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Effets de la mobilité sur les protocoles de routage dans les réseaux ad hoc


par Bécaye DIOUM
Université MOULOUD MAMMERI de TIZI OUZOU (Algerie) - Ingenieur d'état en Systeme d'information avancé 2007
  

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III Simulation et interprétation des résultats :

III.1 Les facteurs de simulation

Parmi l'ensemble des paramètres réseau (qui sont très nombreux), nous avons deux paramètres qui sont en relation direct avec la mobilité. Il s'agit de la vitesse de déplacement et le temps de pause des n°uds. Les autres paramètre qui sont, aussi important, seront fixe car notre travaille est de mieux voir l'effet de la mobilité sur les protocoles de routages. Il est très difficile, voir impossible, de dire qu'un protocole de routage s'adapte mieux à un modèle de mobilité qu'un autre protocole de routage. Pour mieux voir l'effet de la mobilité sur les protocoles de routages, nous comparons le comportement d'un protocole de routage sous des modèles de mobilité différents. Nous simulons les deux protocoles de routage OLSR et AODV. Chaque protocole est comparé sous deux modèles de mobilité d'entité et un modèle de mobilité de groupe. Les valeurs des paramètres qui ne seront pas varié sont les suivantes :

La surface de simulation : 1000x500 m

Le temps de simulation : 200 s

Le temps de pause pour une variation de vitesse : 5 s

La vitesse pour une variation du temps de pause : 5 m/s

Nombre de connexions : 50.

Les modèles de mobilité utilisés : le RWP, le RD et le RPGM.

Nos Simulations ont été effectué sur le Mandriva 2006 avec le NS2.29. 1 sur une machine de 768 Mo de ram.

III.2 Les métriques mesurées

Il existe un grand ensemble de métriques sur la base desquelles nous pouvons mesurer la performance des protocoles de routage. Nous avons choisi les métriques que nous jugions les plus significatives pour mesurer la performance d'un protocole de routage à savoir : le PDF (Paquet Delivery Fraction), l'AVG (Average End to End Delay), et le NRL (Normalized Routing Load).

III.2.1 Packet Delivery Fraction (PDF)

Le taux de délivrance des paquets est le rapport entre le nombre de paquets reçus (par toutes les destinations du trafic) et le nombre de paquets émis (par toutes les sources de trafic). La métrique opposée au taux de délivrance de paquets est le taux de perte de paquets. Un taux de

délivrance de paquets élevé est équivalent à un taux de perte petit, et vice versa. Cette métrique représente la fiabilité du protocole pour expédier tous les paquets de donnés envoyés.

III.2.2. Average End to End Delay (AVG)

Le délai de bout en bout est le temps qui sépare le moment d'envoie d'un paquet de la couche transport de la source et le moment de réception de ce paquet par la couche transport de la destination. Il inclut le temps de latence pour la découverte de routes, le temps de passage dans les files d'attente des n°uds intermédiaires et le temps de transmission d'un saut vers un autre. Nous mesurons le délai moyen de bout en bout par rapport à tous les paquets reçus pendant la simulation, puis nous calculons la moyenne. Cette métrique représente l'efficacité du protocole en terme de temps de réponse et en terme du choix des chemins optimaux.

III.2.3 Le Normalized Routing Load (NRL)

Le NRL représente le nombre de paquets de routage émis pour chaque paquet de donnée reçu. Cette métrique nous permet d'évaluer pour chaque protocole, la surcharge provoquée pour l'envoi des paquets de contrôle.

III.3. Simulation du OLSR

Les versions du NS2 que nous avons à notre disposition n'inclus pas d'implémentation du protocole de routage OLSR. Nous avons effectué nos tests sur une implémentation du OLSR conforme au RFC 3626.Cette implémentation intègre toutes les fonctionnalités du OLSR [MAS], elle à été développée par J.Ros Francisco (Directeur de projet et développeur principal).

III.3.1. Variation de la vitesse

400 350 300 250

200

150 100 50

0

5 10 15 20 25 30 35

vitesse

RDIRECTION RPGM

RWP

90 80 70 60 50 40 30 20 10 0

5 10 15 20 25 30 35

vitesse

RDIRECTION RPGM

RWP

Figure 4.3 : OLSR_vitesse_AVG

2500
2000
1500
1000
500
0

5 10 15 20 25 30 35

vitesse

RDIRECTION RPGM

RWP

Figure 4.4 : OLSR_vitesse_NRL

Pour le AVG, nous remarquons que le OLSR donne de bon résultat pour le RWP que pour le RD. Le délai moyen de transmission dépend de plusieurs facteurs parmi lesquels, la longueur du chemin utilisé, en terme de nombre de saut, pour la transmission des paquets. Le RWP présente un inconvénient, vu du point imitation du comportement humain, qui s'avère avantagé dans cette situation, il s'agit de la concentration de n°uds au centre de la zone de simulation. Cette concentration réduit considérablement le nombre de n°ud intermédiaire sollicité pour l'envoie des données. Le RD, en résolvant le problème de concentration des n°uds au centre de la zone de simulation, augmente le nombre de saut par rapport au RWP, donc le délai moyen de transmission. Pour ce qui est le RPGM, contrairement à ce que à ce que nous avions passé, il donne des résultats moins satisfaisant que le RD et RWP. Ce que nous avions passé est que, dans ce model, le réseaux et constitué d'un ensemble de groupe dont les n°uds du même groupe se déplace en gardant probablement les mêmes distances. Nous pouvons déduire, de là, que les membre d'un même groupe ne se déplace quasiment les uns par rapport aux autres. Pour un envoie de paquet entre n°uds du même groupe, le temps d'émission est très efficace, non seulement, parce que les n°uds sont proche mais aussi la route crée est très stable.

Pour le NRL et le PDF, les résultats pour le RWP et RD sont très semblables

Lorsque la vitesse att eint 10 m/s, Ce qui n'est pas surprenant vu les similitudes qui existent entre ces deux models. A faible vitesse, le RWP est plus meilleure ; encore une concentration avec faible déconnexion explique cet état. Quant au RPGM, il donne des résultats moins satisfaisant que les deux modèles d'entité. Ce résultat justifie le choix de comparer un des modèles de mobilité de groupe avec nos implémentations. L'idée est d'illustré une différence au cas où les ressemblances des de deux modèles de mobilité d'entité ne permettraient pas de voir une différence. Nous pouvons lié ce résultat à la dispersion des groupes dans la zone de simulation. Le OLSR étant un protocole proactif, il essaie de maintenir les routes avant toute communication, pour ce faire des paquets de contrôles sont envoyé via le réseau. La dispersion des groupes peut conduire à l'échec, ou prolonger, la convergence des tables de routage. Ce qui fait que les premières transmissions de donnée provoquent d'autres recherches de route qui ont pour inconvénient d'augmenter le nombre de paquet de control mais aussi de diminuer le taux de paquet délivré dans le réseau.

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