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Droits de l’homme et conservation de l’environnement: cas des droits des peuples autochtones de la forêt


par Marthe Ngo Ngue Tegue
Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) - Master en Relations Internationales 2022
  

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CONCLUSION DE LA SECONDE PARTIE

Dans la région de l'Est du Cameroun, et particulièrement dans l'arrondissement de Dimako, dans le village de Mayos, les droits des peuples autochtones sont partiellement mis en oeuvre, et le fait que les pygmées Baka en jouissent de manière corrélative pose problème pour la garantie de leurs droits. Cette relativité est perceptible avec la matérialisation des droits des peuples autochtones sur le plan social. L'on observe une certaine négligence quant à la prise en compte des pygmées Baka comme acteurs de leur propre développement à travers la santé, l'éducation, le droit à un environnement sain. Il existe cependant une infinie implication des personnes, mais elle demeure timide. Or, la faible prise en compte des pygmées en tant qu'acteur de leur développement inclus des conséquences liées d'une part à la dépendance des Baka vis-à-vis des donateurs, entraînant la paresse et le maintien dans la pauvreté au sein des communautés ; et d'autre part à l'acculturation forcée dont sont victimes les peuples autochtones, lesquels abandonnent leurs cultures et modes de vie anciens pour adopter de nouveaux.

Cette situation vient du fait que la mise en oeuvre des droits des peuples autochtones s'avère être limitée à cause des difficultés qui sont les leurs. Elles sont liées tout d'abord à la nécessaire redéfinition de la notion d'autochtone et l'importance des valeurs sociales. Elles sont également liées à la faible capacité des politiques et l'absence de valorisation de leur culture. Ainsi, des aspects tels que l'absence de loi ou de politique propres au peuple autochtone, la conception erronée des besoins Baka par les acteurs du développement, le manque de moyens financiers et matériels, ainsi que le difficile accès à la justice constituent des difficultés réelles à l'effectivité des droits des peuples autochtones au Cameroun dans la nécessaire conservation de l'environnement.

Comme solution l'on peut envisager la nécessaire réorganisation juridico-politique des droits des peuples autochtones avec la participation politique et sociale de ce peuple. Mais aussi la reforme forestière à travers le renforcement de la coopération entre les exploitants forestiers et les peuples autochtones. Pour y arriver une reforme conceptuelle de la notion de « peuple autochtone », est requise en passant par l'établissement des collectivités territoriales décentralisées des peuples autochtones. Les solutions sociales ne sont pas en reste car elles mettent en avant des résolutions possibles sur la santé l'éducation et le droit du travail des peuples autochtones.

Rédigé par NGO NGUE TEGUE Marthe Page 113

Droits de l'homme et conservation de l'environnement : cas des droits des peuples autochtones de la

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