4 - LA COMMUNICATION
Certains spécialistes en la matière disent que
« l'avenir passe par la présence de diététiciens
en magasins, ainsi que la mise en place de cours et conférences à
l'attention des clients et du personnel ». Mais de nombreuses
techniques de communication, visant à fidéliser la
clientèle, ont déjà été mises en
place :
· Revues trimestrielles
· Fiches techniques et guides pratiques
· PLV (Publicité sur le Lieu de Vente),
« stops - rayons » affichant une sélection de
produits
· Numéros azur
· Clubs de consommateurs
· Promotions auprès de spécialistes
(médecins, ...)
· ( ... )
· Ainsi que la publicité pour la marque ou le
groupe, à travers des innovations telles que
· Beghin Say qui lance « Actisucre »
promettant forme et santé
· Unilever prépare la première margarine
anti-cholestérol
· Jacquet invente le pain de mie « bon pour le
coeur »
· Tipiak lance le premier couscous « bien -
être »
· Ker Cadelac crée le créneau
« tradition santé », avec ses nouvelles galettes
· « Candia calcium plus » est le
premier lait enrichi à la vitamine D
· Kellogg's a lancé (aux Etats-Unis pour
l'instant), « ensemble », un produit
anti-cholestérol
· ( ... )
CONCLUSION
Le marché du Bien - Être a connu un fort
développement en France ces dernières années, par l'action
des producteurs et des distributeurs. Cependant, il y a encore de grandes
opportunités à saisir sur ce plan-là, car des
études ont montré que les Français se nourrissaient, en
moyenne, relativement mal. En effet, Suvimax a réalisé une
étude sur l'alimentation des Français, ainsi que sur les
manques :
· 42 % des hommes et environ 60 % des femmes
présentent des déficits en calcium. Risques :
décalcification, fractures, ostéoporose.
· 98 % des femmes ont un déficit en Iode.
Risques : anémie, fatigue.
· 29 % des Français manquent de vitamine C.
Risque : fatigue.
· 29 % des gens du Nord manquent de vitamine D
(Sud : 6 %).
· Presque 75 % des Français présentent une
carence en magnésium.
· Enfin, les apports lipidiques sont largement trop
présents, puisque les acides gras saturés sont au nombre de 46 %
au lieu de 25. En revanche, il n'y a pas assez de « bonnes
graisses ».
On remarque que 25 % des femmes sont victimes de surpoids,
contre 45 % chez les hommes. De plus, 90 % des Français souhaiteraient
recevoir plus d'informations pour comprendre ce qu'apporte un aliment par
rapport aux besoins journaliers (Source : Ifop / Danone).
Cette forte demande de Bien - Être, mêlée
à toutes ces carences, a conduit à la création d'un
nouveau marché : celui des alicaments. Ils consistent en des
aliments sains, couvrant les besoins nutritifs, et apportant au corps la
prévention des certaines maladies. Ils ont donc, au-delà de leur
premier rôle qui est de nourrir, des vertus pour la santé. Ainsi,
Twinings a sorti en 1998, un thé vert ayant des propriétés
digestives et régulatrices. Le souci permanent de santé a
poussé les consommateurs vers le thé, et ses
caractéristiques digestives. C'est ainsi que de nombreuses marques ont
complété leur gamme. Dans un autre domaine, Jacquet a sorti le
pain de mie « bon pour le coeur », qui permet de lutter
contre les maladies cardio - vasculaires. Il se présente comme le
« pain quotidien de prévention ». Actimel, de
Danone, est « le geste santé du matin » ;
Beghin Say a sorti Actisucre, ne contenant que 83 % de sucre, et 17 % de
bifidofibres. Unilever, de son côté, prépare une margarine
anti - cholestérol, ...
Plus largement, on peut aussi constater l'apparition de
l'aromathérapie. C'est la science du Bien - Être par les
huiles essentielles des plantes. Elle connaît un formidable essor. Les
Français y voient des valeurs naturelles, accouplées à une
efficacité technique soulageant et décontractant tant les maux
physiologiques que psychologiques. C'est pour harmoniser corps et esprit, afin
de lutter contre le stress, l'angoisse et la déprime. Par exemple,
l'Ylang Ylang ressource, la menthe tonifie, le citron
rééquilibre, la lavande apaise, ...
On a ainsi une société de plus en plus
pluri-sensorielle. En effet, alors que les Français ressortent
bouleversés par le climat de crise (chômage, crises
financières et boursières, insécurités, exclusion,
...), le « cocooning » revient en force au sein de la
société. Et les fabricants ont trouvé là un terrain
vierge à explorer et conquérir, et ont ainsi proposé de
multiples produits « pour être bien chez soi ». Cela
passe autant par l'alimentation, que par la musique, les parfums d'ambiance,
les gels douche « douceur ». On surfe donc entre
« ambiance relaxante » et « ambiance
tonifiante ». On utilise des massages, huiles de bain, bougies, fond
de teint relaxant, applications pour le linge, ... et récemment, les
Japonais ont même mis au point une eau de toilette anti-stress !
J'ai réalisé cette étude en Septembre
1999, et l'ai présenté deux fois à l'oral, pendant mes
études de « communication et marketing en
publicité ». Le sujet a beaucoup plu ! Si vous avez des
remarques, n'hésitez pas à me les faire connaître.
Nathalie Dunker
nathalie@dunker.as
A bientôt ...
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