Essai de modélisation de l'inflation en Algerie( Télécharger le fichier original )par Hossein et Sami Satour et Diaf I N P S Alger - Statistique appliquée 2007 |
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ANNEXES
Si le schéma est par contre multiplicatif, on suit les mêmes étapes précédentes mais on effectue des rapports au lieu des soustractions. Sur le logiciel EViews l'algorithme du filtre de moyenne mobile appliqué sur la série y t qui suit un schéma additif se déroule comme suit : 1 On calcule moyennes mobiles centrées de y t
2 On calcule la différence d t = y t - x t 3 On calcule les indices saisonniers : l'indice du mois m est la moyenne im arithmétique des en utilisant seulement les observations du mois m. dt 4 On ajuste les indices saisonniers de façon à ce que leur somme soit nulle, en faisant s j =i j - i (j=1..12) ou i est la moyenne de tous les indices saisonniers. On dira par la suite que la série y t est s j fois plus grande au mois j, relativement à la série ajustée. 5 La série désaisonnalisée est obtenue en retranchant les coefficients sj de la série initiale y t . II - STRATEGIE DES TEST DICKEY & FULLER Dans les tests Dickey & Fuller une stratégie de tests est nécessaire pour permettre de tester la non stationnarité conditionnellement à la spécification du modèle utilisé. On définit les modèles suivants : Modèle 1 : ÄX t =öX t - 1 + å t Modèle 2 : ÄX t =öX t - 1 + c + å t Modèle 3 : ÄX t =öX t - 1 + c + ât + å t Avec åt un bruit blanc d'espérance nulle et de variance 2 ó et t le trend déterministe. On cherche à tester l'hypothèse de racine unitaire : ? ?? ? H:0 ö= 0 vs ?< H:0 1 Pour tester, on adopte le principe suivant : Il s'agit de partir du modèle le plus général, d'appliquer le test de racine unitaire en utilisant les seuils correspondant à ce modèle, ensuite vérifier par un test approprié que le modèle retenu est "bon". Si le modèle n'est pas bon, les seuils utilisés pour ce test ne sont pas valables, et on risque de commettre une erreur de diagnostic quand à la stationnarité de la série. Dans ce cas il convient de commencer le test de racine unitaire dans un autre modèle plus contraint et ainsi de suite, jusqu'à trouver le "bon" modèle, les "bons" seuils et par la suite de "bons" résultats. Le déroulement de la stratégie est reporté sur un diagramme au chapitre 3. On commence par tester la racine unitaire à partir du modèle le plus général qui est le modèle 3. On compare la réalisation de la statistique tö=0 de Student aux seuils de Dickey & Fuller tabulés par MacKinnon pour le modèle 3. Si la réalisation de est supérieur aux seuils, alors on accepte l'hypothèse tö= 0 nulle de non stationnarité (à noter que ce test n'est pas symétrique donc on ne considère que le niveau relatif de tö= 0 et non pas sa valeur absolue). Une fois que le diagnostic est établi, on cherche à vérifier la spécification du modèle, incluant une constante et un trend, en suivant le diagramme précédemment mentionné. On doit procéder aux tests d'hypothèses jointes pour trouver le "bon" modèle, en calculant la statistique T ()/(,) SCRSCRq - T = ? C NC FqT q - SCRT q /() - NC Avec : SCRC = Somme carrée des résidus du modèle contraint SCRNC = Somme carrée des résidus du modèle non contraint q = nombre de contrainte T = nombre d'observations Si la statistique T est inférieure au seuil F alors on accepte l'hypothèse nulle (modèle contraint). A noter enfin que le F est celui de la loi de Fisher tabulé par Dickey & Fuller. |
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