PARTIE IV
Que faudrait-il faire ?
Chapitre I : Pour une plus
grande transparence
Chapitre II : Pour une
moralisation du secteur
Chapitre I : Pour une plus grande transparence
q CONCLUSION :
1. Pour une plus grande transparence :
La décision du chef de l'état de suspendre sine
die les retenues sur salaires au détriment des Opérateurs
Economiques depuis le mois d'août 2000, a causé beaucoup de
problèmes au sein de ces derniers.
Ces désagréments ont pour nom principal :
difficultés économiques et financières,
entraînant pour la plupart des opérateurs économiques
:
Ø des contrats de travail à durée
déterminée qui avaient la chance de passer à durée
indéterminée, non renouvelés,
Ø des heures supplémentaires suspendues,
Ø des licenciements pour motifs économiques,
Ø des fermetures d'établissements ou d'agences,
Ø des sursalaires suspendus,
Ø des capacités d'achats de marchandises,
réduites à plus de 70 %,
Ø possibilités de crédit, pour les
clients, suspendues,
Ø etc.
Avec toutes ces difficultés, une plus grande
transparence, dans ce secteur de la vente à crédit, devrait
être le maître mot car cela peut laisser libre court à des
malversations diverses de la part de certains opérateurs
économiques, comme il en existe dans tous les corps de métiers.
En effet, l'opérateur économique, doit et
surtout montrer le mode de calcul qu'il opère pour donner le montant du
capital qu'il va octroyer à son client, à crédit, comme le
font les banques, lorsque le client leur sollicite un prêt. Le client a
tendance à croire que le capital que l'opérateur
économique lui place à crédit est exorbitant parce qu'il
ignore, à coup sûr, les éléments essentiels qui
composent ce capital (valeur acquise), et surtout de l'existence de
décret qui fixe le taux et la durée du crédit de ces
produits. Il y a notamment :
Ø le Prix d'Achat du produit,
Ø le taux de la Marge Bénéficiaire de la
Maison,
Ø le taux annuel donné par le
décret n° 2003-637 du 21 juillet 2003 que la
majorité des clients ne connaissent pas ; et
estiment que chaque opérateur ajoute le taux qui lui plaît.
Pour ce qui concerne la TVA, beaucoup de clients le savent.
Il ne faut pas, également, charger le client
d'engagements, au delà de sa quotité saisissable et cessible (le
1/3), par des chèques qui prendraient la partie insaisissable (les 2/3
du salaire restant) puisqu'elle ne peut être l'objet de retenues par
ordres de virement permanents. Si non, le client se retrouve sans salaire
à la fin du mois, ce qui est le cas de beaucoup de clients membres de
l'ATEVU.
Ainsi, tout ceci participerait à une plus grande
transparence.
|