7.1- Objectif principal
Comprendre la recrudescence des inondations dans le
9eme arrondissement.
7.2- Objectifs subsidiaires
Les objectifs secondaires de cette recherche sont :
- Présenter les facteurs des inondations dans le
9eme arrondissement de la ville de
N'Djamena.
- Décrire les impacts des inondations dans le
9eme arrondissement de la ville de N'Djamena.
- Analyser les mécanismes de résilience pour une
meilleure gestion des inondations dans le 9eme arrondissement de la ville de
N'Djamena.
8- METHODE DE COLLECTE DES DONNEES
Le mot méthodologie est constituée de deux(2)
racines : «méthodo et logos». Méthodo
renvoie à la méthode et logos, terme grec, qui
renvoie au discours ou à la science. La méthodologie est par
conséquent est un discours qui a pour objet de présents le chemin
à suivre par un chercheur pour atteindre son objectif. Méthode
quant à elle, entendue comme « la manière d'aborder
l'objet d'étude, le chemin parcouru, la voie à suivre par
l'esprit humain pour d'écrire ou élaborer un discours
cohérent, atteindre la vérité de l'objet à analyser
» Mbonji Edjenguélé, (2005 :11).
La méthodologie d'une recherche englobe, la structure
de l'esprit, la forme de la recherche, les techniques utilisées pour
mettre en pratique cet esprit et cette forme (Gauthier, 1993). C'est tout un
processus qui comprend des outils de collecte, de méthode, des
démarches qu'un chercheur utilise pour collecter les données sur
le terrain. Pour Grawitz, (1999), c'est une exigence fondamentale pour tout
chercheur. Ainsi affirme-t-elle : « le chercheur ne se
contente
11
pas d'indiquer les résultats obtenus, mais de
rendre compte de la démarche qui fut la sienne, de la façon dont
il a obtenu les données qu'il fournit ». Pour cette recherche
sur le sujet intitulé Recrudescence et gestion
endogène des inondations dans le 9eme arrondissement de
N'Djamena : contribution à l'anthropologie
écologique, nous avons combinés deux
procédés méthodologiques : la recherche documentaire et la
recherche de terrain.
8.1- Recherche documentaire
Elle est le chemin parcouru pendant la recherche et qui permet
de faire une recherche documentaire. Cette étape a pour objectif la
collecte des données secondaires en rapport aux questions des
inondations dans le monde. Ainsi la recherche documentaire s'est faite sur la
base des ouvrages généraux, méthodologique et
spécifiques qui sont liés à notre sujet. Nous avons
également sollicité les travaux de nos
prédécesseurs, il s'agit : des mémoires, des thèses
et des articles scientifiques. Enfin, les sites internet ont été
explorés. Pour avoir des informations, nous sommes allés dans les
bibliothèques à Yaoundé et à N'Djamena en
occurrence le Cercle-Philo-Psycho-Socio-Anthropologie (CPPSA) au sein de
l'Université de Yaoundé 1, à la bibliothèque de la
Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines (FALSH). A N'Djamena,
nous avons parcouru les bibliothèques telles que l'Institut
Français du Tchad (IFT), à l'Institut National de la Statistique,
des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED), à la Mairie de
9eme arrondissement, au Centre de Recherche en Anthropologie et Science
Humaines (CRASH) au Centre National de Recherche pour le Développement
(CNRD). Nos lectures ce sont focalisées sur les différents
auteurs, anthropologues, sociologues, géographes... Cette phase de
collecte de données secondaires nous a épargné des
écueils et nous a permis de faire ressortir l'originalité de
notre recherche. La recherche de terrain est le deuxième volet de cette
recherche.
8.2- Recherche de terrain
Les investigations faites sur le site de notre recherche
s'articulent en : la collecte, l'analyse et l'interprétation.
8.2.1- Collecte des données de terrain
Afin de mieux collecter les informations crédibles,
nous avons fait usage des techniques et des outils de collecte des
données qui sont utilisées en sciences sociales et en
Anthropologie. Pour Mbonji Edjenguélé, 2004 : «
l'anthropologie a une méthode propre, qui se veut une technique
particulière pour approcher son objet, le décrire et dire ce
qu'elle pense ».
12
8.2.1.1- Techniques de collecte des
données
En ce qui concerne notre recherche, les techniques de collecte
des données ci-dessous ont été mises en exergue.
8.2.1.1.1- Observation directe
L'observation directe est l'étape première
s'agissant des techniques de collecte de données sur le terrain.
L'observation directe nous a permis de vivre de près les
phénomènes et les dégâts observés par
l'inondation à N'Djamena. En effet, il était question pour nous
de faire une descente dans les zones inondées, et les sites des
sinistrés pour constater les dégâts et interroger les
sinistrés dans des différents sites. Nous avons aussi,
participé aux curages et la construction de barrage (remplissage de
sable dans les sacs) au nom de l'Association de Jeune Actifs pour le
Développement Economique et Social (AJADES). Les vacances de
l'année 2020, nous ont permis de faire une pré-enquête et
de collecter le maximum des données visuelles et orales.
8.2.1.1.2- Entretien approfondi individuel
L'entretien est une interview, au cours de laquelle, un
enquêteur interroge une personne sur ses opinions, ses expériences
et ses perceptions. Il s'agit d'un tête-à-tête oral entre
deux personnes ou une personne, et un groupe de personnes dont l'une transmet
à l'autre les informations recherchées. C'est un dialogue au
cours duquel l'interviewé s'exprime librement, tandis que le chercheur
facilite ce dialogue par ses questions ouvertes et ses réactions. Le
chercheur oriente l'entretien pour éviter que l'interlocuteur
s'éloigne des objectifs de la recherche (N'DA, 2002). Cette technique de
collecte de données nous a permis de recueillir les informations
individuelles auprès des informateurs clés. Ce sont les
autorités administratives, religieuses et traditionnelles, les
délégués, chefs des quartiers, les sinistrés, les
responsables des ONG, les sociétés civiles et associatives et
même les habitants dudit arrondissement. Pendant notre recherche de
terrain, nous nous sommes entretenus avec 22 informateurs. Le timing des
entretiens sont variés selon les informateurs mais les entretiens les
plus courts ont duré 35 minutes. Nous avons tiré certains de nos
enquêtés qui avaient du mal à s'exprimer librement lors de
Discutions de Groupe Focalisé. Il faut noter qu'au cours de nos
entretiens, nous avons connu quelques difficultés liées aux
langues et manque de confiance de certains de nos enquêtés.
13
8.2.1.1.3- Focus Groupe Discussions
Le Focus Group Discussion (FGD), communément
formulé en anglais, est une méthode privilégiée en
anthropologie pour conduire une enquête qualitative. Elle consiste
à regrouper entre 6 à 12 personnes autour d'un modérateur
et d'un preneur de note sur une thématique bien précise pendant
laquelle chaque informateur donne son point de vue sur la thématique de
discussion. Cette technique de collecte de données nous a permis de
réunir les informateurs (les responsables des associations, de personnel
des ONG, des sinistrés) de façon homogène au autour d'une
même table et à les interroger sur la question des inondations.
Nous avons mené cette technique en deux reprises. La première
était constituée de six (6) personnes dont trois (3)
étudiants, une (1) femme sinistrée, un (1) responsable de camp de
sinistré et un (1) délégué du quartier. La
deuxième a été constituée de sept (7) informateurs,
deux (2) femmes commerçantes et sinistrées au camp, un (1)
délégué, un (1) président de l'association, un (1)
ancien responsable du site de sinistré de Toukra, un (1) responsable de
la Croix Rouge et un (1) agriculteur. Le FGD les plus courts a duré une
heure du temps. Nous avons choisir la discussion de groupe focalisé
c'est pour avoir de façon délibérée les attitudes
et les opinions des personnes ressources par rapport à notre sujet.
8.2.1.1.4- Photographie
La prise des images est une technique qui a été
utilisée au moment de la collecte des informations. L'anthropologie
visuelle est cette branche de l'anthropologie générale qui met
l'accent sur cette technique de collecte des données qui consiste
à photographier les objets, les individus comme sources des
données et d'informations. Cette technique nous a permis de prendre des
photos des sites inondés, des maisons écroulées, des sites
de sinistrés, les lieux sacrés effondrés.
La seconde partie de la collecte des données de terrain
concerne l'analyse et de l'interprétation.
8.2.1.1.5- Récits de vie
Les récits de vie est une technique de collecte de
données qui consiste à raconter un fait, qui témoigne de
l'expérience avec ce qui nous intéresse tels que : les souvenirs,
des souffrances, les relations avec les amis ou avec la famille etc. Les
récits de vie comme technique de collecte des données de la
recherche qualitative permettent d'écouter les informateurs sur leur
ras-le-
14
bol face à la catastrophe naturelle qu'est
l'inondation. Les sinistrés ont exprimé leur
mécontentement de manière détaillé. Cette technique
de collecte d'informations nous a permis d'avoir une description
détaillée sur les facteurs et impacts des inondations dans le
9eme arrondissement de N'Djamena.
8.2.1.2- Outils de collecte des
données
Ce sont des outils physiques et perceptibles de collecte des
données sur le terrain. Il s'agit : Appareil photo :
c'est un instrument qui nous permet de prendre des photos afin de faire parler
ce qui ne peut pas être écrit.
Guide d'entretien : comme son nom l'indique,
c'est un document élaboré et structuré en thèmes
qui nous permet d'aborder la question de l'inondation au près des
enquêtés. A travers l'entretien et le focus groupe discussion.
Magnétophone : c'est un outil de
collecte des données qui nous permet d'enregistrer les entretiens audio
individuels et collectifs en langues locales et en français
auprès des informateurs clés.
Bloc note : appelé aussi compagnon
fidèle d'un chercheur, c'est un outil qui nous a permis à noter,
relever les informations. Il faut noter que certains informateurs refusent
l'utilisation de magnétophone ou l'appareil photo.
Stylo : c'est un outil qui nous a permis de
noter les informations dans le bloc note.
9- METHODE D'ANALYSE ET
D'INTERPRETATION
Les informations recueillies sur le terrain ont
été traité à la fin de chaque semaine. Ici, nous
avons fait appel à une technique d'analyse de contenu.
9.1- Analyse des types de données
S'appuyant sur un ensemble de procédés, notre
analyse se déploie comme suit. 9.1-1- Analyse de
contenu
C'est une technique d'analyse des données qui a mis en
exergue le contenu des informations collectées sur le terrain. Elle a
fait ressortir les centre d'intérêt en occurrence les
thèmes et les sous thèmes qui ont structuré notre travail
pendant la rédaction. Selon Mbonji Edjenguélé, (2005),
l'analyse de contenu met en relief les lois de correspondances entre les
15
mots et les idées en traitant méthodiquement les
informations de terrain. C'est dans ce contexte que Quivy et Campenhoudt,
(1995), affirment :
L'analyse de contenu porte sur les messages aussi
variés que les oeuvres littéraires (...), des comptes rendus
d'entretien semi directif. Le choix des termes utilisés par le locuteur,
la fréquence de leur mode d'agencement, la construction du «
discours » et son développement constituent des sources.
Cette technique nous a permis de chercher les
éléments de base qui structurent la réflexion et leur
relation avec notre recherche. Les entretiens individuels, les entretiens
approfondis effectués en Arabe locale, en Ngambaye et en Français
ont été enregistrés par le biais d'un Magnétophone
et avec le consentement des informateurs sélectionnés.
Après cet exercice, ces données ont été
retranscrites et saisies à l'aide d'un ordinateur portable. Nous les
avons ensuite conservées en fonction des objectifs de notre
recherche.
9.1-2- Analyse conceptuelle
Cette technique nous a permis d'analyser les différents
concepts et notions issus des entretiens en relation avec notre thème de
recherche.
9.1-3- Analyse iconographique
Elle nous a permis d'expliquer avec les formes de photos, les
types de photos, les couleurs observées sur les photos, tous les objets
observés sur la photo.
9.2- Interprétation des données
Par définition, Interprétation vient du latin
« interpretare » : expliquer, traduire, donner du sens. A cet effet,
pour parler comme Mbonji Edjenguélé, (2005) :
L'interprétation est une démarche moins
déterminée par l'intérieur que par l'extérieur des
données, le sens dépendant ici plus du point de vue de la
chapelle théorique de l'ethno-anthropologue que des
propriétés intrinsèques de l'objet à
étudier, l'interprétation peut suivre l'analyse qui est la marque
diacritique de l'ethno-anthropologue.
De façon générale,
l'interprétation c'est donner un sens, c'est rendre
compréhensible. L'outil méthodologique qui permet
d'interpréter c'est le cadre théorique. A cet effet, nous avons
mobilisé trois théories des sciences humaines qui nous ont permis
d'apporter une signification aux données collectées. Il s'agit
principalement de l'ethnométhodologie, de l'écologie culturelle,
et de possibilisme. L'ethnométhodologie nous a permis d'analyser et de
comprendre
16
d'une part, la récurrence des inondations dans son
contexte actuel, et la perception locale des inondations d'autre part. Quant
à l'écologie culturelle nous a permis d'analyser les relations
que les populations du 9eme arrondissement de la ville de N'Djamena
entretenaient avec leur milieu physique.
10- INTÉRÊT DE L'ÉTUDE
Cette recherche est une contribution dans le domaine de
l'anthropologie en général et de l'anthropologie du
développement en particulier. En effet, la question des inondations dans
le domaine de l'anthropologie écologique est moins traitée. Cette
recherche permet d'enrichir ce domaine particulier de la science
anthropologique. Ceci dit, nous avons deux centres d'intérêts qui
meublent cette recherche : L'une est scientifique et l'autre est pratique.
10-1- Intérêt scientifique
La fin du cycle de master universitaire est
caractérisée par un travail de recherche universitaire
sanctionné par un diplôme. Ce travail, après validation
peut être archivé à la bibliothèque de la
Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines (FALSH) de
l'Université de Yaoundé I (UYI) et lu par nos cadets
académiques pour leur prochaine recherche. Cette recherche est une
contrition à l'essor de la science anthropologique en ce sens qu'elle
s'inscrit dans une suite des analyses anthropologiques écologiques. En
effet, cette investigation permet également d'améliorer les
connaissances sur la question des inondations en milieu urbain. La
présente recherche sert de guide aux cadets académiques de
traiter sous un autre angle ce sujet. Ceux-ci peuvent dans la mesure du
possible compléter nos failles pour une progression scientifique
meilleure. Il reste à espérer que ce travail reste un
échantillon pour les générations futures. C'est l'occasion
pour nous, aspirant anthropologue développementaliste d'apporter une
pierre dans le champ de recherches sur la gestion des inondations et les
stratégies mettant les populations du 9eme arrondissement
pour lutter contre les inondations dans ces zones. Les résultats
produits suite de cette recherche font l'objet de nouvelles connaissances afin
de perpétuer l'évolution de la science anthropologique. Nous
pensons par cet argument apporter une modeste contribution à la
connaissance de cette culture dans le domaine de l'environnement.
17
10-2- Intérêt pratique
Du point de vue pratique, cette réflexion scientifique
a pour intérêt de donner plus de moyens aux politiques
(autorités étatiques) et d'aider les populations à limiter
les dangers liés aux inondations. En outre, cette investigation
scientifique donne plus de visibilité au gouvernement tchadien sur
l'état actuel de la gestion des inondations au Tchad en
général et à N'Djamena en particulier. Cette recherche
peut apporter sa contribution dans la mise en place des mécanismes de
résilience pour lutter contre les risques liés aux inondations.
Les personnes qui auront la possibilité de parcourir le présent
document, pourront davantage s'informer a mieux sur les risques d'inondations
qu'elles courent en occupant les secteurs submergés. Cette recherche
appelle à la conscience des autorités en charge
d'aménagement, de santé et de l'environnement à s'inscrire
dans les principes du développement durable pour une ville durable,
assainie et hors risque d'inondations. Cette recherche pourrait aider les
acteurs spéciaux de revoir leurs politiques des gestions des risques en
milieu urbain. Elle peut conduire à des actions pouvant réduire
le niveau de vulnérabilité des populations et leur garantir la
sécurité.
11- CONSIDERATIONS ETHIQUES
Selon le Fond de recherche sur la société et la
culture (2002) « à la base même de toute recherche
s'inscrit l'impérial moral du respect de la dignité humaine
». A cet effet, la présente recherche a obtenu une
autorisation de recherche délivrée par le chef du
Département d'Anthropologie de l'Université de Yaoundé 1
et une autorisation de la mairie du 9eme arrondissement, que nous avons ensuite
présenté à nos informateurs pour faire acte de foi. Avant
de commencer les entretiens, nous avons avant tout expliqué le but de
notre recherche aux enquêtés, par des explications objectives pour
mettre l'informateur en confiance. Nous avons respecté les principes de
l'éthique des recherches de terrain, de la première étape
de notre recherche jusqu'à la publication des résultats. Nous
avons garanti : À chaque informateur a été soumis un
formulaire de consentement libre et éclairé, afin que chacun
d'entre eux participe à l'enquête de façon volontaire, sans
aucune pression ni contrainte. C'est dans ce sillage du « respect de
la dignité humaine » que nous avons requis les autorisations
nécessaires auprès du maire du 9eme arrondissement et
des personnes photographiées et interviewées tout au long de
notre recherche, afin de préserver la confidentialité, les
identités des informateurs et les résultats de recherche. Aucun
informateur n'a été cité sans son avis. Il est
nécessaire de préciser aussi que nous avons également
utilisé les noms d'emprunts pour attribuer à nos informateurs qui
ont
18
préféré de gardé l'anonymat.
D'autres ont préféré qu'on abrège leurs noms, ce
qui fait que nous avons abrégé ou tout simplement codé
leur identité.
12- LIMITE DE L'ETUDE
Dans la présente partie, il est question de
présenter les limites épistémologiques et les
difficultés qui ont marqué la réalisation de ce
travail.
12-1- Limites épistémologiques
Aucune recherche n'étant parfaite, celle-ci
présente également des limites. La première est que, nous
avons opté dans le cadre d'une recherche qualitative, nous sommes en
incapacité de produire des données mathématiques, tout
aussi importantes ; nous ne pouvons ressortir le taux et le pourcentage de
personnes victimes de l'inondation (les sinistrés, les
vulnérables). Nous avons énuméré et décrit
des oeuvres liés aux inondations. Lors de l'exploitation des
écrits, certains noms des arbres et plantes (phytonyme) et des quartiers
n'ont pas été expliqué (peut-être que les
informateurs rencontrés n'étaient pas mieux placés) ce qui
explique également de limites de notre recherche. En effet, notre manque
de connaissance en langue locale la plus parlé (Ngambaye) est
certainement à l' origine des manquements à la collecté
des données bien approfondi. Etant donné que la commune du
9eme arrondissement est vaste, nous ne pouvons pas
généraliser les résultats de la présente
recherche.
13- DIFFICULTES RENCONTREES
Au cours de cette recherche, nous avons eu à faire face
à certaines difficultés liées à la collecte des
informations. Ce travail n'a pas suivi le chronogramme que nous avions
établi au départ. Plusieurs raisons expliquent cette situation.
Les plus importantes sont : Il nous a été donné de
constater un manque de documents spécifiques sur les inondations dans la
ville de N'Djamena, Très peu d'études ont été
réalisées sur la question d'inondations à N'Djamena
surtout le cas du 9eme arrondissement. Lors de nos enquêtes,
il s'est posé le problème de confiance, d'humiliations en vers la
population sinistré. Certains d'entre eux se sont opposés
à l'utilisation de magnétophone, ou même à la
photographie, Certains enquêtés demandent de l'argent en
contrepartie des informations livrées. D'autres tellement furieux ont
fait l'objet d'attaque à notre égard prétextant que les
enquêtes ne donnent que des fleurs mais jamais de bons fruits,
L'éloignement de la zone d'étude près de de 2000km
à parcourir régulièrement entre N'Djamena et
Yaoundé, Le manque de moyens matériels et financiers au moment
19
opportun et à chaque phase du travail. Nous avons aussi
connu des difficultés par rapport à la période
étant donné que notre sujet d'étude porte sur
l'inondation, il nous a fallu quatre (4) longs mois sur le terrain pour
récolter les données pour simple raison que nous avons
passé toute la saison pluvieuse sur le terrain. Ce travail est dû
être suspendu à plusieurs reprises à cause de maladie.
14- PLAN DU TRAVAIL
Ce mémoire est organisé en cinq chapitres
répartis comme suit : Le premier chapitre intitulé «
description du site de l'étude » Il est question
pour nous de démontrer d'une part le cadre physique (climat, relief,
hydrographie, sol...) et d'autre part cadre humain (peuplement,
démographie, situation socioéconomique, activités...). Le
deuxième chapitre portant sur la « revue de
littérature, le cadre théorique et conceptuel ».
Dans ce chapitre, nous recensons les oeuvres qui sont en rapport avec notre
sujet d'étude tout en confrontant les idées des auteurs, nous
avons aussi construire nos cadres théoriques et enfin nous
dégageons les cadres conceptuels de notre sujet de recherche. Le
troisième chapitre s'intitule « Origines et facteurs des
inondations dans le 9eme arrondissement de N'Djamena »
nous présentons ici les facteurs causants les inondations dans notre
zone de recherche. Nous avons dans un premier temps les facteurs naturels
(changement climatique, pente de la zone d'étude...) et dans second
temps, les facteurs anthropiques (insalubrité, occupation des zones non
urbanisées, les pratiques liées aux activités des
populations...). Le quatrième chapitre intitulé «
Impacts des inondations dans le 9eme arrondissement de
N'Djamena » nous abordons les impacts observés liés
aux inondations dans le 9eme arrondissement. Ils sont nombreuses et
parmi lesquels nous avons les impacts matériels (infrastructures
sociocollective, destruction de champs, des appareils électroniques, les
dossiers importants...) et les pertes envie humaines. Enfin le cinquième
chapitre s'intitule « Lecture anthropologique et mécanismes
de résilience pour une gestion durable des inondations dans le
9eme arrondissement de N'Djamena » il est question
pour nous d'énumérer les actions de l'Etat et ses partenaires, et
les populations locales pour lutter contre les inondations dans la commune du
9eme arrondissement. Il est également question pour nous de
proposer des pistes des solutions afin de lutter contre les catastrophes
liées aux inondations dans la ville de N'Djamena en
général et dans la commune du 9eme arrondissement en
particulier.
![](Recrudescence-et-gestion-endogene-des-inondations-dans-le-9e-arrondissement-de-NDjamena-contrib5.png)
CHAPITRE 1: DESCRIPTION DU SITE DE L'ETUDE
![](Recrudescence-et-gestion-endogene-des-inondations-dans-le-9e-arrondissement-de-NDjamena-contrib6.png)
21
Le présent chapitre porte sur le « description
du site de l'étude » dans lesquelles la présente
recherche a été menée. Trois moments principaux ornent
cette partie : le premier porte sur la présentation du cadre physique,
le deuxième quant à lui est consacré à la
présentation du cadre humain et le troisième moment qui marque la
fin de ce chapitre consiste en la mise en lumière des rapports existant
entre le milieu physique et humain et l'objet de notre recherche qui est
.
1.1- CADRE PHYSIQUE
Nous allons dans cette partie de la recherche procéder
à la localisation du Tchad puis la ville de N'Djamena et enfin la
commune du 9eme arrondissement, son climat, sa
végétation, son hydrographie, son relief et les types de sols.
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