problème des conditions du rendement optimal du
travail de l'individu dans l'entreprise vient s'adjoindre le problème
des conditions du rendement optimal des moyens d'exploitation. Le produit que
les moyens d'exploitation sont en mesure de fournir pour des tâches
d'ordre technique et économique dépend de plusieurs facteurs.
Trois d'entre eux déterminent, d'une façon tout à fait
général et sans considération des conditions
particulières à une entreprise, la capacité de rendement
des installations techniques.
Il s'agit de :
- leur caractère moderne,
- leur vitesse d'usure,
- l'état de la capacité d'utilisation
L'évolution de la technique menace tout
matériel d'exploitation. Si l'entreprise n'est pas à mesure de
suivre pas à pas l'évolution, elle risque de se voir
dépassée et de porter atteinte à sa
compétitivité. Pour une entreprise ayant un équipement
moderne c'est-à-dire représentatif de l'état actuel des
progrès techniques, les conditions de production seront en principe
particulièrement favorables.
A part le caractère moderne des moyens d'exploitation,
il faut distinguer celui de l'usure de ces moyens, certains pouvant être
peu usés et d'autres plus usés. Le degré d'usure des
moyens d'exploitation n'a rien à voir avec celui de leur
caractère moderne. Des installations tout à fait récentes
peuvent être usées facilement.
Mais l'efficience technique d'une installation longtemps
utilisée est inférieure sans aucun doute à celle en usage
depuis peu de temps. Plus la part des installations dont l'usure est
relativement grande est faible (grande) par rapport à l'ensemble du
potentiel de production, plus favorable (défavorable) est le rendement
des installations productives31(*).
Le critère de la qualité de l'équipement
d'une entreprise industrielle est donnée par le rapport entre les moyens
d'exploitation modernes et ceux qui sont dépassés. Moins une
entreprise dispose de matériel de production âgé et
usagé, plus haut se situe son niveau qualitatif, c'est-à-dire sa
capacité de rendement.
La qualité du potentiel de production dépend
aussi de l'état de la capacité d'exploitation des installations.
Surveiller l'usure et entretenir le matériel, telles sont les conditions
qui permettent d'obtenir une capacité d'exploitation aussi favorable que
possible.
Une surveillance insuffisante accélère le
rythme d'usure des installations, surtout si en même temps les
installations sont surexploitées. L'insuffisance des soins
apportés aux moyens d'exploitation diminue prématurément
la capacité de rendement du matériel lui-même, mais
provoque encore des perturbations dans le déroulement du processus de
production. Ne pas prévoir des perturbations dans les moyens
d'exploitation peut considérablement entraver le déroulement du
programme de production et engendrer de cette façon des situations
difficiles ou non rentables.
La qualité des moyens d'exploitation pour une
entreprise donnée dépend aussi de leur adaptation aux
tâches particulières qui doivent être
exécutées grâce à eux. Le concept de l'adaptation
des moyens d'exploitation vise le rapport entre le rendement souhaitable des
moyens d'exploitation et celui effectivement réalisable avec eux.
Précisons qu'on peut distinguer dans un
matériel d'exploitation deux sortes de capacités32(*) : la capacité
quantitative et la capacité qualitative. En ce qui concerne la
capacité quantitative, on peut distinguer trois concepts de
capacité : la capacité maximale, optimale et minimale.
La capacité maximale signifie qu'un matériel ne
peut donner plus qu'il ne lui permette ses caractéristiques techniques.
La capacité maximale est un concept purement technique. Il en va
différemment pour la capacité optimale. Se retrouvent ici des
données essentiellement techniques et des conditions de
rentabilité économique.
Pour la capacité minimale, il s'agit d'une notion
technique dans la mesure où dans de nombreux cas, des machines ou un
ensemble de machines sont aptes à être mis en exploitation
seulement à partir du moment où il est exigé d'elles un
certain rendement. L'adaptation des moyens d'exploitation est fonction de leur
capacité quantitative, mais aussi de leur capacité qualitative
c'est-à-dire de la nature et de la qualité des rendements qu'ils
sont susceptibles de fournir. L'entreprise exige en effet de ses moyens
d'exploitation non seulement un certain volume mais aussi une certaine
qualité de production.
2.1.3.3. Optimisation des matières
premières
On comprend ici sous le facteur élémentaire de
production «matières premières » tous les produits
bruts semi-finis ou finis qui sont nécessaires en tant que
matières premières ou servant de base à
l'élaboration des produits et qui deviennent partie intégrante du
produit après des modifications de forme ou de substance ou
après leur introduction dans les produits finis.
Le problème à évoquer maintenant ne
consiste pas à rechercher les caractéristiques qualitatives que
doit posséder ce facteur de production pour que le produit fini ait des
qualités particulièrement favorables. Il s'agit de
déterminer quelles qualités requises doivent avoir les
matières premières pour que ces dernières puissent arriver
au niveau maximum de rendement dans la combinaison globale des facteurs de
production. La question est donc ici essentiellement technique et non
commerciale.
Les matières premières exercent une influence
sur la productivité et par-là sur le rendement. Si les
caractéristiques techniques des matières premières
conduisent à un minimum de consommation de celles-ci et de mise en
oeuvre des facteurs restant, l'optimum technique de ce facteur de production
sera atteint. Plus la consommation en matières premières se
rapproche de cet optimum, ce dernier étant ici un minimum, plus les
conditions d'utilisation de ce facteur sont favorables.
Si l'on s'interroge maintenant sur les conditions qui
déterminent l'optimum technique de ce facteur, il apparaît qu'il
s'agit avant tout de trois conditions :
- plus est faible la différence entre les
matières premières brutes utilisées et le poids du
produits fini, plus leur économie est importante ;
- plus on recourt à la possibilité des produits
standardisés et normalisés, moins est importante la consommation
de matières premières ;
- Plus les matières premières correspondent aux
contraintes techniques, plus les modes d'utilisation et de travail de
celles-ci sont avantageux. On parle aussi en ce sens de matières
premières adaptées.
Les pertes de matières premières constituent un
handicap majeur à l'optimum technique de ce facteur de production.
Entre les pertes des matières premières, on distingue les chutes,
les sous produits et les rebuts.
2. 1.4. La suppression des aléas
Dans un processus où il existe des aléas, des
facteurs incontrôlés, lorsque réussir, accomplir ou
produire quelque chose est une nécessité, on est contraint
à prendre des marges de sécurité importantes. De nombreux
aléas viennent perturber la production et le fonctionnement des
usines : notamment des pannes fréquentes des machines, les
défauts de qualité dans les produits fabriquées et les
retards de livraison des fournisseurs.
Parmi les différents types d'aléas, seules les
pannes de machines et les problèmes de qualité figurent parmi les
principales causes de l'inefficacité des usines. La qualité de
la production est dans une large mesure liée à la
fiabilité des machines et à la responsabilité des hommes.
2.1.5. La prévision
Sans prévision et sans programme, toutes les
impulsions personnelles si fortes soient - elles et tous les objectifs si grand
soient - ils, restent sans effets.
« Prévisions » au sens large du terme,
recouvre toute les actions visant à mettre à l'abri la
production, la vente et le secteur financier. Elle vise à
protéger l'entreprise des aléas internes ou externes à
celle-ci.
Pour une entreprise industrielle, après avoir
terminé les facteurs de production nécessaires, il reste à
prévoir le processus de fabrication lui-même. On parlera en ce
sens ici de « prévision du processus ». Cette
prévision est déterminée par la structure du marché
de l'entreprise et par les procédés auxquels elle recourt pour
exécuter le processus de production.
Si les produits élaborés ne sont pas
susceptibles de stockage, il s'agit d'entreprises travaillant à la
commande. Pour faire une prévision du processus de production, il faut
d'abord recevoir les commandes des clients. Les entreprises dont les produits
peuvent être stockés, et qui peuvent donc produire sur stock, sont
des entreprises travaillant pour le marché.
Dans le processus de production, on pourra souvent se
contenter de tenir compte du fait que le pourcentage de déchets est en
moyenne de tel ou tel ordre de grandeur, sans qu'il faille analyser dans le
détail la dispersion autour de cette moyenne. De même, suffira
souvent de tenir compte du fait que, dans certaines circonstances, les autres
producteurs de tel ou tel autre type agiront en moyenne de telle
manière, sans qu'il soit nécessaire d'analyser davantage quelles
peuvent être les prévisions, quant aux chances escomptées
et aux risques encourus, qui motivent ce comportement.
La prévision de la production dans les entreprises
industrielles englobe :
- la prévision du programme de production ;
- la prévision des besoins en facteurs de production
nécessaire à la production des produits de l'entreprise ;
- la prévision du processus de production.
Ces éléments de la prévision de la
production, le programme de production, les besoins et le processus de
production, constituent un tout. Commettre une erreur sur l'un de ces points
de la prévision menace la réalisation de la prévision de
la production dans les autres points.
2.1.6. Le juste à temps
Le juste à temps est un principe d'organisation
industrielle qui consiste à acheter ou produire seulement ce dont on a
besoin, quand on en a besoin.
Autrement dit, il faut produire et livrer :
- les produits finis juste à temps pour qu'ils soient
vendus ;
- les sous ensembles juste à temps pour qu'ils aient
montés dans les produits finis ;
- les matières premières juste à temps
pour être transformées en pièces fabriquées.
Le juste à temps est à la fois un état
d'esprit et une méthode d'organisation et de gestion fondée sur
la recherche et l'élimination systématique de toute forme de
gaspillage : gaspillage de temps, d'énergie, de capacité et
de potentialités dont dispose l'entreprise.
Même si les résultats de cette méthode se
trouvent souvent confirmées dans le domaine de la production, en fait
c'est toute l'entreprise qui bénéficie du juste à temps
lorsque l'implantation de cette méthode est réussie.
Pour s'engager dans la voie du juste à temps,
l'entreprise tout entière, à tous ses niveaux
hiérarchiques, doit changer ses façons de faire, de percevoir les
problèmes et de les régler. Bref , sans changement de
mentalités il ne peut y avoir de juste à temps réussi.
Paris, 1986, P.26.
inédit.
P. 200.