Figure N°22: consommation annuelle (1 979-20
de 1 l'eau 5) du barrage pour l'
agriculture.
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Chapitre V : LA GESTION DE L'EAU DU BARRAGE DE LA
CHEFFIA KHELIFI.B 2016
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Chapitre V : LA GESTION DE L'EAU DU BARRAGE DE LA
CHEFFIA KHELIFI.B 2016
VI-2-3-Le secteur de la ville Annaba et de Bouhadjar:
D'après la fig. N°23, nous remarquons que
seulement quatre années attestent des valeurs de la consommation
réelle inférieures par rapport à la consommation annuelle
prévue (18hm3), ce sont :
? Année 1988-89 : 50,83%
? Année 1989-90 : 6,78%
? Année 1990-1991 : 84,17%
? Année1994-1995 : 33,56%
Le reste des années par contre est largement
excédentaire vu que la dotation moyenne de ces années a
été de 31,60 hm3 soit une couverture de 175,5 %.
VI-2-3-1-Transfert du barrage de la Cheffia vers Chaiba
(Annaba) :
Il concerne un volume très important (1388,88 l/s,
soit 43,8 hm3). L'agglomération d'Annaba est alimentée
avec un débit de 654,81 l/s (20,6 hm3). Actuellement, le
schéma du transfert est complexe les besoins en eau potable au niveau de
la Basse Seybouse (14 06) qui sont les plus importants sont assurés
conjointement par le barrage de la Cheffia, et les forages dans la nappe des
Salines et surtout les massifs dunaires de Bouteldja (400 l/s).
Le périmètre de la Bounamoussa d'une surface
équipée de 16500 ha dont 14800 ha irrigables est situé sur
les terres des communes de Ben M'hidi et Drean; il a été mis en
eau en 1977 et est alimenté à partir du barrage de la Cheffia. La
technique d'irrigation pratiquée est l'aspersion.
Les volumes d'eau alloués à partir du barrage de
Cheffia varient d'une façon assez importante et les surfaces
irriguées connaissent également des variations importantes.
L'année 2002 a été une année particulière,
les eaux du barrage de Cheffia n'ont pas été distribuées
au périmètre. Les principales cultures sont l'arboriculture (30
%), les fourrages, les maraîchages (18 %), les cultures industrielles (49
%).
Les besoins en eau potable les plus importants sont
localisés dans la basse Seybouse et la Moyenne Seybouse. Dans la Basse
Seybouse, les besoins en eau potable se concentrent essentiellement dans les
agglomérations d'Annaba, chef-lieu de wilaya, El Bouni, Sidi Amar et El
Hadjar. Ces besoins sont assurés conjointement par le barrage de la
Cheffia et les forages dans la nappe des Salines et surtout les massifs
dunaires de Bouteldja (dans le bassin côtier 03 17).
Le sous-bassin de la Basse Seybouse accapare la part la plus
importante des eaux industrielles avec un volume quotidien de
66900m3/j (24,41 hm3/an), ce qui représente 84 %
de l'ensemble des besoins. Les activités industrielles sont
implantées dans les communes d'El Hadjar, El Bouni et Annaba (wilaya
d'Annaba) et EChatt, Chbaita, Drean et Besbes pour la wilaya d'Et Tarf.
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