Le régime dictatorial et son impact sur l'amélioration des conditions socio économique de la population: Cas de la RDC de 1965 à 1990( Télécharger le fichier original )par Serge Kuhani MATENDE KASONGO Université de Lubumbashi - 2006 |
CHAPITRE III : L'IMPACT DU REGIME DICTATORIAL SURL'AMELIORATIONDES CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUE DE LA POPULATIONSECTION 1 : L'impact du régime dictatorial sur l'amélioration des conditions sociales la population1. Le Mobutisme comme garant de la cohésion et de la paix Il pris le pouvoir et pour éviter de tomber dans les erreurs du passé pour ne pas dire de la première république qui du reste ont aidées le pays à ce mettre a genoux le président MOBUTU opta pour la centralisation du pouvoir, l'unitarisme, la cohésion, la création d'un Etat uni, fort et solidaire, étant tous unis derrière une seul homme ; d'où la création d'un parti unique signe de l'unité nationale a l'opposé du multipartisme qui a ruiner le pays. Dès sa prise du pouvoir, le pays connu des moments des fortes stabilités économiques et des paix , cette paix tant rechercher par le peuple ; depuis des années et des années fut enfin retrouver et le peuple connu l'unité ; l'égalité ; la vraie indépendance pour laquelle beaucoup son mort. Etant donné que personne ne peut exercer n'importe quelle activité sans avoir la paix qu'il soit commerçant, professeur, médecin, ...la paix est le premier élément moteur de toute amélioration de conditions sociales et cette paix nous l'avons dit ci haut est la résultante d'une longue lutte et d'un changement tout un régime politique. 2. L'instauration de la solidarité organiqueLe président MOBUTU a pris le pouvoir au moment l'expérience du pluralisme politique c'était déguiser en tribalisme à l'aube de l'indépendance, charger d'égoïsme les acteurs politique voulaient à tout prix régner et diriger au même instant ; l'envie du pouvoir ; la jalousie politique ; animer les acteurs politiques, cet état des choses a conduit le pays dans un chaos, les luttes fracticides, la division menacer d'éclater des fondements même du pays. Il y avait de la sécession, d'instabilité politique, entre le président et le premier ministre, c'est dans cet état des choses qu'un vaillant fils du zaïre, dans un élan patriotique décida d'en fléchir le cours de l'histoire de notre pays. Etant donné que la première république était marquée par des divisions ethniques et tribales et dans le souci d'instaurer la paix et la cohésion sur toute la république, après la suppression des partis politiques MOBUTU a voulut traduire le concept d'"une nation politiquement organisée" dans la réalité, cela impliquait une expansion du contrôle de l'État sur la société civile. Cela commençait par l'incorporation de la jeunesse et des travailleurs dans des organisations contrôlée par le MPR. En juillet 1967, le Bureau politique annonça la création de la Jeunesse du Mouvement Populaire de la Révolution (JMPR), un mois après le lancement de l' Union Nationale des Travailleurs Zaïrois (UNTZA), qui mit ensemble sous une seule organisation trois syndicats de travailleurs pré existants. Le but était, selon les termes du Manifeste de la Nsele, était de transformer le rôle des syndicats de travailleurs de "force de confrontation" en "un organe de support à la politique gouvernementale," devenant ainsi "un lien de communication entre les classes populaires et l'État." De la même façon, la JMPR devait opérer un lien majeur entre les étudiants et l'État. En réalité, le gouvernement tentait de mettre sous sa coupe les secteurs les plus susceptibles de voir émerger une opposition au régime , en soumettant les dirigeants de travailleurs et de la jeunesse au Bureau politique du MPR, le régime espérait enrôler les forces syndicales et les étudiants dans la machinerie de l'État. |
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