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Recrudescence et gestion endogène des inondations dans le 9e arrondissement de N'Djamena: contribution à  l'anthropologie écologique


par Adoum Oumar MOUKHTAR
Université Yaoundé 1 - Master 2 en anthropologie 2021
  

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7.1- Objectif principal

Comprendre la recrudescence des inondations dans le 9eme arrondissement.

7.2- Objectifs subsidiaires

Les objectifs secondaires de cette recherche sont :

- Présenter les facteurs des inondations dans le 9eme arrondissement de la ville de

N'Djamena.

- Décrire les impacts des inondations dans le 9eme arrondissement de la ville de N'Djamena.

- Analyser les mécanismes de résilience pour une meilleure gestion des inondations dans le 9eme arrondissement de la ville de N'Djamena.

8- METHODE DE COLLECTE DES DONNEES

Le mot méthodologie est constituée de deux(2) racines : «méthodo et logos». Méthodo renvoie à la méthode et logos, terme grec, qui renvoie au discours ou à la science. La méthodologie est par conséquent est un discours qui a pour objet de présents le chemin à suivre par un chercheur pour atteindre son objectif. Méthode quant à elle, entendue comme « la manière d'aborder l'objet d'étude, le chemin parcouru, la voie à suivre par l'esprit humain pour d'écrire ou élaborer un discours cohérent, atteindre la vérité de l'objet à analyser » Mbonji Edjenguélé, (2005 :11).

La méthodologie d'une recherche englobe, la structure de l'esprit, la forme de la recherche, les techniques utilisées pour mettre en pratique cet esprit et cette forme (Gauthier, 1993). C'est tout un processus qui comprend des outils de collecte, de méthode, des démarches qu'un chercheur utilise pour collecter les données sur le terrain. Pour Grawitz, (1999), c'est une exigence fondamentale pour tout chercheur. Ainsi affirme-t-elle : « le chercheur ne se contente

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pas d'indiquer les résultats obtenus, mais de rendre compte de la démarche qui fut la sienne, de la façon dont il a obtenu les données qu'il fournit ». Pour cette recherche sur le sujet intitulé Recrudescence et gestion endogène des inondations dans le 9eme arrondissement de N'Djamena : contribution à l'anthropologie écologique, nous avons combinés deux procédés méthodologiques : la recherche documentaire et la recherche de terrain.

8.1- Recherche documentaire

Elle est le chemin parcouru pendant la recherche et qui permet de faire une recherche documentaire. Cette étape a pour objectif la collecte des données secondaires en rapport aux questions des inondations dans le monde. Ainsi la recherche documentaire s'est faite sur la base des ouvrages généraux, méthodologique et spécifiques qui sont liés à notre sujet. Nous avons également sollicité les travaux de nos prédécesseurs, il s'agit : des mémoires, des thèses et des articles scientifiques. Enfin, les sites internet ont été explorés. Pour avoir des informations, nous sommes allés dans les bibliothèques à Yaoundé et à N'Djamena en occurrence le Cercle-Philo-Psycho-Socio-Anthropologie (CPPSA) au sein de l'Université de Yaoundé 1, à la bibliothèque de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines (FALSH). A N'Djamena, nous avons parcouru les bibliothèques telles que l'Institut Français du Tchad (IFT), à l'Institut National de la Statistique, des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED), à la Mairie de 9eme arrondissement, au Centre de Recherche en Anthropologie et Science Humaines (CRASH) au Centre National de Recherche pour le Développement (CNRD). Nos lectures ce sont focalisées sur les différents auteurs, anthropologues, sociologues, géographes... Cette phase de collecte de données secondaires nous a épargné des écueils et nous a permis de faire ressortir l'originalité de notre recherche. La recherche de terrain est le deuxième volet de cette recherche.

8.2- Recherche de terrain

Les investigations faites sur le site de notre recherche s'articulent en : la collecte, l'analyse et l'interprétation.

8.2.1- Collecte des données de terrain

Afin de mieux collecter les informations crédibles, nous avons fait usage des techniques et des outils de collecte des données qui sont utilisées en sciences sociales et en Anthropologie. Pour Mbonji Edjenguélé, 2004 : « l'anthropologie a une méthode propre, qui se veut une technique particulière pour approcher son objet, le décrire et dire ce qu'elle pense ».

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8.2.1.1- Techniques de collecte des données

En ce qui concerne notre recherche, les techniques de collecte des données ci-dessous ont été mises en exergue.

8.2.1.1.1- Observation directe

L'observation directe est l'étape première s'agissant des techniques de collecte de données sur le terrain. L'observation directe nous a permis de vivre de près les phénomènes et les dégâts observés par l'inondation à N'Djamena. En effet, il était question pour nous de faire une descente dans les zones inondées, et les sites des sinistrés pour constater les dégâts et interroger les sinistrés dans des différents sites. Nous avons aussi, participé aux curages et la construction de barrage (remplissage de sable dans les sacs) au nom de l'Association de Jeune Actifs pour le Développement Economique et Social (AJADES). Les vacances de l'année 2020, nous ont permis de faire une pré-enquête et de collecter le maximum des données visuelles et orales.

8.2.1.1.2- Entretien approfondi individuel

L'entretien est une interview, au cours de laquelle, un enquêteur interroge une personne sur ses opinions, ses expériences et ses perceptions. Il s'agit d'un tête-à-tête oral entre deux personnes ou une personne, et un groupe de personnes dont l'une transmet à l'autre les informations recherchées. C'est un dialogue au cours duquel l'interviewé s'exprime librement, tandis que le chercheur facilite ce dialogue par ses questions ouvertes et ses réactions. Le chercheur oriente l'entretien pour éviter que l'interlocuteur s'éloigne des objectifs de la recherche (N'DA, 2002). Cette technique de collecte de données nous a permis de recueillir les informations individuelles auprès des informateurs clés. Ce sont les autorités administratives, religieuses et traditionnelles, les délégués, chefs des quartiers, les sinistrés, les responsables des ONG, les sociétés civiles et associatives et même les habitants dudit arrondissement. Pendant notre recherche de terrain, nous nous sommes entretenus avec 22 informateurs. Le timing des entretiens sont variés selon les informateurs mais les entretiens les plus courts ont duré 35 minutes. Nous avons tiré certains de nos enquêtés qui avaient du mal à s'exprimer librement lors de Discutions de Groupe Focalisé. Il faut noter qu'au cours de nos entretiens, nous avons connu quelques difficultés liées aux langues et manque de confiance de certains de nos enquêtés.

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8.2.1.1.3- Focus Groupe Discussions

Le Focus Group Discussion (FGD), communément formulé en anglais, est une méthode privilégiée en anthropologie pour conduire une enquête qualitative. Elle consiste à regrouper entre 6 à 12 personnes autour d'un modérateur et d'un preneur de note sur une thématique bien précise pendant laquelle chaque informateur donne son point de vue sur la thématique de discussion. Cette technique de collecte de données nous a permis de réunir les informateurs (les responsables des associations, de personnel des ONG, des sinistrés) de façon homogène au autour d'une même table et à les interroger sur la question des inondations. Nous avons mené cette technique en deux reprises. La première était constituée de six (6) personnes dont trois (3) étudiants, une (1) femme sinistrée, un (1) responsable de camp de sinistré et un (1) délégué du quartier. La deuxième a été constituée de sept (7) informateurs, deux (2) femmes commerçantes et sinistrées au camp, un (1) délégué, un (1) président de l'association, un (1) ancien responsable du site de sinistré de Toukra, un (1) responsable de la Croix Rouge et un (1) agriculteur. Le FGD les plus courts a duré une heure du temps. Nous avons choisir la discussion de groupe focalisé c'est pour avoir de façon délibérée les attitudes et les opinions des personnes ressources par rapport à notre sujet.

8.2.1.1.4- Photographie

La prise des images est une technique qui a été utilisée au moment de la collecte des informations. L'anthropologie visuelle est cette branche de l'anthropologie générale qui met l'accent sur cette technique de collecte des données qui consiste à photographier les objets, les individus comme sources des données et d'informations. Cette technique nous a permis de prendre des photos des sites inondés, des maisons écroulées, des sites de sinistrés, les lieux sacrés effondrés.

La seconde partie de la collecte des données de terrain concerne l'analyse et de l'interprétation.

8.2.1.1.5- Récits de vie

Les récits de vie est une technique de collecte de données qui consiste à raconter un fait, qui témoigne de l'expérience avec ce qui nous intéresse tels que : les souvenirs, des souffrances, les relations avec les amis ou avec la famille etc. Les récits de vie comme technique de collecte des données de la recherche qualitative permettent d'écouter les informateurs sur leur ras-le-

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bol face à la catastrophe naturelle qu'est l'inondation. Les sinistrés ont exprimé leur mécontentement de manière détaillé. Cette technique de collecte d'informations nous a permis d'avoir une description détaillée sur les facteurs et impacts des inondations dans le 9eme arrondissement de N'Djamena.

8.2.1.2- Outils de collecte des données

Ce sont des outils physiques et perceptibles de collecte des données sur le terrain. Il s'agit : Appareil photo : c'est un instrument qui nous permet de prendre des photos afin de faire parler ce qui ne peut pas être écrit.

Guide d'entretien : comme son nom l'indique, c'est un document élaboré et structuré en thèmes qui nous permet d'aborder la question de l'inondation au près des enquêtés. A travers l'entretien et le focus groupe discussion.

Magnétophone : c'est un outil de collecte des données qui nous permet d'enregistrer les entretiens audio individuels et collectifs en langues locales et en français auprès des informateurs clés.

Bloc note : appelé aussi compagnon fidèle d'un chercheur, c'est un outil qui nous a permis à noter, relever les informations. Il faut noter que certains informateurs refusent l'utilisation de magnétophone ou l'appareil photo.

Stylo : c'est un outil qui nous a permis de noter les informations dans le bloc note.

9- METHODE D'ANALYSE ET D'INTERPRETATION

Les informations recueillies sur le terrain ont été traité à la fin de chaque semaine. Ici, nous avons fait appel à une technique d'analyse de contenu.

9.1- Analyse des types de données

S'appuyant sur un ensemble de procédés, notre analyse se déploie comme suit. 9.1-1- Analyse de contenu

C'est une technique d'analyse des données qui a mis en exergue le contenu des informations collectées sur le terrain. Elle a fait ressortir les centre d'intérêt en occurrence les thèmes et les sous thèmes qui ont structuré notre travail pendant la rédaction. Selon Mbonji Edjenguélé, (2005), l'analyse de contenu met en relief les lois de correspondances entre les

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mots et les idées en traitant méthodiquement les informations de terrain. C'est dans ce contexte que Quivy et Campenhoudt, (1995), affirment :

L'analyse de contenu porte sur les messages aussi variés que les oeuvres littéraires (...), des comptes rendus d'entretien semi directif. Le choix des termes utilisés par le locuteur, la fréquence de leur mode d'agencement, la construction du « discours » et son développement constituent des sources.

Cette technique nous a permis de chercher les éléments de base qui structurent la réflexion et leur relation avec notre recherche. Les entretiens individuels, les entretiens approfondis effectués en Arabe locale, en Ngambaye et en Français ont été enregistrés par le biais d'un Magnétophone et avec le consentement des informateurs sélectionnés. Après cet exercice, ces données ont été retranscrites et saisies à l'aide d'un ordinateur portable. Nous les avons ensuite conservées en fonction des objectifs de notre recherche.

9.1-2- Analyse conceptuelle

Cette technique nous a permis d'analyser les différents concepts et notions issus des entretiens en relation avec notre thème de recherche.

9.1-3- Analyse iconographique

Elle nous a permis d'expliquer avec les formes de photos, les types de photos, les couleurs observées sur les photos, tous les objets observés sur la photo.

9.2- Interprétation des données

Par définition, Interprétation vient du latin « interpretare » : expliquer, traduire, donner du sens. A cet effet, pour parler comme Mbonji Edjenguélé, (2005) :

L'interprétation est une démarche moins déterminée par l'intérieur que par l'extérieur des données, le sens dépendant ici plus du point de vue de la chapelle théorique de l'ethno-anthropologue que des propriétés intrinsèques de l'objet à étudier, l'interprétation peut suivre l'analyse qui est la marque diacritique de l'ethno-anthropologue.

De façon générale, l'interprétation c'est donner un sens, c'est rendre compréhensible. L'outil méthodologique qui permet d'interpréter c'est le cadre théorique. A cet effet, nous avons mobilisé trois théories des sciences humaines qui nous ont permis d'apporter une signification aux données collectées. Il s'agit principalement de l'ethnométhodologie, de l'écologie culturelle, et de possibilisme. L'ethnométhodologie nous a permis d'analyser et de comprendre

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d'une part, la récurrence des inondations dans son contexte actuel, et la perception locale des inondations d'autre part. Quant à l'écologie culturelle nous a permis d'analyser les relations que les populations du 9eme arrondissement de la ville de N'Djamena entretenaient avec leur milieu physique.

10- INTÉRÊT DE L'ÉTUDE

Cette recherche est une contribution dans le domaine de l'anthropologie en général et de l'anthropologie du développement en particulier. En effet, la question des inondations dans le domaine de l'anthropologie écologique est moins traitée. Cette recherche permet d'enrichir ce domaine particulier de la science anthropologique. Ceci dit, nous avons deux centres d'intérêts qui meublent cette recherche : L'une est scientifique et l'autre est pratique.

10-1- Intérêt scientifique

La fin du cycle de master universitaire est caractérisée par un travail de recherche universitaire sanctionné par un diplôme. Ce travail, après validation peut être archivé à la bibliothèque de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines (FALSH) de l'Université de Yaoundé I (UYI) et lu par nos cadets académiques pour leur prochaine recherche. Cette recherche est une contrition à l'essor de la science anthropologique en ce sens qu'elle s'inscrit dans une suite des analyses anthropologiques écologiques. En effet, cette investigation permet également d'améliorer les connaissances sur la question des inondations en milieu urbain. La présente recherche sert de guide aux cadets académiques de traiter sous un autre angle ce sujet. Ceux-ci peuvent dans la mesure du possible compléter nos failles pour une progression scientifique meilleure. Il reste à espérer que ce travail reste un échantillon pour les générations futures. C'est l'occasion pour nous, aspirant anthropologue développementaliste d'apporter une pierre dans le champ de recherches sur la gestion des inondations et les stratégies mettant les populations du 9eme arrondissement pour lutter contre les inondations dans ces zones. Les résultats produits suite de cette recherche font l'objet de nouvelles connaissances afin de perpétuer l'évolution de la science anthropologique. Nous pensons par cet argument apporter une modeste contribution à la connaissance de cette culture dans le domaine de l'environnement.

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10-2- Intérêt pratique

Du point de vue pratique, cette réflexion scientifique a pour intérêt de donner plus de moyens aux politiques (autorités étatiques) et d'aider les populations à limiter les dangers liés aux inondations. En outre, cette investigation scientifique donne plus de visibilité au gouvernement tchadien sur l'état actuel de la gestion des inondations au Tchad en général et à N'Djamena en particulier. Cette recherche peut apporter sa contribution dans la mise en place des mécanismes de résilience pour lutter contre les risques liés aux inondations. Les personnes qui auront la possibilité de parcourir le présent document, pourront davantage s'informer a mieux sur les risques d'inondations qu'elles courent en occupant les secteurs submergés. Cette recherche appelle à la conscience des autorités en charge d'aménagement, de santé et de l'environnement à s'inscrire dans les principes du développement durable pour une ville durable, assainie et hors risque d'inondations. Cette recherche pourrait aider les acteurs spéciaux de revoir leurs politiques des gestions des risques en milieu urbain. Elle peut conduire à des actions pouvant réduire le niveau de vulnérabilité des populations et leur garantir la sécurité.

11- CONSIDERATIONS ETHIQUES

Selon le Fond de recherche sur la société et la culture (2002) « à la base même de toute recherche s'inscrit l'impérial moral du respect de la dignité humaine ». A cet effet, la présente recherche a obtenu une autorisation de recherche délivrée par le chef du Département d'Anthropologie de l'Université de Yaoundé 1 et une autorisation de la mairie du 9eme arrondissement, que nous avons ensuite présenté à nos informateurs pour faire acte de foi. Avant de commencer les entretiens, nous avons avant tout expliqué le but de notre recherche aux enquêtés, par des explications objectives pour mettre l'informateur en confiance. Nous avons respecté les principes de l'éthique des recherches de terrain, de la première étape de notre recherche jusqu'à la publication des résultats. Nous avons garanti : À chaque informateur a été soumis un formulaire de consentement libre et éclairé, afin que chacun d'entre eux participe à l'enquête de façon volontaire, sans aucune pression ni contrainte. C'est dans ce sillage du « respect de la dignité humaine » que nous avons requis les autorisations nécessaires auprès du maire du 9eme arrondissement et des personnes photographiées et interviewées tout au long de notre recherche, afin de préserver la confidentialité, les identités des informateurs et les résultats de recherche. Aucun informateur n'a été cité sans son avis. Il est nécessaire de préciser aussi que nous avons également utilisé les noms d'emprunts pour attribuer à nos informateurs qui ont

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préféré de gardé l'anonymat. D'autres ont préféré qu'on abrège leurs noms, ce qui fait que nous avons abrégé ou tout simplement codé leur identité.

12- LIMITE DE L'ETUDE

Dans la présente partie, il est question de présenter les limites épistémologiques et les difficultés qui ont marqué la réalisation de ce travail.

12-1- Limites épistémologiques

Aucune recherche n'étant parfaite, celle-ci présente également des limites. La première est que, nous avons opté dans le cadre d'une recherche qualitative, nous sommes en incapacité de produire des données mathématiques, tout aussi importantes ; nous ne pouvons ressortir le taux et le pourcentage de personnes victimes de l'inondation (les sinistrés, les vulnérables). Nous avons énuméré et décrit des oeuvres liés aux inondations. Lors de l'exploitation des écrits, certains noms des arbres et plantes (phytonyme) et des quartiers n'ont pas été expliqué (peut-être que les informateurs rencontrés n'étaient pas mieux placés) ce qui explique également de limites de notre recherche. En effet, notre manque de connaissance en langue locale la plus parlé (Ngambaye) est certainement à l' origine des manquements à la collecté des données bien approfondi. Etant donné que la commune du 9eme arrondissement est vaste, nous ne pouvons pas généraliser les résultats de la présente recherche.

13- DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de cette recherche, nous avons eu à faire face à certaines difficultés liées à la collecte des informations. Ce travail n'a pas suivi le chronogramme que nous avions établi au départ. Plusieurs raisons expliquent cette situation. Les plus importantes sont : Il nous a été donné de constater un manque de documents spécifiques sur les inondations dans la ville de N'Djamena, Très peu d'études ont été réalisées sur la question d'inondations à N'Djamena surtout le cas du 9eme arrondissement. Lors de nos enquêtes, il s'est posé le problème de confiance, d'humiliations en vers la population sinistré. Certains d'entre eux se sont opposés à l'utilisation de magnétophone, ou même à la photographie, Certains enquêtés demandent de l'argent en contrepartie des informations livrées. D'autres tellement furieux ont fait l'objet d'attaque à notre égard prétextant que les enquêtes ne donnent que des fleurs mais jamais de bons fruits, L'éloignement de la zone d'étude près de de 2000km à parcourir régulièrement entre N'Djamena et Yaoundé, Le manque de moyens matériels et financiers au moment

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opportun et à chaque phase du travail. Nous avons aussi connu des difficultés par rapport à la période étant donné que notre sujet d'étude porte sur l'inondation, il nous a fallu quatre (4) longs mois sur le terrain pour récolter les données pour simple raison que nous avons passé toute la saison pluvieuse sur le terrain. Ce travail est dû être suspendu à plusieurs reprises à cause de maladie.

14- PLAN DU TRAVAIL

Ce mémoire est organisé en cinq chapitres répartis comme suit : Le premier chapitre intitulé « description du site de l'étude » Il est question pour nous de démontrer d'une part le cadre physique (climat, relief, hydrographie, sol...) et d'autre part cadre humain (peuplement, démographie, situation socioéconomique, activités...). Le deuxième chapitre portant sur la « revue de littérature, le cadre théorique et conceptuel ». Dans ce chapitre, nous recensons les oeuvres qui sont en rapport avec notre sujet d'étude tout en confrontant les idées des auteurs, nous avons aussi construire nos cadres théoriques et enfin nous dégageons les cadres conceptuels de notre sujet de recherche. Le troisième chapitre s'intitule « Origines et facteurs des inondations dans le 9eme arrondissement de N'Djamena » nous présentons ici les facteurs causants les inondations dans notre zone de recherche. Nous avons dans un premier temps les facteurs naturels (changement climatique, pente de la zone d'étude...) et dans second temps, les facteurs anthropiques (insalubrité, occupation des zones non urbanisées, les pratiques liées aux activités des populations...). Le quatrième chapitre intitulé « Impacts des inondations dans le 9eme arrondissement de N'Djamena » nous abordons les impacts observés liés aux inondations dans le 9eme arrondissement. Ils sont nombreuses et parmi lesquels nous avons les impacts matériels (infrastructures sociocollective, destruction de champs, des appareils électroniques, les dossiers importants...) et les pertes envie humaines. Enfin le cinquième chapitre s'intitule « Lecture anthropologique et mécanismes de résilience pour une gestion durable des inondations dans le 9eme arrondissement de N'Djamena » il est question pour nous d'énumérer les actions de l'Etat et ses partenaires, et les populations locales pour lutter contre les inondations dans la commune du 9eme arrondissement. Il est également question pour nous de proposer des pistes des solutions afin de lutter contre les catastrophes liées aux inondations dans la ville de N'Djamena en général et dans la commune du 9eme arrondissement en particulier.

CHAPITRE 1: DESCRIPTION DU SITE DE L'ETUDE

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Le présent chapitre porte sur le « description du site de l'étude » dans lesquelles la présente recherche a été menée. Trois moments principaux ornent cette partie : le premier porte sur la présentation du cadre physique, le deuxième quant à lui est consacré à la présentation du cadre humain et le troisième moment qui marque la fin de ce chapitre consiste en la mise en lumière des rapports existant entre le milieu physique et humain et l'objet de notre recherche qui est

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1.1- CADRE PHYSIQUE

Nous allons dans cette partie de la recherche procéder à la localisation du Tchad puis la ville de N'Djamena et enfin la commune du 9eme arrondissement, son climat, sa végétation, son hydrographie, son relief et les types de sols.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand