III Simulation et interprétation des
résultats :
III.1 Les facteurs de simulation
Parmi l'ensemble des paramètres réseau (qui sont
très nombreux), nous avons deux paramètres qui sont en relation
direct avec la mobilité. Il s'agit de la vitesse de déplacement
et le temps de pause des n°uds. Les autres paramètre qui sont,
aussi important, seront fixe car notre travaille est de mieux voir l'effet de
la mobilité sur les protocoles de routages. Il est très
difficile, voir impossible, de dire qu'un protocole de routage s'adapte mieux
à un modèle de mobilité qu'un autre protocole de routage.
Pour mieux voir l'effet de la mobilité sur les protocoles de routages,
nous comparons le comportement d'un protocole de routage sous des
modèles de mobilité différents. Nous simulons les deux
protocoles de routage OLSR et AODV. Chaque protocole est comparé sous
deux modèles de mobilité d'entité et un modèle de
mobilité de groupe. Les valeurs des paramètres qui ne seront pas
varié sont les suivantes :
La surface de simulation : 1000x500 m
Le temps de simulation : 200 s
Le temps de pause pour une variation de vitesse : 5 s
La vitesse pour une variation du temps de pause : 5 m/s
Nombre de connexions : 50.
Les modèles de mobilité utilisés : le RWP,
le RD et le RPGM.
Nos Simulations ont été effectué sur le
Mandriva 2006 avec le NS2.29. 1 sur une machine de 768 Mo de ram.
III.2 Les métriques mesurées
Il existe un grand ensemble de métriques sur la base
desquelles nous pouvons mesurer la performance des protocoles de routage. Nous
avons choisi les métriques que nous jugions les plus significatives pour
mesurer la performance d'un protocole de routage à savoir : le PDF
(Paquet Delivery Fraction), l'AVG (Average End to End Delay),
et le NRL (Normalized Routing Load).
III.2.1 Packet Delivery Fraction (PDF)
Le taux de délivrance des paquets est le rapport entre
le nombre de paquets reçus (par toutes les destinations du trafic) et le
nombre de paquets émis (par toutes les sources de trafic). La
métrique opposée au taux de délivrance de paquets est le
taux de perte de paquets. Un taux de
délivrance de paquets élevé est
équivalent à un taux de perte petit, et vice versa. Cette
métrique représente la fiabilité du protocole pour
expédier tous les paquets de donnés envoyés.
III.2.2. Average End to End Delay (AVG)
Le délai de bout en bout est le temps qui sépare
le moment d'envoie d'un paquet de la couche transport de la source et le moment
de réception de ce paquet par la couche transport de la destination. Il
inclut le temps de latence pour la découverte de routes, le temps de
passage dans les files d'attente des n°uds intermédiaires et le
temps de transmission d'un saut vers un autre. Nous mesurons le délai
moyen de bout en bout par rapport à tous les paquets reçus
pendant la simulation, puis nous calculons la moyenne. Cette métrique
représente l'efficacité du protocole en terme de temps de
réponse et en terme du choix des chemins optimaux.
III.2.3 Le Normalized Routing Load (NRL)
Le NRL représente le nombre de paquets de routage
émis pour chaque paquet de donnée reçu. Cette
métrique nous permet d'évaluer pour chaque protocole, la
surcharge provoquée pour l'envoi des paquets de contrôle.
III.3. Simulation du OLSR
Les versions du NS2 que nous avons à notre disposition
n'inclus pas d'implémentation du protocole de routage OLSR. Nous avons
effectué nos tests sur une implémentation du OLSR conforme au RFC
3626.Cette implémentation intègre toutes les
fonctionnalités du OLSR [MAS], elle à été
développée par J.Ros Francisco (Directeur de projet et
développeur principal).
III.3.1. Variation de la vitesse
400 350 300 250
200
150 100 50
0
5 10 15 20 25 30 35
vitesse
RDIRECTION RPGM
RWP
90 80 70 60 50 40 30 20 10 0
5 10 15 20 25 30 35
vitesse
RDIRECTION RPGM
RWP
Figure 4.3 : OLSR_vitesse_AVG
2500 2000 1500 1000 500 0
5 10 15 20 25 30 35
vitesse
RDIRECTION RPGM
RWP
Figure 4.4 : OLSR_vitesse_NRL
Pour le AVG, nous remarquons que le OLSR donne de bon
résultat pour le RWP que pour le RD. Le délai moyen de
transmission dépend de plusieurs facteurs parmi lesquels, la longueur du
chemin utilisé, en terme de nombre de saut, pour la transmission des
paquets. Le RWP présente un inconvénient, vu du point imitation
du comportement humain, qui s'avère avantagé dans cette
situation, il s'agit de la concentration de n°uds au centre de la zone de
simulation. Cette concentration réduit considérablement le nombre
de n°ud intermédiaire sollicité pour l'envoie des
données. Le RD, en résolvant le problème de concentration
des n°uds au centre de la zone de simulation, augmente le nombre de saut
par rapport au RWP, donc le délai moyen de transmission. Pour ce qui est
le RPGM, contrairement à ce que à ce que nous avions
passé, il donne des résultats moins satisfaisant que le RD et
RWP. Ce que nous avions passé est que, dans ce model, le réseaux
et constitué d'un ensemble de groupe dont les n°uds du même
groupe se déplace en gardant probablement les mêmes distances.
Nous pouvons déduire, de là, que les membre d'un même
groupe ne se déplace quasiment les uns par rapport aux autres. Pour un
envoie de paquet entre n°uds du même groupe, le temps
d'émission est très efficace, non seulement, parce que les
n°uds sont proche mais aussi la route crée est très
stable.
Pour le NRL et le PDF, les résultats pour le RWP et RD
sont très semblables
Lorsque la vitesse att eint 10 m/s, Ce qui n'est pas
surprenant vu les similitudes qui existent entre ces deux models. A faible
vitesse, le RWP est plus meilleure ; encore une concentration avec faible
déconnexion explique cet état. Quant au RPGM, il donne des
résultats moins satisfaisant que les deux modèles
d'entité. Ce résultat justifie le choix de comparer un des
modèles de mobilité de groupe avec nos implémentations.
L'idée est d'illustré une différence au cas où les
ressemblances des de deux modèles de mobilité d'entité ne
permettraient pas de voir une différence. Nous pouvons lié ce
résultat à la dispersion des groupes dans la zone de simulation.
Le OLSR étant un protocole proactif, il essaie de maintenir les routes
avant toute communication, pour ce faire des paquets de contrôles sont
envoyé via le réseau. La dispersion des groupes peut conduire
à l'échec, ou prolonger, la convergence des tables de routage. Ce
qui fait que les premières transmissions de donnée provoquent
d'autres recherches de route qui ont pour inconvénient d'augmenter le
nombre de paquet de control mais aussi de diminuer le taux de paquet
délivré dans le réseau.
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