1.1.4.5- Humidité
L'humidité relative et l'évaporation
évoluent ensemble de manière antagoniste : L'humidité
relative à N'Djamena atteint son maximal entre Février et Mars ;
pendant ce moment, l'évaporation atteint son apogée. Au mois
d'Août, l'humidité est maximale du fait de l'abondance des pluies
; alors que l'évaporation est minimale à cause des baisses de
températures.
1.1.4.6- Relief
Le relief de notre zone d'étude est rigoureusement
plat, mais présente une succession de dépressions inondées
pendant les hautes eaux par le Logone et le Chari. Ces deux cours d'eau
appartiennent au bassin hydrographique du Chari (600.000 Km2), (Boulvert,
1996). Le Logone, long de 1000 km, prend sa source dans les plateaux de
l'Adamaoua (Cameroun). Il reçoit de part et d'autre de son cours, des
eaux de la Mbéré, la Lim et de la Pendé qui grossissent
son cours supérieur. Son régime est caractérisé par
une crue qui débute avec le commencement de la saison des pluies
(Mai-Juin). Le Logone connaît ses plus hautes eaux en Juillet-Août.
C'est pendant cette période que la grande partie des trafics de bois et
charbon de bois est réalisée par radeaux et pirogues. La
décrue est régulière dès la fin de Novembre.
L'étiage se situe en Mars-Avril. Pendant la plus forte crue, le Logone
inonde les plaines environnantes par ses
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déversements qui serviront de champs de culture de
décrue (béré-béré) lors des descentes des
eaux et d'exploitation de bois-énergie.
Par contre le Chari, résulte de la jonction de
plusieurs rivières venant de la République Centrafricaine
(Gribingui, Bamingui, Bangoran), dont la plus importante est Ouham. A partir de
N'Djaména, le Chari recoupe le Logone et coule en direction du
Lac-Tchad. Comme le Logone, son régime y est sensiblement identique. La
crue débute en Juin pour atteindre son maximum en Octobre-Novembre (2500
à plus de 4000m3/s suivant l'année considérée
à N'Djaména). La décrue est régulière
à partir de Novembre et l'étiage a lieu en Avril-Mai (moins de
150m3/s). Pendant la saison sèche, son défluent le Bahr-Erguig
n'est qu'une succession des mares. Malgré leur courte période de
navigation, le Chari et le Logone constituent à partir de
N'Djaména des zones d'intenses activités de pêche. Ils
permettent en outre, l'acheminement de bois de chauffe (par radeau) et charbon
de bois à N'Djaména. Sur ce relief où la pente s'incline
du Sud vers le Nord, on a des sols qui présentent toutes les
caractéristiques physiques chimiques et biologiques des régions
sahéliennes (Pias, 1954).
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