7.DIFFICULTES RENCONTREES
Il y a à stigmatiser les mauvais états de la
route Kamina-Kabongo.
L'érosion a coupé l'artère principale de
Kabongo en deux. Difficile et
même impossible de traverser.
8.RECOMMANDATIONS
Il ne faut pas seulement se limiter à lire du
présent rapport. Faudra-t-il
encore trouver des solutions.
Dans le même ordre d'exemples, aujourd'hui la ville de
Kamina qui est le
chef-lieu de la province du Haut-Lomami, connait de
problèmes majeurs d'alimentations en électricité. La
centrale hydroélectrique de Kilubi située à 125km de la
ville appartenant à l'armée, connait une vétusté
avancée de ses équipements qui datent des années 1950. Ces
trois turbos alternateurs de 3x3 MVA de puissance installée ne
parviennent pas à desservir correctement la ville et la base militaire.
La ligne souterraine MT-12 KV d'alimentation du chef-lieu de la province,
longue de 33 Kilomètres connait de pannes récurrentes surtout
pendant la saison de pluie. L'électricité n'est jamais permanente
et elle est de mauvaise quantité à cause de chute de tension.
La ville connait des difficultés en eau potable, la
RIGEDESO est incapable
de répondre sur le plan de production et de
distribution aux besoins de la population à cause de certains
problèmes. L'élévation de la demande est une seule usine
qui fournit l'eau à la population ne parvient même pas à
atteindre 40% de ces abonnés.
Sur le plan des infrastructures de transport et voies de
communication, le Haut-Lomami est situé au carrefour de plusieurs
provinces (Tanganyika et le Haut-
Katanga à l'Est, Lualaba au Sud-Ouest, Lomami au
Nord-Ouest). Cette province est un espace de transit, cette vocation est
toutefois mise en mal par la dégradation des infrastructures de
transport alors que la province possède un réseau routier et
ferroviaire et deux équipements aéroportuaires. A ce tableau,
vient s'ajouter un manque criant d'électricité. De quoi
compromettre l'essor économique d'une province qui a pourtant des atouts
agricoles, pastoraux, miniers et touristiques. La plupart de routes ne sont ni
asphaltées ni en terre battue. Elles sont délabrées,
pleines d'ornières et difficilement praticable en saison de pluie.
Les ponts et les bacs sur les rivières sont tout aussi
vétustés. Des efforts ont
toutefois étaient faits mais cela demeure insuffisant.
Ce réseau est très important pour la province pour le transport
des produits agricoles aux collectes.
Le Haut-Lomami possède différent types
d'infrastructures de transport : les
routes, chemins de fer, aérodrome, ports et
embarcadères fluviaux mais leurs états plutôt
dégradés rendent le déplacement et les échangent
à l'intérieur de la province avec ces territoires.
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