WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Approche communicationnelle des films de fiction


par Alexandre Chirouze
Université Montpellier 3 - Doctorat 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

E- Réunion 5 : Scénario 5 (contrat d'assurance et le mari fait tomber le cadre)

Participants : Age entre 23 et 25 ans

Enseignement Supérieur

Formation universitaire : Administration et Economie Sociale. 3ème cycle

Fréquentation du cinéma : en moyenne une fois par mois

Participants : Cécile, Christophe, Séverine, Olivia, Jimmy, Stéphane, Pascal, Thierry

Qu'avez-vous remarqué dans ce film ?

Cécile : le manque de réaction du personnage est flagrant

Stéphane : oui, et le bureau de directeur de je ne sais quoi

Pascal : c'est vrai qu'il n'est pas mal

Que diriez-vous du personnage principal ?

Christophe : ça a l'air d'être quelqu'un qui a une bonne situation.

Thierry : il doit être important dans son entreprise pour avoir un aussi grand bureau

Séverine : il a l'air de bien connaître les lieux

Jimmy : en tout cas, il n'est pas concerné par la mort de sa femme. Ca n'a pas l'air de le gêner.

Olivia : c'est encore à voir. Un homme d'affaires est toujours un peu comme cela quelles que soient les circonstances.

Comment imaginez-vous la personne au téléphone ?

Cécile : c'est un médecin

Séverine : ou peut-être un parent

Olivia : on dirait que c'est quelqu'un de proche car elle dit ça très simplement, avec facilité

Christophe : non, le coup de fil est trop bref. C'est un médecin. Un parent aurait parlé plus longtemps.

Jimmy : et pourquoi pas une infirmière ?

Thierry : une infirmière, oui pourquoi pas.

Avez-vous remarqué d'autres personnages ?

Cécile : il y a une femme qui marche dans le sable

Christophe : c'est sa femme. A mon avis, ça représente la femme malade.

Pascal : oui, il savait qu'elle était malade depuis longtemps. Et ça représente l'éloignement du couple.

Séverine : oui, mais il n'a pas l'air de souffrir beaucoup

Olivia : tu lis dans ses pensées ?

Séverine : non mais ça se voit tout de même

Jimmy : oui, je suis d'accord

Des objets ont-ils attiré votre attention ?

Christophe : oui, il y a un téléphone. Il est important dans l'histoire

Thierry : un cadre à photo aussi

Stéphane : moi, le minibar m'a bien plu

Rires

Que pensez-vous des lieux où se déroule l'action ?

Cécile : c'est assez simple comme décors ; il y a le bureau qui n'est pas extraordinaire

Stéphane : je le trouve grand au contraire

Olivia : il n'est pas très bien rangé

Thierry : ah bon, je n'ai pas vu trop de papiers sur son bureau, c'est rare

Christophe : on sent tout de même un certain laisser-aller chez la personne. Il doit être perturbé par sa femme depuis un moment

A quelle période situez-vous l'action du film ?

Christophe : il y a dix ans. Les couleurs du bureau font dix ans.

Olivia : c'est un peu ancien comme bureau

Pascal : vous exagérez, je le trouve bien son bureau. Non, cela se situe actuellement à deux ans près.

Olivia : pour quelqu'un qui semble haut placé, le bureau ne lui convient pas vraiment

Thierry : qu'est ce qui te fait dire qu'il est haut placé alors ?

Olivia : un ensemble de choses 

Cécile : c'est comme pour le téléphone. Je ne sais pas où ils l'ont trouvé

Jimmy : il est classique, c'est tout

A quel moment de la journée pensez-vous que l'action se déroule ?

Cécile : le soir

Stéphane : ou très tôt le matin, c'est une question de luminosité

Approbation générale

Que pensez-vous des relations qu'entretenait le personnage principal avec sa femme ?

Olivia : cela ne devait pas aller fort

Christophe : ou alors il cache ses sentiments. Il intériorise peut-être

Cécile : son travail devait passer avant tout. Que fait-il dans son bureau à ce moment-là ?

Jimmy : tu es marrante, il ne pouvait pas être toujours à l'hôpital si sa femme était malade depuis longtemps

Qu'avez-vous remarqué au niveau de la bande son ?

Olivia : la musique est différente entre le début et la fin. Au début, elle est angoissante quand il marche dans son bureau. Ensuite, la musique est plus douce.

Séverine : comme si la mort de sa femme était une délivrance

Pascal : cela ne veut pas dire pour autant qu'il est heureux, il peut être soulagé que sa femme ne souffre plus

Cécile : ben voyons, solidarité masculine

Rires

Dans quel genre placeriez-vous ce film ?

Jimmy : un drame

Thierry : un polar, plutôt

Olivia : peut-être une pub ?

Stéphane : non c'est trop long pour une pub

Cécile : alors un court-métrage

Christophe : une série B

Rires

Christophe : oui, c'est très banal. Le message est simple et on voit toujours les mêmes plans

Quelle fin verriez-vous à ce film ?

Christophe : il va réfléchir à la succession

Rires

Christophe : oui, vu qu'il s'en fout. Il y a peut-être des biens à aller récupérer

Thierry : je ne vois pas cela du tout, désolé. Je pense qu'il va se précipiter à l'hôpital

Cécile : oui, il va voir sa femme

Olivia : ou sa maîtresse...

Séverine : il est tellement chiant comme type que si ça se trouve, il va retourner bosser !

Rires

PROJECTION

Que pensez-vous de cette fin ?

Cécile : c'est brutal !

Olivia : il a sans doute assassiné sa femme

Christophe : ou anesthésié

Thierry : peut-être ou peut-être pas

Jimmy : c'est vrai que ce geste n'est pas élégant mais cela rappelle quand on arrêtait les horloges

Thierry : lui, il aurait tendance à les remettre à l'heure et à remettre les compteurs à zéro

Rires

Cette fin vous choque-t-elle ?

Olivia : oui un peu

Christophe : moi, non, je m'en doutais. Ca fait téléfilm. Le coup de l'assurance c'est fréquent

Pascal : c'est peut-être une assurance obsèques, vous voyez le mal partout

Stéphane : il ne peut plus regarder la photo de sa femme, c'est fréquent après un décès

Séverine : vous êtes bien gentils avec lui, c'est un salaud, point barre

Rires

Cécile : c'est possible. Il a tué sa femme pour l'assurance

Quels sont les sentiments que le personnage principal avait pour sa femme ?

Cécile : il s'en foutait. Il voulait la tuer

Olivia : il voulait toucher un héritage

Jimmy : vous jugez bien vite ; cela dépend de la durée de la maladie de sa femme

Comment imaginez-vous la suite ?

Cécile : il va voir quelqu'un 

Pascal : oui sans doute les pompes funèbres

Olivia : mais non, sa maîtresse l'attend avec l'argent

Séverine : non, il a des papiers à faire avant. Tout est réglé je pense. Il va donc faire attention

Jimmy : attention à quoi ?

Séverine : à ne pas se dévoiler. C'est un meurtrier

Stéphane : quelle imagination !

Rires

Globalement, comment avez-vous trouvé ce film ?

Jimmy : on a beaucoup de questions sans réponse. On peut connaître la suite ?

Christophe : c'est trop court, c'est vrai

Cécile : le mec est ringard

Thierry : non, je le trouve assez crédible dans le rôle d'un patron

Olivia : c'est étrange, j'ai eu l'impression de l'avoir déjà vu.

De l'avoir déjà vu ?

Olivia : oui, l'histoire, les décors, tout cela me rappelle quelque chose

Séverine : c'est vrai, j'ai un peu la même impression

Stéphane : je te l'ai déjà dit ; tu as trop d'imagination

Rires

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984