CONCLUSION GENERALE
Le domaine des environnements mobile est en pleine expansion
actuellement, et présente de plus en plus une grande flexibilité
d'emploi. Ils permettent aussi une présence de communication sans fil
dans des sites où la mise en place du câblage est très
difficile ou même impossible.
Les réseaux informatiques basés sur la
communication sans fil sont classés en deux catégories : les
réseaux avec infrastructure fixe préexistante, et les
réseaux sans infrastructure. Dans la première catégorie,
le modèle de la communication utilisé est
généralement le modèle de la communication cellulaire.
Dans ce modèle les unités mobiles sont couvertes par un ensemble
de stations de base reliées par un réseau filaire, et qui
assurent la connectivité du système. La deuxième
catégorie essaie d'étendre les notions de la mobilité
à toutes les composantes de l'environnement, toutes les unités du
réseau se déplacent librement et aucune administration
centralisée n'est disponible. Les réseaux de cette
catégorie sont appelés : les réseaux ad hoc.
Dans le but d'as surer la connectivité du réseau
malgré l'absence d'infrastructure , chaque n°ud est susceptible
d'être mis à contribution pour participer au routage et pour
retransmettre les paquets d'un n°ud qui n'est pas en mesure d'atteindre sa
destination, tout n°ud joue ainsi le rôle de station et de routeur.
Chaque n°ud participe donc à une stratégie de routage qui
lui permet de découvrir les chemins existants, afin d'atteindre les
autres n°uds du réseau. Une autre caractéristique des
réseaux Ad hoc est l'adaptation des méthodes de routage
classiques utilisées avec le grand nombre d'unités pouvant
exister dans ce réseau. Pour résoudre ces problèmes,
différentes stratégies de routage conçues pour les
réseaux ad hoc ont été étudiées. Selon la
manière de construction de chemins entre les stations sources et les
stations destination, les stratégies (ou les protocoles) de routage sont
divisées en trois classes : les protocoles réactifs, les
protocoles proactifs et les protocoles hybrides. Les protocoles proactifs
créent et maintiennent les routes en dehors de toutes communications ;
les protocoles réactifs créent les routes à la demande et
les protocoles hybrides procèdent par hybridation des deux techniques
(proactive et réactive).
Les performances des solutions de routage proposées
dépendent des paramètres tels que le nombre de n°ud du
réseau, la charge du réseau, le modèle de
déplacement des noeuds dans le réseau. Il existe deux types de
modèle de mobilité, les modèles de mobilité de
groupe et les modèles de mobilités d'entité. Dans le
premier cas, le réseau est constitué d'un
ensemble de groupe pour lesquels le déplacement des
membres d'un même groupe est synchronisé ; dans le second, chaque
n°ud se déplace indépendamment des autres. Dans ce
mémoire, nous avons implémenté quatre modèles de
mobilités d'entités. Pour les tests, nous avons utilisé le
Network Simulator (NS2) sur lequel nous avons simulé les protocoles de
routage OLSR et AODV sous trois modèles de mobilité dont un
modèle de mobilité de groupe implémenté par un
groupe de recherche américain dirigé par J Camp.
Au terme de nos simulions, nous avons constaté que les
performances des protocoles de routage varie en fonction des modèles de
mobilité utilisé. La différence est plus en plus
grandissant lorsque le même protocole de routage est simulé dans
les mêmes conditions sous des modèles de mobilité de
différent type.
En guise de guide pour les promotions futures; nous joignons
à ce mémoire le code source d'un des modèles de
mobilité que nous avons implémenté.
Perspectives :
Au terme de nos simulations et vu les résultats
obtenus, une curiosité, tout naturelle, a été de simuler
les protocoles de routage basé sur le concept de groupe sur les
modèles de mobilités de groupe. Selon la logique, ces protocoles
doivent atteindre toute leur performance lorsqu'ils sont simulés sur les
modèles de mobilité de groupe.
En outre, si l'effet de la mobilité sur les protocoles
de routage intéresse, en vrai, la communauté scientifique, le
monde des réseaux ad hoc se verra doté, dans l'avenir, des
protocoles de routages adapté à des modèles de
mobilité précis. Aussi, il est important de souligner qu'il y a
beaucoup à faire pour améliorer les modèles de
mobilité existant pour les adapter, au mieux, au comportement humain. Un
projet qui peut faire l'objet d'une chimère d'actualité est la
réalisation de la communication entre modèle de mobilité
et protocole de routage, cette pensée entre dans le cadre de la
prédiction de mouvement dans les MANETS.
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