2-3-7- Anthropologie écologique
L'Anthropologie écologique est un sous-domaine de
l'Anthropologie et est défini comme l'étude des adaptations
culturelles aux environnements. Le sous-champ est également
défini comme l'étude des relations entre une population humaine
et son environnement biophysique. Ses travaux de recherche portent sur la
manière dont les croyances et les pratiques culturelles qui aident les
populations humaines à s'adapter à leur environnement et la
manière dont l'utilisation des éléments culturels peut
préserver leurs écosystèmes.
L'Anthropologie écologique a été
développée à partir de l'approche de l'écologie
culturelle et a fourni un cadre conceptuel plus propice à
l'investigation scientifique que l'approche de l'écologie culturelle. La
culture écologique fait partie de la culture universelle,
66
d'un système de relations sociales, de normes morales
et éthiques sociales et individuelles, de vues, d'attitudes et de
valeurs relatives aux relations entre l'homme et la nature.
Conrad Kottak, anthropologue écologique, a
publié un article faisant valoir qu'il existait une anthropologie
écologique de style fonctionnaliste et apolitique plus ancienne et
originale et qu'au moment de la rédaction de 1999, un « une
nouvelle Anthropologie écologique » était en train de
naitre et était recommandée.
Dans les années 1960, l'Anthropologie écologique
est apparue comme une réponse à l'écologie culturelle, un
sous-domaine de l'Anthropologie dirigé par Julian Steward. Steward s'est
concentré sur l'étude de différents modes de subsistance
en tant que méthodes de transfert d'énergie, puis a
analysé comment ils déterminent d'autres aspects de la culture.
La culture est devenue l'unité d'analyse. Les premiers anthropologues
écologiques ont exploré l'idée selon laquelle les humains
en tant que populations écologiques devraient constituer l'unité
d'analyse et que la culture est devenue le moyen par lequel cette population se
modifie et s'adapte a l'environnement.
Benjamin S. Orlove a noté que le développement
de l'Anthropologie écologique s'est déroulé par
étapes « chaque étape est une réaction à
la précédente plutôt qu'un simple ajout ». La
première étape concerne les travaux de Julian Steward et de
Leslie White, la deuxième s'intitule «
néofonctionnallisme » ou «
néo-évolutionnisme » et la troisième
étape s'appelle « Anthropologie écologique ».
Au cours de la première étape, White et Steward ont mis au point
deux modèles différents. Les modèles de White sur
l'évolution culturelle étaient unilinéaires et
monocausaux, alors que Steward admettait un certain nombre de lignes de
développement culturel et un certain nombre de facteurs de
causalité différents. Au cours de la deuxième
étape, il a été que le dernier groupe était
d'accord avec Steward et White, tandis que l'autre n'était pas
d'accord
Les travaux de Patricia K. Townsend mettent en évidence
la différence entre Anthropologie écologique et Anthropologie
environnementale. A son avis, certains anthropologues utilisent les deux termes
de manière interchangeable. Elle a déclaré que «
l'Anthropologie écologique fera référence à un type
particulier de recherche en Anthropologie de l'environnement, des études
de terrain décrivaient un écosystème unique comprenant une
population humaine ». Les peuples de différentes
régions diffèrent considérablement les uns des autres dans
la culture, l'histoire et les conditions socio-
67
économiques de leur existence. La présence d'un
peuple caractérise des normes morales, éthiques relatives aux
relations entre l'homme et la nature, c'est-à-dire culture
écologique. Le prochain chapitre sera consacré aux données
de terrain. Il est structuré en deux grandes parties. La première
est d'énumérer les origines des inondations. Et, la seconde c'est
de retracer les principaux facteurs naturels et anthropiques des inondations
dans le 9eme arrondissement de N'Djamena
HAPITRE 3 :
CHAPITRE 3 : ORIGINES ET FACTEURS DES NONDATIONS DANS LE
9eme ARONDISEENT DE INONDATIONS DANS LE 9eme
ARRONDISSEMENT DE
N'DJAENA
N'DJAMENA
69
Ce chapitre est structuré en deux grandes parties. Il
est question dans un premier temps, d'énumérer les origines des
inondations. Et, dans un second temps, c'est de retracer les principaux
facteurs physiques et humains des inondations dans la commune du 9eme
arrondissement.
3.1- ORIGINES DES INONDATIONS DANS LE 9eme
ARRONDISSEMENT
Les inondations semblent récurrentes sur la rive gauche
du fleuve Chari à N'Djamena. Le 9eme arrondissement de la
ville de N'Djamena est situé au confluant Chari-Logone, zone
marécageuse et argileuse. Plusieurs origines meublent la partie de cette
recherche.
|