3. Cas d'un plan fini
On considére le cas particulier de la transformation
conforme, qui consiste a la transformation qui fait passer d'un plan infini a
une bande semi- infinie de largeur (L).
On pose z = p eiè et w = u + iv. La
transformation conforme
z '-* w(z) =L 2ð ln(z) réduit un plan infini
repéré par le nombre complexe z en une bande semi- infinie de
largeur L, repérée par le nombre complexe w.
En effet:
L
w(z) = ln(z) = 2ð
|
u= L lnp ; p?[0,+8[
2ð
L
v=è ; è ? [0, 2ð[
2ð
|
f uER v E [0,L[
On en déduit qu'il s'agit bien d'une transformation du
plan vers la bande semi-infinie. Dans ce cas, la dérivée
Shwartzienne de w(z) par rapport a z, s'écrit :
!2
L
2ðz2 = 1
L 2
2ðz
{w(z); z} =
L ðz3 L 2ðz
Le tenseur énergie impulsion sur la bande vaut alors :
(2ðz)2 ( z2Tp (z) - c)
Tb (w) = (29)
L 24
Pour une théorie conforme invariante par translation
dans le plan infini, la dimension conforme L est nulle [4, 7]. En utilisant
l'identité de Ward, il vient :
(Tp) = 0 (30)
On en conclut que :
ð2c
(Tw) = - (31) 6L2
On précise que (...) désigne la moyenne par rapport
aux configurations du champs ?(x).
Dans le cas d'une transformation conforme infinitésimale
dans le plan complexe de w, d'une bande semi-infinie de largeur L, a celle de
largeur L + 8L, les coordonnées u et v varient comme:
fu7? u v7?(1
Ce qui se traduit par :
(32)
+E)v
fau = Ev8u2 (33) gu í = -2 E8í28u2
D'autre part, l'énergie libre, a une constante près, d'un
système statistique
défini sur le plan est donnée par:
F=-lnZ (34)
Oü Z est la fonctionnelle génératrice des
moments, qu'on appelle aussi fonction de partition du système
statistique, et elle est donnée par une intégrale de chemin :
JZ=D
|
fi? e-S[?] avec D? =
x?Ù
|
d?(x) (35)
|
Calculons la variation de l'énergie libre :
8F =--8Z (36) Z
= (--S[?]) (37)
= -- = --
417 LX (Tuí) 8guí
(38)
1
47 Ld2X (T22) 8g22
(39)
Pour une theorie invariante d'echelle, le tenseur energie
impulsion est de trace nulle, ce qui donne :
(T22) (T11) (40)
= -- (T(z)) -- (T(z)) (41)
= --2 (T(z)) (42) Et par consequent, on en tire :
8F = --47 Id2 X (--2 (Tb(z))) (--2E)
(43) = 1
7 1
d2 X (Tb(z)) E (44)
6 1 d2X L2 avec E = 8L
7c E L (45)
=
7c I d2 X L3 8L
6 n (46)
=
Remarque 2 : Nous avons suppose que (Tb(z)) = 0, mais dans le cas
general, il existe une energie libre constante f0 tel que (Tb(z)) = f0.
Remarque 3 : Le domaine d'integration Q designe la bande
semi-infinie de largeur L. Autrement dit, Q = R x [0, L[.
Il vient de ces deux remarques :6L2)
L
8F = IdX (f0 + 7c 8L (47)
+8IL 7 8L
C
du dv (f0 +
6L2 ) L
0
+8
)
(48)
(49)
1 -
du (f0 + 672)
8L
+
= I du8FL oU 8FL = (f0 + 6L2) 8L (50)
7c
--
8F est la variation de l'énergie libre par unite de
longueur.
Finalement, on déduit que l'énergie libre par
unite de longueur est obtenue par integration sur la largeur entre 0 et L.
Toutefois, la borne 0 conduit a une divergence de l'integrale, ce qui impose
une regularisation de l'integrale par un cutt off :
ZL~f0+ ðc )
FL = 8L (51) 6L2
Ä(L)
ðc ðc
= f0L_ 6L _6Ä(L) (52)
Il faut préciser que le cutt off doit être choisi
de telle manière qu'il s'annule
pour une bande de longueur infinie L 7? +00, car dans ce cas,
l'expression 51 repro duit bien l'energi e libre d'une bande i nfini e : F00 =
f+00 (f0 + ðc) 8L.
06L2
|