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Recrudescence et gestion endogène des inondations dans le 9e arrondissement de N'Djamena: contribution à  l'anthropologie écologique


par Adoum Oumar MOUKHTAR
Université Yaoundé 1 - Master 2 en anthropologie 2021
  

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2-1-4-2- Action collective de population

Essounga, (2014), affirme qu'il est fort probable de réduire les inondations dans le quartier Motowoh à Limbé. Il propose une stratégie de curage régulier à court terme à Womangue (principal cours d'eau du quartier) qui pourra couter 130 548 000 CFA. Cette opération sera faite deux fois par an. En moyen terme d'un règlement d'urbanisme applicable dans le quartier et à long terme la construction d'un canal sur le Woumangue. Richards, et al., (2004) Cité par Diane (2008 : 28), soulèvent sensiblement les mêmes préoccupations à propos d'un manquement ou un déficit de mise en oeuvre collective face à une gestion intégrée du risque. En effet, les politiques d'aménagement mises en avant ne semblent pas répondre adéquatement à la gestion collective des problèmes liés aux inondations. Les auteurs proposent de revoir la structure actuelle de la politique d'aménagement à une échelle locale, afin d'en arriver à des solutions adaptées et stratégiques, sans compromettre les besoins spécifiques du développement des communautés locales. Mbete, (2019), pense que la ville de Libreville (Gabon) est l'une des villes à haut risque d'inondation. Pour lui, chaque année elle est sous la menace des risques naturels, les inondations et les glissements de terrain répétitif deviennent de jour en jour très compliquée. Cependant, il est très urgent d'adopter une bonne politique en matière de gestion des risques de catastrophes au niveau régional, national et local qui permettra le renforcement de la résilience du peuple Gabonais. Tadonki, (1999), cité par Kamgoh, (2013, p21), montrait à son tour que les inondations dans le bassin versant du Tongo Bassa (Douala) sont un facteur aggravant la marginalisation des groupes de populations migrantes installées clandestinement dans cette zone. Il exposait également les techniques originales déployées par ces populations pour contrer les effets ravageurs de ce phénomène. En s'appuyant sur de nombreux travaux sur le terrain aux îles Fidji, Nolet, examine les conséquences socioéconomiques des inondations, les systèmes traditionnels mis en oeuvre pour s'y préparer et les représentations sociales du risque. La scientifique souligne combien la perception et la gestion des événements « catastrophiques » sont en fait encadrées par un réseau complexe de

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dynamiques et de valeurs sociales. Elle met ainsi en lumière le poids de la culture dans la perception et l'évaluation du risque. Nelkin, 1989 et Ogden, 1995 cité par Saha, 2014 : 73, pensent que le risque ne peut pas être traité en dehors du cadre social et culturel dans lequel les gens exposés évoluent.

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