INTRODUCTION GENERALE
0.1. OBJECTIF DE L'ETUDE
Ce travail a comme objectif principal de
faire une étude approfondie sur les politiques du marketing-mix au sein
de la GMM SARL/LODJA afin d'évaluer ses effets sur la rentabilité
de cette entreprise. Afin d'assurer son succès, la GMM SARL/LODJA doit
effectuer des choix pour répondre efficacement à la demande du
marché.
C'est dans cette optique que ce travail poursuit les objectifs
spécifiques suivants :
- Vérifier s'il existe un marketing-mix à la GMM
SARL/LODJA ;
- Identifier les types des marketing-mix appliqués
à la GMM SARL/LODJA ;
- Relever les points forts et les points faibles dans une
stratégie marketing de la GMM SARL/LODJA.
0.2.
PROBLEMATIQUE
Le monde capitaliste est caractérisé par une
économie libérale. Dans ce contexte, l'économie est
ouverte à la concurrence, les entreprises se doivent de faire preuve
d'imagination, d'innovation et de créativité pour saisir les
opportunités qu'offre le marché. De ce fait, le client est de
plus en plus exigeant. Il connaît ce qu'il veut, il se crée son
propre produit par l'expression de ses besoins. De toute évidence, comme
ayant été démontré par plusieurs experts en
sciences de gestion (surtout en marketing), il revient plus cher à une
entreprise de recruter un nouveau client que d'en fidéliser un ancien.
Vendre est devenue une préoccupation majeure dans la
plupart de nos dirigeants des entreprises depuis la fin de la dernière
guerre mondiale.
Mais, il est bien évident aussi que vendre un produit
ou image, une marque n'est pas automatique, il faut absolument utiliser les
techniques appropriées. C'est- à-dire de la production
jusqu'à la consommation, un circuit est bien établie au
départ, lequel circuit est appelé "force de vente". Donc, on fait
intervenir les intermédiaires qui peuvent ou n'est pas dépendre
directement de l'entreprise.
Les entreprises sont donc tenues à plus d'efforts de
marketing pour rendre fidèle leurs clients actuels. Ces efforts
conduisent au succès commercial de l'entreprise. En fait, une entreprise
ne vit que si elle vend et elle ne vend que si elle adapte un plan commercial
c'est-à-dire son marketing-mix à l'environnement externe.
Tout entrepreneur rationnel voulant se lancer dans une
activité quelconque pourra d'abord étudier le milieu où il
veut effectuer son activité pour qu'il soit en mesure de bien
évoluer. Il lui revient de s'informer sur l'environnement ; entre
autres : la culture, la situation socio-économique,
politique, démographique, religieuse etc ...de la
collectivité où il veut s'intégrer. Ces études
permettent à l'entreprise de se positionner.1(*)
2(*)KOTLER,
P. et DUBOIS, B. disaient « que ce soit dans les pays
industrialisés ou dans les pays en voie de développement, les
entreprises, les organisations, les établissements publics sont
créés dans le souci de la rentabilité et du
bien-être de la société ». Force est de constater
que les objectifs ne sont jamais atteints et même aboutissent quelquefois
à des résultats négatifs. Pour faire face à cette
situation, et aboutir au meilleur rendement, les entreprises et les
organisations ont fait recours au marketing-mix plus principalement au 4P, qui
est un processus bien connu au niveau mondial. Depuis la moitié du
19ème siècle, les usines se répandent un peu partout avec
des technologies sophistiquées. Ceci a comme conséquence le
problème de vente suite à des nombreuses raisons parmi lesquelles
nous citons :
- L'agressivité de la concurrence ;
- La standardisation des produits et la multiplicité de
leur nombre ;
- La rareté de la clientèle, etc...
Malgré tout, le marketing-mix bien appliqué est
parmi les meilleures solutions indispensables pour les problèmes
déjà cités.
D'après T.HOPKINS, on donne à cette science le
nom du marketing-mix.
Le marketing-mix en particulier est parmi les techniques les
plus utilisées pour amener les consommateurs vers les produits à
condition que ceux-ci rencontrent les désirs et attentes de
consommateurs.
Comme notre ère est marquée par le souci de
mieux atteindre l'efficacité et de maximiser la rentabilité, la
GMM SARL comme toute autre entreprise moderne doit s'adapter à
l'environnement changeant dans lequel elle fonctionne.
Nous supposons dans ce contexte que le produit a
été conçu selon leurs attentes, le prix est fixé
par rapport à la concurrence, les points de ventes du produit sont
connus et en fin la promotion ou la distribution est assurée en
évitant les ruptures de stock. Voilà pourquoi nous voulons
vérifier l'impact du marketing-mix au sein de notre entreprise d'accueil
qui est la GMM SARL/LODJA.
Pour y arriver, la GMM Sarl doit bien connaître et bien
appliquer le marketing-mix de base à 4P qui est l'élément
clef dont dépendent la prospérité et l'essor de
l'entreprise. Appliquer le marketing-mix « 4P » à
savoir (Produit, Prix, Place, Promotion), est à la base de toute sorte
de rentabilité.
De ce qui vient d'être dits, notre problématique
gravite autour des questions ci-après :
- Est-ce que la GMM Sarl/Lodja utilise-t-elle le marketing-mix
pour l'écoulement de ses produits ?
- Si oui, quelles sont les stratégies marketing
appliquées par la GMM SARL/LODJA afin de maintenir son produit sur le
marché ?
- Quel est l'impact du marketing-mix dans le positionnement de
l'entreprise sous-étude ?
0.3. HYPOTHESES DU
TRAVAIL
Les réponses provisoires aux questions posées
ci-haut constituent nos hypothèses de travail que l'analyse affirmera ou
infirmera.
Elles sont les suivantes :
- La GMM Sarl utilise le marketing-mix pour vendre son produit
dans le Centre-ville de LODJA.
- Les stratégies marketing de la GMM SARL seraient
nombreuses mais les principales d'entre-elles seraient : la vente
promotionnelle, les Tombolas, la dégustation et des matériels
publicitaires (T-shirt, Kepis, Polo, Pagne, Parapluie et parasol...)
- Le marketing-mix contribue positivement dans le
positionnement de la GMM SARL/LODJA.
0.4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Pourtant au monde, comme en République
Démocratique du Congo, et particulièrement dans le Centre-ville
de Lodja avec le mouvement de la mondialisation, la concurrence change
d'empleur du jour au lendemain à tel enseigne que, même la
concurrence déloyale semble se légaliser dans certaines pratiques
commerciales ou économiques en générale.
Le choix de ce mémoire a été
motivé par le souci de vouloir approfondir l'application du
marketing-mix dans la GMM SARL dépôt de Lodja, et voir si les
stratégies marketing peuvent jouer un rôle capital dans la
rentabilité de cette entreprise.
A cet effet, nous pensons que ce travail présente un
triple intérêt non négligeable :
- Après ce travail, l'impact du marketing-mix au sein
de la GMM SARL sera connu et contribuera de plus en plus à la
rentabilité de cette entreprise, cela pourra aussi servir de
modèle pour les autres entreprises commerciales ;
- Ensuite, aux gestionnaires de la GMM SARL dépôt
de LODJA, car il leur permettra d'évaluer leurs stratégies qu'ils
utilisent pour faire face à la concurrence ;
- Enfin, ce travail constitue une des références
à toutes personnes qui abordera la recherche dans ce domaine.
0.5.
METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
Tout travail de recherche acquiert une méthodologie
d'approche.
En ce qui nous concerne au présent sujet, nous avons
utilisés des méthodes et techniques appropriées.
- La méthode inductive : elle consiste à un
raisonnement allant du particulier au général, des faits à
la loi. Elle nous a permis de généraliser notre conclusion sur
toutes les entreprises commerciales vendeuses de la cigarette, les vendeurs et
les fumeurs à partir d'un échantillon.
- Les techniques vivantes : ces techniques nous ont
aidé dans la récolte des données, et mieux dans la saisie
d'un champs de recherche ainsi que dans l'appréhension de certaines
réalités dans les domaines de la vente et de la consommation de
cigarettes.
Quant aux techniques :
Les techniques d'observation
directe, qui regroupent les enquêtes
socio-économiques, c'est-à-dire l'interview et le dialogue
entretenus avec les gestionnaires de la GMM SARL/LODJA, ainsi que certains
revendeurs et consommateurs des produits de l'entreprise portant le même
nom.
Le questionnaire
d'enquête : cette technique nous a dirigé dans
la récolte des données sur terrain.
La Technique documentaire :
dans la réalisation de ce travail ; la tâche a
été allégée par la consultation des ouvrages, des
monographies, des mémoires, des notes de cours, ainsi que des archives
de la GMM SARL agence de LODJA.
0.6. DELIMITATION DU
SUJET
Les normes scientifiques nous exigent de définir
précisément l'angle dans lequel notre sujet sera traité
pour ce qui est du domaine, de l'espace et du temps.
En effet, nous circonscrivons notre étude à la
maison GMM SARL, Agence de LODJA, autour de l'impact du marketing-mix dans le
positionnement d'une entreprise privée. Cas de la Société
GMM SARL dans le Centre-ville de LODJA.
Cette maison est choisie comme champs d'investigation du fait
qu'elle figure parmi les entreprises tabacicoles en RDC particulièrement
sur le marché de LODJA.
Dans le temps, notre étude est articulée sur une
période de trois ans allant de 2018 à 2020 en rapport aux
données disponibles.
0.7. DIVISION DU TRAVAIL
Le présent travail est composé de quatre
chapitres :
- Le premier chapitre consacré sur les
généralités des concepts de base de notre
réflexion ;
- Le deuxième chapitre est centré sur la
présentation du Centre-ville de LODJA et de l'entreprise GMM
SARL ;
- Le troisième chapitre est intitulé pratique de
marketing-mix au sein d'une entreprise ;
- Le quatrième chapitre est basé sur l'impact du
marketing-mix dans le positionnement de la GMM SARL/LODJA. Il présente
ainsi les résultats des données recueillies ainsi que les
différentes opinions recueillies lors de nos enquêtes.
CHAPITRE I :
GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE
I.0. INTRODUCTION
Ce présent chapitre a pour objectif d'aborder
successivement les définitions possibles des concepts de base de notre
thème, d'en donner les objectifs, rôles, importances et types pour
une bonne compréhension en rapport avec notre sujet, avant
d'étudier l'impact du marketing-mix dans le positionnement d'une
entreprise privée pour satisfaire et conserver la clientèle.
I.1. L'ENTREPRISE
Une entreprise industrielle dans sa fonction doit savoir
comment mener les actions de son développement tout en se basant sur ce
qui plaît le client. Ainsi, on ne fait rien de bon si on ne parvient
pas à toucher le client3(*).C'est ainsi que nous
allons étudier les effets du marketing- mix et nous allons voir
comment le marketing - mix est une très bonne méthode consistant
de toucher d'une façon directe le client.
I.1.1. Définition
De nombreuses définitions de l'entreprise nous sont
proposées, cependant nous nous permettons d'en prendre trois en vue de
faire comprendre aux lecteurs ce qu'une entreprise signifie.
D'après le Petit Larousse, l'entreprise est
définit comme étant une unité économique de
production ou une organisation de production de biens ou de services à
caractère commercial.4(*)
Selon le Dictionnaire économique et financier, ''une entreprise est une unité
économique autonome organisée pour la mise en oeuvre d'un
ensemble de facteurs de production, en vue de produire des biens ou services
pour le marché.5(*)
Enfin, une entreprise est un organisme financier
indépendant, produisant pour le marché des biens ou des
services.
I.1.2 Objectifs et but de
l'entreprise
Dans cette partie de notre travail, il sera question de
définir et d'expliquer ce que nous entendons par objectifs et but,
d'établir une différence entre les deux concepts, et enfin, de
tenter d'expliquer comment l'entreprise les fixe.
a. Objectifs
L'entreprise a plusieurs objectifs économiques : elle
doit avant tout produire des biens et des services dans le but de
répondre aux attentes et aux besoins des consommateurs. Elle va ensuite
commercialiser ces biens et ces services afin d'en dégager une valeur
ajoutée et un profit pour garantir sa pérennité.
Par contre, la plupart des économistes s'accordent
aujourd'hui sur un objectif qui est la maximisation du profit à long
terme.
En outre, les objectifs d'exploitation
généralement mentionnés sont : le profit, la
croissance des ventes, l'amélioration de la part de marché,
l'innovation.
b. But
Il est utile de mettre en place une entreprise moderne dont le
but sera de satisfaire des besoins de la société.
I.1.3. Types d'entreprises
On peut classer les entreprises sous plusieurs types. Si l'on
part du domaine d'activité des entreprises, on distingue
généralement trois formes d'entreprises selon l'activité
économique : l'entreprise commerciale, l'entreprise industrielle et
l'entreprise de service.
· L'entreprise commerciale :
est celle qui consiste à vendre en l'état les stocks de
marchandises achetés. C'est l'exemple des magasins, des grandes
surfaces, des boutiques de modes etc. Les patrimoines de ces entreprises
n'exigent pas un investissement énorme en équipement,
comparativement à ce que l'on peut observer dans une entreprise
industrielle.
· L'entreprise
industrielle : est celle qui transforme les inputs en
outputs lesquels sont destinés à la vente. Il peut s'agir d'une
activité artisanale (boulangerie, menuiserie, savonnerie), ou d'une
industrie géante à l'instar des concentrations et des
conglomérats. Une entreprise industrielle exige beaucoup de moyens
d'investissements en équipement et en fonds de roulement.
· L'entreprise de
service : est celle qui vend ses services à d'autres
agents économiques. Très souvent le service vendu n'est pas
stockable, contrairement aux entreprises commerciales et industrielles. C'est
le cas d'une société de transport, d'une polyclinique, d'une
société de nettoyage, etc.
I.2. LE POSITIONNEMENT
Sur les marchés encombrés où, les
produits et les marques prolifèrent, il est nécessaire que dans
l'esprit du consommateur, le produit offert occupe une position claire par
rapport aux produits concurrents. L'entreprise doit définir cette
position, la construire, la contrôler et si nécessaire, la
modifier.
C'est quoi le positionnement en marketing?
1.2.1.
Définition
Le positionnement est un terme dont la définition peut
varier selon le contexte d'usage. Dans son usage dominant, le positionnement
correspond à la position qu'occupe un produit dans l'esprit des
consommateurs face à ses concurrents sur différents
critères. Dans une optique d'action, le terme désigne l'ensemble
des actions entreprises pour obtenir la position souhaitée dans l'esprit
des consommateurs. Le positionnement est la conception du produit et de son
image dans l'esprit du consommateur.
1.2.2. Les
raisons du positionnement
Le motif essentiel de l'emploi généralisé
du positionnement n'est autre que l'encombrement des marchés qui
résulte de la concurrence des nouveaux produits ou de pseudo-nouveau
produits et par le tamponnage des compagnes de promotion. Pour émerger
de ce magma, les responsables de marketing vont tenter de donner à leurs
créations, à leurs produits et à leurs services une
personnalité originale.Il constitue par conséquent un instrument
de différentiation.
La pratique du positionnement vise à attribuer une
place dans l'esprit du consommateur.
I.2.3. Importance d'un bon choix
de positionnement
L'idéal est de se positionner sur un créneau
vacant du marché, c'est-à- dire sur des attentes non encore
satisfaites par les autres produits.
L'importance du positionnement sert avant tout à se
différencier des autres acteurs en place. Et grâce à ce
positionnement, nous donnons une place distinctive à l'entreprise,
à une marque ou à son produit ou service dans l'esprit des
consommateurs.
Il y a quatre qualités pour un bon positionnement :
· La simplicité : un
positionnement doit être clair et simple c'est-à-dire fondé
sur un petit nombre de caractéristiques fonctionnelles ou symboliques du
produit (par exemple on peut souligner les attributs du produit qu'on est le
seul à posséder), des usages et avantages du produit.
· La pertinence : il n'est
pertinent que s'il correspond à des attentes relativement importantes
des consommateurs potentiels.
· La crédibilité
: il n'est pas contradictoire avec les caractéristiques du produit
considéré ou avec l'image de la marque sous laquelle il est
vendu.
· L'originalité: les
consommateurs reçoivent beaucoup d'informations, ils ne peuvent pas
retenir toutes ces informations. Il faut donc faire preuve d'imagination pour
se positionner à partir d'une qualité supérieure par
rapport aux concurrents.
I.2.4.
Stratégies de positionnement
Une fois que l'entreprise a déterminé un domaine
d'activité stratégique auquel elle va s'adresser, le
problème qui lui fait surface est de savoir la stratégie qui va
lui permettre de positionner son produit au sein de l'environnement du DAS. Les
différentes stratégies qui peuvent lui servir comme moyen pour
pénétrer le marché sont les suivantes :
I.2.4.1. Stratégie
d'imitation
La stratégie d'imitation est adoptée par les
entreprises souhaitant occuper la même place que celle de ses
concurrents. Elle s'inspire de l'une des entreprises qui la concurrencent en
matière des facteurs ayant amélioré sa position
concurrentielle. C'est une stratégie peu fréquente car
l'entreprise qui imite une autre n'est pas sûre de pouvoir faire
fonctionner un mécanisme qu'elle n'a pas conçu.
I.2.4.2. Stratégie de
différentiation
A travers cette stratégie, l'entreprise cherche
à différencier son produit ou sa marque de la concurrence. C'est
une stratégie difficile à adopter car il va falloir en disposer
d'une position réconfortante sur le marché, une longue
expérience et une meilleure connaissance des concurrents. Elle consiste
à chercher un avantage concurrentiel par rapport aux autres produits et
de l'exploiter de façon à donner une valeur supplémentaire
au produit et d'augmenter ses performances. Pour ce faire, l'entreprise a le
choix d'entreprendre une action sur les caractéristiques
intrinsèques du produit ou sur l'image du produit en lui collant un
certain portrait.
I.2.4.3. Stratégie
d'innovation
L'entreprise cherche à travers la stratégie
d'innovation une nouvelle réponse aux attentes du consommateur. C'est le
besoin mal satisfait qui pousse les dirigeants de l'entreprise à se
pencher vers la stratégie d'innovation, et ainsi, définir un
nouveau mix de produit, prix, publicité et distribution. Ce nouvel
positionnement va se faire sur un nouveau segment qui nécessitera des
investissements mais qui sera porteur de profits considérables.
I.2.4.4. Stratégie
d'écrémage
Elle répond à la préoccupation de
maximiser, à court terme, la rentabilité d'un produit nouveau.
Elle consiste à fixer le prix à un niveau trop
élevé, permettant de dégager une forte marge unitaire et
d'engranger rapidement des profits. La stratégie
d'écrémage est une façon de profiter de la faible
élasticité au prix au moment de son lancement sur le
marché car ce n'est qu'aux premières phases de vie d'un produit
que l'entreprise peut justifier ses prix élevés.C'est une
stratégie qui réussit car elle joue à la fois sur
l'ignorance et le snobisme du consommateur.
I.2.4.5. Stratégie de pénétration
Il arrive qu'au lancement d'un produit nouveau, ou au cours
des phases de vie ultérieures de son cycle de vie, l'entreprise attache
plus d'importance à la maximisation des volumes des ventes qu'à
la maximisation de sa rentabilité à court terme. Une telle
stratégie peut se justifier si : l'entreprise estime que
l'élasticité des ventes par rapport aux prix est
élevée, si l'entreprise est capable de réaliser les
économies d'échelle ou si l'entreprise souhaite dissuader des
concurrents à travers une baisse des prix.
I.3. LE MARKETING
Le marketing consiste à considérer que la
vocation première de l'entreprise est de satisfaire les besoins des
consommateurs.
Le marketing consiste à identifier les besoins humains
et sociaux puis y répondre. Une de ses définitions les plus
utilisées consiste à dire qu'il
« répond aux besoins de manière
rentable ».6(*)
I.3.1. Historique du
marketing
Avant la production à l'échelle, les
entrepreneurs avaient plus de facilité d'écouler leurs produits
sur le marché que de le fabriquer.
Au 20ème siècle avec le
développement économique, les entrepreneurs se sont rendu compte
qu'il fallait inverser cette tendance, car ils se sont retrouvés devant
l'abondance des produits à écouler sur le marché.
Ceci a eu pour conséquence, la création de la
fonction de marketing, qui, en principe devra conquérir la
clientèle et pourquoi pas le convaincre.
D'une manière générale, le marketing se
conçoit de plusieurs manières selon l'esprit de certains
auteurs.
Si aujourd'hui le marketing semble indispensable au
succès de toute entreprise, cela n'a pas toujours été le
cas. Même si les différents écrits ne s'accordent pas sur
le lieu et la date d'apparition du mot
« Marketing », tous laissent penser que
c'est aux Etats-Unis qu'il est apparu au regard de la croissance fulgurante de
l'économie au début du 20ème siècle et
qu'il a évolué en trois phases tout au long de ce
siècle.7(*)
Tableau n°1 : Evolution du marketing au
20ème siècle
PHASE 1
|
PHASE 2
|
PHASE 3
|
1920-1949
|
1950-1960
|
1961-1972
|
Le marketing est d'abord apparu pour résoudre la
difficulté que les entreprises rencontraient pour écouler leurs
produits sur le marché.
|
- Emergence de l'école du marketing management.
- Techniques agressives de vente et volonté de
satisfaire les besoins des consommateurs.
- Apparition des notions de segmentation, ciblage et
positionnement ou encore de mix marketing (4p)
|
- Nouvelle distinction de la notion d'échange ;
- Le marketing transactionnel laisse la place au marketing
relationnel.
- l'accent est mis sur la satisfaction et la
fidélité.
|
Source : Kotler et
Dubois, Manuel du marketing fondamental, 10ème
édition, Paris, p8
Faire du marketing, c'est se préoccuper du
bien-être des consommateurs en restant en son écoute dans le but
d'établir une relation durable et profitable à tous.
Selon le talent des vendeurs ou des détaillants, les
produits se vendaient ou moisissaient sur les rayons, un point c'est tout.
L'idée de marketing, c'est -à- dire la volonté de
satisfaire le client, ne s'est véritablement concrétisée
que dans les années 1950. Ainsi, pendant des siècles,
l'activité économique a eu pour principal objectif la production
suivie de la distribution des biens. Cela résulte de la distinction
entre l'économie artisanale et l'économie de pénurie
présentée brièvement comme suit :
- Dans l'économie artisanale, l'artisan produit
à la commande, pour un client qu'il connaît et à qui il
vend lui-même le fruit de son travail. Il ne se pose aucun
problème d'ajustement de l'offre et de la demande. Le commerce et la
production sont liés, le commerce étant lié à sa
plus simple expression. Une liaison étroite caractérise le
début de l'économie industrielle ;
- En économie de pénurie, la rareté des
produits manufacturés est telle que tout produit est
écoulé sans difficulté. L'offre étant
inférieure à la demande, le problème essentiel des
responsables d'entreprises étant de ce fait, la production.
Cette production en grande série s'est heurtée
rapidement à une relative saturation des besoins fondamentaux. Par
conséquent, la difficulté d'écouler la production s'est
accentuée. Ce n'est plus la production qui commande la vente, mais cette
dernière oriente la production. L'industriel part du marché pour
définir la production et construit l'offre en fonction de la demande.
C'est l'ère du marketing.
Depuis, le marketing n'a cessé d'évoluer,
jusqu'à intégrer l'ensemble des activités de l'entreprise
et devenir nécessaire à la pérennité des
organisations.
I.3.2. Définition du marketing
Il existe de nombreuses définitions du marketing.
Chacune insiste sur un ou plusieurs points particuliers : soit sur le client,
soit sur l'échange entre l'entreprise et le client, soit sur le
management. Le marketing est vaste et complexe à définir, car
cette notion est en perpétuelle évolution; mais nous nous
limiterons à reprendre les définitions de quelques auteurs.
Ainsi, LENDREVIE Jacques et LINDON Denis
définissent le marketing comme étant :
1. L'ensemble des moyens dont dispose une entreprise pour
vendre ses produits à ses clients d'une manière rentable dont
l'objectif est de gagner de l'argent.(8(*))
2. Selon Philippe KOTLER et Bernard DUBOIS, définissent
quant à eux le marketing comme étant une activité humaine
orientée vers la satisfaction des besoins et désirs des
consommateurs au moyen de l'échange9(*).
Pour nous, le marketing c'est l'évaluation des besoins
et des intentions du consommateur pour élaborer des stratégies
commerciales. Il consiste donc à :
- Analyser les besoins des clients et mettre en place une
stratégie efficace ;
- Faire connaitre et assurer la distribution de ces
produits ;
- Atteindre les objectifs internes de l'entreprise.
I.3.3.Objectifs du marketing
L'objectif du marketing est d'attirer et fidéliser les
clients :
· La rentabilité ;
· La croissance ;
· La conquête du chiffre d'affaires ;
· La conquête du marché.
Autres objectifs de marketing :
· Lui permettre de mieux connaitre le
marché ;
· Lui permettre d'adapter ses actions sur le
marché ;
· Permettre aux consommateurs et producteurs de trouver
chacun un intérêt lors de l'échange.
I.3.4. Mission du marketing
Le marketing a pour mission d':
· Aider l'entreprise à créer les biens et
services pour la satisfaction des besoins des individus (la manière la
plus efficace possible).
· Améliorer le bien-être des individus de la
manière la plus efficace possible.
I.3.5. Rôle du marketing
dans la gestion des entreprises10(*)
En réalité, jusqu'au 19ème siècle,
début de l'époque contemporaine et période de
révolution industrielle, ou nous passons d'une société
agricole et artisanale à une société industrielle et
commerciale, qu'apparait le marketing.
Pour faire court, l'apparition du marketing est due à
une incapacité générale à résoudre des
problèmes, causés par une croissance rapide de l'économie.
C'est pourquoi, les chefs d'entreprises s'intéressent longtemps à
l'amélioration de leurs techniques de production, puis à
l'acquisition des ressources financières nécessaires au
renforcement de leur capital de production, puis au perfectionnement des
méthodes d'organisation du travail, plus qu'aux moyens de vendre ce
qu'ils produisent. C'est ce qui explique que les grands chefs d'entreprises, au
19è siècle en particulier, furent de grands inventeurs ou
techniciens. Le marketing, tel que nous l'avons défini n'était
pas certes complètement absent de leurs préoccupations. Car, il
fallait tout de même écouler la production toujours croissante de
l'entreprise.
A partir du début du 20è siècle, et
surtout après la première guerre mondiale, la vente est au
contraire devenue une préoccupation essentielle pour la plupart des
entreprises.
La cause principale de cette évolution est
l'avènement de ce qu'on a appelé la société
d'abondance.
Pour conclure, sur cette dernière période, dans
une économie où l'offre est pléthorique, où le
client à l'embarras du choix concernant les entreprises et les
produits/services proposés, l'objectif est donc d'apporter aux clients,
que l'entreprise souhaite conquérir ou fidéliser, satisfaction et
création de valeur, tant par son offre que par la relation qu'ils ont
établie.
I.3.6. Fonctions du
Marketing
La fonction commerciale est la place centrale du marketing, le
marketing permet à l'entreprise de s'adapter à son
macro-environnement. La fonction commerciale d'une entreprise fait partie de
sa stratégie et de son état d'esprit.
Le marketing apporte une contribution vitale à
l'accomplissement et à la satisfaction des besoins et désirs de
l'être humain.
C'est le marketing qui permet d'identifier des besoins
insatisfaits, de les convertir en opportunité commerciale et d'engendrer
le bien être du consommateur en même temps que le profit de la
firme.
I.3.7. Sortes de marketing
Il existe plusieurs sortes de marketing qui répondent
tous aux mêmes objectifs : vendre son produit ou service,
fidéliser sa clientèle, identifier de nouveaux consommateurs ou
clients. Nous citerons :
· Marketing Management ;
· Marketing Stratégique ;
· Marketing Sociétal ;
· Marketing Opérationnel ;
· Marketing Relationnel ;
I.3.7.1. Marketing
management
La direction de l'entreprise particulièrement
inspirée par l'esprit marketing ; celui-ci s'effectue en appliquant
les principes "administratifs" englobé selon Henri Fayol, le vocable
administratif signifie : prévoir, organiser, commander, coordonner
et contrôler.
Le marketing management englobe toutes les techniques
utilisées dans le dessein de connaître les besoins et
d'évaluer les intentions des consommateurs.
I.3.7.2. Marketing
stratégique
Le Marketing stratégique qui permet à
l'entreprise de connaître le marché et le comportement des
consommateurs, collecte des informations, étudie le marché et le
comportement des consommateurs. Il permet aussi à l'entreprise de
découvrir les besoins de consommateurs potentiels et définir les
produits à concevoir.
Le rôle du marketing stratégique sera donc
d'orienter l'entreprise vers les opportunités économiques
obtenues par elle ; c'est-à-dire bien adaptées à ses
ressources et son savoir-faire et qu'offrent un potentiel de croissance et de
rentabilité. Il vise les moyens à longue terme.
Le marketing stratégique est une phase importante du
marketing où l'on définit les objectifs et les moyens à
mettre en oeuvre pour les atteindre. Le but du marketing stratégique
reste d'améliorer les performances de la société.
I.3.7.3. Marketing
sociétal
Il reconnait que la tâche prioritaire de l'entreprise
est d'étudier les désirs et les besoins des marchés
viséset de les satisfaire d'une manière plus efficace que celle
des concurrents, tout en préservant et en améliorant le
bien-être du consommateur et de la société dans son
ensemble :
§ Elle invite d'abord le responsable marketing à
prêter attention aux besoins et intérêts de l'acheteur
plutôt qu'à leurs désirs ;
§ Elle propose enfin de prendre en compte le
bien-être collectif.
I.3.7.4. Marketing
Opérationnel
Le marketing opérationnel appelé aussi
Mix-Marketing qui permet à l'entreprise de développer des actions
pour s'adapter aux besoins du consommateur. C'est la concrétisation sur
le terrain des décisions d'orientation prises au niveau de la
stratégie marketing qui aboutit à un plan marketing.
Le marketing opérationnel est donc le bras commercial
de l'entreprise, sans lequel le meilleur plan stratégique ne peut
déboucher sur des résultats. Le marketing opérationnel a
pour fonction essentiel la création du chiffre d'affaires ; son
objectif est de vendre.
L'action du marketing opérationnel se concrétise
en objectif de la part de marché à atteindre, de budget de
marketing autorisé pour atteindre des objectifs.
I.3.7.5. Marketing
Relationnel
Le marketing relationnel désigne les actions marketing
qui visent à entretenir une relation personnalisée et continue
avec chaque client afin de l'accompagner dans le parcours d'achat et le
fidéliser. Le marketing relationnel est d'avantage orienté vers
le long terme.
Il a pour objectif de fournir au client une valeur à
long terme et aussi la mesure de la satisfaction du client à long terme,
il exige que tous les départements de l'entreprise travaillent ensemble
avec le marketing comme une équipe pour servir le client, il implique la
mise sur pieds des relations à plusieurs niveaux ;
économique, social, technique, légal résultant d'une haute
loyauté du client.
I.3.8. Quelques concepts
clés et la démarche marketing
I.3.8.1. Les concepts clés11(*)
Besoin: un sentiment de manque (manger, se
vêtir, s'abriter...). Le besoin n'est pas créé par la
société ou le marketing, il est inhérent à la
nature humaine.
Désir : c'est un besoin qui porte sur
un objet spécifique. Autrement dit, le désir est le moyen
privilégié pour satisfaire un besoin, (avoir besoin de manger et
puis désirer un plat spécifique).
La demande : apparaît quand il y a
volonté d'achat mais aussi un pouvoir d'achat. La distinction entre
besoin et désir confirme que le marketing ne crée pas le besoin
qui préexiste mais il influence le désir.
L'offre : c'est l'ensemble des biens
(tangibles) et services (intangibles) proposés par les entreprises pour
satisfaire les besoins des clients.
Échange : acte qui consiste à
obtenir quelque chose de quelqu'un en contrepartie d'autre chose. Si l'accord
intervient entre différentes parties qui échangent, il y a
TRANSACTION. Lorsque les accords entre les parties se prolongent pour
constituer un partenariat durable, on peut parler de RELATIONS.
La concurrence : il s'agit de toutes les
offres rivales que les clients peuvent acheter.
La satisfaction : correspond au jugement d'un
client après avoir comparé les performances perçues du
produit avec ses attentes.
I.3.8.2. La démarche marketing
I.3.8.2.1. Présentation
de la démarche marketing
Le marketing est l'une des fonctions principales de
l'entreprise. Pratiquer le marketing ne signifie pas nécessairement
faire de la publicité. Au contraire, le marketing est avant tout un
état d'esprit mais aussi une pratique qui suit une démarche
précise et cohérente.
La démarche marketing est une succession
d'étapes visant à comprendre le fonctionnement du marché
de manière à le conquérir et/ou à le conserver. De
ce fait, la démarche marketing est composée de quatre phases
majeures :1) Analyse 2) Réflexion
(décision) 3) Action 4)
Contrôle.
I.3.8.2.2. Les phases de la
démarche marketing
Phase 1 (Analyse) : il s'agit pour
l'entreprise d'analyser son environnement de manière
générale. La phase d'analyse permet à l'entreprise
d'améliorer sa connaissance du marché (sa structure,
études des caractéristiques des clients et détection de
leurs besoins, ..) en vue de le segmenter. Les informations recueillies seront
exploitées afin d'éclairer les choix stratégiques de
l'entreprise.
Phase 2 (Réflexion, Décision) :
dans cette phase, il est question pour l'entreprise de déterminer les
groupes de consommateurs à satisfaire, il s'agit de cibler les segments
de marché les plus intéressants compte tenu de leurs
caractéristiques et des moyens de l'entreprise. Le responsable marketing
est appelé à faire des choix stratégiques concernant
l'offre à proposer pour chacun ou plusieurs segments retenus dans le but
de réaliser les objectifs de l'entreprise.
Phase 3 (Action) : une fois les choix
stratégiques effectués, il faut mettre en place un plan d'action
pour leur mise en oeuvre sur le terrain, à travers des politiques
portées sur les variables du marketing mix (produit, prix, distribution,
communication)
Phase 4 (Contrôle) : toute
démarche ou processus de décision doit être
contrôlé pour vérifier la correspondance des
résultats obtenus avec les objectifs fixés et la démarche
marketing n'échappe pas à cette règle. Pour
résumer, la démarche marketing est composée de deux
facettes complémentaires :
a) Marketing stratégique :
· Connaitre le marché, la concurrence ;
· Définir les objectifs ;
· Segmenter, cibler, choisir les cibles et les
stratégies pour les atteindre.
b) Marketing opérationnel ou 4 P :
· Produit ;
· Prix ;
· Place (distribution) ;
· Promotion (communication).
Le responsable marketing doit en fonction de la
stratégie adoptée, développer un plan d'action pour chaque
composante du produit ou service (marketing mix).
I.3.9. La force de vente dans la
fonction commerciale
La force de vente d'une entreprise se compose de l'ensemble
des personnes qui ont pour mission de vendre ou de faire vendre ses produits ;
ces personnes peuvent être des employés de l'entreprise, on parle
alors d'une force de vente interne, elles peuvent aussi être des
éléments indépendants de l'entreprise, c'est une force de
vente externe. Les tâches assignées à un vendeur varient
selon la nature des clients et le lieu de vente. Non seulement un vendeur doit
vendre les produits de l'entreprise mais il doit prospecter les clients, les
informer et leur communiquer toutes les données concernant le produit,
mettre au point une offre spécifique si c'est nécessaire, vendre
et aider à faire vendre, assurer le service après-vente en cas
d'existence et tenir au courant l'entreprise de tout ce qui se passe entre eux
et les clients. La force de vente est une composante de l'équipe
commerciale d'une entreprise chargée de la vente et la stimulation de la
demande.
Afin d'accomplir les tâches qui lui sont assigné
et de renforcer sa place et son efficacité au sein de la fonction
commerciale, la force de vente doit être bien organisée et
gérée de façon optimale.Le bon vendeur n'est plus
seulement celui qui vend, mais celui qui sait aussi installer une relation
durable avec les clients.
Lorsque les vendeurs croient au succès de leurs
produits, leur argumentation est plus efficace, ils jouent alors un rôle
important dans la représentation directe de l'entreprise.
Pour cela, les objectifs assignés à la force de
vente doivent prendre en considération la nature des marchés
visés par l'entreprise et le positionnement recherché sur chaque
marché. Ces objectifs varient d'une entreprise à une autre et
sont fixés par les hommes du marketing ; sont généralement
ceux de la firme elle-même.
Conclusion partielle du chapitre
Ce chapitre qui porte sur les généralités
sur les concepts de base a trois sections :
· Il présente dans la première section
l'entreprise à travers sa définition, ses objectifs et but, et
afin les types d'entreprises.
· La deuxième section donne une théorie sur
le positionnement d'une entreprise et traite quatre sous points : la
définition, les raisons du positionnement, l'importance d'un choix de
positionnement et les stratégies de positionnement.
· Enfin la troisième section parle sur le
marketing et traite sous dix points : son historique, sa
définition, ses objectifs, sa mission, son rôle dans la gestion
des entreprises, ses fonctions, les sortes du marketing, quelques concepts
clés, et la force de vente dans la fonction commerciale.
CHAPITRE II. PRESENTATION DU
CENTRE-VILLE DE LODJA ET DE L'ENTREPRISE G.M.M SARL.
Ce présent chapitre est scindé en deux sections,
à savoir : la présentation du Centre-ville de LODJA et de
l'entreprise GMM SARL.
II.1. PRESENTATION DU
CENTRE-VILLE DE LODJA
Sous ce point nous décrivons en quelques lignes le
Centre-ville de Lodja au sein de laquelle est implantée la maison
d'étude de ce travail.
Le présent chapitre prend en compte les aspects
l'historique, l'aspect géographique, l'aspect démographique,
l'aspect économique et autres.
II.1.1. Aspect
historique
Parler de l'histoire, c'est passer en revue ce qui
était à la base de la création du Centre-ville de Lodja,
sa genèse comme entité administrative parmi tant d'autres en
République Démocratique du Congo en général et dans
la Province du Sankuru en particulier.
De manière générale, plusieurs textes
légaux se sont succédé portant création des
entités de l'Etat de 1888 à nos jours, tels que sont :
- Le décret du Ier Aout 1888 portant
création du District du Kasaï, le Chef-lieu de LUSAMBO, alors poste
d'Etat à DEKO Secteur des VUNGI ;
- L'ordonnance administrative de Monsieur le Gouverneur
Général à BOMA du 28 Novembre 1919 ;
- La loi portant organisation territoriale de la colonie belge
de 1907 ;
- L'ordonnance -loi du 10 Avril 1967 changeant l'appellation
territoire en zone pendant la 2e République ;
- L'ordonnance loi du 07 Avril 1967 changeant l'appellation
territoriale en Zone pendant la 2ème République après le
décret du Présidentiel, la Zone change en territoire mais avant
l'arrivée de la colonie belge, Lodja n'était qu'une
contrée prédominée par les pouvoirs claniques ou
coutumiers, le pouvoir était entre les mains de Chef de familles.12(*) Etant
au centre du pays, la RDC, l'histoire nous révèle qu'au centre
même du pays, il n'existait aucun empire ni royaume ; il n'y avait
que des clans regroupés en village et en famille où les Chefs des
familles exerçaient leur autorité.
En 1885, Sir Francis de WINTON qui a succédé
à Stanley en qualité d'Administrateur Général,
proclame à VIVI l'Etat Indépendant du Congo en sigle E.I.C
placé sous l'autorité directe du roi LEOPOLD II, qui
déterminent les frontières qui resteront à peu près
inchangées jusqu'à nos jours.
Quelques années plus tard, il devenait un poste d'Etat
avec comme Chef-lieu DEKO, un petit village du groupement DIKUNDJAMBUDI dans le
Secteur des VUNGI, la rive droite de la rivière Lodja d'où
l'origine de sa dénomination actuelle. Ce poste devait être
transféré en 1907 de DEKO à l'endroit où il est
implanté à présent avec son Chef-lieu LUSAMBO qui devrait
facilement avec ses entités qui le composent.
Le 28 Mars 1912, par l'arrêté Royal sur
l'organisation du territoire de la colonie belge, fut créé le
District du Sankuru le Chef-lieu LUSAMBO. Après, suivra la
création du territoire de Lodja par l'ordonnance administrative du
gouverneur général Monsieur F .FUSHS signé à
Boma le 28 Novembre 1913. Le Chef-lieu étant implanté sur la rive
droite de la rivière Lokenye d'où la seconde dénomination
de Lokenye terme officier et Lodja terme officiel parce que à ce titre
on l'attribut dans les ordonnances et décrets de l'Etat. La
période post coloniale, avec la constitution de Luluabourg en 1964 nait
une provincette du Sankuru, Chef-lieu Lodja. La provincette n'a pas duré
à cause des oppositions politiques entre originaires du Sankuru. Pendant
la 2e République, l'ordonnance -loi du Président de la
République du 10 Avril 1967 portant suppression des provincettes, par
cette ordonnance Lodja revenait un territoire ; puis les territoires
changent en zones, par le décret présidentiel de 1997 changeant
la zone en territoire et c'est jusqu'à nos jours.
En fin, avec la constitution du 18 février 2006
créant les 25 provinces dont la province du Sankuru.
Après l'indépendance, le territoire de Lodja a
connu plusieurs dirigeants, voici au tableau marquant les différentes
personnalités de l'Etat à la tête de l'Administration du
Centre-ville de Lodja de 1958 à nos jours :
|
|
TABLEAU N° 02. LES ADMINISTRATEURS DE TERRITOIRE DE LODJA
DE 1958 à Nos Jours
N°
|
NOMS
|
ANNEES
|
PROVENANCE
|
01
|
DE VOS D'OFMANS
|
1958-1960
|
Belgique
|
02
|
MBOKUMA
|
1960-1961
|
LODJA
|
03
|
E.OHAMAMBOYA
|
1961-1963
|
LODJA
|
04
|
L.ONYUMBE
|
1963-1964
|
LODJA
|
05
|
YANGOYI
|
1964-1965
|
LODJA
|
06
|
MULUMBAKATI
|
1965-1966
|
MBUJIMAYI
|
07
|
TSHIMANGA
|
1966-1969
|
KANANGA
|
08
|
BOEKENGE
|
1969-1971
|
LODJA
|
09
|
ELONGA REYO
|
1971-1973
|
LODJA
|
10
|
MATADI
|
1973-1974
|
LODJA
|
11
|
OKOTO LOLAKOMBE
|
1974-1980
|
LODJA
|
12
|
KABEYA MUSWAMUSWA
|
1980-1985
|
MBUJIMAYI
|
13
|
WELO ONYUMBE
|
1985-1990
|
LODJA
|
14
|
KAMBONGO
|
1990-1996
|
KANANGA
|
15
|
SHAKO ENYOWATO
|
1996-1998
|
LODJA
|
16
|
EWALA OSONGO
|
1998-2000
|
LODJA
|
17
|
OLOHOKOMBA
|
2000-2003
|
LODJA
|
18
|
STANISLAS LODI
|
2003-2006
|
LODJA
|
19
|
DJONGA OTSHUDIEMA
|
2006-2008
|
LODJA
|
20
|
EDIMO LOKAKAWO
|
2008-2008
|
LODJA
|
21
|
ALBERT BAUDOUIN
|
2008-2010
|
EQUATEUR
|
22
|
KAKOLONGO BISHADILA
|
2010-2014
|
MBUJIMAYI
|
23
|
MBIYA LUMBOYA MUSASA
|
2014-2018
|
KABINDA
|
24
|
ELONGE KONGA Baoba
|
2018 à nos jours
|
LODJA
|
SOURCE : Archive de territoire de
Lodja 2019
A la lumière de ce tableau, il sied de signaler
qu'à l'exception de Monsieur DE VOS D'OFMANS qui était un sujet
Belge, les autres Administrateurs sont des Congolais.
II.1.2. Aspect géographique
Quand on parle de la situation géographique, on nous
appel à la localisation géographique qu'occupe la ville de Lodja,
c'est-à-dire identifier les limites administratives qu'elle a avec ses
secteurs de l'ensemble du territoire.
Par sa dimension géographique, la ville de Lodja est la
première, par sa superficie dans toute la province du Sankuru. Elle se
situe au centre de la république Démocratique du Congo par le
fait que la Province du Sankuru est au centre du pays ; et Lodja au centre
du Sankuru, avec une superficie générale de 12.052km2
et la densité de sa population s'élève à 46
habitants par kilomètre2 (l'estimation faire en 2014).
Il occupe stratégiquement dans la Province du Sankuru
et fait frontière avec 4 secteurs suivants :
- A l'Est par le Secteur de NAMBELO LOHEMBE ;
- A l'Ouest par le Secteur des OLEMBA ;
- Au Nord par le Secteur des NVUNGE et ;
- Au Sud par le Secteur de LOTSHIMBA EDUO PETE KOLOMBE.
Cette entité politico-administrative est
entièrement située dans la cuvette centrale de la RD Congo. Elle
est une partie intégrante de la forêt équatoriale
situé à 3.29° de latitude Sud et entre autres au 23° de
méridien.
Elle est substituée en huit Secteurs, plus un
Centre-ville. Cette dernière, à son tour composée de 23
quartiers et les secteurs se subdivisent en groupements dont le nombre
s'élève à 78 groupements. Les groupements
s'élève à 522.13(*)
II.1.2.1. Le climat
Il est totalement sous un climat tropical connaissant
l'alternance de quatre saisons dont deux pluvieuses et deux sèches. Pour
chaque catégorie, il y a une longue et une petite saison.
II.1.2.2.
Hydrographie
Le Centre-ville de Lodja est baigné par plusieurs
rivières et sources parmi lesquelles nous citons les
principales :
- La rivière LOKENYE ;
- La rivière LOHEYI ;
- La rivière LONDA ;
- La rivière LONYINYI ;
- La rivière DJESE ;
- Les sources OTEKELE, OLOHO, etc.
II.1.3. Aspect
démographique
Par la démographie entendons ici, l'état
quantitatif de la population qui habite le Centre-ville, son origine et comment
elle s'est établie. L'histoire du Centre-ville de Lodja étant
étroitement liée au développement des peuples qui y sont
installés. L'ancêtre mythique Mongo et nommé Membele
enfanta Okutshu et ce dernier engendra trois fils correspondant aux trois
grandes branches des généalogies des atetela. Il s'agit de
Watambulu, Ngando et Ndjovu. C'est ce qui constitue la genèse
essentielle de la population actuelle de la Province du Sankuru, dont Lodja est
l'une de ses subdivisions politico administrative.
Ces trois lignages à parenté
patrilinéaires venus du Nord et de l'actuelle province de
l'équateur, ils se fixèrent aux mêmes endroits de la
cuvette centrale du Congo, après un long péril de migration le
long des cours d'eaux à la recherche des espèces favorables.
Un groupe important pris l'axe de la rivière Lomami et
la remontant jusqu'aux affluents de Lotembo. De là, le groupe se
scinderait en deux, dont l'un traversa la Lomami et le district de Maniema, ce
sont les KUSU. D'autres groupes auraient immigré, se sont surtout ceux
de Ngando et des Ndjovu ; l'un remontant la rivière Tshuapa et la
Lokenye vers le district du Sankuru actuelle province. L'occupation du
territoire par les immigrés fut le fait d'une conquête
guerrière, car ils auraient de ces lieux avant d'étendre leur
domination sur des vastes espaces. Leurs exploits de guerre
contribuèrent à présenter les atetela comme les grands
guerriers. Et aujourd'hui, plus de 95% des habitants du territoire de Lodja
sont donc des familles issues de Watambulu, Ngando, et Ndjovu. A ces
époques lointaines, les différentes communautés, vivaient
de la manière autarcique sous l'autorité d'un chef de famille. Ce
sont les trois lignages qui formeraient les secteurs qui composent
l'unité administrative du territoire de Lodja en général
et son Centre-ville en particulier.
II.1.4. Quelques grandes
entités locales
1. Office de Route (OR) ;
2. Régie de Distribution d'Eau (REGIDESO) ;
3. Régie des Voies Aériennes (RVA) ;
4. Société Nationale d'Assurances
(SONAS) ;
5. Caisse Nationale de Sécurité Sociale
(CNSS),...
Il ne s'agit que des sociétés étatiques
sans ressources nécessaire ni technologie de pointe pourra leur
permettre de changer considérablement l'activité
économique de la ville en favorisant des effets d'entrainements tout
autour de leurs champs d'activités.
II.1.5. Cadre
politico-administratif du Centre-ville de Lodja
L'organisation politico-administrative du Centre-ville de
Lodja se diffère de l'organisation coutumière, elle est moderne
dans le fait que, il y a un administrateur du territoire considérable
avec ses adjoints.
Dans le Centre-ville de Lodja nous avons les autorités
de quartiers ou les chefs de quartiers (les chefs qui sont élus par les
chefs de rues ou avenues) non dans le sens héréditaire. La
logique de chef n'existe plus d'autant que le Centre-ville est un milieu
carrefour où le problème d'originalité est exclu
(théorique). C'est un milieu par clinique.
Cependant, le Centre-ville de Lodja des AKUTSHU ANAMONGO, a
formé une association culturelle moderne, les initiatives se sont
multipliées pour resserrer le lien de fraternité et
solidarité des BATETELA.
En effet, plusieurs partis politiques sont implantés
dans le Centre-ville de LODJA entre autres :
- PPRD ;
- CCU ;
- UNC ;
- UDPS, etc.
Fonctionnant sur toute l'étendue du Centre-ville de
Lodja.
De ce fait, l'organisation des partis politiques dépend
de son programme d'action et aussi de la définition du rôle qu'il
est appelé à jouer pour le bien-être du peuple Sankurois,
dans le cadre du respect de la Loi et les Règlements portant
organisation et fonctionnement de ces partis politiques.
II.1.6. Langues
parlées
Le Centre-ville de LODJA héberge plusieurs personnes
avec des différentes langues notamment :
- Lingala ;
- Tshiluba ;
- Kikongo ;
- Swahili ;
- Français, etc.
Il importe de signaler qu'une diversification des dialectes
permettent l'échange de parole pour le peuple de LODJA entre
autres :
- Otetela ;
- Basho ;
- Okela ;
- Ohido ;
- Osonge, etc.
Parmi ces dialectes, Otetela est beaucoup plus parlé
à une grande partie du Centre-ville en étude et presque dans tous
les secteurs qui composent le territoire de Lodja.
Ainsi, le Centre-ville de LODJA dispose d'un Hôpital
Général de Référence appelé Hôpital
Général de Référence de Lodja, Cet hôpital
appelée la Zone de Santé Rurale de Lodja, cet hôpital
fonctionne avec un Médecin chef de Zone compte tenu de l'expansion
démographique du milieu bien que les autres ont leurs centres de
santé privée à part.
Dans la Zone de Santé de LODJA, il y a un Hôpital
Général de Référence (HGR/LODJA).
Il convient à signaler l'existence des certaines
coordinations des activités sanitaires entre autres :
- PNMLS ;
- PNLS ;
- CPLT, etc.
En plus de ces coordinations, il y a une antenne PEV depuis
plusieurs années, elle s'occupe spécialement des
différents programmes de vaccination.
En plus de l'Hôpital Général, il existe
aussi d'autres hôpitaux gérés par les particuliers et qui
fonctionnent dans des bonnes conditions notamment :
- L'Hôpital Saint François d'Assise,
géré par l'Eglise Catholique ;
- L'Hôpital LOKUMU l'OLOLO géré sous la
direction des missionnaires évangéliques ;
- L'Hôpital LOKENYE TSHE, géré sous la
surveillance de l'ISTM/LODJA ;
- L'Hôpital OTEMA, géré par le Docteur
(Médecin) TONY.
Tous ces hôpitaux fonctionnent normalement avec un
personnel qualifié, plus un bon nombre des centres de santé
rependus presque dans tous les quartiers deux ou trois centres de santé
pour assurer le bon fonctionnement de la population de Lodja.
Quant aux implantations des milieux scientifiques, le
Centre-ville rurale de Lodja compte de nombreux milieux pour une bonne
formation scientifique tant conventionnelle que non conventionnelle,
privée-agréée, etc.
Avec les différents niveaux dont :
- Maternel ;
- Primaire ;
- Secondaire et ;
- Universitaire.
Le niveau maternel, primaire et secondaire fonctionnent chacun
d'eux avec un inspecteur chef de pool, les inspecteurs itinérants, les
exploitants et tant d'autres personnels qualifiés.
S'agissant de l'Enseignement Supérieur et
Universitaire, le Centre-ville de Lodja héberge beaucoup, trois
universités et plus de cinq instituts supérieurs. Pour les
universités nous avons :
- UNILOD ;
- USTL ;
- UPL/L.
Ainsi pour les institutions des enseignements
supérieurs nous avons :
- ISTM/L ;
- ISCSID/S ;
- ISEA ;
- ISC/L, etc.
II.1.7. Aspect économique
L'activité économique dans le Centre-ville de
Lodja est principalement axée sur le petit commerce assuré par
les locaux, les Nandes et une fine partie d'expatriés composée
des chinois et des indo-pakistanais ainsi que les petites exploitations
agricoles (assurées par les Argi multiplicateurs et les ménages
agricoles) mais également d'une petite exploitation artisanale du
diamant.
Ainsi, depuis toujours Lodja reste le grenier
économique de la province du Sankuru grâce à son trafic
aérien et routier (surtout sur l'axe Lodja-BENADIBELE), deux voies
d'entrées des produits commerçables.
Malgré sa position
économique provinciale dans la commercialisation des produits
manufacturés et produits agricoles vers des grands centres commerciaux
comme Goma, Mbuji-Mayi, Kananga, Kindu et Kinshasa ainsi que dans
l'échange économique entre les territoires voisins notamment
Lubefu, Lomela, Lusambo, Katako-Kombe et Kole ; il sied de souligner que le
Territoire de Lodja de par son enclavement dû à l'absence de
bonnes infrastructures pour le transport routier (route en terre ) et
aérien, rendant l'accès très difficile au niveau des
villages que ça soit par vélo, moto et véhicule vers les
grands centres de consommation d'une part et d'autre part une piste d'aviation
en terre battue n'assurant pas l'atterrissage des Avions à grande
capacité ; occasionnent une crise économique importante. Il
est à signaler également l'absence des grandes
sociétés ou entreprises.
De ce fait, l'écrasante majorité de la
population vit ou survit grâce à l'agriculture. Les ménages
agricoles cultivent principalement du riz paddy, du manioc, les
niébés, des arachides, du maïs avec des moyens
rudimentaires et font face à d'énormes difficultés pour
s'approvisionner en outils et semences agricoles et ne s'adonne pas à la
culture pérenne (rente) faute de débouché. Cependant,
l'asphaltage des routes, l'élargissement de piste de l'aérodrome ainsi que son asphaltage voire
même la construction de la voie ferrée, faciliteraient
l'écoulement des denrées alimentaires et réduiraient
les pertes post-récoltes ainsi que le coût élevé des
produits manufacturés et occasionneraient l'accroissement de la
productivité et la réduction du chômage qui engraine le
Centre-ville de Lodja plus précisément la jeunesse14(*). La présence
des micros finances dans le Centre-ville de Lodja pourrait inciter
les investissements directs étrangers dans l'implantation
d'industries en vue de la transformation de récolte afin de leur
conférer une valeur ajoutée mais également favoriser une
agriculture intensive par ricochet booster la relance des activités
économiques.
D'une manière brève, l'économie du
Centre-ville de Lodja comme un milieu urbano -rural revête de position
structuro - administrative trop indifférente à la
spéculation, d'où les éléments du chapitre
troisième démontreront d'une manière pratique ces
indices.
Tableau n°03 les Quartiers
constituant le centre-ville de Lodja et leurs chefs
N°
|
Noms des Quartiers
|
Nom des autorités
|
1
|
ASAMI
|
YINDJE LOTOKO
|
2
|
DEMBA FUNDJI
|
OSAKO MANGOMANGO
|
3
|
DIENGENGA LOHADI
|
DJANGA PEN'EDINGA
|
4
|
EDINGO
|
LOHEMO NDJATE Helene
|
5
|
ESENGE
|
DIOWO DIA DIAWO
|
6
|
FIN DE TERME MILITAIRE
|
LODI LA LODI
|
7
|
KFUNGU
|
MBALOMBA EHOKE
|
8
|
LOKENYE
|
LOKASHAKOY POWA
|
9
|
LOONDA
|
LOHONGA LA LOHONGA
|
10
|
LOKANDOLA
|
PONGE LOTSHUMBA
|
11
|
LUMUMBA
|
LANGE OLENGA
|
12
|
OKITANDEKE
|
PONGO LOMBE Gerard
|
13
|
OTEKELE
|
LOHOTAME LULUNGI
|
14
|
OWALA HOPITAL
|
KOMBE LOHOTAME
|
15
|
LOSHAKOY
|
DJESA PENA DJESA
|
16
|
MONSEIGNEUR YONGO
|
NYEMBO LOHONDA
|
17
|
OFFICE DE ROUTE
|
SAINT KOY
|
18
|
SHINGA KALEMI
|
OKITO LUFUNGOLA Roger
|
19
|
WEMAMBOLO
|
OM'OLOYI W'OMOLOY
|
20
|
NDJILI
|
NGELA WONYA OMADEKE
|
21
|
FIN DE TERME CIVIL
|
OLEDI W'OLEDI
|
22
|
SANGOMUKE
|
Alphonse OKUTO
|
23
|
SHAPEMBE
|
ETETE P'ENELONGE
|
Sources : Archives du bureau du
territoire de Lodja
II.1.7.1. Administration du
marché central de Lodja
Le marché central de Lodja est composé
de :
- L'administrateur titulaire ;
- L'administrateur adjoint chargé de
l'administration ;
- L'administrateur adjoint chargé de la
finance ;
- Les chefs d'équipes ;
- Les agents percepteurs ;
- Les services collaborateurs.
II.1.7.2. Organigramme du
marché central de Lodja15(*)
ADMINISTRATEUR
TITULAIRE DU MARCHE
ADMINISTRATEUR ADJOINT
CHARGE DE L'ADMINISTRATION
SECRETAIRE
ADMINISTRATEUR ADJOINT
CHARGE DE LA FINANCE
CHEF D'EQUIPE
Agent percepteur
La police d'assurance
Economie
IPEMEA
Santé et hygiène
Vétérinaire
L'organigramme du marché central de Lodja se
présente comme suit :
Source : Archive du bureau
du marché central de Lodja, 2017-2018.
II.1.7.3 Institutions
financières
Le Centre-ville de Lodja par sa grandeur héberge
beaucoup d'institutions financières entre autres : les banques, les
agences de transfert, la DGRSA, la CNSS, la DGI, la REGIDESO et les autres.
Il est à noter que dans tous les quartiers, les
activités sont réparties entre autres, le transport, le commerce,
des négociants, etc.
La commercialisation des produits agricoles commence à
trouver le succès à l'intérieur des quartiers suite
à la population qui surgisse dans les quartiers et pour l'étude
de l'environnement.
II.1.8. ORGANISATION
STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE DU CENTRE-VILLE DE LODJA
II.1.8.1. Structure
Nous présentons de la manière assez
réduite du Centre-ville de Lodja notre milieu d'étude à
travers son organigramme que nous vous présentons ci-dessous comme
étant un tableau hiérarchique qui donne service et subdivision
tout en démontrant d'une part la répartition des
responsabilités et d'autre part, la localisation des
responsabilité dans l'ensemble dans le Centre-ville de Lodja.
II.1.8.2. Organigramme du
Centre-ville de LODJA16(*)
Administrateur du Territoire
Administrateur du Territoire Assistant /
ECOFIN
Administrateur du Territoire
Assistant/ POLAD
Chef de Bureau
Secrétaire
Comptabilité
Cas
Bureau de la population
Source : Archive du bureau
du marché central de Lodja, 2018-2020.
II.2. LA PRESENTATION DE LA GMM
SARL/LODJA
Dans ce point, nous allons procéder à une
présentation de l'entreprise GMM SARL à travers son histoire, son
objet, ses objectifs, sa situation géographique, sa nature juridique, et
organisation et fonctionnement. Nous terminons par les difficultés et
les perspectives d'avenir de la GMM SARL/LODJA.
II.2.1. Historique de la GMM
SARL
Entendue que CONGO TABACCO COMPAGNIE CTC) S.P.R.L a son
siège social à GOMA, Q/BYAI dans la commune de CARISIBI et
inscrit au N.R.C 2363.
Depuis le 24/7/2013, la CTC a transférée
à la société GLOBAL MARKET MOVERSGMM) SARL ; toutes
ses prérogatives et la gestion de la direction commerciale et marketing
selon le protocole d'accord signé entre les deux entreprises et
même ensemble des dossiers et pièces de la société
substituée sont transmis au greffe du tribunal céans.
La nouvelle société GMM SARL a été
créée le 12 juillet 2013. Elle a repris les activités de
la CTC (Congo Tabacco Compagnie) qui fabriquait et commercialisait la cigarette
de marque Supermatch. Ayant son siège à Kinshasa dans la
Commune de NGALIEMA s'est substituée à la société
CTC SPRL à LODJA laquelle est effective depuis lors et que tous les
actes sociaux c'est-à-dire statut, PV de l'assemblée
générale extraordinaire, acte notarié, dépôt
RCCM ayant été déposé au Greffe du Tribunal de
céans conformément à la loi. La CTC SPRL ayant
cessé depuis lors de fonctionner à LODJA et la CTC n'a ni
activité, ni bureau ou dépôt, encore moins une quelconque
représentation.
A ce jour, on ne peut se tromper de la
marque de produit commercialisé Supermatch) par la nouvelle
société GMM SARL pour croire qu'il s'agit de la même
société, les documents et même les engagements nouveaux
souscrit avec les agents dont le contrat avec l'ancienne société
CTC à cour de validité était conclus.
La nouvelle société substituée continue
ainsi à commercialiser le produit Supermatch comme étant la
marque de fabrique; après quelques temps, la GMM SARL s'est
arrangée de lancer une deuxième marque de cigarette qui est la
« MASTER ». A l'heure actuelle, la GMM SARL a trois marques
de cigarettes qui sont : la Supermatch, la Master et la marque ELITE (un
nouveau produit lancé sur le marché en février 2018).
Cette entreprise (la GMM SARL) installée à Lodja
depuis 2000 sous le nom de CTC a été dirigée par plusieurs
chefs d'agence, mais l'actuel chef d'agence c'est Monsieur Landry KABINGA qui
jusqu'aujourd'hui est à la tête de la GMM SARL/LODJA.
II.2.2. Objet de l'entreprise
GMM
L'activité de la GMM c'est la commercialisation de
produit TABACCO, et la GMM SARL est dans le marché de bien et
service.
II.2.3. Les objectifs de la GMM
SARL
La GMM SARL a le souci d'être leader dans le domaine
tabacicole en RDC en assurant un service professionnel à la
clientèle, garantissant la qualité des marques des cigarettes
qu'elle commercialise, en appliquant un marketing responsable.
II.2.4. Situation
géographique
La GMM SARL dispose d'une centrale à Kinshasa et
plusieurs directions provinciales. Le siège de société
à Kinshasa est situé sur l'avenue KASA-VUBU n°2816 dans le
quartier Joli Parc dans la commune de NGALIEMA en République
Démocratique du Congo, et l'actuel dépôt GMM de Lodja
exerce ses activités au sein du bâtiment TEME-ENGONDO situé
sur l'avenue de la révolution n°345 à côté du
dépôt pharmaceutique Moderne dans le Centre-ville de Lodja dans la
province du SANKURU.
II.2.5. Nature juridique
La GMM SARL est une Société à
Responsabilité Limitée (SARL), elle est une société
à caractère commercial.
La GMM a son numéro d'immatriculation au nouveau
registre de commerce lequel fut déposé au greffe en date
12/juillet/2013, dont le numéro d'immatriculation est RCCM/13-B-0479 et
d'identification nationale 01-9-N74716F.
II.2.6. Organisation et
fonctionnement
II.2.6.1. Organisation
L'organisation administrative de la GMM SARL est
représentée par son organigramme. En effet, ce dernier est un
tableau hiérarchique qui, en donnant les services et subdivisions,
montre d'une part la répartition des responsabilités et d'autre
part la localisation des responsabilités dans l'ensemble de
l'entreprise.
L'étude de l'organigramme, après
détermination des liaisons permet : d'établir les relations
des services et de donner les instructions qui les fixent et les
précisent, d'arrêter et diriger les formules, fiches, rapports et
autres moyens permettant des liaisons (coordination) et documentation, afin de
procéder à la répartition des services et de fixer des
relations hiérarchiques qui en résulteront.
CHEF REGIONAL DE VENTES
AGENT ADMINISTRATIF
CAISSIER
CHEF DE DEPOT
AGENTS VENDEURS
- CHAUFFEUR
- EQUIPE BATEAU
SENTINELLE
ORGANIGRAMME DE LA GMM SARL/LODJA
Source : Archive de la GMM SARL/LODJA
2020
II.2.6.2. Fonctionnement
Pour la bonne marche de la GMM SARL/LODJA, les tâches et
les responsabilités au sein de la société sont reparties
comme ci-dessous et ce suivant une hiérarchie :
1. Chef Régional de ventes
Responsabilités et tâches
commerciales :
v Elaborer les plans semestriels/annuels de distribution et de
vente ;
v Mettre en place des stratégies marketing pouvant
aider les chefs des dépôts de la région à
développer leurs marchés et à contenir les menaces de la
concurrence ;
v Elaborer ensemble avec son équipe et défendre
auprès de la Direction Commerciale le Budget en ventes, dépenses,
promotion et investissements pour le dépôt ;
v Assurer une bonne gestion de matériels publicitaires
affectés dans chaque dépôt de la région en vue de
garantir une bonne visibilité sur le marché ;
v Assurer la présence et la visibilité maximale
de toutes marques dans tous les circuits de distribution (Grossiste,
Semi-grossistes, Détaillants).
v Faire une révision trimestrielle de performance de
ventes de sa région et élaborer un plan d'action du trimestre
suivant.
2. Chef de dépôt
Responsabilités et tâches
commerciales
v En collaboration avec l'équipe de ventes du
dépôt, élaborer et présenter le budget (Ventes,
dépenses, promotion, investissement,...) auprès de sa
hiérarchie (CRV) ;
v Proposer à sa hiérarchie des stratégies
marketing pouvant permettre la résolution des difficultés
existantes et la croissance de ventes ;
v Faire un planning des ventes en tournées et au
Centre-ville, en tenant compte des objectifs et de la tendance de chaque
sous-secteur ;
v Evaluer les performances journalières, hebdomadaires,
mensuelles, trimestrielles et semestrielles de chaque vendeur ;
v Organiser des visites d'accompagnement de tous les vendeurs
du dépôt à travers un programme élaboré au
début de chaque semestre/trimestre/Mois ;
v S'assurer du respect du budget adopté en ventes,
dépenses, promotion et du bon déroulement de toutes les actions
promotionnelles planifiées pour le dépôt ;
3. Agent Administratif
Responsabilités et
tâches
v Assurer la fonction administrative du
dépôt ;
v Effectuer les opérations comptables du
dépôt ;
v Faire l'audit interne des dépenses dans le
dépôt ;
v Rédiger et communiquer les rapports des
activités journalières à la hiérarchie ;
v Expédier les fonds à la Direction
Générale ;
v Prendre soin des biens en sa disposition (Véhicules,
Motos, Vélos) ;
v Garder les clés du dépôt.
4. Caissier de dépôt de
ventes
Responsabilités et
tâches
v Gérer les entrées et les sorties de fonds du
dépôt ;
v Garde la clé du coffre-fort ;
v Fait la perception de fonds en provenance des sous-secteurs de
ventes ;
v Effectue les opérations de change (Conversion) ;
v Fait le billetage de francs congolais et les monnaies en
devise ;
v Clôture la caisse enfin de journée moyennant un
document standard ;
v Fait le classement des documents comptables relatifs à
la gestion de sa caisse ;
v Tiens à jour le livre de caisse par solde.
5. Vendeur
Responsabilités et
tâches
v Vendre cash et atteindre les objectifs journaliers ;
v Veiller sur une bonne visibilité (volume
étalage) et au respect du FIFO des toutes les marques dans tous les
segments (Grossistes, Détaillants,...) ;
v Atteindre ou dépasser les objectifs des ventes
assignés tout en respectant le budget en dépenses et en
promotion ;
v Appliquer et faire respecter les prix recommandés par
la société ;
v Respecter la mise en application de l'approche client et
autres stratégies marketing édictées par la
hiérarchie ;
v Prendre soins des biens en sa disposition (véhicule,
motos, vélos) ;
v Exécuter toute autre tâche demandée par
la hiérarchie.
6. Sentinelle
v Monter la garde et veiller aux biens de la
société ;
v Exécuter toute autre tâche demandée par la
hiérarchie.
II.2.7. Organisation des ventes
La GMM SARL procède à la formation de ses agents
promoteurs qui sont recrutés et sélectionnés suivant un
certain nombre des critères dont l'âge, études faites, la
connaissance de l'article à vendre,...
Le choix d'un point de vente se fait selon les critères
suivants : une place près d'un marché, et dans les rues
très fréquentées,...
L'organisation externe des ventes de la GMM SARL se fait avec
divers intermédiaires :
· Les grossistes :
s'approvisionnent par quantité auprès de la GMM et rendent
immédiatement le produit disponible localement, permettent de
présenter à la clientèle une gamme d'articles de
producteur (Cigarette Supermatch, Master et Elite) ;
· Les semi-grossistes : ceux-ci
font les mêmes services que les grossistes mais pour eux ; ils
amènent les produits au marché auprès des
détaillants, soit auprès des petits clients qui vendent en tige
ou qui achètent par paquet ;
· Les détaillants : ce sont
les intermédiaires qui entrent en contact direct avec les consommateurs
finaux d'un produit, réalisent la vente définitive de la
cigarette. Ils s'approvisionnent soit chez les grossistes ou soit chez les
semi-grossistes.
Chaque dépôt a un chef de dépôt avec
une étendue à contrôler qui est bien définie.
Le marché de la cigarette en ville de LODJA est
caractérisé par plusieurs marques qui sont en concurrence. Les
marques sont fabriquées au niveau national. Les marques
fabriquées au niveau national sont entre autres : La Supermatch, la
Master et Elite. Nous n'avons qu'un seul producteur de la cigarette qui est
installé au pays : CONGO TABACCO COMPANY (CTC) à GOMA dans
la Province du Nord Kivu.
II.2.8. Difficultés de la
GMM Sarl
La GMM SARL a des difficultés notamment : la
concurrence avec d'autres sociétés tabacicoles surtout pour le
lancement de ses nouveaux produits sur le marché de LODJA,
l'instabilité du prix, du taux de change et plus particulièrement
l'état conjoncturel du pays.
Conclusion partielle du chapitre
Ce chapitre a porté sur la présentation du
Centre-ville de LODJA et de l'entreprise GMM SARL notre maison d'étude.
Ce chapitre n'avait que deux sections, à savoir :
- La première a porté sur la présentation
du Centre-ville de LODJA ;
- La seconde a porté à son tour sur la
présentation de l'entreprise GMM SARL.
CHAPITRE III. PRATIQUE DU
MARKETING-MIX AU SEIN D'UNE ENTREPRISE
Le marketing-mix est un ensemble de toutes les forces
coordonnées par le marketing que l'entreprise peut mobiliser pour
atteindre son objectif. Il est aussi l'ensemble des variables dont l'entreprise
dispose pour influencer le comportement futur de l'acheteur.
L'habitude a d'ailleurs été prise de regrouper
sous quatre rubriques principales ces moyens d'action. C'est ainsi que
l'américain Mc Carthy assimile le marketing-mix à la combinaison
de quatre éléments, les « 4P » qui sont sous
contrôle des entreprises, à savoir : le produit,
le prix, la place (distribution) et la promotion..17(*)
Pour Philippe Kotler& Bernard Dubois, le marketing-mix se
définit comme l'ensemble d'outils dont l'entreprise dispose pour
atteindre ses objectifs au près du marché ciblé18(*).
Le marketing-mix constitue l'ensemble des décisions et
des actions qui servent à réaliser les objectifs de la
société. Le but est d'aboutir à la réussite d'un
produit ou service et d'assurer la visibilité d'une marque ou d'une
enseigne.
A cela s'ajoute la force de vente qui est de nos jours
considérée comme élément essentiel du
marketing-mix. Pour DEMEURE. C19(*), la force de vente pour l'entreprise
représente une équipe d'homme et des forces dont le rôle
est de vendre des produits aux clients potentiels. Elle constitue le dernier
maillon indispensable pour permettre à l'entreprise de gagner de
l'argent. Ce dernier maillon est aussi le premier et le seul en contact avec le
marché, d'où son importance en terme de remontées
d'informations au service marketing de l'entreprise.
Le marketing-mix permet aux entreprises commerciales,
industrielles de pouvoir adapter à certaines stratégies aux 4P
marketing, afin de faciliter une bonne commercialisation du produit.
Le marketing-mix est la recherche de la combinaison des forces
de marketing optimisant le profit ou privilégiant un objectif commercial
donné.
Il s'agit de doser la part respective à accorder à
quatre politiques fondamentales :
Ø La politique de produit (Pr.),
Ø La politique de prix (Px.),
Ø La politique de distribution (D),
Ø La politique de communication (C.)
Ainsi, un produit que l'on veut prestigieux doit être
commercialisé à un prix relativement élevé dans des
points de vente appropriés sous peine de dévaloriser son image de
marque.
III.1. LA POLITIQUE DE
PRODUIT
La politique de produit consiste à concevoir, organiser
et renouveler ce que l'entreprise vend ou propose à ses clients, qu'il
s'agisse d'un bien ou d'un service.
Ce qui laisse la politique de produit très importante,
c'est qu'avec un mauvais produit on ne peut pas faire un bon marketing et les
erreurs à ce stade sont les plus coûteuses et les plus difficiles
à corriger.
Le produit constitue l'élément de base du
marketing-mix dont dépendent les trois autres variables (
prix,
distribution et
communication).
Il fait partie de ce qu'on appelle les variables contrôlables,
c'est-à-dire les variables sur lesquelles l'entreprise peut agir.
Selon Kotler et Alii : « On appelle
produit tout ce qui peut être offert sur un marché de façon
à y satisfaire un besoin ».20(*)
Aussi, le produit ne doit pas être
appréhendé uniquement au travers de ses caractéristiques
physiques mais doit l'être de façon beaucoup plus large au travers
des services qu'il rend.
En conséquence, un produit ne se définit pas
uniquement à travers des caractéristiques techniques, objectives,
mais également comme un ensemble d'avantages perçus par le
consommateur, ces avantages lui permettant de satisfaire un besoin. Parlons
à présent du conditionnement, comme une des décisions
importantes sur le produit.
III.1.1. Le conditionnement du
produit
Le conditionnement est le contenant immédiat du
produit. Il est conçu en respectant des impératifs d'utilisation,
de la présentation, de protection, de manipulation et de marchandising.
Il consiste le premier emballage qui représente le produit.
Selon Lendrevie et Lindon, le conditionnement
c'est : « l'ensemble des éléments qui, sans
être inséparables du produit lui-même, sont vendus avec lui
en vue de permettre ou de faciliter sa protection, son transport, son stockage,
sa présentation en linéaire, son identification et son
utilisation par les consommateurs ».21(*)
Souvent désigné par le mot anglais
« packaging », rassemble tous les
éléments qu'entoure le contenu du produit. On désigne
habituellement le conditionnement primaire qui contient le produit
lui-même (comme la bouteille de jus ou le flacon de parfum etc.), le
conditionnement secondaire jeté dès que le produit commence
à être utilisé (boite ou carton d'emballage d'un flacon de
parfum) et le conditionnement tertiaire ou d'expédition aux
distributeurs sert à transporter le produit vers les points de vente.
Ces trois composants n'existent pas pour tous les produits.
Le conditionnement doit être choisi en tenant compte de
critères techniques et commerciaux. Du point de vue technique, il a pour
rôle de faciliter le transport du produit. Il doit également le
protéger et faciliter son utilisation. D'un point de vue commercial, il
doit augmenter la valeur d'usage et d'image du produit auprès des
acheteurs finaux. Il contient des informations sur le contenu du produit et son
origine qui peuvent être jugées importantes par certains
clients.
Ce critère est particulièrement important pour
la vente en libre-service, vente visuelle où le produit doit se
défendre seul contre ses concurrents22(*).
Un bon conditionnement facilite l'utilisation du produit tout
en donnant envie de l'acheter et de l'utiliser.
III.1.2. La gamme du produit
On appelle gamme ou ligne de produits, un ensemble de produits
liés entre eux soit du fait qu'ils fonctionnent de la même
manière, s'adressent aux mêmes clients, ou sont vendus dans les
mêmes points de vente23(*).
Une gamme se compose de plusieurs lignes de produits. Par
exemple : la gamme brosse à dent est constituée de 3
lignes
de produits : la ligne `'classiques'', la ligne
`'électriques'', et la ligne `'enfants''.
Quelle que soit sa longueur, on considère
généralement qu'une gamme de produits à forte rotation qui
attire une clientèle importante et génère des volumes de
ventes substantiels, des produits d'appel, bon marché qui attirent vers
la gamme de nouveaux clients susceptibles d'évaluer ensuite vers des
produits à plus forte marge, ainsi que les produits porteurs d'avenir,
qui génèrent au début peu de ventes élevées
mais assurerons l'activité future de l'entreprise.
Volume des ventes
Shématiquement, le cycle de vie d'un produit se
présente comme suit :
Phase 4
Déclin
Phase 3
Maturité
Phase 2
Croissance
Phase 1
Lancement
Temps
Source : DEMEURE
C.,Op.cit, p.107
v Le lancement ou phase d'introduction :
cette phase est caractérisée par un lent
démarrage des ventes, des profits négatifs et une absence de
concurrence. Cette phase se poursuivra sur une période plus au moins
longue selon la réponse du consommateur. Plus le consommateur modifiera
parfaitement ses habitudes, plus rapidement l'étape suivante du cycle de
vie sera atteinte.
v La croissance : les ventes augmentent
et le marché s'élargit : le nombre de distributeur s'accroit
mais la concurrence croit également, les entrées de
trésorerie se font plus importantes mais l'entreprise continue à
perdre de l'argent.
v La maturité : le marché
connait une certaine saturation (tous les clients potentiels sont maintenant
acheteurs du produit), les concurrents se font plus agressifs mais le produit
dégage maintenant sa pleine rentabilité.
v Le déclin : les ventes
baissent, les produits concurrents gagnent des parts de marché, il faut
modifier le produit pour le relancer ou quitter le marché.
III.2. LA POLITIQUE DE PRIX
Contrairement au produit, le prix n'apporte pas des avantages
mais présente des sacrifices pour le consommateur. Une politique de prix
doit tenir en compte des trois objectifs à réaliser, à
savoir : donner une bonne image à l'entreprise, permettre de faire
écouler le plus grand nombre de produits et de rentabiliser au maximum
ses ventes.
Cette séquence portera sur la deuxième variable
du mix marketing qui n'est autre que le prix. On notera deux
particularités à cette variable : la première c'est
qu'elle est la seule à rapporter de l'argent à l'entreprise, la
seconde, c'est que pour le consommateur, elle représente le
« sacrifice » à accomplir
pour obtenir le produit qui correspond à ses attentes.
Le prix est la traduction économique de la valeur
d'un produit sur le marché. C'est aussi la seule composante du
marketing-mix qui va permettre à l'entreprise de gagner de l'argent.
D'où son importance stratégique pour les entreprises et pour le
consommateur qui doit, lui, débourser cette somme d'argent pour
acquérir le produit.
III.2.1. Définition
Qu'est-ce qu'un prix ? Le Petit Larousse en donne la
définition suivante PRIX (du latin pretium) valeur d'une chose
exprimée en monnaie. Cette définition suggère que le prix
n'est autre que la traduction dans une unité monétaire
donnée de la valeur d'un bien ou d'un service.
Il existe deux concepts de prix : le prix naturel et le prix
de marché. Le premier est déterminé par les coûts de
production et le second est déterminé par la confrontation de
l'offre et de la demande. Le prix de marché ne peut être
très éloigné du prix naturel. S'il est très
supérieur il y a surprofit et cela attire sur le marché d'autres
offres entraînant la baisse du prix sur le marché. S'il est
très inférieur, les coûts de production ne seront pas
couverts entraînant un arrêt de l'activité avec une
pénurie et une remontée du prix.
Joseph Stiglitz (prix Nobel d'économie en 2001)
écrivait : « dans l'économie de marché
concurrentiel, les prix effectifs tendent vers les prix d'équilibre,
pour lesquels l'offre et la demande sont égale. C'est donc le
marché qui détermine le prix.
III.2.2. Objectifs de la
politique du prix26(*)
Le prix est la seule variable du marketing -mix qui n'engendre
pas de coût et qui procure des recettes.
Le prix est la seule source de revenus pour l'entreprise parmi
les autres variables du Marketing-Mix qui sont sources de dépenses.
Le prix peut être changé d'une manière
rapide et facile ce qui n'est pas le cas des variables : produit,
distribution, communication.
Le prix détermine le positionnement voulu du produit ou
de la marque.
Même si elles sont importantes, les décisions du
prix ne sont pas toujours parfaites et souvent le prix :
· est déterminé seulement sur la base du
coût de revient ;
· est élaboré sans référence
aux autres variables du Mix Marketing ;
· ne suit pas les évolutions du marché.
Lors de la définition du prix de vente, une entreprise
doit au préalable fixer des objectifs à atteindre27(*).
Selon Claude DEMEURE28(*), les objectifs de la politique de prix sont les
suivants :
- Objectifs de
rentabilité : fixer un prix qui permet une bonne
rentabilité sans avoir d'effet sur la demande ;
- Objectifs de volume : les
quantités vendues dépendent du taux d'élasticité du
produit par rapport au prix. L'objectif d'augmentation des ventes sera atteint
par la fixation d'un produit peu élevé.
- Objectifs par rapport à la
concurrence : pour arriver à une certaine
stabilisation des prix des produits en concurrence ou pour s'aligner sur les
concurrents.
On rencontre deux types de stratégies à ce
niveau :
· La stratégie de baisse des
prix (La politique de pénétration) : consiste
à augmenter un grand nombre de clients potentiels, il convient d'offrir
un produit à un prix bas. Il s'agit de diminuer le prix afin d'augmenter
le chiffre d'affaires et de lutter contre la concurrence. Donc, en pratiquant
un prix inférieur aux prix des produits concurrents, on cherche à
augmenter le volume produit et donc, la part du marché. L'entreprise
espère ainsi atteindre la rentabilité par la vente de
quantités importantes tout en dissuadant de nouveaux concurrents
d'entrer sur le marché, le bénéfice unitaire très
limité.
· La stratégie de hausse de
prix (La politique d'écrémage) :
consiste à introduire le produit nouveau à un prix
élevé qui peut se réduire progressivement tout au long de
son cycle de vie. Dans certains cas (produits de luxe par exemple), le prix
restera élevé et l'entreprise continuera à vendre à
une clientèle limitée.
Les deux stratégies ne sont à pratiquer
qu'à court terme car pour la première, l'entreprise ne fait que
profiter de l'ignorance du consommateur et pour la deuxième,
l'entreprise ne peut pas supporter la baisse des prix à long terme, ceci
étant juste fait pour pouvoir pénétrer le marché.
En ce qui concerne l'image de l'entreprise, le prix doit être au service
du positionnement des produits dans l'esprit du consommateur.
III.2.3. La fixation du prix de
vente
Chaque entreprise se doit de fixer un prix de vente pour les
produits qu'elle fabrique et pour les services qu'elle offre. Il faut souligner
que le prix est la seule variable du marketing-mix qui génère des
revenus. Les autres variables sont des sources de dépenses pour
l'entreprise.
Le prix n'est pas fixé par hasard et doit correspondre
à plusieurs critères. L'objectif étant de pouvoir vendre,
pour être rentable et assurer la pérennité de l'entreprise.
La fixation des prix dans l'entreprise est une décision
importante en marketing. Cette décision constitue dans les nombreux cas
une boite noire, en raison du nombre variable interne et externe à
l'entreprise et de l'incertitude qui affecte la plupart de ces variables.
Le choix final, il s'agit à cette étape pour
l'entreprise d'optimiser le prix final proposé par le marché.
L'entreprise analysera ainsi les dimensions psychologiques du prix, notamment
la tendance des consommateurs à considérer le prix comme un
indice de qualité. Elle devra tenir compte aussi de l'influence des
autres variables du marketing-mix, tels que la marque, l'effort publicitaire et
de la politique de tarification et des autres intervenants.
III.3. LA POLITIQUE DE LA PLACE
(Distribution)
Tout producteur cherche à mettre en place un
système qui lui permet d'atteindre son marché. Les
différents intermédiaires constituent le circuit ou le canal de
distribution. On appelle alors circuit, l'ensemble des intervenants qui
prennent en charge les activités de distribution c'est-à-dire les
activités qui font passer un produit de son état de production
à son état de consommation.29(*)
La distribution est un moyen mis en oeuvre par l'entreprise
pour promouvoir son produit.
La distribution recouvre l'ensemble des opérations par
lesquelles un bien sortant de l'appareil de production est mis à la
disposition du consommateur ou de l'utilisateur final.
Quel que soit notre lieu de résidence, nous sommes le
plus souvent très éloignés du lieu de production des biens
que l'on désire acquérir. Ces produits sont acheminés du
lieu de production au lieu de vente que l'on appelle « la
distribution ».
La distribution est un élément très
important dans la réussite de la commercialisation d'un produit. En
effet, elle constitue l'une des composantes du marketing mix parmi d'autres.
Elle est d'autant plus stratégique que si elle est
négligée ou désorganisée, la distribution peut
nuire aux ventes du produit en question.30(*)
III.3.1. Définition
Avant de définir ce concept, nous devons noter que la
distribution (place) est un « P » parmi d'autres
« P » marketing, elle doit s'intégrer dans le mix
marketing de l'entreprise mais c'est aussi une variable stratégique.
Ainsi, on peut définir la distribution comme l'ensemble
des activités réalisées par le fabricant avec ou sans le
concours d'autres institutions, à partir du moment où les
produits sont finis jusqu'à ce qu'ils soient en possession du
consommateur final et prêts à être consommés au lieu,
au moment, sous les formes et dans les quantités correspondants aux
besoins des utilisateurs.
Distribuer des produits, c'est les amener au bon endroit en
quantité suffisante, avec le choix requis, au bon moment et avec les
services nécessaires à leur vente, à leur consommation et,
le cas échéant, à leur entretien.
La distribution se définit également comme
étant un ensemble des activités qui s'exercent depuis le moment
où le produit, sous la forme d'utilisation, entre dans le magasin
commercial du producteur ou du dernier transformateur, jusqu'au moment
où le consommateur en prend possession.31(*)
Enfin, la distribution est l'ensemble des activités
logistiques, financières, administratives et commerciales
réalisées à partir du moment où les produits sont
finis et attendent d'être écoulés jusqu'à celui
où ils sont en possession du consommateur final
III.3.2. Rôle de la
distribution
Ici le rôle de la distribution ne se limite pas qu'au
producteur, mais s'étend également au consommateur.
III.3.2.1. Le rôle de la distribution
vis-à-vis du producteur
· La distribution participe à l'effort financier
du producteur en payant les biens qu'elle stocke sans avoir la certitude de les
vendre ;
· La distribution permet au producteur d'acheminer
partout sa production.
III.3.2.2. Le rôle de la distribution
vis-à-vis du consommateur
· La distribution met à sa disposition ou qu'il se
trouve et souvent quelle que soit la saison, le bien qu'il désire dans
la quantité voulue. Elle lui évite ainsi d'avoir à faire
des gros achats et de mobiliser des sommes qu'il n'a peut-être pas.
III.3.3. Concepts clés de
la distribution
En matière de distribution, il est important de
distinguer trois notions essentielles : le réseau, le circuit et le
canal de distribution. Et à ces notions s'ajoutent les intervenants dans
le processus de distribution.
III.3.3.1. Réseau de
distribution
Le réseau de distribution se définit comme
étant un ensemble des personnes qui concourent à la vente d'un
bien ou d'un service, depuis le producteur jusqu'au consommateur final32(*).
Le réseau de distribution se définit comme
l'ensemble des personnes physiques ou morales qui assurent les fonctions
logistiques et commerciales permettant aux entreprises de diffuser leurs
produits aux consommateurs finaux.
Il existe deux catégories d'intervenants dans le
réseau de distribution :
- Les personnes physiques ou morales
qui interviennent dans la négociation (celles qui sont
propriétaires de la marchandise comme par exemple les entreprises louant
des forces de vente, les agents commerciaux, les courtiers etc.)
- Les commerçants
(concrètement ceux qui achètent pour revendre), comme les
grossistes, les distributeurs, les concessionnaires, etc. Ils constituent
l'appareil commercial.
III.3.3.2. Circuit de
distribution
On appelle circuit de distribution l'ensemble des intervenants
qui prennent en charge les activités de la distribution,
c'est-à-dire les activités qui font passer un produit de son
état de production à son état de consommation.
C'est l'ensemble des canaux de distribution par lesquels
s'écoule un bien entre le producteur et le consommateur.
On appelle circuit de
distribution : « l'ensemble des organisations
indépendantes qui interviennent dans le processus par lequel les
produits ou services sont mis à la disposition des consommateurs et des
utilisateurs ».33(*)
Pour C. DEMEURE, le circuit de distribution représente
le chemin qui conduit un produit du producteur au consommateur. Ce chemin est
plus ou moins long selon le nombre d'intermédiaires intervenant dans la
distribution du produit.
Exemple de circuit :
Producteur-Grossiste-Détaillant-consommateur
III.3.3.3. Canal de
distribution
Un produit franchit plusieurs étapes entre le moment
où il quitte le secteur de la production et celui où il parvient
au consommateur final. Le canal de distribution désigne souvent, comme
le font les anglo-saxons, l'ensemble des organisations interdépendantes
qui assument les fonctions nécessaires au transfert des produits du
producteur au consommateur.
C'est une composante d'un circuit de distribution. Il
représente une catégorie d'intermédiaires de même
nature qui participent à la distribution du produit.
Exemple : Les grossistes, les
hypermarchés
Le canal, en toute rigueur, est le chemin parcouru par un
produit pour atteindre le consommateur final.
On distingue trois canaux de distribution :
· Canal Ultra Court (Vente
directe) : il se caractérise par l'absence de tout
intermédiaire indépendant entre le producteur et les
consommateurs ; le producteur vend directement ses produits aux
consommateurs ;
· Canal court : on compte
un intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Le producteur
vend à un intermédiaire qui lui-même, vend au
consommateur.
(Exemple d'intermédiaire :
Grossiste) ;
· Canal long : il peut y
avoir deux, trois, voire plusieurs intervenants entre les producteurs et les
consommateurs. (Exemple : l'entreprise peut passer par une centrale
d'achat qui vend à des détaillants qui ensuite s'adressent aux
consommateurs finaux, etc...
III.3.3.4. Intervenants dans la
distribution
Parmi les intervenants dans la distribution nous
avons :
- Les grossistes : ce sont des
intermédiaires dans le commerce qui font recours au fabricant pour
l'achat de la marchandise pour revendre aux détaillants ;
- Les semi-grossistes : ce sont des
intermédiaires de commerce qui achètent de la marchandise chez
les grossistes ou directement chez le fabricant mais en quantité
inférieure aux grossistes pour revendre au détaillant et/ou
consommateur final ;
- Les détaillants : ce sont aussi
des intermédiaires de commerce qui achètent de la marchandise
auprès des grossistes (ou fabricant) en vue de la revendre aux
consommateurs finaux ou aux utilisateurs.
III.3.3.5. Stratégies de
distribution
La stratégie de distribution est un ensemble de choix
concernant le mode de mise en marché du produit. Le choix d'une
stratégie de distribution repose sur de nombreux facteurs (humains,
financiers, commerciaux adaptation aux habitudes des acheteurs, etc.)34(*)
L'entreprise qui souhaite mieux distribuer ses produits sur le
marché, en utilisant des intermédiaires de la distribution, a le
choix entre plusieurs stratégies qui sont :
- La distribution intensive :
consiste à distribuer un produit dans le plus grand nombre de points de
vente possible. Elle convient aux produits de grande consommation, souvent en
parallèle avec une communication intensive. Le principal avantage de
cette stratégie est qu'elle permet de générer un chiffre
d'affaires important et de faire connaître le produit rapidement.
- La distribution
sélective : elle est utilisée quand un
fournisseur approvisionne seulement quelques commerçants, qu'il doit
choisir en fonction de critères (taille, compétences). La
sélection d'un commerçant par le fournisseur n'empêche pas
au commerçant de vendre des produits concurrents. L'avantage pour le
fabricant est le moindre coût de distribution et l'assurance de vendre
son produit par l'intermédiaire des distributeurs correspondants aux
critères qualitatifs fixés.
En bref, une distribution sélective permet à un
fabricant d'obtenir une couverture satisfaisante du marché et un bon
contrôle de son réseau à un coût inférieur
à celui d'une distribution intensive.
- La distribution exclusive :
Certains fabricants préfèrent limiter les nombres
d'intermédiaires autorisés à vendre leurs produits. A
l'extrême, ils adoptent une stratégie de distribution exclusive
par laquelle ils octroient à un certain nombre de point de vente le
droit exclusif de distribuer leurs produits dans les secteurs donnés. La
distribution exclusive est notamment couramment utilisée dans le domaine
du luxe ou des produits hauts de gamme pour garantir l'image des produits.
III.4. LA POLITIQUE DE PROMOTION
OU COMMUNICATION
III.4.1. La publicité
III.4.1.1. Définition de
la publicité
La publicité est l'un de nombreux outils marketing qui
sont utilisés pour attirer l'attention des clients potentiels à
une entreprise ou ses produits et services.
Il y a plusieurs définitions de la publicité,
mais dans le cadre de notre travail, nous avons retenu celles-ci :
Selon C.R. HASS définit la publicité comme une
technique de communication ayant pour but de faciliter soit la propagation de
certaines idées, soit les ressorts d'ordre économique entre
certains hommes qui ont une marchandise ou un service à offrir et
d'autres susceptibles d'utiliser cette marchandise ou service.35(*)
Elle doit s'adapter pour répondre à
l'évolution des médias, comme aux attentes des annonceurs. Elle
bénéficie toutefois d'un point de supériorité qui
la rend irremplaçable : sa capacité à créer
des émotions, à associer des imaginaires aux marques, à
construire du sens et de la différence. A ce titre, elle a encore de
beaux jours devant elle et reste souvent le moteur de la communication.36(*)
De tout ce qui précède, nous pouvons retenir que
la publicité est l'ensemble des moyens mis en oeuvre par les agents
économiques destinés à attirer les consommateurs des
produits ou services.
III.4.1.2. Rôle de la publicité
A partir de ses définitions, la publicité
apparaît comme l'élément dynamique de toute entité
commerciale ou industrielle organisée et bien agencée. Elle a
pour but de captiver le consommateur et de transformer sa conviction en acte
d'achat.
La publicité a pour rôle d'informer une masse
globalement bien qu'elle soit souvent composée d'éléments
divers par leurs contenus car la publicité déforme, embellit et
domine la marque.
La publicité joue un grand rôle pour les
entreprises modernes en général et pour les entreprises
congolaises en particuliers. La population congolaise étant en grande
majorité analphabète, les entreprises ne peuvent se passer de ce
mode de communication qu'est la publicité pour faire connaitre leurs
produits ou services en vue de briser certaines résistances des
consommateurs dues à l'ignorance et au manque de connaissance de tout ce
qui est fabriqué et lancé sur le marché congolais. Ainsi,
la publicité a pour rôles37(*) :
· D'augmenter les
ventes et les profits par rapport à ce qu'il aurait
été ;
· D'amener le consommateur à envisager l'achat.
III.4.1.3. Importance de la
publicité
L'importance de la publicité est d'accroitre la demande
et par extension, la part du marché de l'entreprise. En effet, une
publicité efficace produit des effets immédiatement et qui
peuvent être durables selon l'aptitude de produit à satisfaire les
attentes de consommateurs.
III.4.1.4. Fonctions de la
publicité
La publicité a pour fonction :
- Informer le consommateur (fonction d'informer)
c'est-à-dire faire accroître la connaissance du nom, d'une marque
de produit.
- Créer le besoin ou inciter le consommateur, la
publicité incite l'utilisateur final à acheter un bien. Elle
insistera sur la nouveauté du produit, ses images, son bien fait.
- Inspirer la confiance, elle insiste sur la qualité
des soins qu'on a apporté de la production sur l'ancienneté de la
firme, les garanties données par l'appréciation reçue et
sur l'importance du chiffre d'affaires de l'achat du produit. Elle va pousser
les consommateurs à acheter les produits et à rester
fidèle.
III.4.1.5. Les objectifs
publicitaires
Très souvent, les objectifs sont confondus à la
forme de publicité. Les objectifs d'une manière
générale de la publicité est de pousser le consommateur
vers le produit.
Dans son livre, Bernard DUBOIS a principalement retenu pour la
publicité trois objectifs principaux : Informer le public de
l'entreprise, de persuader et de rappeler.38(*) Ceux-ci s'inscrivent dans le cadre du politique
marketing qui décrit la cible, le positionnement et le mix.
· La publicité
informative : elle a pour but d'informer le public du nouveau
produit lancé sur le marché. Elle a réussi pour rôle
de renseigner les anciens consommateurs des nouvelles caractéristiques
du produit. Les objectifs majeurs assignés à cette
publicité sont les suivants :
· Informer le marché de l'existence d'un
nouveau produit ;
· Faire connaitre un changement d'un
produit ;
· Construire une image de marque.
Il est important de signaler à ce stade de
publicité, le budget publicitaire est énorme et dans la plupart
de cas, les entreprises réalisent des pertes justifiées par les
charges publicitaires.
· La publicité
persuasive : elle consiste à donner des rapports qui
persuadent les consommateurs afin de décider à l'achat du
produit. Elle est dominante dans l'univers concurrentiel. C'est une
publicité beaucoup plus courante dans un environnement concurrentiel,
lorsqu'il s'agit de favoriser la demande sélective pour un produit
particulier. Les objectifs assignés à cette publicité
consistent à :
· Créer une préférence pour le
produit ;
· Encourager une
fidélité ;
· Stimuler un achat immédiat ;
· Faciliter un entretien avec le vendeur.
Toutefois, à ce stade de la publicité encore,
les coûts publicitaires sont énormes surtout pour assurer la
notoriété du produit sur le marché.
· La publicité de rappel
: elle consiste à transmettre le message tendant à rappeler le
client que le produit existe toujours par conséquent, il doit continuer
à s'y intéresser. Elle se pratique souvent en phase de
maturité d'un produit, non pas lorsqu'il s'agit d'informer ou de
persuader mais plutôt de rappeler la marque à la mémoire de
marché, des clients et des consommateurs permanents et occasionnels.
Exemple : Les publicités
pour COCO-COLA n'ont guère besoin d'informer ou de persuader, mais
plutôt de rappeler la marque à la mémoire du
marché.
Les objectifs de celle-ci consiste à :
· Rappeler les prochaines occasions d'achat et de
consommation ;
· Entretenir la
notoriété ;
· Rappeler l'existence des distributeurs.
Le choix de l'objectif publicitaire doit s'appuyer sur une
analyse approfondie de la situation commerciale. Si la publicité est
mûre, l'entreprise leader et le coût d'utilisation faible, la
publicité aura comme objectif d'accroitre la demande globale.
En revanche, si le produit est nouveau et l'entreprise
faiblement présentée, l'objectif sera de mettre en relief
l'innovation de la marque face au leader.39(*)La publicité vise d'une part, les objectifs
commerciaux et d'autre part ceux de la communication.
Les objectifs commerciaux visent à influencer la part
du marché, le chiffre d'affaires et de profit. Ce sont donc les ventes
des produits ou des services qui témoignent l'efficacité
de la publicité.
La publicité est l'outil le plus puissant que le
responsable des activités de marketing de l'entreprise ait aujourd'hui
à sa disposition pour informer, voire persuader, les consommateurs des
qualités de son produit.
III.4.1.6. Sortes de publicité
Il existe deux sortes de publicité, chacune de ces
sortes de publicités à ses supports qui permettent de faire la
distinction de forme. Ainsi, nous avons la publicité directe et
indirecte40(*).
A. La
publicité directe
On entend par la publicité directe, celle qui s'adresse
aux consommateurs et qui recourt à l'image, au son et à la parole
pour frapper directement et sans aucun effort de réflexion de
mémoire pour savoir ce qu'on est en train de faire valoir.
B. La
publicité indirecte
Une publicité indirecte, est celle qui s'adresse aux
consommateurs au moyen des désirs et qui facilite la communication en un
temps record. A titre d'exemple, nous citons : T-shirts, pagne, chapeau,
képis, sachet, calendriers, parasol, etc....
III.4.1.7. Les principaux
partenaires de la publicité
L'activité publicitaire met en jeu trois principaux
partenaires :41(*)
les annonceurs, les médias et les agences.
Premièrement, on appelle annonceur tout organisme qui
fait de la publicité. Loin de se limiter aux entreprises commerciales,
les annonceurs comportent aujourd'hui toutes sortes d'organismes publics (la
poste) ou d'oeuvres à caractère social, religieux ou
politique ;
En suite les médias : c'est l'ensemble des
supports qui relève du même mode de communication. Il est devenu
classique d'isoler cinq grand médias : la presse, la TV, affiche,
la radio et le cinéma. Et par support, il faut entendre tout vecteur de
communication publicitaire.
L'agence : est un organisme indépendant
composé de spécialistes chargés pour le compte des
annonceurs, de la conception, de l'exécution et du contrôle des
actions publicitaires. Les agences comportent à la fois des services
techniques (études, création, fabrication, achat d'espèce
dans le média) et des services commerciaux qui sont en contact avec les
annonceurs pour la définition des objectifs, des budgets et de la
stratégie communication.
III.4.1.8.Avantages de la
publicité
La publicité tend à créer un lien direct
entre le producteur et le consommateur, contribue à diffuser l'image de
marque de l'entreprise, détruire la concurrence, modifier le
comportement des consommateurs, et enfin accroître la vente.
III.4.2. La promotion des
ventes
Faire un bon produit ne suffit pas sans le faire savoir
et le faire valoir c'est là l'objet du réseau de communication
que l'homme de marketing construit pour atteindre et convaincre le
marché qu'il vise.
Par « promotion ou
communication » on attend l'ensemble des signaux
émis par l'entreprise en direction de ses clients, de ses prospects, des
distributeurs, des leaders d'opinion, des prescripteurs et toute autre cible
dans le but commercial. La publicité est un de ces moyens de
communication. Il en existe d'autres tels que la promotion des ventes, les
relations publiques, les représentants de commerce, les merchandisers,
etc...42(*)
Nous nous limitons seulement aux deux moyens qui sont la
promotion des ventes et de la publicité.
La promotion des ventes et la publicité ont pour
similitude d'être deux vecteurs de communication de l'offre. Toutes les
deux cherchent à agir sur les ressorts psychologiquement des individus
pour promouvoir l'offre de l'entreprise.
C'est en cela qu'il est légitime d'inscrire
publicité et promotion dans les moyens de communication de
l'entreprise.
Les rôles de la publicité et de la promotion sont
différents. Bien qu'il soit délicat d'opérer une
distinction, on observe que la publicité cherche
généralement à séduire le consommateur, à
l'attirer vers le produit par une modification de son attitude. Ses objectifs
sont à long terme : elle a pour but de construire ou consolider une
image de marque. Les moyens de communication à audience large
(télévision, presse, cinéma...) sont
privilégiés.
A l'inverse, la promotion des ventes a tendance à
favoriser le court terme, à tenter d'agir directement sur les
comportements, à utiliser des médias spécifiques, directs,
à modifier l'offre elle-même. Ces
« tendances » sont toutefois à nuancer car on peut
trouver des contre-exemples, telles que des campagnes promotionnelles ayant des
cibles très large et utilisant les grands médias. Il faut aussi
mentionner le rôle de la publi-promotion, qui est la communication par
les médias (affichage, presse, radio...) des opérateurs de
promotion.43(*)
III.4.2.1. Définition et
rôle de la promotion des ventes
La promotion des ventes est définie comme l'ensemble
des actions qui visent à influencer les comportements des clients
potentiels par le biais d'une incitation matérielle immédiate
(Ex : Une réduction de prix, un cadeau... afin de déclencher
un achat).
La promotion des ventes est le mode d'action marketing
utilisé par les entreprises ou les organisations, consistant à
offrir et à communiquer à une cible un avantage certain ou
incertain, immédiat ou différé, dans le but d'obtenir une
modification immédiate et directe de la démarche finale
(augmentation, régulation) ; et une modification immédiate
du comportement des prescripteurs, des consommateurs, des distributeurs ou des
vendeurs, se répercutant ensuite sur la demande finale.
III.4.2.2. La mission de la
promotion des ventes
· La publicité a pour objet d'attirer le
consommateur vers le produit, stratégie `'tirée'' ;
· La promotion a pour l'objet de pousser le produit vers
le consommateur au moment même de l'acte d'achat, stratégie
`'poussée'' ;
· Le soutien promotionnel d'un fabricant donne des
arguments efficaces à la force de vente vis-à-vis des
distributeurs pour les convaincre d'accepter le produit et de le placer en un
bon emplacement.
III.4.2.3. Avantages de la
promotion des ventes
La promotion des ventes recherche une augmentation rapide des
ventes, un effet positif immédiat. Elle a un caractère
exceptionnel, ponctuel, contrairement à la publicité qui a un
effet plus durable, elle prend pour cible les consommateurs, les distributeurs,
la force des ventes et les prescripteurs.
a) Les différentes cibles de la promotion
des ventes
Les consommateurs finals : c'est la cible finale, la plus
importante ;
- Le distributeur : l'acteur commercialisant un ou
plusieurs produits ou services (Trade marketing) ;
- La force de vente : regroupe l'ensemble du personnel
d'une entreprise censée participer à la vente de produits ou
services.
- Le prescripteur : personne qui influe sur le choix de
produits, de services.
b) Les objectifs de la promotion de
vente
Tableau n°03 : Objectifs de la promotion de
vente
|
Objectif visé par chaque famille d'outil de la
promotion des ventes
|
Réduction de prix
|
Augmenter la consommation d'un produit
Accéléré la rotation de stock
Prendre des parts de marché à la concurrence
|
Offre d'essai
|
Acquérir des nouveaux consommateurs (augmenter le taux
de nature et touche de nos consommateurs relatifs)
Lancer un nouveau produit
|
Source : Kotler et
Dubois, Manuel du marketing fondamental, 10ème
édition, Paris, p54
En effet, la promotion des ventes a comme avantage :
· D'être appréciée par le
public ;
· Fidélise les consommateurs ;
· Renforcer l'image de marque de l'entreprise.
III.4.2.4. Conséquences de la promotion des ventes
La promotion des ventes bien qu'augmente le chiffre d'affaires
de l'entreprise organisée peut avoir des conséquences
néfastes. Cette dernière si elle n'a pas suivie une bonne
planification, la préparation de l'opération est longue et
couteuse, l'opération ne permet aucune erreur qui sera
interprétée comme une malhonnêteté du fabricant et
dégradera son image de marque.
A cause de la promotion des ventes mal organisé on peut
aboutir à des pertes massives d'argent, d'appareils et autres biens mis
en jeux pour cette fin.
III.4.3. Relations
publiques
Les relations publiques sont un ensemble de programmes mis en
place par une entreprise ou un organisme, afin d'établir ou
d'améliorer son image ou celle de ses produits auprès des
différents publics qui, à l'intérieur et à
l'extérieur de l'institution, conditionnent son
développement.44(*)
Les relations publiques constituent un mode de communication
commerciale (d'information séduction) permettant de
« vendre » l'image la plus
favorable possible d'une entreprise et d'entretenir les meilleurs rapports avec
ceux dont dépend son avenir, par l'intermédiaire d'actions
spécifiques créées par l'entreprise auprès d'une
cible précise.
III.4.3.1. Sponsoring, mécénat et parrainage
médiatique
A. Sponsoring
C'est un moyen de communication qui consiste pour une
entreprise à contribuer à une action sociale, culturelle ou
sportive. Il y a plusieurs formes de contributions : financières,
matérielles, ou techniques. En retour, l'organisme ayant comme
partenaire l'entreprise, doit fournir une visibilité à
l'entreprise lui permettant d'améliorer ses valeurs, d'augmenter sa
notoriété et son image.
Le sponsoring est un contrat par lequel une entreprise finance
une activité culturelle, sportive, artistique ou scientifique en
échange d'une promotion et d'une publicité de sa marque.
B. Mécénat
Le mécénat correspond à la participation
financière (et/ou technique) d'une entreprise à oeuvrer, sans
recherche directe d'une quelconque contrepartie financière
(philanthropique), mais pour entretenir et améliorer (magnifier) son
image.45(*)Il consiste
à financer une association, une
organisation
non gouvernementale, etc., pour assurer une visibilité et asseoir
un
positionnement.
C. Parrainage médiatique
Le parrainage consiste à créer ou soutenir une
entité indépendante de l'entreprise, et à s'y associer
médiatiquement en vue d'atteindre des objectifs de communication. Cette
entité peut être un événement, une activité,
une association, une fondation, un groupe de personne, un individu, voire une
émission audiovisuelle.46(*)
Le parrainage correspond à la participation
financière, matérielle et/ou technique d'une entreprise à
une manifestation sportive ou culturelle, en contrepartie de
bénéfices en termes d'image ou de notoriété. Il
consiste à rémunérer un client existant (le
« parrain ») pour tout client
qu'il apporte.
Conclusion partielle du chapitre
Le troisième chapitre parle sur la pratique de
marketing-mix au sein d'une entreprise et traite sous quatre points : la
politique de produit, de prix, de distribution et de communication ou de
promotion. La politique de communication met l'accent sur l'aspect promotion
des ventes et la publicité.
CHAPITRE IV : IMPACT
DU MARKETING-MIX DANS LE POSITIONNEMENT DE LA GMM SARL/LODJA
Au cours de ce chapitre, nous avons comme objectif de
vérifier s'il existe un marketing-mix à la GMM SARL/LODJA,
identifier les types des marketing-mix appliqués à la GMM SARL et
enfin relever les points forts et les points faibles dans une stratégie
marketing de la GMM SARL/LODJA.
Pour y arriver, nous avons approché la GMM
elle-même, mais aussi ses clients et ses consommateurs. Les
différents avis de ces derniers, les actions promotionnelles de la GMM
nous ont permis de déterminer son impact pour se rendre compte si les
variables du marketing mix ont des effets sur la rentabilité de cette
entreprise commerciale. Nous le verrons en détails dans les points qui
vont suivre.
Nous nous sommes servis de points de vue des revendeurs et des
fumeurs, à travers les réponses au questionnaire qui leur a
été soumis.
IV.1. PRESENTATION DES DONNEES
DE LA GMM SARL/Lodja
La mise en valeur des variables du marketing mix dans une
entreprise interpelle en même temps cette dernière et les
différents clients. L'entreprise doit viser les intérêts et
si possible les maximiser. C'est un devoir aussi pour la GMM SARL.
Comme déjà évoqué, la GMM SPRL est
installée à LODJA depuis 2000 sous le nom de CTC (Congo
TabaccoCompany) et est devenue GMM qu'à 2013. Elle cherche à
devenir leader dans le domaine du tabac au niveau local que national. Elle
pratique de stratégies pour maintenir ses produits sur le marché
et approcher sa clientèle pour que cette dernière soit
fidélisée aux produits.
Les stratégies que la GMM utilisent couramment
sont : la vente promotionnelle, des tombolas, la dégustation, ainsi
que les matériels promotionnels (T-shirt, kepis, polo, pagne, parasol,
parapluie,...)
Ainsi dans cette section nous présentons les politiques
de marketing mix : la politique de produit, la politique du prix et la
politique de distribution (la place) et la politique de promotion telles que
pratiquées par la GMM SARL/LODJA.
IV.1.1. Les produits GMM et sa
vente évolutive
La GMM SARL recourt aux politiques de produits à
travers son offre à la clientèle sous plusieurs marques, avec un
conditionnement bien spécifique. Elle recourt aussi à la
politique de taux de change. Elle vend les marques de cigarette
suivantes : la Supermatch, Master et Elite. Cette dernière,
lancée récemment au mois de février 2018, fait partie de
notre analyse étant donné que le moment de lancement sur le
marché est inclus dans notre période d'étude.
La maison GMM SARL/LODJA conclut qu'à partir de ses
stratégies qu'elle parvient à faire connaître ses produits
sur le marché, donc elles ont un impact positif.
Tout ce qui est dit ci-haut a été la
réponse de chef de dépôt de LODJA et que nous irons
à élargir les horizons en vérifiant à partir de nos
recherches ainsi que par les réponses de nos enquêtés.
C'est à partir de ces dernières que la réponse du chef de
dépôt a été vérifiée soit à
être confirmée ou infirmée.
IV.1.1.1. Présentation
des données de la marque Supermatch
Les données fournies dans le tableau subséquent
rendent compte de l'évolution des ventes en nombre de cartons. Il s'agit
d'une période de 2018 à 2020.
Tableau n°4 : Cartons vendus de Supermatch
Années
|
2018
|
2019
|
2020
|
Total
|
Janvier
|
472
|
517
|
520
|
1509
|
Février
|
487
|
506
|
483
|
1476
|
Mars
|
538
|
465
|
532
|
1535
|
Avril
|
470
|
488
|
422
|
1380
|
Mai
|
484
|
528
|
536
|
1548
|
Juin
|
494
|
496
|
561
|
1551
|
Juillet
|
531
|
468
|
507
|
1406
|
Août
|
534
|
477
|
496
|
1504
|
Septembre
|
492
|
497
|
528
|
1517
|
Octobre
|
501
|
501
|
461
|
1463
|
Novembre
|
502
|
512
|
415
|
1429
|
Décembre
|
530
|
494
|
542
|
1566
|
Total
|
6035
|
5949
|
6003
|
17884
|
Source : archives de la GMM
SARL/Lodja
De ce tableau, il ressort que les quantités vendues ont
évoluées en dents de scie pendant toute la durée de nos
enquêtes.
Les résultats issus de ce tableau montrent que les
quantités vendues de Supermatch dans le Centre-ville de Lodja ont d'une
manière générale diminuées.
Pour constater cette diminution en % de 2018 à 2020,
nous allons recourir aux indices statistiques. La formule ci-après sera
mise en profit :
Iq/o
Où :
- qt : est la quantité vendue (Cartons
Supermatch) pendant la période courante t :
- qo : est la quantité vendue (Cartons
Supermatch) pendant la période de base 0.
2018 = 100
I2019/2018
De 2018 à 2019, la quantité vendue de Supermatch
a diminuée de 1,4%
I2020/2018
En recourant dans les calculs des indices statistiques l'on
constate que les quantités vendues ont diminuées pendant toute la
durée de nos enquêtes, et ceci, c'est par rapport à
l'année de base (2018).
A. Figure n°01 : Evolution de
ventes de Supermatchen2018
Source : archives de la GMM
SARL/Lodja
Ce graphique présente l'allure des quantités
vendues de Supermatch à partir du mois de janvier à son mois de
décembre.
Sur ce, nous constatons que la GMM SARL a
réalisé des recettes énormes au mois de mars suivi
respectivement des mois d'août, juillet et décembre.
Les autres mois sont caractérisés par des
fluctuations des encaissements réalisés par la GMM SARL/Lodja
suite au rythme variable des ventes.
B. Etude de la tendance
La droite de la tendance a pour équation y=a+bx,
où y dans notre cas représente les différentes
quantités vendues et x les différentes années.
a= y-bx
Et l'équation de la tendance y=1249119,99+2975,92x,
nous montre que les quantités vendues sont croissantes au fil du
temps.
Pour aboutir à ce résultat de l'équation
de la tendance, nous avons utilisé différents logiciels SPSS et
Excel qui nous ont facilité la tâche.
Figure n°02 : Evolution de ventes
de Supermatch en2019
Contrairement à la vente réalisée
à l'an 2018, nous constatons en 2019 une tendance des ventes dont
l'entreprise GMM SARL/LODJA a réalisé beaucoup plus des ventes au
mois de mai suivi du mois de janvier puis novembre.
Le mouvement subi dans des mois intermédiaires sont
justifiés par plusieurs motifs dont parfois les insuffisances des
quantités des produits à consommer, de force majeur
(Covid19),...
La droite de la tendance à pour équation y=a+bx,
où Y dans notre cas représente les différentes
quantités vendues et X les différentes années.
Et l'équation de la tendance y=247500+0x, nous montre
que les quantités vendues ne sont pas croissantes au fil du temps.
Figure n°03 : Evolution de ventes
de Supermatchen2020
En 2020, nous observons à travers cette figure
l'évolution des ventes réalisées du produit Supermatch du
mois de janvier jusqu'au mois de décembre.
L'entreprise a réalisé des ventes
prépondérantes au mois juin, décembre, mai, mars,...
De cette allure nous constatons que les fluctuations des
ventes réalisées par l'entreprise n'étaient pas hautement
significatives entre les mois, ce qui a été
considérée comme une année prospère de l'entreprise
durant notre période de recherche.
La droite de la tendance à pour équation y=a+bx,
où Y dans notre cas représente les différentes
quantités vendues et X les différentes années.
Et l'équation de la tendance y=287100+0x, nous montre
que les quantités vendues ne sont pas croissantes au fil du temps.
A. Figure n°04 : Evolution de ventes des
années sous-études de Supermatch
De ce graphique, nous constatons que la variation n'est pas
constante, elle est caractérisée par des fluctuations d'une
année à l'autre. Tantôt on a des augmentations,
tantôt des diminutions. Le graphique est représenté
à dents de scie et c'est ce qui explique le non constance de la
variation.
B. Etude de la tendance
La droite de la tendance à pour équation y=a+bx,
où y dans notre cas représente les différentes
quantités vendues et x les différentes années.
Et l'équation de la tendance y=2448,5+9x, nous montre
que les quantités vendues ne sont pas croissantes au fil du temps.
IV.1.1.2. Présentation
des données de la marque Master
Le tableau ci-dessous représente les différentes
quantités vendues (en cartons) de la cigarette Master de 2018 à
2020. Car cette marque est entrée au marché de la
cité de LODJA l'année 2016.
Tableau n° 5 : Cartons vendus de
Master
Années
|
2018
|
2019
|
2020
|
Total
|
Janvier
|
96
|
212
|
231
|
539
|
Février
|
140
|
180
|
199
|
519
|
Mars
|
118
|
201
|
247
|
566
|
Avril
|
105
|
182
|
261
|
548
|
Mai
|
153
|
222
|
114
|
489
|
Juin
|
121
|
191
|
245
|
557
|
Juillet
|
143
|
203
|
271
|
617
|
Août
|
171
|
222
|
218
|
611
|
Septembre
|
190
|
217
|
204
|
611
|
Octobre
|
196
|
218
|
229
|
643
|
Novembre
|
221
|
221
|
193
|
635
|
Décembre
|
234
|
233
|
198
|
665
|
Total
|
1888
|
2502
|
2610
|
7060
|
Source : archives de la GMM
SARL
De ce tableau nous constatons que les quantités
annuelles vendues de Master dans le Centre-ville de Lodja sont croissantes.
Pour constater cette augmentation en % de 2018 à 2020,
nous allons recourir aux indices statistiques. La formule ci-après sera
mise en profit.
Iq/o
Où :
- qt : est la quantité vendue (Cartons
Master) pendant la période courante t :
- qo : est la quantité vendue (Cartons
Master) pendant la période de base 0.
2018 = 100
I2019/2018
De 2018 à 2019, la quantité vendue de Master a
augmenté de 32,6%
I2020/2018
En recourant dans les calculs des indices statistiques l'on
constate que les quantités vendues ont augmenté pendant toute la
durée de nos enquêtes, et ceci, c'est par rapport à
l'année de base (2018).
A. Présentation des graphiques de chaque
année sous-études de Master
Figure n°05 : Evolution de ventes
de Masteren2018
Ce graphique présente l'évolution des ventes de
master réalisée par la GMM SARL/LODJA en 2018.
De ce graphique, nous constatons que l'entreprise a
réalisé plus des recettes à certains mois et moins des
recettes dans d'autres, ce qui se traduit par les différents niveaux des
bâtons pour chaque mois.
La droite de la tendance à pour équation y=a+bx,
où Y dans notre cas représente les différentes
quantités vendues et X les différentes années.
Et l'équation de la tendance y=56627331+0,35864x, nous
montre que les quantités vendues sont croissantes au fil du temps.
Figure n°06 : Evolution de ventes
de Master en2019
Les résultats de ce graphique illustrent
l'évolution des recettes mensuelles réalisées au moment de
la vente de master en 2019.
Entre les différents mois le niveau des ventes
réalisées ne pas hautement considérable et peut se
justifier par des petites raisons d'ordre logistique et autres.
Et l'équation de la tendance y=202717,66+1943,49x, nous
montre que les quantités vendues sont croissantes au fil du temps.
Figure n°7 : Evolution de ventes de
Masteren2020
Partant de nos observations, nous constatons que l'entreprise
a réalisé moins des ventes de Master au mois de mai suite
à l'introduction d'un nouveau produit sur le marché (Tshikata),
suite à l'amélioration des stratégies marketing, la GMM
SARL/LODJA a repris son ascenseur au mois de juin, juillet pour fluctuer dans
les mois qui suivent.
Et l'équation de la tendance y=234900+0x, nous montre
que les quantités vendues sont croissantes au fil du temps.
Figure n°08 : Evolution des ventes
des années sous-études de Master
De ce graphique nous constatons que la variation est
croissante durant la période sous étude, cela ce vois et se
justifie par une consommation haussière du produit cible
sollicité par les usagés durant la période de notre
investigation.
B. Etude de la tendance
La droite de la tendance a pour équation y=a+bx,
où y dans notre cas représente les différentes
quantités vendues et x les différentes années.
Et l'équation de la tendance y=799,028-28,118x, nous
montre que les quantités vendues sont croissantes au fil du temps.
IV.1.1.3. Présentation
des données de la marque en ELITE
Le tableau ci-dessous présente les différentes
quantités vendues de la cigarette Elite de 2018 à 2020. Car cette
marque est entrée au marché du Centre-ville de LODJA à
l'année 2018. Ces quantités sont présentées en
carton.
Tableau n° 6 : Cartons vendus d'ELITE
Années
|
2018
|
2019
|
2020
|
Total
|
Janvier
|
|
15
|
14
|
29
|
Février
|
|
12
|
16
|
28
|
Mars
|
34
|
14
|
13
|
61
|
Avril
|
19
|
12
|
8
|
39
|
Mai
|
40
|
10
|
9
|
59
|
Juin
|
23
|
19
|
13
|
55
|
Juillet
|
25
|
11
|
12
|
48
|
Août
|
21
|
16
|
15
|
52
|
Septembre
|
30
|
11
|
9
|
50
|
Octobre
|
31
|
22
|
11
|
64
|
Novembre
|
20
|
10
|
14
|
44
|
Décembre
|
22
|
13
|
10
|
45
|
Total
|
265
|
165
|
144
|
574
|
Source : archives de la GMM
SARL/Lodja
Les résultats issus de ce tableau montrent que les
quantités vendues d'Elite dans le Centre-ville de Lodja ont d'une
manière générale diminuées.
Pour constater cette diminution en % de 2018 à 2020,
nous allons recourir aux indices statistiques. La formule ci-après sera
mise en profit.
Iq/o
Où :
- qt : est la quantité vendue (Cartons
Elite) pendant la période courante t :
- qo : est la quantité vendue (Cartons
Elite) pendant la période de base 0.
2018 = 100
I2019/2018
De 2018 à 2019, les quantités vendues d'Elite
ont diminué de -37,8%
I2020/2018
En recourant dans les calculs des indices statistiques l'on
constate que les quantités vendues ont diminué pendant toute la
durée de nos enquêtes, et ceci, c'est par rapport à
l'année de base (2018).
A. Présentation des graphiques de chaque
année sous-études d'Elite
Figure n°09 : Evolution de ventes
Elite en 2018
En 2018, nous avions constaté l'introduction d'un
nouveau produit appartenant à l'entreprise GMM SARL/LODJA qui est ELITE,
de ce fait, la consommation de ce produit qui a connu son lancement au mois de
mars a été préféré suite à sa
nouveauté juste après chaque consommateur des différents
produits sous-études retrouvés son produit habituel à la
consommation, ce qui justifie les différentes fluctuations mensuelles
des ventes du produit ELITE.
Et l'équation de la tendance y=202500+0x, nous montre
que les quantités vendues ne sont pas croissantes au fil du temps.
Figure n°10 : Evolution de ventes Elite
2019
Ce graphique présente les différents seuils des
ventes d'ELITE réalisées en 2019, connaissant des encaisses
fortes et faibles suite au moment et au lieu de consommation.
Mais généralement, le rythme mensuel des ventes
durant toute cette année n'était pas du tout significatif.
Et l'équation de la tendance y=202500+0x, nous montre
que les quantités vendues sont croissantes au fil du temps.
Figure n° 11 : Evolution de ventes Elite
2020
En 2020, le produit ELITE a repris sa valeur dans le monde de
ses consommateurs dans les deux premiers mois puis réattaquer fortement
par la commercialisation de « Tshikata » qui
réduisait le seuil de ses ventes puis reprendre sa force ainsi de suite,
puisque jusqu'à présent l'entreprise GMM SARL/LODJA n'a pas
encore maitrisée les stratégies marketing de son adversaire.
Et l'équation de la tendance y=234900+0x, nous montre
que les quantités vendues ne sont pas croissantes au fil du temps.
Figure n°12 : Evolution des ventes
d'ELITE
De ce graphique nous constatons que la variation de la vente
d'Elite n'était pas croissante durant la période sous examen.
Cette baisse était caractérisée de la substitution
d'autres produits (Master et Supermatch) ou la consommation d'Elite
était moins ressentie dans le monde des consommateurs.
B. Etude de la tendance
La droite de la tendance à pour équation y=a+bx,
où y dans notre cas représente les différentes
quantités vendues et x les différentes années.
Et l'équation de la tendance y=46541+1,2885x, nous
montre que les quantités vendues ne sont pas croissantes au fil du
temps.
IV.1.2. Les prix des
produits
La fixation du prix d'un produit est une décision
majeure, car, d'une part le prix exerce une grande influence sur le volume des
ventes d'une entreprise, du fait qu'il est souvent un critère d'achat et
de choix important pour le client ; d'autre part, il exerce une influence
évidente sur le chiffre d'affaires, et par conséquent, sur la
rentabilité de la firme.
IV.1.2.1. Les prix en gros
Dans toutes les entreprises commerciales, avant qu'un produit
soit présenté sur le marché, il doit avoir fait objet de
fixation de prix. Ainsi, les prix des produits de la GMM SARL sont fixés
à partir de leur usine. Une fixité de prix dans la période
d'étude de ce présent travail est de trois ans. Les prix sont
restés constants pour toutes les marques sous examen.
En effet, dans la majorité de cas, le prix étant
fixé en fonction de coûts engagés dans le processus de
l'obtention des produits, quelques éléments expliquent la
fixité de ces prix : la culture des matières
premières faite par l'entreprise elle-même (un champ des
matières premières), stabilité des coûts
engagés, ...
Par rapport au prix en gros ou en détail, la GMM
SARL/LODJA utilise la politique des stratégies de
pénétration face à la concurrence locale afin d'attirer et
de conserver sa clientèle. En ce qui concerne les prix des produits de
l'entreprise GMM SARL/LODJA, garde son caractère monopolistique et fixe
toujours les prix en dehors de toute concurrence.
La politique des prix adoptée par l'entreprise GMM
SARL/LODJA se base essentiellement sur les différentes remises des
matériels publicitaires aux clients potentiels (Pour les
grossistes : les parasols, les tables, les chaises en plastique, les
T-shirt,...) et pour les détaillants : les briquets, les allumettes
de la société GMM SARL, les calendriers, les polos,...).
Le tableau ci-dessous présente les différents
prix en carton de marques vendues par la GMM SARL. Dans un carton nous avons 25
fardes. Dans chaque farde nous avons 10 paquets et enfin dans chaque paquet on
retrouve 20 cigarettes.
Le tableau ci-dessous présente les prix en cartons des
différentes marques de cigarettes sous examen en dollars
américain.
Tableau n° 7 : Les prix des ventes d'un
carton des différentes marques de cigarettes en $
Supermatch
|
Master
|
Elite
|
165
|
135
|
135
|
Source : archives de la GMM
SARL/ Lodja
De ce tableau, nous constatons que les prix ne sont pas les
mêmes. La différence des prix de ces trois marques est
expliquée par le fait que les coûts engagés de chaque
marque ne sont pas les mêmes et toutes ces marques ne sont pas d'une
même qualité. Il y a d'une part, une qualité
supérieure et d'autre part une qualité inférieure.
IV.1.2.2. Les prix en détail
De même, comme dit précédemment, les prix
sont fixés en fonction des coûts engagés. Les
détaillants tiennent compte des coûts engagés du lieu de
l'achat jusqu'à son point de vente. Les éléments
influençant la fixation du prix en détail de ses marques
achetées sont notamment : le transport, l'éloignement du
point de vente par rapport au lieu d'approvisionnement, une abondance de la
demande des produits dans le milieu de vente,...
IV.1.3. La distribution des
produits de la GMM SARL/ Lodja
Pour pouvoir vendre un produit, l'entreprise doit
nécessairement le faire connaître auprès de la
clientèle potentielle et l'acheminer vers les points de vente.
Pour la GMM SARL, les produits sont importés de Goma
vers ses différents dépôts de la République
Démocratique du Congo. De Goma où on trouve l'usine jusqu'au
dépôt, ce circuit est effectué avec les
intermédiaires.
Le schéma ci-dessous montre l'acheminement des produits
de la GMM SARL de l'usine jusqu'aux consommateurs finals.
Schéma n°1 : circuit de
distribution
Usine
Grossiste
Semi-grossiste
Détaillant
Consommateur
Source : entretien avec le chef de dépôt
De ce schéma, les produits quittent l'usine (Goma) vers
les différents dépôts de la GMM SARL qui étant
elles-mêmes grossistes, vendent aux semi-grossistes et aux
détaillants. Ces deux derniers vendent aux consommateurs finals
(fumeurs).
IV.1.3.1. La promotion de vente
de la GMM SARL/LODJA
De cette politique, la GMM SARL cherche à gagner le
marché de cigarette au Centre-ville de Lodja en appliquant plusieurs
stratégies marketing. De ce qui précède, les
quantités vendues varient d'une année à une autre pour un
prix de vente qui a demeuré fixe.
Le prix restant constants, ces variations des quantités
vendues doivent être dues soit au changement de goût des
consommations, les anticipations de revendeurs, la saison (surtout pluvieuse),
l'ancienneté du produit sur le marché, aux variations des prix
des autres cigarettes, mais aussi de la politique de taux de change
appliqué par la GMM SARL qui consiste à instaurer un taux de
change inférieur à celui appliqué sur le marché,
aux différentes ventes promotionnelles et à la distribution des
plusieurs matériels publicitaires (parapluie, parasol, képis,
polo, t-shirt,...) etc... et de tombolas.
La section suivante tente d'expliquer les politiques
utilisées par la GMM SARL à partir des opinions de nos
enquêté.
IV.2. ANALYSE DES OPINIONS DES
UTILISATEURS SUR LES STRATEGIES MARKETING DE LA GMM SARL
Dans ce point, nous avons à présenter les
opinions des enquêtés et les interpréter (analyser) pour
essayer de vérifier nos hypothèses à partir des questions
posées, cette section présente une fois encore la politique de
promotion ou de communication.
IV.2.1. Les opinions des
revendeurs des produits
Ce paragraphe présente les réponses des
revendeurs de trois marques du produit de GMM qui ont retenu notre attention
pour ce travail.
Question.1. Quel est votre état
civil ?
Tableau n° 8 : Statut social des revendeurs
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Célibataire
|
27
|
0.54
|
54
|
Marié
|
12
|
0.24
|
24
|
Veuf (ve)
|
7
|
0.14
|
14
|
Divorcé(e)
|
2
|
0.04
|
4
|
Autres
|
2
|
0.04
|
4
|
Total
|
50
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A travers cette question, notre souci était de savoir
à quel statut social appartiennent nos enquêtés revendeurs.
A partir des informations recueillies nous constatons ce qui suit : 27
personnes sur les 50 enquêtés, soit 54% sont de
célibataires ; 12 personnes sur les 50 enquêtés soit
24% sont mariés ; 7 personnes sur les 50 enquêtés soit
14% sont de veufs ; 2 personnes sur les 50 enquetés soit 4% sont
des divorcés et enfin 2 personnes sur les 50 enquêtés soit
4% n'ont rien déclarés.
Question 2. Quel est votre
âge ?
Tableau n° 9 : Age de revendeurs
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
De 18-25ans
|
21
|
0,42
|
42
|
De 26-34ans
|
11
|
0,22
|
22
|
De 35ans et 44ans
|
13
|
0,26
|
26
|
De 45ans et plus
|
5
|
0,1
|
10
|
Total
|
50
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A cette question notre souci était de connaître
dans quel intervalle d'âge se situe un nombre plus élevé
des revendeurs des produits GMM.
A partir des informations recueillies, nous constatons que 42%
soit 21 personnes sur les 50 enquêtées ont l'âge allant de
18 à 25ans ; 22% soit 11 personnes sur les 50
enquêtées ont l'âge variant de 25 à 34ans ; 26%
soit 13 personnes sur les 50 enquêtées ont l'âge compris de
35 ans à 44ans ; 10% soit 5 personnes sur 50
enquêtées ont l'âge allant de 45 ans et plus.
Question 3. Dans quel quartier se trouve
votre point de vente ?
Tableau n°10 : Points de vente des revendeurs
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Lumumba
|
15
|
0,3
|
30
|
Okitandeke
|
10
|
0,2
|
20
|
Kalemi
|
5
|
0,1
|
10
|
N'djili
|
5
|
0,1
|
10
|
DiengengaLohadi
|
4
|
0,08
|
8
|
Lokenye
|
6
|
0,12
|
12
|
Edingo
|
3
|
0,06
|
6
|
Asami
|
2
|
0,04
|
4
|
Total
|
50
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A la question de savoir le nombre de points des ventes dans
chaque quartier, il s'agit de vouloir connaître dans quel quartier on
retrouve un nombre élevé des points de vente.
Les informations recueillies nous renseignent que c'est dans
le quartier Lumumba qu'on trouve un nombre élevé des points de
vente : 15 personnes sur les 50 enquêtées soit 30% ;
suivie du quartier Okitandeke10 personnes sur les 50
enquêtées soit 20% ; puis le quartier
Lokenye 6 personnes sur les 50 enquêtées soit
12% ; le quartier Kalemi 5 personnes sur le 50
enquêtées soit 10% ; le quartier N'djili 5
personnes sur le 50 enquêtées soit 10% ; le quartier
Diengenga-Lohadi4 personnes sur le 50 enquêtées
soit 8% ; le quartier Edingo 3 personnes sur le 50
enquêtées soit 6% ;et enfin le quartier
Asami 2 personnes sur les 50 enquêtées soit
4%.
Le quartier Lumumba relève un nombre
élevé des revendeurs parce qu'elle renferme une multitude
d'activités.
Question 4. Parmi les stratégies de
vente que la GMM SARL utilise, laquelle est-elle meilleure ?
Tableau n° 11 : Les stratégies de la GMM
SARL
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Vente promotionnelle
|
35
|
0,7
|
70
|
Tombola
|
9
|
0,18
|
18
|
Autres
|
6
|
0,12
|
12
|
Total
|
50
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A cette question, notre souci était de connaître
les différentes stratégies marketing qu'utilisent la GMM SARL /
Lodja.
A partir des informations recueillies, nous constatons que la
GMM SARL utilise deux stratégies majeures : la vente promotionnelle
avec 35 personnes sur les 50 enquêtées soit 70% de la population
qui la reconnaît ; la tombola avec 9 personnes sur les 50
enquêtées soit 18% de la population et les autres avec 6 personnes
sur les 50 enquêtées soit 12% de la population. Ceci
vérifie du moins partiellement notre première
hypothèse.
A cette question, la vente promotionnelle semble retenir
l'attention des revendeurs car ces derniers en achetant voient et encaissent
directement leur bénéfice avant la vente. Les autres revendeurs
privilégient les autres stratégies parce qu'ils leur n'ont jamais
bénéficiés des deux stratégies
précédentes car ils sont des détaillants qui
s'approvisionnent en paquets. Pour bénéficier de ces deux
stratégies, il faut être capable d'acheter un demi-carton.
Question 5. Quels sont les avantages que vous
trouvez dans ces stratégies que la GMM SARL applique ?
Tableau n°12 : Avantages des revendeurs
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Profit
|
35
|
0,7
|
70
|
Grand prix
|
10
|
0,2
|
20
|
Autres
|
5
|
0,1
|
10
|
Total
|
50
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A cette question notre souci était de savoir si
à partir de ces stratégies on trouve un avantage qui pourrait
chaque fois pousser les revendeurs aux produits GMM à s'approvisionner
pour une bonne évolution de leur commerce.
Avec les informations recueillies, nous avons 35 personnes sur
les 50 enquêtées soit 70% qui reconnaissent un profit ; 10
personnes sur les 50 enquêtées soit 20% reconnaissent un grand
avantage et les autres ne les reconnaissent pas à 10% soit 5 personnes
sur les 50 enquêtées.
Question 6. Selon vous, quelle est la marque
la plus vendue ?
Tableau n° 13 : Marque plus vendue
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Supermatch
|
25
|
0,5
|
50
|
Master
|
22
|
0,44
|
44
|
Elite
|
3
|
0,06
|
6
|
Total
|
50
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
La réponse trouvée montre que la marque
Supermatch est la plus vendue. Elle est confirmée à 50%, soit 25
personnes sur les 50 enquêtées, suivie de la marque Master
confirmé à 44%, soit 22 personnes sur les 50
enquêtées.
Cette réponse a été soutenue par diverses
raisons telles que :
Pour la marque Supermatch :
- l'ancienneté : cette marque existe sur le
marché de Lodja depuis 2000 et elle a gagnée
confiance auprès des consommateurs et s'est déjà
imposée sur le marché ;
Pour la marque Master :
- sa qualité : cette marque est
préférée par les jeunes consommateurs, garde un bon
goût standard depuis son lancement sur le marché.
- son prix : la marque a un bon prix par rapport à
d'autres marques de cigarette des concurrents à Lodja.
Question 7. Quelles sont les influences de
ces stratégies marketing sur les produits de la GMM ?
Tableau n° 14 : Influence des stratégies sur
les produits GMM
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Négative
|
8
|
0,16
|
16
|
Positive
|
40
|
0,8
|
80
|
Neutre
|
2
|
0,04
|
4
|
Total
|
50
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A partir de cette question notre souci était de savoir
si les stratégies marketing appliquées par la GMM SARL sont d'une
grande influence. Les informations recueillies, nous renseignent que 16% soit 8
personnes sur les 50 enquêtées voient que les stratégies
marketing n'ont pas d'influence positive ; 80% soit 40 personnes sur les
50 enquêtées voient qu'elles ont une influence et 4% soit 2
personnes sur les 50 enquêtées n'ont pas dégagé
cette influence car ne reconnaissent pas ces stratégies. Une autre
interprétation est donnée par le tableau n° 12 ou la
question 5.
Ces considérations confirment donc notre question
n°5 à 70%. De nos enquêtes les 10% soit 5 personnes
réclament qu'ils n'ont jamais bénéficiés de ces
stratégies car ils se présentent à la maison GMM pendant
la période de la non vente promotionnelle. Les 70% reconnaissent ces
stratégies car pour eux ils se présentent souvent pendant la
période de la vente promotionnelle et enfin les 20% soit 10 personnes ne
se sont jamais présenté à la GMM SARL car ils
n'achètent qu'en paquet et revendent souvent par tige.
Question 8. Alors qu'il y a beaucoup de
sociétés qui vendent la cigarette à LODJA, qu'est-ce qui
vous attire vers les produits de la GMM SARL/ LODJA?
Tableau n°15 : Préférence de la maison
GMM SARL
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Plus vendus
|
45
|
0,9
|
90
|
Autres
|
5
|
0,1
|
10
|
Total
|
50
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
Ici, notre souci est de savoir ce qui attire une grande
clientèle aux produits de la GMM.
A cela, 90% soit 45 personnes sur les 50
enquêtées disent que les produits GMM sont plus vendus ou
demandés sur le marché de Lodja tandis que le reste, 10% soit 5
personnes sur les 50 enquêtées n'ont rien dit ou
déclarés.
De ce qui précède, nous constatons que ce
pourcentage élevé est dû aux prix des produits GMM (prix
abordables) et surtout la qualité préférée de ses
produits et, ainsi que l'ancienneté d'un des produits Supermatch qui
fait cette grande préférence (habitude de fumeurs).
Question 9. Qu'est-ce que vous reprochez
à la GMM SARL ?
Tableau n° 16 : Reproche à la GMM SARL.
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Abandonner certains points des ventes
|
12
|
0,24
|
24
|
Plus changer les paquets
|
15
|
0,3
|
30
|
Revoir le prix
|
5
|
0,1
|
10
|
Rien
|
18
|
0,36
|
36
|
Total
|
50
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A cette question, notre souci était de savoir ce que
les revendeurs reprochent à la GMM SARL/ Lodja.
Des informations recueillies, nous avons 12 personnes sur les
50 enquêtées soit 24% qui demandent à la GMM SARL/Lodja de
ne garder qu'un seul point de vente au niveau de son rayon d'action de vente et
de laisser aux revendeurs d'autres points (milieu reculé, coin
éloigné, ...) ; 15 personnes sur les 50
enquêtées soit 30% lui reprochent de ne plus changer les
écrits sur les paquets car ces écrits jouent sur la
curiosité des fumeurs ; 5 personnes sur les 50
enquêtées soit 10% proposent à la GMM de revoir son prix
à la baisse et enfin 18 personnes sur les 50 enquêtées soit
36% n'ont rien à reprocher à la GMM car pour eux, ils ne voient
rien de mal à la maison.
IV.2.2. Les opinions des
fumeurs
A ce point nous présentons les opinions de nos
enquêtés c'est-à-dire les consommateurs de la cigarette
(fumeurs) GMM.
Question 1. Quel est votre état
civil ?
Tableau n° 17 : Statut des fumeurs
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Célibataire
|
60
|
0,5
|
50
|
Marié (e)
|
24
|
0,2
|
20
|
Veuf (ve)
|
6
|
0,05
|
5
|
Divorcé (e)
|
12
|
0,1
|
10
|
Autres
|
18
|
0,15
|
15
|
Total
|
120
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A travers cette question, notre souci majeur était de
savoir à quel statut appartiennent les consommateurs.
A partir de informations recueillies, nous constatons que
notre échantillon est constitué de 60 personnes sur les 120
enquêtées soit 50% de célibataires, 24 personnes sur les
120 enquêtées soit 20% sont de mariées, 6 personnes sur les
120 enquêtées soit 5% sont veufs, 12 personnes sur les 120
enquêtées soit 10% sont de divorcées, 18 personnes sur les
120 enquêtées soit 15% qui n'ont pas voulues déclarer leur
état civil.
Question 2. Quel est votre
âge ?
Tableau n° 18 : L'âge des fumeurs
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Moins de 18 ans
|
42
|
0,35
|
35
|
De 19-25 ans
|
31
|
0,26
|
26
|
De 26-34 ans
|
29
|
0,24
|
24
|
De 35-44 ans
|
6
|
0,05
|
5
|
De 45 ans et plus
|
12
|
0,1
|
10
|
Total
|
120
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A cette question, notre souci était de connaître
l'intervalle d'âge où se situe un nombre élevé des
fumeurs.
Les informations recueillies nous montrent que 42 personnes
sur les 120 enquêtées soit 35% ont moins de 18 ans, 31 personnes
sur les 120 enquêtées soit 26% ont l'âge compris entre 19
à 25 ans, 29 personnes sur les 120 enquêtées soit 24% ont
l'âge entre 26 à 34 ans, 6 personnes sur le 120
enquêtées soit 5% ont l'âge compris entre 35 à 44
ans, enfin 12 personnes sur les 120 enquêtées soit 10% ont plus de
45 ans et plus.
Question 3. Quelle est votre
profession ?
Tableau n° 19 : Profession des fumeurs
Réponse
|
Nombre d'enquêtés (ni)
|
Fréquence (Fi)
|
Fréquence en %
|
Commerçant
|
19
|
0,16
|
16
|
Etudiant
|
17
|
0,14
|
14
|
Enseignant
|
12
|
0,1
|
10
|
Manoeuvre
|
34
|
0,28
|
28
|
Fonctionnaire
|
20
|
0,17
|
17
|
Agriculteur
|
18
|
0,15
|
15
|
Total
|
120
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A cette question, il s'agissait de savoir en quelle profession
en trouve un pourcentage élevé ou un nombre élevé
des fumeurs.
Des informations recueillies, nous avons 19 personnes sur les
120 enquêtées soit 16% qui sont des commerçants, 17
personnes sur les 120 enquêtées soit 14% sont des
étudiants, 12 personnes sur les 120 enquêtées soit 2% sont
des enseignants, 34 personnes sur les 120 enquêtées soit 28% sont
des manoeuvres, 20 personnes sur les 120 enquêtées soit 17% sont
des fonctionnaires, 18 personnes sur les 120 enquêtées soit 15%
sont des agriculteurs.
Les informations recueillies nous montrent que ce sont les
manoeuvres qui fument plus parce que selon leurs interventions, en fumant, ils
parviennent à avoir du courage pendant des travaux lourds.
Question 4. Si vous êtes fumeur de
cigarette de la GMM, laquelle de ces marques de cigarette
préférez-vous ?
Tableau 20 : Préférence des fumeurs sur les
marques des cigarettes
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Supermatch
|
36
|
0,3
|
30
|
Master
|
78
|
0,65
|
65
|
Elite
|
6
|
0.05
|
5
|
Total
|
120
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A cette question notre souci était de connaître
la marque de cigarette la plus fumée. A partir des informations
recueillies, nous constatons que 36 personnes sur les 120
enquêtées soit 30% fument la marque Supermatch, 78 personnes sur
les 120 enquêtées soit 65% fument la Master, 6 personnes sur les
120 enquêtées soit 5% fument la marque Elite.
Il ressort donc que c'est la marque Master qui est la plus
fumée étant donné sa qualité et son prix sur le
marché et qu'elle est déjà encrée dans les
habitudes des fumeurs. La marque Master est beaucoup plus
préférée par les jeunes fumeurs. La marque Supermatch est
beaucoup plus préférée par les vieux. La marque Elite est
fumée par peu de gens ; un produit qui a été
lancé sur le marché il y a peu de temps et n'est pas encore dans
les habitudes des fumeurs.
Question 5. Pourquoi
préférez-vous la cigarette de la GMM que celle des autres
sociétés tabacicoles ?
Tableau n° 21 : Les causes de la
préférence des fumeurs sur les marques
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Sa qualité
|
54
|
0,45
|
45
|
Son goût
|
36
|
0,3
|
30
|
Moins cher
|
22
|
0,18
|
18
|
Autres
|
8
|
0,07
|
7
|
Total
|
120
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A cette question notre souci était de savoir quelles
sont les préférences qui poussent les consommateurs à
fumer les produits de la GMM.
A partir des informations recueillies, nous constatons que 54
personnes sur les 120 enquêtées soit 45% fument à cause de
la qualité, 36 personnes sur les 120 enquêtées soit
30% fument à cause du goût, 22 personnes sur les 120
enquêtées soit 18% fument parce que les produits sont moins chers
par rapport à la concurrence et enfin 8 personnes sur les 120
enquêtées soit 7% n'ont pas donnés la raison de leurs
préférences envers les produits.
Question 6. Quels avantages
bénéficiez-vous auprès de la GMM ?
Tableau n° 22 : Avantages des fumeurs
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence fi
|
Fréquence en %
|
Un don
|
32
|
0,27
|
27
|
Aucun
|
88
|
0,73
|
73
|
Total
|
120
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
A cette question notre souci était de savoir si les
fumeurs ont des avantages auprès de la GMM SARL.
A partir des informations recueillies, nous avons 32 personnes
sur les 120 enquêtées soit 27% des fumeurs reconnaissent les
avantages que, la GMM à travers ses promotions des ventes, distribue des
cigarettes aux fumeurs sans contre-partie tandis que 88 personnes sur les 120
enquêtées soit 73% n'ont jamais bénéficiés de
ces avantages car ils achètent à tout moment la cigarette.
Question 7. Qu'est-ce que vous reprochez
à la GMM SARL/ Lodja ?
Tableau n° 23 : Reproche à la GMM SARL/
LODJA
Réponse
|
Nombre d'enquêtés ni
|
Fréquence Fi
|
Fréquence en %
|
Rien
|
48
|
0,4
|
40
|
Plus changer les paquets
|
62
|
0,52
|
52
|
Améliorer les produits
|
10
|
0,08
|
8
|
Total
|
120
|
1
|
100
|
Source : nos enquêtes
Ici notre souci était de connaître les reproches
de consommateurs à l'égard de notre maison d'étude GMM
SARL.
A partir des informations recueillies, 48 personnes sur les
120 enquêtées soit 40% n'ont rien à reprocher, 62 personnes
sur les 120 enquêtées soit 52% accusent la GMM d'avoir l'habitude
de changer des paquets (surtout les écrits), 10 personnes sur les 120
enquêtées soit 8% ont recommandé à la GMM à
améliorer de plus en plus la qualité de ses produits.
IV.3. ANALYSE SWOT
IV.3.1. Présentation de
l'Outil
SWOT est un acronyme d'origine américaine qui signifie
Strenghts (Forces), Weaknesses (Faiblesses),
Opportunities (Opportunités), Threats
(Menaces). Il a été créé dans les
années 60 par Albert Humphrey, un consultant américain en
management. C'est un outil utilisé par plusieurs institutions
internationales, dans divers domaines pour diagnostiquer, décrire et
étudier une situation, un environnement. Il permet de faire un
résumé global et de bien hiérarchiser des
éléments facilitant la prise de bonne décision. C'est une
matrice comportant deux lignes et deux colonnes. La colonne de gauche (forces
et opportunités) recueille la liste des éléments ayant une
incidence favorable sur l'objet ou l'environnement étudié tandis
que celle de droite (faiblesses et menaces) énumère des facteurs
ayant une incidence négative ou défavorable.
Quant aux lignes, celle de haut (forces et faiblesses) liste
les éléments dits «internes» c'est-à-dire
faisant partie de l'objet étudié, donc pouvant être
pilotés ou régulés. Enfin, la ligne du bas
(opportunités et menaces), présente les éléments
« externes » à l'objet étudié. La
matrice se présente comme suit :
|
POSITIF
|
NEGATIF
|
INTERNE
|
FORCES
· Forte notoriété des marques ;
· Rapport qualité/Prix ;
· Expérience sur le marché ;
· Les clients sont fidèles et satisfaits.
|
FAIBLESSES
· Rupture de stock ;
· Certains points des ventes
abandonnés ;
· Etat conjoncturel de notrepays.
|
EXTERNE
|
OPPORTUNITES
· Forte croissance du marché de
cigarette ;
· Disponibilité des produits dans le
marché de Lodja.
|
MENACES
· Arrivée de nouveaux entrants sur le
marché (Les entreprises) ;
· Forte concurrence ;
· Instabilité du taux de change.
|
Tableau 24 : Analyse SWOT du marketing-mix de la
GMM SARL/LODJA
Source : www.manager-go.com
Conclusion partielle du chapitre
Ce quatrième chapitre traitant de l'impact du
marketing-mix dans le positionnement de la GMM SARL/Lodja présente les
résultats des données recueillies et les différentes
opinions de nos enquêtés. Il présente à son sein
trois sections :
· La première présente les données
de la GMM SARL/Lodja, notre maison d'étude ;
· La deuxième analyse des opinions des
utilisateurs sur les stratégies marketing de la GMM SARL ;
· La troisième présente l'analyse SWOT.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de cette étude qui a porté
sur « l'impact du marketing-mix dans le positionnement d'une
entreprise privée, cas de la GMM SARL/LODJA, de 2018 à
2020.
A l'introduction générale, nous nous sommes
posé toute une série de questions qui constituent notre
problématique, à savoir :
- Est-ce que la GMM Sarl/Lodja utilise-t-elle le marketing-mix
pour l'écoulement de ses produits ?
- Si oui, quelles sont les stratégies marketing
appliquées par la GMM SARL/LODJA afin de maintenir son produit sur le
marché ?
- Quel est l'impact du marketing-mix dans le positionnement de
l'entreprise sous-étude ?
Pour vérifier nos hypothèses, nous avons eu
recours à l'approche méthodologie sur les techniques et les
méthodes.
A cela nous y avons appliqué les méthodes
inductives ; les techniques vivantes, documentaires ainsi que le
questionnaire d'enquête.
A partir de ces méthodes et techniques nous avons
abouti aux résultats suivants :
Quant à la première hypothèse «
marketing -mix à 4p sont meilleurs pour la GMM SARL/LODJA»
l'analyse menée, nous a montré que la GMM SARL pratique le
marketing-mix à 4p.
Les indicateurs objectivement vérifiables qui nous ont
guidés sont les suivants :
La politique du produit, du prix, de distribution (place) et
de communication (promotion et publicité).
Quant à la deuxième hypothèse la GMM SARL
utilise les stratégies marketing tels que les ventes promotionnelles,
tombola ainsi que les matériels publicitaires (parapluie, parasol,
t-shirt, polo, kepis,...). A partir des informations recueillies nous avons
deux stratégies majeures que la GMM SARL/LODJA utilise : la vente
promotionnelle avec 35 personnes sur les 50 enquêtées soit 70% de
la population qui la reconnaît ; les tombolas avec 9 personnes sur
les 50 enquêtées soit 18% de la population et les autres
avec 6 personnes sur les 50 enquêtées soit 12% de la population
qui ignorent encore l'existence de ces stratégies marketing.
En ce qui concerne les actions promotionnelles et
publicitaires des produits de la GMM SARL/LODJA, celles-ci sont
confirmés par :
Sa politique de produit qui vise en
permanence à offrir sur le marché congolais des cigarettes
dotées d'une qualité reconnue nationalement selon les normes de
la GMM SARL pour satisfaire leurs consommateurs.
Sa politique de prix qui consiste à
assumer que le prix de ses produits reste facilitateur et compétitif sur
le marché sauf que le chemin est encore long dans cette
matière.
Sa politique de distribution qui vise
à la disponibilité de ses besoins sur tous les points de vente
dans le Centre-ville de Lodja au même prix ;
Sa politique de communication surtout
centrée sur ses produits, cette politique vise à l'augmentation
du volume des ventes, pour y arriver la GMM SARL/LODJA se sert des techniques
modernes de communication qui sont traduites dans la publicité et dans
la promotion des ventes.
Quant à la troisième hypothèse, nous
avons fini par découvrir que le marketing-mix contribue positivement
dans le positionnement de la GMM SARL/LODJA.Car « l'absence d'une
politique adéquate du marketing-mix à la GMM SARL influence
négativement sa rentabilité », elle a été
vérifiée dans le quatrième chapitre.
Nous avons confirmé cette hypothèse suivant le
tableau n° 14, lequel nous renseigne que 80% soit 40 personnes sur les 50
enquêtées voient que les stratégies marketing
appliquées par la GMM SARL/LODJA sont importantes, 16% soit 8 personnes
sur les 50 enquêtées voient que les stratégies
marketing-mix ne sont pas importantes et 2% soit 4 personnes sur les 50
enquêtées n'ont pas dégagé cette influence car ne
reconnaissent pas ces stratégies.
Après interprétation et analyse des
résultats, pour des raisons d'efficacité, nous suggérons
à la GMM SARL/Lodja de solidifier ses stratégies qu'elle utilise
pour maintenir sa place sur le marché de Lodja, de négliger la
commercialisation des marques des cigarettes qui semblent ne pas trouver leur
place sur le marché local, car ces dernières risqueraient de
conduire l'entreprise à des pertes importantes.
Nos suggestions au responsable de l'entreprise GMM SARL/LODJA,
pour promouvoir ses stratégies marketing basées sur les 4
p :
v Pour la marque ELITE : ce produit est
lancé depuis presque quatre ans et c'est un produit en difficulté
concurrentielle, donc l'entreprise doit :
- Perfectionner la qualité du produit;
- Baisser légèrement son prix pour atteindre
le volume de ventes maximum ;
- Trop investir dans les actions promotionnelles car
prochainement, il sera le produit essentiel de l'entreprise.
v Pour la marque MASTER : est un produit
largement demandé, son cycle de vie est encore dans la phase de
croissance, l'entreprise doit :
- Maintenir le produit tel qu'il est ;
- Pratiquer des prix parallèles avec la concurrence
car le produit a déjà une belle image de marque ;
v Pour la marque SUPERMATCH : ce produit
se retrouve dans la phase de maturité. L'entreprise a
intérêt à :
- Maintenir le produit tel qu'il est, car les clients sont
fidèles et satisfaits à travers la stratégie de
pénétration massive sur le prix utilisé par la GMM, car
cela reste la meilleure stratégie pour la GMM dans le but d'augmenter le
volume de ces ventes et de faire face à la concurrence.
- Renouveler d'autres matériels publicitaires
déjà délabrés aux clients fidèles.
Le chef de dépôt de la GMM SARL/LODJA
chargé du marketing doit nécessairement renouveler ensemble avec
son équipe de ventes certains points de ventes abandonnés.
Pour faire face à cette forte concurrence, le
responsable de la GMM SARL/LODJA doit veiller sur le problème de rupture
de stock, car c'est un danger permanent pour le dépôt de Lodja en
particulier, parce que ça sera un avantage pour la concurrence de gagner
la part de marché.
BIBIOGRAPHIE
1. Ouvrages
1ALBERTINI, Dictionnaire du marketing, Paris,
Vuibert, 2003
2ARMAND et ALII, Manuel de Gestion vol 1, 2è
édition Marketing, Paris, 2004
3BREMOND, La publicité,
éd. Hatter, Paris. 1997
4BRONCHARD et LENDREVIE, La
Publicité, éd Dalloz, Paris, 19835CHIROUZE et
CHIROUZE, Introduction au marketing, Paris, Foucher, 2001
6DEMEURE, Aide-mémoire marketing,
Dalloz, Paris, 2005
7DUBOIS et JOULIBERT, Le Marketing :
les fondements et pratique, 3è édition Economica, Paris,
1999
8FILIATRAULT, Comment faire un
plan de Marketing Stratégique, Les éditions
Transcontinental,Montréal, 1997
9 GERNARD, COLLI, LEWANDOWSKI,
Dictionnaire économique et financier ,2ème éd., Ed du
Seuil, Paris VIème, 1975
10HASS, Pratique de la publicité,
éd. Dunod, Paris, 1988
11HELFER, Marketing,
Paris, Vuibert, 1998
12Kruger, Ferrandi et Alii, Mini manuel de
marketing, Dunod, , Belgique, 2010
13KOTLER et DUBOIS Marketing Management,
Nouveaux horizons, Paris, 2009
14LENDREVIE et LINDON,
Théorie et pratique du marketing, éd. Dalloz,
Paris, 1997
15Mathieu, Roehrich,
« Les Représentations et Tendance du marketing
au travers de ses définitions », Communication,
3ème Congrès `'Tendance du marketing'', Venise, Novembre
2003
2. Dictionnaires
1 Dictionnaire encyclopédie Petit
Larousse en couleur, Paris. 1891-1899
3. Travaux de fin de cycle et mémoires
1ESANGOWALE DJONGE.A, Des difficultés
liées à l'obligation de déclaration relative à la
liquidation de l'impôt professionnel sur les rémunérations,
TFC, CUS/LODJA, 2009-2010
2LOMBOKO KAPASA, L'impact de l'environnement sur la
décision de la création d'une entreprise, SE, UNILOD/ LODJA,
2018-2019
3LOHATA DIMOKE P.R, Analyse critique des obligations
comptables des commerçants du centre-ville de Lodja au regard du
SYSCOHAD, TFC, UNILOD, FSEG, 2016-2017
4MUHINDO SYAPENGWA, Etude de la cigarette
supermatch en ville de Butembo, G3 FSEG TFC, Université Catholique du
Graben Butembo, 1999-2000
5 WALID ZOUAKOU HIMI, Stratégie de prix de
l'entreprise SAMHA, Mémoire de fin d'étude,
Alger - Ingénieur commercial 2010-2011
4. Webographie
1
http://www.manager-go.com
Table des
matières
0. INTRODUCTION
GENERALE
Erreur ! Signet non
défini.
0.1. OBJECTIF DE L'ETUDE
1
0.2. PROBLEMATIQUE
1
0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
3
0.4. CHOIX ET
INTERET DU SUJET
3
0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
4
0.6. DELIMITATION DU SUJET
4
0.7. DIVISION DU TRAVAIL
5
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE
BASE
6
I.0. INTRODUCTION
6
I.1. L'ENTREPRISE
6
I.1.1. Définition
6
I.1.2 Objectifs et but de l'entreprise
6
I.1.3. Types d'entreprises
7
I.2. LE POSITIONNEMENT
8
C'est quoi le positionnement en
marketing?
8
1.2.1. Définition
8
1.2.2. Les raisons du positionnement
8
I.2.3. Importance d'un bon choix de
positionnement
8
I.2.4. Stratégies de positionnement
9
I.3. LE MARKETING
10
I.3.1. Historique du marketing
10
I.3.2. Définition du marketing
12
I.3.3.Objectifs du marketing
12
I.3.4. Mission du marketing
13
I.3.5. Rôle du marketing dans la
gestion des entreprises
13
I.3.6. Fonctions du Marketing
13
I.3.7. Sortes de marketing
14
I.3.7.1. Marketing management
14
I.3.7.2. Marketing
stratégique
14
I.3.7.3. Marketing
sociétal
15
I.3.7.4. Marketing
Opérationnel
15
I.3.7.5. Marketing Relationnel
15
I.3.8. Quelques concepts clés et la
démarche marketing
16
I.3.8.2.1. Présentation de la démarche
marketing
16
I.3.8.2.2. Les phases de la démarche
marketing
17
I.3.9. La force de vente dans la fonction
commerciale
18
CHAPITRE II. PRESENTATION DU CENTRE-VILLE DE
LODJA ET DE L'ENTREPRISE G.M.M SARL.
20
II.1. PRESENTATION DU CENTRE-VILLE DE
LODJA
20
II.1.1. Aspect historique
20
TABLEAU N° 02. LES ADMINISTRATEURS DE
TERRITOIRE DE LODJA DE 1958 à Nos Jours
22
II.1.2. Aspect géographique
22
II.1.2.1. Le climat
23
II.1.2.2. Hydrographie
23
II.1.3. Aspect démographique
23
II.1.4. Quelques grandes entités
locales
24
II.1.5. Cadre politico-administratif du
Centre-ville de Lodja
24
II.1.6. Langues parlées
25
II.1.7. Aspect économique
27
II.1.7.1. Administration du marché
central de Lodja
28
II.1.7.2. Organigramme du marché
central de Lodja
29
II.1.7.3 Institutions
financières
29
II.1.8. ORGANISATION STRUCTURELLE ET
FONCTIONNELLE DU CENTRE-VILLE DE LODJA
30
II.1.8.1. Structure
30
II.1.8.2. Organigramme du Centre-ville de
LODJA
30
II.2. LA PRESENTATION DE LA GMM
SARL/LODJA
31
II.2.1. Historique de la GMM
SARL
31
II.2.2. Objet de l'entreprise GMM
32
II.2.3. Les objectifs de la GMM
SARL
32
II.2.4. Situation
géographique
32
II.2.5. Nature juridique
32
II.2.6. Organisation et
fonctionnement
32
II.2.6.1. Organisation
32
II.2.6.2. Fonctionnement
33
II.2.8. Difficultés de la GMM
Sarl
36
CHAPITRE III. PRATIQUE DU MARKETING-MIX AU SEIN
D'UNE ENTREPRISE
37
III.1. LA POLITIQUE DE PRODUIT
38
III.1.1. Le conditionnement du produit
38
III.1.2. La gamme du produit
39
III.2. LA POLITIQUE DE PRIX
41
III.2.1. Définition
41
III.2.2. Objectifs de la politique du
prix
42
III.2.3. La fixation du prix de
vente
43
III.3. LA POLITIQUE DE LA PLACE (Distribution)
44
III.3.1. Définition
44
III.3.2. Rôle de la distribution
45
III.3.3. Concepts clés de la distribution
45
III.3.3.1. Réseau de
distribution
45
III.3.3.2. Circuit de distribution
46
III.3.3.3. Canal de distribution
46
III.3.3.4. Intervenants dans la
distribution
47
III.3.3.5. Stratégies de
distribution
47
III.4. LA POLITIQUE DE PROMOTION OU
COMMUNICATION
48
III.4.1. La publicité
48
III.4.1.1. Définition de la
publicité
48
III.4.1.2. Rôle de la
publicité
49
III.4.1.3. Importance de la
publicité
49
III.4.1.4. Fonctions de la
publicité
49
III.4.1.5. Les objectifs publicitaires
50
III.4.1.6. Sortes de publicité
51
A. La publicité directe
51
B. La publicité indirecte
51
III.4.1.7. Les principaux partenaires de la
publicité
52
III.4.1.8.Avantages de la
publicité
52
III.4.2. La promotion des
ventes
52
III.4.2.1. Définition et
rôle de la promotion des ventes
53
III.4.2.2. La mission de la promotion des ventes
53
III.4.2.3. Avantages de la promotion des
ventes
54
III.4.2.4. Conséquences de la promotion
des ventes
54
III.4.3. Relations publiques
55
CHAPITRE IV : IMPACT DU MARKETING-MIX DANS LE
POSITIONNEMENT DE LA GMM SARL/LODJA
57
IV.1. PRESENTATION DES DONNEES DE LA GMM
SARL/Lodja
57
IV.1.1. Les produits GMM et sa vente
évolutive
57
IV.1.1.1. Présentation des données
de la marque Supermatch
58
IV.1.1.2. Présentation des données de
la marque Master
62
IV.1.1.3. Présentation des données de
la marque en ELITE
67
IV.1.2. Les prix des produits
70
IV.1.3. La distribution des produits de la GMM SARL/
Lodja
72
IV.1.3.1. La promotion de vente de la GMM
SARL/LODJA
72
IV.2. ANALYSE DES OPINIONS DES UTILISATEURS SUR LES
STRATEGIES MARKETING DE LA GMM SARL
73
IV.2.1. Les opinions des revendeurs des produits
73
IV.2.2. Les opinions des fumeurs
79
IV.3. ANALYSE SWOT
83
IV.3.1. Présentation de
l'Outil
83
CONCLUSION GENERALE
86
BIBIOGRAPHIE
89
Table des matières
90
* 1 MUHINDO SYAPENGWA, Etude
de la cigarette supermatch en ville de Butembo, G3 FSEG TFC, Université
Catholique du Graben Butembo, 1999-2000, p1
* 2 KOTLER. P et DUBOISBernard,
Marketing management, 11ème éd, Publi-Union, Paris, 2003,
p.2000
* 3 WOOLARD EDGAR, P-DG de
Dupont in ALEXANDER HIAM-CHARLES SCHEWEMBA Marketing les concepts,Maxima,1994,
p.21
* 4 Dictionnaire
encyclopédie Petit Larousse en couleur, Paris. 1891-1899, p17
* 5 YVES GERNARD, JEAN-CLAUDE
COLLI, DOMINIQUE LEWANDOWSKI, Dictionnaire économique et financier
,2ème éd., Ed du Seuil, Paris VIème, 1975, p 539
* 6 FILIATRAULTPierre, Comment
faire un plan de Marketing Stratégique, Les éditions
Transcontinental,Montréal, 1997, pp.21-22
* 7 MathieuJ-P, RoehrichG.,
« Les Représentations et Tendance du marketing au travers de
ses définitions », Communication, 3ème Congrès
`'Tendance du marketing'', Venise, Novembre 2003, p3
* 8 LENDREVIE Jacques et LINDON
Denis, Théorie et pratique du marketing, éd. Dalloz, Paris, 1997,
p703
* 9 P. KOTLER & DU BOIS,
Marketing management, 9ième édition publi-union, Paris, 2000,
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* 10LENDREVIE Jacques et LINDON
Denis, Op.cit., p530
* 11 KOTLER P., DUBOIS B.,
KELLER, K. et MANCEAU, D., Op.cit., pp12-15
* 12 LOMBOKO KAPASA,
L'impact de l'environnement sur la décision de la création d'une
entreprise, SE, UNILOD/LODJA, 2018-2019, p32
* 13 ESANGOWALE DJONGE.A, Des
difficultés liées à l'obligation de déclaration
relative à la liquidation de l'impôt professionnel sur les
rémunérations, TFC, CUS/LODJA, 2009-2010. p8
* 14LOMBOKO KAPASA, Op.Cit,
P34
* 15 LOHATA DIMOKE P.R, Analyse
critique des obligations comptables des commerçants du centre-ville de
Lodja au regard du SYSCOHAD, TFC, UNILOD, FSEG, 2016-2017, p.27
* 16 LOHATA DIMOKE P.R, Op.cit,
p.33
* 17DEMEURE C.,
`'Aide-mémoire Marketing'', Paris, Dalloz, 2005, p.223
* 18KOTLER & DU BOIS,
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* 19 HELFER J.P., Marketing,
Paris, Vuibert, 1998, pp.25-26
* 20Kotler Philip et Alii,
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* 21Lendrevie et
LindonMercators, Théorie et Pratique du marketing, Dalloz, 7ème
édition, Paris, 2003. p.274
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* 25DEMEURE C.,
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* 26 WALID ZOUAKOU HIMI, Stratégie de prix de
l'entreprise SAMHA, Mémoire de fin d'étude,
Alger - Ingénieur commercial 2010-2011, p.231
* 27 Adapté de Kotler et
Dubois, Op.cit.13ème pp497, 498
* 28DEMEURE C., Op.cit., 2005,
pp21
* 29KOTLER P. DUBOIS
B., Op.cit, 1994, P401
* 30ALBERTINI T., Dictionnaire
du marketing, , Vuibert, Paris 2003, pp. 100-101
* 31KOTLER P. & DUBOIS B.,
Marketing Management, 11ème éd. Pearson Education, Paris, 2003,
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* 32ALBERTINI T., Op.cit,
p.54
* 33 DEMEURE C., Op.cit,
p.167
* 34CHIROUZE A. et CHIROUZE Y.,
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* 35 HASSC.R., Pratique de la
publicité, éd. Dunod, Paris, 1988, P.8
* 36LENDREVIE J.et BROCHAND B.,
Le Publicitor , Dalloz, Paris, 1991, p 65
* 37 KOTLER. Philippe,
Marketing Management, 2ème éd., Publi-Union, Paris, 1973,
p.770
* 38 DUBOISB., La
publicité à l'essai, éd. Le monde, Paris, 1990, p.593
* 39 KOTLER P.et DUBOISB.,
Marketing Managent, éd. Publi*Union, Paris, 1994, p.593
* 40 BRONCHARD B et LENDREVIE
J., La Publicité, éd Dalloz, Paris, 1983, p.21
* 41 LENDREVIE et BROCHAND,
Publicitor, éd. Dalloz, Paris, 2001, p.178
* 42Lendrevie Jacques et alii,
Théorie et pratique du marketing,3è édition , Dalloz,
Paris, 1983, p.239
* 43 DUBOIS Pierre Louis et
JOULIBERTAlain, le Marketing : les fondements et pratique, 3è
édition Economica, Paris, 1999, p230
* 44 KOTLER P. et DUBOIS B.,
Marketing Management, Nouveaux horizons,Paris, 2009,p.655
* 45 DEMEURE C. Op.cit
2005, p 319
* 46 KOTLER P. et DUBOIS B.
Op.cit, 2009, p.666