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L'émergence de l'économie chinoise et son impact sur l'économie mondiale

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par Bilel Ben Nahia
FSEG de Nabeul (Tunisie) - maitrise en science économie 2006
  

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Partie I : L'économie chinoise : la montée en puissance

Introduction :

Depuis quelques années on parle de la Chine comme une future puissance mondiale et surtout après son adhésion à l'OMC en 2001. Certains, désireux de faire sensation, n'hésitent pas à faire des projections en ligne droite à partir des taux de croissance actuels de l'économie chinoise, et à affirmer qu'à ce rythme, la Chine sera d'ici 2020 la deuxième puissance industrielle et commerciale du monde, tout juste derrière les Etats-Unis, devant le Japon et les Etats les plus riches d'Europe. Dans cette première partie on va étudier tout d'abord dans le premier chapitre les caractéristiques géopolitiques de la Chine et les réformes d'avant l'adhésion (de 1978 à 2000) puis dans le deuxième chapitre, l'adhésion et son effet bénéfique sur l'économie chinoise et enfin l'influence de la Chine sur l'économie mondiale qui fera l'objet de troisième chapitre.

Chapitre1 : Caractéristiques géopolitiques de la chine et les réformes économiques

Pour étudier l'économie de la Chine il est intéressant de voir les caractéristiques géopolitiques de cet "Empire de Milieu" et l'histoire des réformes économiques qui ont contribué à éveiller ce dragon d'Asie.

I. Caractéristiques géopolitiques de la chine

1) Présentation :

Chine, en chinois Zhongguo, pays d'Asie orientale. Sa capitale est Pékin (Beijing), et sa plus grande ville, Shanghai.

La Chine est délimitée par 15 000 Km de frontières terrestres partagées avec 14 pays, et une façade maritime de 14 500 km. Elle est bordée, au nord, par la Russie et la Mongolie ; au nord-est, par la Russie et la Corée du Nord ; à l'est, par la mer Jaune et la mer de Chine orientale ; au sud, par la mer de Chine méridionale, le Viêt Nam, le Laos, la Birmanie, l'Inde, le Bhoutan et le Népal ; à l'ouest, par le Pakistan, l'Afghanistan et le Tadjikistan ; au nord-ouest, par le Kirghizistan et le Kazakhstan. La Chine possède 2 900 îles, dont Hainan (33 991 Km²), la plus importante, située en mer de Chine méridionale. Au sud-est de la Chine, séparée du continent par le détroit de Taïwan, se trouve Taïwan, revendiquée par la Chine comme 23e province du pays.

2) Population et société

a) Démographie :

Depuis la proclamation de la République populaire, le pays a connu trois recensements de population : il y avait ainsi 582,6 millions d'habitants en 1953, 1 milliard en 1982 et 1,14 milliards d'habitants en 1990.

En 2005, le pays, avec une population estimée à 1,31 milliards d'habitants (environ 21 p. 100 de la population mondiale), est le plus peuplé de la planète. Depuis le début des années 1970, les autorités chinoises ont lancé une politique de contrôle des naissances, avec pour objectif une stabilisation de la population à 1,2 milliard d'habitants en l'an 2000. Depuis le recensement de 1982, le taux de croissance de la population a ainsi connu une diminution spectaculaire.

b) La croissance démographique1(*)

La Chine a connu, dans la seconde moitié du XXe siècle, une transition démographique accélérée. La première phase, amorcée au début des années 1950, s'est traduite par une explosion démographique. Entre les recensements de 1953 et de 1990, la population a doublé (+ 615 millions habitants), malgré la crise démographique dite des « années noires » (1959-1961), ayant provoqué un déficit de naissances évaluées à 60 millions d'individus. L'indice synthétique de fécondité était alors entre 5 et 6 enfants par femme (5,8 en 1970).

L'entrée dans la deuxième phase de la transition démographique, marquée en Chine par une baisse rapide de la fécondité, s'est amorcée vers la fin des années 1970. L'indice de fécondité est tombé à 3,26 entre 1975 et 1980 puis à 2,4 entre 1985 et 1990. Il s'élevait, en 2005, à 1,72 enfant par femme.

Le taux d'accroissement naturel, de l'ordre de 2 à 3 % par an durant la première phase de la transition démographique (2,6 % en 1969), est retombé à 1,1 % par an entre 1990 et 1995. Il est estimé à 1,02 % pour la période 1995-2000 et à 0,7 % pour la période 2002-2020. Le taux de natalité est passé de 45 %o en 1953 à 21 %o en 1990, pour atteindre 13,10 %o en 2005. Dans le même temps, le taux de mortalité serait tombé de 22,5 %o à 6,90 %o. Cette faible mortalité s'explique par la jeunesse actuelle de la population. En 2005, 25,8 % de la population chinoise avaient moins de 15 ans, 67,6 % entre 15 et 65 ans et 7,6 % (2005), seulement, plus de 65 ans. La population est masculine à 51,50 %.

Grâce aux progrès de la médecine et au développement des soins (0,94 médecin pour 1 000 Chinois contre 0,71 en 1975), notamment en milieu rural (« médecins aux pieds nus »), l'espérance de vie à la naissance, de l'ordre de 35-40 ans au début des années 1950, a fortement augmenté et atteint désormais 72,3 ans (2005). Ce phénomène, conjugué au régime de basse natalité, devrait entraîner un vieillissement progressif de la population, sans doute l'un des grands problèmes auxquels sera confrontée la Chine du XXIe siècle. Les inégalités sont toutefois très fortes selon les provinces (jusqu'à 12 ans d'écart).

Il est à noter que la Chine connaît un phénomène important qui a trait à la démographie régional, plus particulièrement à la migration de la population chinoise des zones rurales vers les milieux urbains. De tels mouvements ont des effets à l'échelle locale et nationale. Les nouveaux arrivants sur le marché de travail provenant de la compagne vont contribuer à garder les salaires bas, prolongeant par le fait même l'avantage de la Chine au plan des coûts pour plusieurs années à venir. De nombreux emplois seront nécessaires, forçant le gouvernement à créer des emplois ou à inciter les employeurs étrangers à venir s'installer au pays (acquittant ainsi leur part de l'investissement à consentir).

3) Institutions et vie politique :

Le régime chinois est une démocratie populaire à parti unique et d'inspiration marxiste-léniniste. L'avènement de la République populaire en 1949 a introduit un changement profond dans les institutions. Depuis, le pays a élaboré quatre Constitutions. La première (1954), calquée sur la Constitution de l'URSS de 1936, fut la plus stalinienne et la plus totalitaire. Deux autres lui succédèrent en 1975 et 1978. En 1982, une nouvelle Constitution fut acceptée, plus conforme aux nouvelles orientations du régime, et comportant 138 articles répartis en 4 chapitres. Néanmoins, son préambule indique que le régime politique de la Chine reste une dictature du prolétariat conduite par le Parti communiste et reposant sur un front uni pouvant inclure des partis démocratiques.

4) Gouvernement local :

En Chine, le système politique repose, à la base, sur les structures locales présentes dans l'ensemble des circonscriptions à l'échelon des provinces, des régions autonomes, des municipalités, des districts et des cantons. Leurs membres sont élus par la population.

Les assemblées populaires locales sont les ramifications de l'ANP. Au-dessus de l'échelon du district, elles peuvent instituer des comités permanents. Aux échelons les plus hauts (provinces, régions autonomes, municipalités), elles ont le droit de statuer sur des affaires importantes et de procéder à des règlements.

Les gouvernements populaires locaux sont placés sous la tutelle du Conseil des affaires d'État. Ils ont pour tâche de contrôler le travail administratif de leur territoire. Chacun doit rendre compte de ses résultats à l'assemblée populaire de même échelon, et à l'organe administratif de l'État qui lui est immédiatement supérieur.

II. Les réformes économiques :

1) Les « vagues » de réforme en Chine :

La réforme économique chinoise avait connu dans ses ensemble 4 périodes2(*) :

a) De la fin de 1978 à Octobre 1984 : réforme du système de gestion micro-économique

Le point clé de la première période a été la réforme du système de gestion micro-économique. Le système économique tripartite a été formé de manière endogène pour faciliter la mise en oeuvre de la stratégie de développement du bond en avant. Cependant, dans la vie économique quotidienne, le problème le plus manifeste était le manque d'initiatives des agents micro-économiques. La réforme a donc débuté par l'amélioration du système de gestion micro-économique. Le principal objectif était d'améliorer le mécanisme d'incitation des paysans, des dirigeants d'entreprises et des employés pour accroître l'efficacité économique. Des mesures effectives ont été prises. Dans les régions rurales, le système de propriété collective a été remplacé par celui de responsabilité des ménages. En villes, le principal objectif de la réforme a été d'accroître l'autonomie des entreprises. Dans ce but, un certain nombre d'expérimentations pour améliorer le système de gestion ont été menées. Certaines d'entre elles, après la démonstration initiale de leur réussite, ont été étendues à l'ensemble du pays.

En zone rurale, l'attention fut portée sur la promotion du système de responsabilité des ménages et en zone urbaine sur une série de réformes spécifiques et multiples du système de gestion des entreprises d'Etat.

i. Système de responsabilité des ménages (ou paysan) : réforme agricole

Le système de responsabilité des ménages correspond à une réforme de système de gestion micro-économique en zone rurale dans un contexte d'économie fortement autarcique. Sous ce système, les terres étaient distribuées à un ménage selon le nombre de ses membres ou celui de ses travailleurs. D'après le contrat, le ménage devait payer les taxes à l'Etat, s'acquitter de son quota d'approvisionnement est transférer à l'équipe une certaine somme à titre de fonds d'investissement, sociaux, etc. le ménage disposait du surplus. Désormais, si le paysan n'est pas, à proprement parler, propriétaire de la terre, il en a toutefois la jouissance durant quinze ans. En effet, ce système, qui peut être considéré comme un système de bail, permet au paysan d'être rémunéré pour sa production. Les paysans sont libres de choisir leurs cultures et les quantités ne sont plus soumises à quota. Un petit marché libre se développe. A partir de 1982, ce système est généralisé dans les villages. La libéralisation de la plupart des produits agricoles est autorisée, signifiant la fin de l'achat planifié par l'Etat.

ii. Réforme des entreprises

Pendant cette période (1979-1984) on a assisté à l'octroi d'une certaine autonomie aux entreprises en échange de l'augmentation de leur efficacité. La constitution d'entreprises privées est légalisée pour l'industrie légère et les services. La création de sociétés mixtes avec des capitaux étrangers est désormais possible. Deng Xiaoping lance la réforme dite de la "porte ouverte", qui ouvre la Chine vers l'extérieur. Les investissements étrangers sont désormais souhaités et leur accueil est concentré vers un ensemble de zones ouvertes au commerce extérieur. Cinq zones économiques spéciales (ZES) sont destinées aux entreprises étrangères à partir de 1979 (dont les villes de Canton et Shanghaï ainsi que la zone de Shenzhen, près de Hongkong), ainsi que des zones franches. Ces ZES constituent des laboratoires expérimentaux pour la Chine, lui permettant de s'ouvrir progressivement aux techniques du commerce extérieur.

b) D'octobre 1984 jusqu'à la fin de 1991 : réforme du mécanisme d'allocation planifiée des ressources

Le point clé de la deuxième période était de réformer le mécanisme d'allocation des ressources. La réforme du système de gestion micro-économique avait accordé d'une part aux entreprises une autonomie partielle de gestion, qui eut pour conséquence de créer une offre et une demande de ressources de biens et services en dehors du plan. D'autre part, les contraintes pesant sur le système d'allocation centralisé et planifié sont devenues de plus en plus apparentes. Pour résoudre ce conflit et augmenter la rentabilité des entreprises d'Etat, la réforme fut menée encore plus avant. Cette phase vit la réforme du mécanisme d'allocation des ressources, incluant celle des consommations intermédiaires, des devises, des financements, obtenir des résultats positifs. Après la réforme du système de gestion micro-économique, les entreprises d'Etat pouvaient disposer d'une part de leurs profits et de leur production :

Ø Pour utiliser ces profits à l'accroissement de la production, les entreprises avaient besoin d'un canal d'approvisionnement de facteurs de production en dehors du plan.

Ø Pour accroître les revenus issus de l'augmentation de la production, les entreprises avaient besoin d'un canal de vente en dehors du plan.

Tous ces changements ont ébranlé le mécanisme d'allocation planifiée et centralisée des ressources. Une série de réformes des systèmes administratifs concernant la gestion des produits semi-finis, du commerce extérieur et du système de financement furent introduites pour créer des conditions favorables à la réforme des entreprises. Parmi elles, la réforme du système administratif de gestion des produits semi-finis était la plus complète, tandis que la réforme des institutions financières progressait très lentement.

c) De 1992 à 1997 : Réforme de l'environnement macro-économique

Le relâchement du système de gestion micro-économique et du mécanisme d'allocation des ressources a amélioré d'une part l'environnement externe dans lequel les entreprises pouvaient rechercher les profits, et d'autre part a généré des troubles économiques causés principalement par une concurrence issue de la double voie des prix des facteurs et des comportements de recherche de rente. Pour résoudre ces problèmes, il était logique que la réforme s'étende à l'environnement macro-économique inchangé jusqu'alors. La réforme (au sens large) de l'environnement macro-économique concernait les prix des facteurs (matières premières, bien matériels et combustibles), des produits (produits finals et services), le taux d'intérêt (prix du capital), le taux de change (prix des devises étrangères) et les salaires (prix de travail). La plus importante de ces réformes était celle des prix des facteurs de production et des produits, du taux d'intérêt et du taux de change.

d) Les réformes de 1998-20003(*) : les réformes d'avant l'entrée à l'OMC

Le porteur de ces réformes n'est que le premier ministre de la Chine Zhu Rongji qui a accédé au pouvoir au printemps 1998 et qui avait pour ultime objectif l'intégration de son pays au sein de l'organisation mondial de commerce (OMC). D'où l'importance qui ont précédé l'entrée à l'OMC.

Zhu a introduit un programme audacieux, comprenant la réforme des entreprises d'Etat, la privatisation des logements publics, la légitimation et l'élargissement de secteur privé, la réforme des relations avec des investisseurs étrangers, la réduction de moitié de la bureaucratie, la fermeture des entreprises de l'armée, l'accélération de la lutte contre la corruption et la création d'un régime d'assurances chômage et de retraite viable. La réforme des entreprises de l'Etat est le pivot de ces politiques dont la caractéristique est d'être fortement interdépendants. En effet, l'Etat Chinois a aidé celles-ci à échapper à leur fonction de prévoyance sociale, à observer les principes du marché, à accroître leurs compétitivité et en modernisant leurs système de gestion.

Après l'adhésion à l'OMC, la Chine a continué cette vague de réformes afin de moderniser son économie et de métamorphiser avec les règles de l'OMC4(*).

2) Les résultats des réformes5(*) 

L'économie chinoise a connu beaucoup de progrès pendant ces 22 ans de réforme (1978-2000). On relèvera quelques chiffres significatifs :

 

Fig. 1: Développement du PIB (en milliard de yuans)

En 1999, le produit intérieur brut (PIB) a atteint 7955,28 milliards de yuans, soit 21,9 fois plus qu'en 1978.Ces politiques se sont avérées favorables à l'économie comme en témoigne la croissance annuelle moyenne du PIB réel qui s'est élevée à 9 % entre 1980 et 1991 alors qu'elle se chiffrait à 5,8 % entre 1953 et 1978. Ces changements structurels ont également contribué à améliorer le niveau de vie des Chinois. Entre 1980 et 1991, la croissance annuelle moyenne du PIB réel par PIB réel par habitant s'est accrue à 8,8 %.

Dès la mise en oeuvre des premières politiques de modernisation économique en 1978, l'investissement, ainsi que les exportations, sont devenus les principaux facteurs de la croissance économique. Par ailleurs, bien qu'elle ait enregistré une croissance annuelle moyenne de 8,5 % entre 1980 et 2001, la consommation privée occupe une place modeste dans l'économie chinoise. Sa part dans le PIB réel a reculé de 9 % entre 1980 et 2001 et ne compte plus que pour 45 % de la production. En comparaison, la consommation représente plus de 55 % du PIB réel dans les économies développées et jusqu'à 68 % aux États-Unis.

Part du PIB

La croissance des investissements pendant la période 1990-1997 a été de 14,2 % par an et celle de la consommation privée pendant la même période 10,1 % par an.

 

Croissance annuelle entre 1980 et 2001

Part de PIB

1980

2001

PIB

9,5

100

100

Consommation privée

8,5

54

45

Consommation publique

9,6

12

12

Investissement

10,7

30

38

Exportation

14

14

32

Importation

12

17

27

Part du PIB

Part du PIB

Source : Global insight

Tableau 1 : PIB réel et composantes de 1980 et 2001

(En pourcentage)

La part de la production industrielle qui n'est pas assurée par les entreprises d'Etat est passée, entre1978-1999, de 22 à 72 %. La part non étatique dans la main urbaine atteint 89 % en 2000. La part du budget de l'Etat dans le PIB est passée, entre 1978 et 1995, de 33 à 11 %. Les échanges extérieurs chinois représentaient 1,3 % du commerce mondial en 1980 ; ils ont dépassé 5,2 % en 2000, avec un montant d'exportation de 300 milliards d'euro, soit 26 % du PIB. L'IDE, compris entre 1 et 4 milliards de 1980 à 1991, a échangé d'échelle : depuis 1993, la Chine est la première destination d'investissement parmi les économies en émergence, avec plus de 40 milliards de dollars par an.

Enfin, ces chiffres montrent que la Chine a beaucoup progressé pendant les années de réforme passant d'une économie planifiée à une économie de marché qualifié par le Parti Communiste Chinois comme une « économie socialiste de marché ». Cette ouverture à l'économie mondiale a facilité l'intégration de la Chine à l'OMC. Alors quel est l'intérêt, pour la Chine, de cette intégration ?

En conclusion, il est important de noter que la Chine a bien profité de son avantage comparatif, qui constitue dans l'intensité de sa main d'oeuvre, en parallèle avec les réformes économiques. En effet, l'ex-président de la banque mondiale, M.Wolfensohn, a dit que la Chine, avec une population de 1,3 milliard de personne, avait apporté la plus grande contribution à l'élimination de la pauvreté dans les vingt dernières années (de réforme économique).

* 1 D'après les chiffres cités dans l'Encarta 2006

* 2 Il est à noter que la classification des réformes se diffère d'un économiste à l'autre, par exemple David Zweig, professeur associé au sein de la Division des sciences sociales à Hong-Kong University of science and Technology, a classé les réformes en 5 périodes. Dans cette étude j'ai choisi la classification élaborée par J.Y.Lin, F.Cai et Z.Li dans leur manuel « Le miracle Chinois ».

* 3 D'après David Zweig dans son article `Chine 1998-2000 : la dernière vague de réforme en panne'

* 4 Exemple de réformes: la libéralisation des capitaux d'Etat, la réforme de la structure financière et l'ouverture complète de secteur tertiaire. Ces réformes vont être développé dans le cadre de chapitre 2.

* 5 D'après les chiffres du Bureau national des statistiques (BNS), de la Banque mondiale et Global insight

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