Conclusion
Au terme de ce travail, il est extrêmement important de
relever que la préoccupation essentielle a été d'examiner
les différentes pistes de solution que la micro finance et les ONGs de
financement de PME et PMI propose dans le processus de la lutte contre la
pauvreté en République Démocratique du Congo.
Dans cette démarche, il a été question de
souligner l'importance et le rôle prépondérant du secteur
de la micro finance dans un pays où la pauvreté des masses est
une de caractéristique la plus frappante. Il est donc vrai que la
situation de la pauvreté en RD Congo est inquiétante et c'est un
mal qu il faut éradiquer car le bilan humain de la pauvreté est
lourd. Si l'on considère l'indicateur d'une dépense moyenne
journalière par personne, celui-ci est estimé inférieur
à 1$. Il ressort que la pauvreté est massive et frappe le majeur
parti de la population congolaise. Le PIB par tête d'habitant se situe
à 150$, l'un des plus bas au monde. Lutter contre la pauvreté
dans de telles proportions nécessite une intervention
multidimensionnelle et de longue durée. Ensuite, l'étude de
l'évolution du secteur de la micro finance montre qu'elle est une
solution durable pour le développement du pays étant
donnée qu'elle est encore dans sa première phase de
développement.
Il y a lieu donc de dire que la micro finance marche encore a
pas de tortue, elle rencontre encore des nombreuses difficultés qui ne
lui permettent pas encore de faire totalement preuve de sa capacité.
Cependant il faut reconnaître que la faiblesse des
capacités de financement au niveau des Institutions de Micro finance
(IMF), des bailleurs fonds et de l'Etat, les manques des concertations et de
synergie entre les bailleurs et les différents intervenants dans le
secteur ont bloquées l'épanouissement du secteur.
Aussi, faudra t-il dire, l'inadéquation entre l'offre
et la demande des services financières et la faible diversité des
produits financières offert à la populations ont rendu inefficace
l'action des Institutions de Micro Finance existants. Bien plus la
modicité des fonds propre, quasi inexistences de fonds de roulement
n'ont pas permis de diversifier les produits financiers à offrir aux
populations. Plus encore, l'inexistence d'une politique nationale
sérieuse en la matière n'a pas permis de mieux canaliser l'action
des bailleurs de fonds internationaux.
Toutes ces causes ont valablement handicapé le
succès du dit
secteur.
Ainsi, il convient de dire que, en vue de lutter contre la
pauvreté et pour un développement intégrale de la R.D
Congo la société devra réclamer aux institutions des micro
finance une politique ou des stratégies pour un meilleur
développement du secteur c'est-à-dire mettre en place un cadre
national spécifique de concertation efficace des tous les intervenants
du secteur (Gouvernement, Banque Centrale du Congo, Bailleurs de fonds et
praticiens et promoteurs des structures). Et ce, en vue d'identifier les
contraintes à l'émergence du secteur de la micro finance.
Au niveau sectoriel, l'analyse de l'essor du secteur de la
micro finance a souligné que l'émergence du secteur est fonction
d'une mise en place d'une stratégie nationale de la micro finance
c'est-à-dire la professionnalisation et la pérennisation du
secteur et enfin favoriser l'émergence et le développement des
Institution de Micro Finance à capitaux nationaux. Car ces sont des
conditions majeures pour l'émergence du dit secteur. Dans ce cadre,
plusieurs options peuvent être adoptées, entre autres :
- Encourager le regroupement des structures en association
professionnelle viables et fortes,
- Favoriser l'accès à la formation, échange
d'expériences à tous les praticiens viables,
- Contribuer à une plus grande structuration de la
profession et renforcer la participation des institutions dans la conception et
la mise en oeuvre des programmes en faveur du secteur
- Subventionner la création des structures à
capitaux nationaux dans le secteur,
- Encourager la viabilité et la pérennité
des IMF et l'accroissement d'une offre de services diversifiés,
- Améliorer la capacité de gestion des IMF pour
une bonne gouvernance et le développement des compétences
nationales,
Notons cependant qu'il est nulle doute de dire que la micro
finance est un outil indispensable dans le processus de la lutte contre la
pauvreté en République démocratique du Congo dans la
mesure où grâce à elle, il y aura création des
petites et moyennes entreprises et industries (P.M.E, P.M.I) qui seront les
résultat de l'accomplissement de la mission de IMF.
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