analyse du discours scientifique( Télécharger le fichier original )par Imane Mouhsine Université ibn tofail-kenitra - Licence en langue et litterature françaises 2006 |
INTRODUCTION GENERALEIntroduction Le Maroc est le pays qui présente la situation linguistique la plus complexe. L'arabe classique et l'arabe moderne pour les plus instruits, l'arabe dialectal ou l'arabe marocain pour quasiment toute la population. Le berbère appelé amazigh (le rifain dans le rif, le tamazight dans le moyens atlas, le tachelhit dans le sous) pour environ 40% des marocains, le français pour ceux qui fréquentent les écoles, l'espagnol pour une faible partie de la population du nord et l'anglais qui tend à s'imposer en tant que véhicule de la modernité. Depuis la signature du traité de Fès le 30 mars 1912 jusqu'à la proclamation de l'indépendance le 2 mars 1956, le français était la langue officielle du régime protectorat et de ses institutions. Même après cette date, le français a conservé un rôle privilégié en tant que première langue étrangère du Maroc. Le français est la seule langue au Maroc qui puisse prétendre d'être à la fois lue, écrite et parlée, elle a gardé des positions importantes dans l'éducation, la politique, l'administration et les médias. Le domaine de l'éducation L'arabe classique est enseigné en raison de onze heures par semaine pour les deux premières années du premier cycle secondaire. Puis de six heures par semaine pour les trois autres années et tout le deuxième cycle fondamental. Au premier cycle secondaire l'arabe classique occupe généralement deux heures par semaine pour les filières scientifiques et cinq heures par semaine pour les filières littéraires. La langue française est la langue d'enseignement dans les disciplines scientifiques et la langue de la recherche. Le français est étudié à titre obligatoire par prés de 4 millions d'élève. A-Objectif du travail Pour réaliser ce mémoire quarante copies des examens finaux des étudiants du troisième semestre, module langue et communication filière sciences de la vie ont été dépouillées, les fautes et maladresses de langue systématiquement relevées. Ce mémoire a pour but pratique d'analyser les copies d'examens des étudiants de la faculté des sciences, afin de se faire une idée de leur niveau de la langue française, et relever les fautes les plus durement sanctionnées aux examens. C'est à partir de cette inspiration suite à ce projet de mémoire proposé par Mme le professeur Malika BAHMAD, afin de se fixer sur les fautes les plus répandues, puis les classer, corriger, accompagner le plus souvent des explications. Pour cela notre objectif d'étude c'est la langue et notre sujet c'est l'étudiant. B-Méthodologie L'écrit demeure l'objet et la forme privilégiée de l'analyse des connaissances reçues, pour cela nous prenons comme objet un corpus de 40 copies des étudiants scientifiques du troisième semestre, module langue et communication. La tâche consiste à répondre sur quatre questions directes de compréhension, reformulation et un compte rendu de huit lignes. C'est à partir de ces copies que nous allons repérer, classer, corriger et expliquer les fautes les plus récurrentes. C-Présentation du sujet D'après l'observation de notre corpus de recherche, nous avons remarqué que quelques étudiants scientifiques n'arrivent pas à construire une phrase correcte. Les fautes résultent surtout d'une déficience récurrente depuis le début du secondaire quand ce n'est pas depuis le primaire, et du à une connaissance moins suffisante, dès la fin des études secondaires. Problèmes relies aux failles dans les connaissances grammaticales et d'orthographe et surtout au niveau du vocabulaire, d'autres raisons dus à l'emploi du français. Ce dernier se limite surtout aux heures et au lieu de son enseignement à l'école, dans certains cas la pratique de français est directement liée au statut socio-économique de la famille. Quelles conditions doivent être réunies afin de diminuer ces fautes ? D-Présentation du corpus Après dépouillement de certaines copies, nous avons recensé environ 60% fautes d'orthographe, 40%de syntaxe .le nombre de faute de sens étant infini. Nous trouvons aussi des fautes dites d'inattention soit une mal reformulation des idées qui entraîne des ambiguïtés. Les abréviations pullulent, les majuscules sont abandonnées, la ponctuation a disparu. PREMIERE PARTIE A-Définition des phénomènes1(*) A-1-Syntaxe La syntaxe est la branche de la linguistique qui étudie la façon dont les morphèmes libres (les mots) se combinent pour former des syntagmes (nominaux ou verbaux), pouvant mener à des propositions (indépendantes ou principales / subordonnées), lesquelles peuvent se combiner à leur tour pour former des énoncés. Le terme de syntaxe est aussi utilisé en informatique, Ainsi la syntaxe est le respect, de la grammaire formelle d'un langage. Dans la théorie des langages formels, ce qui joue le rôle de lexème est en général appelé lettre ou symbole, et les termes produits sont appelés mots. D'un point de vue purement grammatical, l'étude de la syntaxe concerne trois sortes d'unités : La phrase, qui est la limite supérieure de la syntaxe. Le mot, qui en est le constituant de base, parfois
appelé Le syntagme (ou groupe), qui en est l'unité intermédiaire. Les relations syntaxiques entre ces différentes unités peuvent être de deux ordres : la coordination : lorsque les éléments sont de même statut, et la subordination dans le cas contraire. Lorsqu'il y a subordination, l'élément subordonné remplit une fonction syntaxique déterminée par rapport à l'unité de niveau supérieur. L'étude de la syntaxe tiendra compte, notamment, de la nature (ou catégorie ou espèce) des mots, de leur forme (morphologie) et de leur fonction. C'est ainsi qu'on parlera plus généralement de rapports morphosyntaxiques. A-1-1-La phrase En grammaire, une phrase peut être considérée comme un ensemble autonome, réunissant des unités syntaxiques organisées selon différents réseaux de relations plus ou moins complexes appelés subordination, coordination ou juxtaposition,elle possède une unité sémantique (ou unité de communication), c'est-à-dire, un contenu transmis par le message (sens, signification...). A-1-1-1-Types de phrases Le type de phrase est la structure morphosyntaxique que revêt la phrase en fonction de la plus ou moins grande implication que l'énonciateur fait peser sur le destinataire. Selon ce critère, on regroupe traditionnellement les phrases en quatre types : exclamatif, déclaratif, injonctif et interrogatif. A-1-1-1-1-Phrase déclarative Une phrase déclarative (ou énonciative ou assertive) indique simplement que l'énonciateur communique une information, déclare un fait au destinataire. Se termine habituellement par un point, elle peut être plus ou moins complexe. C'est le type de phrase le plus répandu. A-1-1-1-2-Phrase exclamative Une phrase exclamative (ou interjective) indique que l'énonciateur exprime ses sentiments et ses émotions. Elle contient une forte affectivité (joie, colère, surprise, effroi, enthousiasme, amour, haine...). Ce type de phrase est plus fréquent à l'oral qu'à l'écrit. Souvent nominale, la phrase exclamative se termine toujours par un point d'exclamation. A-1-1-1-3-Phrase injonctive Une phrase injonctive (ou de type impératif), indique que l'énonciateur communique au destinataire, un ordre, une interdiction, un conseil, une simple prière, etc., dans l'attente d'une action de la part de celui-ci. Elle se termine habituellement par un point. A-1-1-1-4-Phrase interrogative Une phrase interrogative indique que l'énonciateur demande une information au destinataire, et attend une réponse de la part de celui-ci. A-2-Mot Dans le langage courant, un mot est une suite de caractères graphiques ou de sons formant une unité sémantique et pouvant être distingués par un séparateur (blanc typographique à l'écrit, pause à l'oral). A-3-Syntagme En grammaire moderne, on appelle syntagme (ou groupe), l'unité syntaxique plus ou moins complexe située entre la limite supérieure de la syntaxe, constituée par la phrase, et la limite inférieure, constituée par la catégorie simple (unité de base indissociable, ou élément terminal). DEUXIEME PARTIE A-Corpus de travail : § La neige artificielle elle perturbe la vie aquatique § En deuxième paragraphe __rédige les conséquences écologiques § Il prennent la neige artificielle comme une bonne solution § Les conséquences écologiques de cette grande consommation c'est... § Ces solutions peut avoir des conséquences écologiques § Ils pourrait avoir un impact sur la végétation § Ces installations fait un risque rupture de digue § Il faut étudier la neige pour comprendre comment faire avec cette neige § Puis l auteur apparaît les conséquences § Il faut étudié § Comment fait § Va essaiera de proposé § Ce qui provoquant une menace § Il perturber § Les conséquences écologiques donnent le risque de rupture de digue et au des glissement de terrain § Il parle de les techniques § Et de manière générale détruit l environnement § à la deuxième paragraphe il rédige les conséquences écologiques. § La neige artificielle est riche d'éléments nutritifs. § Il faut étudier bien la neige § Menacer la production de neige de plus en plus hydro-électrique § Le changement de cette quantité donne des résultas ma § .....car mais les canons a neige sont de gros consommateur § Car les canons a neige... § Il faut étudier la neige bien § Puis l auteur apparaît les risques de la neige artificielle § Et? est § À ? a § Se ? ce § Le texte proposé à pour but... § Elle augmente les phénomènes d'érosion avec une touche de danger sur la végétation § Il y a certains pays qui utilisent le nivoculteur par l additif § C'est une neige artificielle qui persiste plus que la neige naturelle et qui libérer par des canons § La neige de culture peut environner sans aucune condition et sans aucun risque § La neige artificielle c'est la neige qui n'est pas naturelle § Cette neige artificielle pas acceptée par la société § Le danger principal qui se représente la neige artificielle § Il y a un autre type de neige qu'on s'appelle § L'auteur veut dire par les canons à neige tirent sur l'environnement § La neige de culture c'est une neige fabriquée par l'homme § Les activités des nivoculteurs dans ce domaine, affin de réussir leur bute .assurer une longue période de jour de neige au dessous de 1500 cm... § Nous comprenons de l'expression la neige de culture § Le magazine science et avenir parle d'une neige fabriquée par l'homme sous le nom les canons à neige tirent sur l'environnement § Le texte est un extrait de science et avenir § Une expression équivalente dans le premier paragraphe c'est la neige artificielle § Mais grâce a la grande consommation d'eau § La neige artificielle étant plus dense car leur couche contient deux fois plus a cause de ça il libère une eau quatre fois plus chargée en minéraux § Les canons à neige ont plusieurs influences sur l'environnement tel que, les canons sont le premier consommateur d'eau alors ce qui inverse sur la vie aquatique § La résolution principale de ce problème c'est la neige artificielle néanmoins ces efforts tirent sur l'environnement parceque les canons les canons à neige sont de gros consommateurs d'eau § La perturbation de la vie aquatique et aussi la menace de digue § La neige de culture c'est la seule solution pour accueillir un flux de skieurs malgré que les canons à neige sont de gros consommateur § La neige artificielle provoque plusieurs dangers ainsi que les canons à neige consomment beaucoup B-ANALYSE DU CORPUS B-1-La structure de la phrase B-1-1-Pronoms sujets Le pronom personnel désigne celui, celle, ceux ou celles qui parlent, à qui l'on parle ou ceux dont on parle .il peut être du masculin ou du féminin, comme les noms qu'il représente2(*). La neige artificielle elle perturbe la vie aquatique Dans cette phrase nous remarquons que la forme syntaxique n'est pas respectée. La structure est la suivante : S+S+ V+C.O Cette structure contient deux sujets donc il y a redondance de sujet ce qui rend la phrase incorrecte. En deuxième paragraphe--rédige les conséquences écologiques La structure de cette phrase n'est pas correcte puisqu'il y a absence de sujet. La neige de culture relève...et il remplace la neige naturelle Au niveau de cette phrase nous remarquons que le sujet est féminin alors que le pronom personnel est masculin. Il prennent la neige artificielle comme une bonne solution Le sujet de cette phrase et à la troisième personne du singulier, alors que le verbe est conjugué à la troisième personne du pluriel. Remarques : Dans la première phrase nous avons deux sujets pour un seul verbe (perturber) "La neige artificielle" et le pronom personnel" elle" donc il y a répétition du sujet. Pour la deuxième phrase le sujet n'est pas exprimé, dans le cas où le sujet n'est pas exprimé c'est quand le verbe est a l'impératif ou dans certaines expressions qui remontent à l ancien français exemple : Peu importe= (il importe peu) Donc l'absence du sujet dans cette phrase engendre une structure incorrecte. Dans la troisième phrase nous avons le sujet féminin alors que le pronom personnel est masculin. La forme du pronom personnel est variable en genre et en nombre il doit respecter le nom qu'il représente. Au terme de cette première analyse, nous pouvons affirmer qu'il existe certaines confusions dans l'esprit des étudiants surtout au niveau des pronoms personnels. Ce problème pourrait être analysé du point de vue de la reprise de l'information par un mauvais emploi ou redoublement de sujet, Il découle chez certains étudiants d'une mauvaise compréhension de la syntaxe des pronoms personnels. Ainsi cette hétérogénéité se présente aussi lorsque le nom est remplacé par une anaphore, l'étudiant utilise un substitut renvoyant à un concept activé dans sa langue maternelle créant en français des dysfonctionnements dans la mis en place des accords.B-1-2-Verbe Accord du verbe avec son sujet
Quand le sujet du verbe est : la plupart, une partie de, la majorité de, la minorité de, dans ce cas le verbe peut se mettre indifféremment au singulier ou au pluriel. Verbes transitif ou intransitif mal employé
§ Puis l'auteur apparaît les conséquences Dans ces phrases les verbes sont mal employés, ce qui engendre un changement de sens. Cela montre que le vocabulaire de l'étudiant se limite aux verbes utilisés fréquemment. Utilisation d'un mauvais mode ou d'un mauvais temps § Il faut étudié § Comment fait § Va essaiera de proposé § Ce qui provoquant une menace § Il perturber § Il est un impact sur la végétation § L'auteur est définit la neige de culture .... § Les menaces qui sont touchés l'environnement Les erreurs classées à l'intérieur de cette sous catégorie de la catégorie Structure de la phrase : le Choix du mode et concordance des temps (exemples précédents) sont considérées à tort comme fautes d'accord. Bien qu'il y ait un lien indiscutable avec l'accord, il importe de bien voir que les erreurs de choix de mode ou de concordance des temps résultent d'une analyse fautive de rapports grammaticaux et logiques qui appartiennent à l'entier de la phrase, comme le montrent d'ailleurs les exemples précédents . Ces erreurs ne sont donc pas des fautes d'accord, mais plutôt un mauvais choix de mode ou de temps dans l'organisation de la phrase. L'erreur réalisée dépend avant tout de la rencontre des structures grammaticales choisies et non pas de l'accord de deux paradigmes. L étudiant fait une confusion entre les temps et les modes, il ignore la forme que peut prendre le verbe dans la phrase. Dans ces exemples figure l'absence de marque de l'infinitif après un verbe conjugué ou suivant une préposition Les principales difficultés de la conjugaison chez l'étudiant sont de savoir quand et avec quoi accorder le verbe, autant le sujet, auxiliaire, la forme que le type de verbe détermine cet accord. B-1-3-L'article L'article est le plus courant des déterminants .c'est un petit mot variable qui accompagne le nom en indique le genre et le nombre, et lui donne une détermination plus au moins précise3(*). § Les conséquences écologiques donnent le risque de rupture de digue et au des glissement de terrain § Il parle de les techniques § Et de manière générale détruit l environnement Dans la première phrase nous avons deux articles pour un seul nom qui donne la structure suivante : det+det+nom Donc cette structure est incorrecte Pour la deuxième phrase la règle de la forme contractée n'est pas utilisée puisque le nom que introduit l'article est au pluriel : Prép+det.sing+nom.plur Pour la dernière phrase nous remarquons que manière est un nom commun sa position est au milieu de la phrase mais il n'a pas d'article. B-1-4-Les prépositions La préposition est un mot invariable qui joint un nom, un pronom, un adjectif, un infinitif ou un gérondif à un autre terme4(*). § à la deuxième paragraphe il rédige les conséquences écologiques. § la neige artificielle est riche d'éléments nutritifs. l'étudiant a utilisé la préposition (à), cette dernière exprime un rapport de lieu, de temps, de destination....Elle sert a introduire un complément d'objet des verbes transitifs, un complément de nom, un complément de certains adjectifs etc. mais toutes ces règles ne sont pas valable pour cette phrase. L'étudiant fait une confusion entre certaines prépositions ce qui donne une structure incorrecte. B-1-5-Les homophones Les homophones sont tous les mots qui se prononcent de la même façon mais dont l'orthographe change5(*). En ce qui concerne les fautes au niveau du grammaire c'est-à-dire mots morphologiquement justes mais syntaxiquement erronés par exemple l'utilisation des homophones : Et?est À? a Se?ce Dans le premier exemple (et) et( est) sont pas vraiment des homophones car leur son est légèrement différent .cependant, il peut être facile de les confondre à l'écrit. Dans la plupart des copies nous remarquons les erreurs des homophones grammaticaux. § Le texte proposé à pour but... A et à sont des homophones grammaticaux c'est-à-dire qu'ils n'ont pas la même fonction grammaticale : A : provient du verbe avoir conjugué au présent À : est une préposition Pour le troisième exemple : Se : s'emploi devant les verbes pronominaux. Ce : s'emploi devant un nom, un pronom relatif, avec le verbe être... Nous remarquons que les étudiants confondent entre certains mots qui se prononcent de la même façon ce qui donne un sens différent à la phrase. Dans la plupart des copies nous remarquons des erreurs des homophones grammaticaux. B-1-6-L'adverbe : L'adverbe est un mot invariable qui modifie le sens d'un adjectif, d'un verbe ou d'un autre adverbe6(*). Les adverbes peuvent être des mots simples ou des locutions adverbiales. § Il faut étudier bien la neige § Menacer la production de neige de plus en plus hydro-électrique § Le changement de cette quantité donne des résultas mal Les erreurs commises au niveau de ces phrases sont au niveau de la place des adverbes qui engendrent des constructions syntaxiques incorrectes. L'adverbe est souvent mobile mais certains adverbes sont pratiquement indéplaçable et font corps avec le verbe. B-1-7-L'interférence syntaxique : § Il faut étudier la neige bien § Puis l'auteur apparaît les risques de la neige artificielle § Elle augmente les phénomènes d'érosion avec une touche de danger sur la végétation § Il faut étudie § Dans la deuxième paragraphe l'auteur... Dans ces phrases nous avons la transposition de l'arabe au français Par exemple dans la deuxième phrase en arabe nous disons [alkatibo youbayino] L'étudiant transpose cette phrase d'une structure arabe au français ce qui engendre une phrase mal construite. Ainsi dans la quatrième phrase le scripteur aura tendance à faire remplacer l'infinitif du verbe français par sa forme du présent car dans l'arabe l'infinitif ne se distingue pas de la troisième personne du singulier du passé que par le terme antéposé « verbe ».Ce sont des parfait homophones et homographes. Dans le dernier exemple la difficulté de transposition du genre apparaît dans le vocable « paragraphe » étant un nom féminin en arabe, la confusion des genres se trouve corrélée à une distorsion phonique. Nous avons considérablement détaillé les catégories de la structure syntaxique pour simplifier l'analyse. Cette analyse nous incite à une observation globale des problèmes de structure que rencontre les étudiants scientifiques pendant la production. Nous pouvons affirmer qu'il existe des erreurs de construction qui engendre des structures syntaxiques incorrectes. La récurrence de ces erreurs montre que ces derniers relèvent d'un transfert de connaissance et de stratégie construite dans sa longue maternelle en raison de l'indisponibilité dans la langue française. B-1-8-Conjonctions La conjonction est un mot ou une locution invariable qui sert à relier deux éléments7(*).. Au niveau de ces phrases il y a un problème dans le choix des liens logiques entre les phrases Forme fautive § Mais grâce a la grande consommation d'eau § La neige artificielle étant plus dense car leur couche contient deux fois plus a cause de ça il libère une eau quatre fois plus chargée en minéraux § Les canons à neige ont plusieurs influences sur l'environnement tel que, les canons sont le premier consommateur d'eau alors ce qui inverse sur la vie aquatique § La résolution principale de ce problème c'est la neige artificielle néanmoins ces efforts tirent sur l'environnement parce que les canons les canons à neige sont de gros consommateurs d'eau § La perturbation de la vie aquatique et aussi la menace de digue § La neige de culture c'est la seule solution pour accueillir un flux de skieurs malgré que les canons à neige sont de gros consommateur § La neige artificielle provoque plusieurs dangers ainsi que les canons à neige consomment beaucoup Construction correcte § La neige artificielle contient deux fois plus d'eau, étant plus dense, elle contient une eau quatre fois plus chargée en minéraux § Les canons à neige ont plusieurs influences sur l'environnement tel que, la grande consommation cette dernière pourrait avoir un impact sur la vie aquatique § La résolution principale de ce problème, est la neige artificielle, néanmoins, ces efforts tirent sur l'environnement parce que, les canons à neige sont de gros consommateur d'eau § La perturbation de la vie aquatique ainsi que la menace de digue La neige artificielle c'est la seule solution pour accueillir un flux de skieurs malgré la grande consommation des canons à neige B-2-La forme de la phrase B-2-1-La forme passive § Il y a certains pays qui utilisent le nivoculteur par l additif § C'est une neige artificielle qui persiste plus que la neige naturelle et qui libérer par des canons La phrase de la forme active contient un sujet qui est l'agent de l'action exprimé par le verbe et toute phrase active comprenant un complément d'objet directe par contre la phrase passive contient un sujet qui subit l'action c'est-à-dire le sujet de la phrase active devient le complément d'agent. Nous pouvons traiter cet exemple comme une erreur de transformation ou construction dans le cas ou l'étudiant transforme la phrase d'une manière erronée en confondant entre le complément d'agent et le sujet ou ce dernier devient un complément d'agent dans la forme passive. Dans le deuxième exemple l'étudiant transforme la phrase a la forme passive puis il y a omission de l'auxiliaire être. Autre remarque concernant la conjugaison dans la forme passive, nous constatons que certains étudiants ne respectent pas la règle de transformer une phrase active à une phrase passive au niveau de la conjugaison du verbe. * 1 Encyclopédie électroniqueWikipedia * 2 Larousse bordas,p.69 * 3 Larousse bordas,p.59 * 4 Larousse bordas,p.117 * 5 www.leconjugeur.com * 6 Larousse bordas,p.117 * 7 Larousse bordas,p.25 |
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