WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'Analyse de la pratique de l'usure par le biais des crédits d'Equipement des ménages et l'intervention des Institutions de microfinance comme la MECAP

( Télécharger le fichier original )
par Jérôme Tendeng
Ecole Internationale des Affaires (E.I.A.) - Dakar - SENEGAL - DESM - Diplôme d'Etudes Supérieures de Management, option Finance 2004
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Introduction :

Sur la période 1996-2000, le Sénégal a enregistré des taux de croissance du PIB de 5 % en moyenne, essentiellement portée par le secteur tertiaire et le secteur secondaire. En revanche, le secteur primaire a connu une évolution très différenciée, avec des replis en 1997 et en 1998, suivi d'une reprise en 1999 et en 2000. La reprise de l'activité économique s'est faite dans un contexte de maîtrise de l'inflation ressortie, à 0,7% en 2000, et de réduction des déficits financiers. En particulier, la politique budgétaire a permis de dégager au cours de ces dernières années un excédent budgétaire de base (environ 1,5% du PIB en l'an 2000) grâce à une forte progression des recettes, en dépit du désarmement douanier intervenu dans le cadre de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et une plus grande maîtrise des dépenses courantes. (voir, "document H" en annexe).

En 1999, en particulier, l'économie sénégalaise a maintenu son sentier de croissance. Le Produit Intérieur Brut (PIB) estimé a, en effet, enregistré une croissance en volume d'environ 5,1 % contre 5,7 % en 1998 et 5,0 % en 1997. La valeur nominale du PIB a connu, en 1999, une amélioration de 6,8 % et le taux d'inflation mesuré s'est établi à 1,5 %. Ces résultats des efforts soutenus dans le cadre de l'amélioration de l'environnement de la production par la mise en place et l'intensification de réformes structurelles et sectorielles. Le commerce, justement, représente 4,1 % du PIB.

Du côté des ressources du PIB, les résultats observés s'expliquent par les évolutions suivantes :

Secteur primaire............................. : 6,3 %

Secteur secondaire......................... : 7,2 %

Secteur tertiaire.............................. : 4,3 %

Secteur non marchands.................... : 3,2 %

Les performances économiques enregistrées, bien que globalement appréciables, n'ont pas fait reculer le chômage, ni permis d'améliorer les conditions de vie des populations de manière significative avec un niveau de pauvreté préoccupante. En effet, l'Enquête Sur les Priorités (ESP) de 1991 a montré que 33% des individus étaient pauvres avec un seuil de pauvreté par individu de 110,8 F CFA par jour, permettant un apport énergétique de 2.400 calories. En 1995, l'Enquête Sénégalaise Auprès des Ménages (ESAM), a montré que selon la même méthodologie, 65% des individus étaient pauvres avec un seuil estimé à 392 F CFA par jour et par équivalent adulte.

Au regard de ces constats, le Gouvernement du Sénégal s'est engagé au cours des prochaines années à la réalisation d'une croissance plus forte et durable et à l'intensification des actions de réduction de la pauvreté en mettant en place une stratégie globale dont l'objectif est de réduire de 50% l'incidence de la pauvreté des ménages d'ici l'an 2015.

De façon opérationnelle, la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté prend appui sur la mise en oeuvre des principales orientations suivantes :

1. Stratégies de croissance :

Le Gouvernement entend poursuivre la mise en oeuvre cohérente de mesures de stabilisation du cadre macro-économique et d'un ensemble de réformes structurelles et sectorielles dans le but de lever les contraintes qui affectent l'offre, de relever la compétitivité des productions nationales, d'assurer une ouverture accrue et efficiente de l'économie nationale sur la région et sur le reste du monde. Une autre option stratégique du Gouvernement consiste de renforcer le poids du secteur privé appelé à jouer un rôle prépondérant dans les secteurs économiques concomitamment et à un recentrage des activités de l'Etat sur ses missions premières afin de mieux satisfaire la demande sociale.

La stratégie de croissance s'articulera autour des orientations suivantes :

- la promotion de l'investissement, notamment des exportations ;

- d'une amélioration de la qualité de la dépense publique  qui tient compte des engagements pour l'initiative 20/20 ;

- le développement local qui implique un partenariat plus actif entre l'Etat, les groupements socioprofessionnels et les collectivités locales ;

- la gestion rationnelle de l'environnement qui atténue l'impact des aléas climatiques et des actions anthropiques induites par la dégradation des conditions de vie et qui permet de restaurer l'équilibre des milieux naturels.

2. Stratégie de réduction de la pauvreté :

En matière de lutte contre la pauvreté, la priorité est mise sur le renforcement des capacités des populations concernées, ceci à travers la constitution de capital physique (avoirs financiers et biens de production), d'un capital humain par un meilleur accès à une alimentation de qualité, aux services de santé et d'éducation, d'un capital social. La mise en oeuvre de la stratégie globale de réduction de la pauvreté, s'articulera autour des orientations stratégiques suivantes :

 

§ l'approche par la demande :

§ la démarche participative/responsabilisante :

§ la stratégie du faire - faire et le partenariat :

§ la mise en place d'un cadre de coordination stratégique tant au niveau national que local ;

§ le ciblage des zones vulnérables en vue d'un développement de micro - réalisations mieux articulé aux politiques et réformes sectorielles et leur mise en oeuvre sous forme de paquets d'activités permettant de créer les changements sociaux et d'améliorer les conditions de vie des populations.

§ la mise en place d'un programme de renforcement des capacités institutionnelles de tous les acteurs.

3. Politiques de promotion de la croissance et de réduction de la

pauvreté :

Au plan de la gestion macro-économique, l'analyse des performances de l'économie sénégalaise, mise en perspective avec les exigences d'une satisfaction accrue de la demande sociale permet de dégager des lignes d'action majeures dans l'objectif de réaliser une croissance forte et durable :

 

- la réduction de la vulnérabilité de l'économie aux chocs exogènes, par une action sur les structures, pour permettre de rompre avec les fluctuations amples et erratiques de la croissance ;

- l'enrichissement des sources de la croissance économique par la promotion d'activités fortement génératrices d'emplois et de revenus ;

- la mobilisation accrue de l'épargne nationale grâce à la diversification des instruments financiers, et la redynamisation de la politique efficiente d'attrait de l'investissement direct étranger ;

- l'implication du secteur privé dans la politique de promotion des infrastructures ;

- la mise en oeuvre d'un processus participatif pour renforcer l'acceptabilité sociale des programmes et politiques de réformes économiques et sociales ;

- le renforcement du capital humain ;

- le renforcement de l'efficacité économique des administrations à travers la promotion de la bonne gouvernance et de l'Etat de droit ;

- l'amélioration de l'appareil statistique national essentielle à la conception et au suivi de l'exécution des politiques économiques et sociales.

C'est dans cette dynamique qu'est né, la Mutuelle d'Epargne et de Crédit des Agents du Secteur Public et Parapublic (MECAP), objet de ce présent mémoire.

Alors, évoluant dans le secteur de la vente de l'électro ménager, surtout à crédit, depuis plusieurs années, avec la réapparition du phénomène de l'usure, en 2000, et ayant été témoin de cedit phénomène du début à la fin, nous avons voulu traiter de :

« L'Analyse de la pratique de l'usure par le biais des crédits d'équipement des ménages et l'intervention des institutions de microfinance comme la MECAP ».

__________________________________________________________

Sources :

1. 2ème et 3ème paragraphes : « Situation économique et sociale du Sénégal » ; édition 1999, mise à jour nov. 2000 : recueilli à la Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Agriculture de Dakar (CCIAD).

2. Tous les autres paragraphes :

« Troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés : Mémoire présenté par le Sénégal. Les objectifs, stratégies et politiques de croissance économique et de réduction de la pauvreté. » : recueilli sur Internet.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand