IV-5-1- LE COUTS DE LA -NON INFORMATION EST SUPERIEUR AU
COUTS DE L'INFORMATION
A ce titre, les exemples sont nombreux - sans qu'il soit
nécessaire de les démontrer avec force détails- et tout
aussi édifiants. Pensez seulement que ceux qui suivent vous adviennent
pour avoir négligé votre gestion de l'information.
Exemple1 : Quelque soit votre
métier, eu égard à une conjonction en permanence
évolution, les besoins de vos clients ou marchés-cibles sont
extrêmement variables. Ainsi, vous faut-il aller au devant de la demande,
identifier ses tendances, prévoir ses humeurs, rechercher les
motivations, donc étudier pour comprendre, ne pas être
dépassé et agir en conséquence. En quelque sorte, il est
vital de « tendre l'oreille » et « d'ouvrir les yeux ».
Aussi la survie de votre entreprise est elle liée
à l'efficacité de votre synthèse de veille
concurrentielle, commerciale, technologique et même juridique.
Faire profit de ces « évidences », c'est
accepter que vos concurrents sortent un produit bien plus adapté que les
vôtres à la demande ; un produit ayant demandé des
investissements lourds et une gestation longue, de sorte que malgré
votre aptitude à réagir promptement aux sollicitations du
marché, vous ne puissiez vous adapter et répondre à temps
de sorte qu'il vous faudrait changer votre outil de production, vos
méthodes de travail...
La précaution indispensable afin de prévoir ce
type de catastrophe malheureusement courante de nos jours : une politique de
veille dynamique nécessitant des investissements en rapport avec
l'importance stratégique que revêt l'information
concurrentielle.
Quoique vous en disiez, son coût sent touj ours
inférieur à celui du déclin de votre entreprise !!
Exemple 2 : L'un de vos commerciaux
est en contact avec un nouveau prospect pour une affaire jugée
importante. Il se déplace à plusieurs reprises pour rencontrer ce
prospect et y investit du temps, de l'énergie et bien sûr se
montre pas avare en frais, croyant que la fin justifie les moyens. A terme, il
apprend, alors qu'il pensait être sur le point de conclure le contrat,
que le client n'est pas solvable.
Vous en conviendrez, ce genre de déconvenue est
fréquent, mais encore une fois les moyens de les prévoir sont
nombreux et peu coûteux !!!
Ainsi existe-t-il de très efficaces serveurs
télématiques à même de vous renseigner sur la
solvabilité d'une entreprise, de même que le greffe du Tribunal de
Commerce, qu'un appel à la banque ou l'un des fournisseurs de ce
prospect eût été salvateur.
Pensez à l'argent ainsi gaspillé en salaires,
charges sociales et frais, outre que le manque à gagner inhérent
à l'indisponibilité de votre commercial vis-à-vis de
prospects plus sûrs, ou de clients déjà acquis qui ne
demandent qu'à être fidélisés pour consommer plus et
générer plus de bénéfices.
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