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Les effets indésirables de la pilule contraceptive et ostéopathie


par Enzo De Oliveira
Ecole d'Ostéopathie de Paris - Diplôme d'ostéopathie 2021
  

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1.1. Thème et contexte de la recherche

1.1.1. Résumé de l'utilisation des contraceptifs en France

En France, la pilule demeure le moyen de contraception le plus utilisé depuis maintenant plusieurs dizaines d'années [21]. Une étude publiée en 2003 réalisée par Bajos et al indiquait que « la pilule apparaît ainsi comme le contraceptif le plus distribué, notamment auprès des plus jeunes, souvent remplacé après la survenue d'une ou plusieurs maternité(s) par un dispositif intra-utérin (DIU)». À la suite de cette étude, la Haute Autorité de Santé (HAS) a émis en 2004 des recommandations professionnelles afin de faciliter la personnalisation de la contraception, de permettre une diversification des méthodes utilisées et d'ouvrir l'accès au dispositif intra-utérin à un public plus large, notamment nullipare (Anaes, 2004).[9]

C'est en 2010, soit six ans après la diffusion des recommandations professionnelles sur la contraception, que le bilan sur les différentes méthodes de contraception a été réalisé grâce à un «Baromètre santé». Les Baromètres santé sont des enquêtes téléphoniques dont les échantillons sont constitués par sondages aléatoires. Le dernier exercice de ce dispositif a été réalisé entre octobre 2009 et juillet 2010 auprès de 27 653 personnes âgées de 15 à 85 ans (Beck et al., 2011). L'échantillon de ce Baromètre santé 2010 comprend 2 860 femmes âgées de 15 à 29 ans. Les analyses de la distribution contraceptive présentées ici ont été effectuées sur la base des femmes en couple ou déclarant une relation amoureuse stable et concernées par un risque de grossesse non prévue, c'est-à-dire les femmes non ménopausées, non stériles, non enceintes, déclarant être sexuellement actives au cours des douze derniers mois, n'ayant pas de rapports exclusivement homosexuels et ne souhaitant pas avoir d'enfant. Elles sont 1 427 dans cette situation et représentent ainsi la moitié des femmes de 15 à 29 ans de l'échantillon. [9]

Selon cette étude, la pilule demeure la méthode de contraception la plus utilisée : 78,6 % des femmes de 15 à 29 ans en couple ou déclarant une relation amoureuse stable, concernées par un risque de grossesse non prévue et utilisant un moyen contraceptif y ont eu recours en 2010. Les fréquences maximales de recours à la pilule contraceptive sont enregistrées parmi les femmes de 20 à 24 ans. À partir de 25 ans, les femmes commencent à l'abandonner au profit d'autres méthodes, essentiellement les DIU. [9]

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1.1.2. Physiologie des hormones reproductives et de la contraception hormonale combinée

Le cycle fait intervenir plusieurs acteurs : l'hypothalamus et l'antéhypophyse, les ovaires et les organes génitaux :

- L'hypothalamus sécrète de façon pulsatile un neuropeptide la GnRH (neuropeptide

hypothalamique de 10 acides aminés, une impulsion toutes les une heure et demie environ), qui va contrôler la sécrétion hypophysaire de deux hormones, les gonadotrophines FSH et LH.

- L'antéhypophyse permet donc la sécrétion de la FSH et de la LH. La FSH chez la femme,
provoque le développement des follicules et la sécrétion des estrogènes par l'ovaire. La LH, chez la femme, est responsable de l'ovulation et de la formation du corps jaune. Elle intervient aussi dans le contrôle de la sécrétion des estrogènes et de la progestérone. La demi-vie plasmatique de la FSH et de la LH varie entre 30 min et 30 h. [6] [8]

- Le fonctionnement de l'ovaire dépend de la commande hypothalamo-hypophysaire, et
a deux fonctions principales : endocrine, par sécrétion des stéroïdes sexuels (oestrogène, progestérone et les androgènes) et exocrine via l'ovulation.

- Enfin, la muqueuse utérine et la glaire cervicale évoluent sous l'influence de ces va-
riations hormonales.

Le cycle menstruel est composé de trois phases : folliculaire, ovulatoire et lutéale.

Durant la phase folliculaire (ou pré ovulatoire), la FSH permet le développement de plusieurs follicules ovariens, et les oestrogènes stimulent la prolifération de l'endomètre. L'ovulation correspond à la rupture d'un follicule « mûr » libérant un ovocyte fécondable. Elle a lieu en moyenne au 14ème jour du cycle. La phase lutéale (ou post ovulatoire) va voir le follicule impliqué dans l'ovulation se transformer en corps jaune. Ce dernier va sécréter la progestérone, et en l'absence de fécondation, il arrête son activité sécrétoire qui entraîne une chute hormonale, et par conséquent les menstruations. [31]

Les hormones stéroïdiennes produites par l'ovaire sont de trois types : les estrogènes, la progestérone et la testostérone.

· Les oestrogènes sont au nombre de trois : estrone (-1), estradiol (-2) et estriol (-3). C'est l'estradiol ou 17 B-estradiol qui a un rôle majeur et l'effet biologique le plus puissant. Il est sécrété en première partie de cycle, phase folliculaire, de manière croissante et est responsable de la prolifération endométriale. Ses autres fonctions principales sont le rétrocontrôle (positif

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et négatif) sur la sécrétion des gonadotrophines hypophysaires et son effet sur la minéralisation de l'os.

· La progestérone est sécrétée essentiellement par le corps jaune contenu dans un ovaire après l'ovulation. C'est le pic de LH à mi-cycle qui, en plus d'induire l'ovulation, provoque des changements biochimiques permettant la production de progestérone. Son rôle biologique est

de transformer la muqueuse utérine pré-stimulée par l'estradiol en une muqueuse sécrétoire
capable d'accueillir un embryon. Si une fécondation a lieu, la synthèse de progestérone par le corps jaune est maintenue par la LH et l'hCG produite par l'oeuf fécondé. [27]

A partir de ces hormones naturelles, de nombreux dérivés de synthèse ont été créés permettant une grande diversité de contraceptifs hormonaux, adaptables à chaque cas particulier de patientes, tant sur leurs attentes, leur tolérance que sur les contre-indications potentielles médicales. La grande variété repose sur les dosages hormonaux différents contenus ainsi que sur les galéniques proposés.

L'efficacité des associations oestro-progestatifs (ChC) repose essentiellement sur l'inhibition des stimulines hypophysaires FSH (responsable de la maturation folliculaire) et LH. Le progestatif de synthèse contenu dans les préparations abolit, en particulier, le pic de sécrétion pré-ovulatoire de LH, pic indispensable pour entrainer la rupture du follicule de DE GRAAF et l'ovulation.

Pendant l'intervalle d'arrêt entre 2 plaquettes, la sécrétion de FSH réapparait, permettant vraisemblablement un début de maturation folliculaire. Mais cet intervalle d'arrêt est trop bref pour permettre d'aboutir à une ovulation. En effet, le pic de sécrétion pré-ovulatoire de LH indispensable pour le déclenchement de l'ovulation, n'aura pas le temps de se produire.

En revanche, un oubli de 2 ou 3 comprimés en début de plaquette surtout, peut alors suffire pour laisser se déclencher le pic pré-ovulatoire de LH, et faire ovuler un des follicules ayant commencé sa maturation pendant l'intervalle d'arrêt.

D'autre part, l'endomètre élaboré pendant la prise des comprimés s'élimine pendant l'intervalle d'arrêt, ce qui correspond à l'hémorragie de privation alors observée, habituellement appelée «règles», rendant pratiquement impossible toute nidation pendant cette période. [27]

La contraception hormonale combinée (ChC) peut être administrée par voie orale, transdermique ou vaginale ; qui plus est, tous ces modes d'administration peuvent être utilisés dans le cadre de schémas continus ou de longue durée. Bien qu'il n'existe aucune définition officielle en ce sens, le terme « utilisation de longue durée » désigne habituellement l'utilisation

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de ChC selon un schéma prévoyant des intervalles sans hormones (soit à partir de deux cycles contigus), tandis que le terme « utilisation continue » désigne habituellement l'utilisation ininterrompue de ChC, sans intervalles sans hormones.[5]

Dans la majorité des contraceptifs oestro-progestatifs disponibles de nos jours, le composant oestrogène est l'éthinyl-oestradiol ou l'oestradiol 17á, dérivé du 17 B-oestradiol. Il est utilisé dans la grande majorité des COC disponibles en France. Il inhibe la sécrétion de FSH et inhibe l'activité folliculaire. Il va réguler la prolifération de l'endomètre et compense le déficit en oestrogènes induit par l'effet anti gonadotrope du progestatif. [11]

Il existe une dizaine de progestatifs de synthèse actuellement utilisés pour la contraception. Ils dérivent soit de la progestérone, soit de la testostérone. Ils sont classés par génération, c'est à dire en fonction de leur date d'apparition sur le marché et caractérisés selon leurs origines structurelles. La plupart des progestatifs contenus dans les COC étaient initialement dérivés de la testostérone et sont appelés dérivés de la 19-nortestostérone. Le lévonorgestrel (LNG) et le norgestrel sont des progestatifs de deuxième génération. Les progestatifs de troisième génération comprennent le désogestrel, le norgestimate et le gestodène. Les autres progestatifs utilisés dans les COC sont dérivés de la progestérone. La grande majorité des progestatifs bloquent l'ovulation en inhibant le pic de LH et ont une action anti-gonadotrope en inhibant la pulsatilité de la GnRH. Ils ont également des actions périphériques telles que l'atrophie endométriale, la modification de la glaire cervicale en l'épaississant, gênant l'ascension des spermatozoïdes et la diminution de la sensibilité ovarienne à la FSH, diminuant donc la production d'estradiol. [11]

Les pilules combinées ont des sites d'actions similaires aux hormones naturelles présentes chez la femme. Elles vont agir sur l'axe hypothalamo-hypophysaire, sur l'endomètre et sur la glaire cervicale : inhibition de l'ovulation, endomètre impropre à la nidation et modification du mucus cervical, empêchant les spermatozoïdes de remonter la filière génitale. Parmi les nombreux COC disponibles sur le marché, dont les génériques, les COC de deuxième génération sont actuellement remboursées. A noter que les pilules de troisième et quatrième génération ne sont plus remboursées par la sécurité sociale. [11]

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1.1.3. Les effets secondaires de la contraception hormonale

De nombreux effets secondaires dus aux contraceptifs hormonaux sont connus à ce jour, en particulier les événements vasculaires qui représentent les principaux effets délétères. Le premier à avoir été mis en avant est le risque augmenté de maladie thrombo-embolique pour la contraception oestro-progestative orale et non orale : il diminue avec la durée de prise et avec la diminution des doses d'oestrogènes. Le taux de mortalité est de 1 à 2%. D'autre part, il a aussi été observé qu'ils augmentent le risque d'accident vasculaire artériel par une augmentation modérée du risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) et d'infarctus du myocarde (IDM). Les contraceptifs peuvent par ailleurs induire la survenue de novo ou aggraver des céphalées/migraines, qui remettent en cause la prescription d'oestro-progestatifs, car il a été observé une augmentation du risque d'AVC dans cette population. Des études ont également démontré une modification du risque carcinologique par la prise d'oestro-progestatifs.

Les contraceptifs hormonaux ont par ailleurs montré de nombreux effets secondaires métaboliques à type de prise de poids (en particulier l'implant et le DMPA injectable) ou encore d'augmentation du taux de HDL-cholestérol et des triglycérides.[2] Du fait de leur composition hormonale, les contraceptifs peuvent avoir un impact sur les organes sensibles aux hormones sexuelles féminines en modifiant leur fonctionnement. C'est le cas en particulier des mastodynies lorsque la contraception crée une stimulation mammaire excessive.

De la même façon, les contraceptions hormonales ont une action directe sur les menstruations en les régulant théoriquement sur un cycle de 28 jours pour les contraceptions séquentielles. Selon le dosage hormonal et le rythme de son apport, la tolérance peut être variable, et entraîner des spottings (en particulier les pilules progestatives et faiblement dosées en oestrogène ainsi que l'implant), une aménorrhée (en particulier le DIU au LNG, l'implant et les pilules progestatives) ou des métrorragies (pilule oestro-progestative et le DMPA injectable par atrophie endométriale).

Les changements d'humeur et d'intérêt sexuel sont des raisons couramment citées pour arrêter les contraceptifs hormonaux, comme l'avance l'étude Ott et al. datant de 2008. L'étude Schaffir et al. datant de 2010 va même plus loin en annonçant une interférence possible des contraceptifs oraux avec le désir sexuel depuis l'introduction de la contraception hormonale, et que de tels rapports peuvent conduire à l'arrêt de la contraception efficace. L'étude de Segebladh et al. 2009 a montré, de manière significative, que l'augmentation des troubles de l'humeur sous COC peut entraîner un arrêt de cette méthode contraceptive. Il est donc important de s'intéresser aux retentissements de la contraception sur la qualité de vie, en particulier par le biais des effets secondaires sexuels et psychiques de cette thérapeutique. L'impact de la contraception

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hormonale sur la vie psychique et/ou sexuelle féminine reste encore insuffisamment connu et des études supplémentaires seraient nécessaires afin d'établir des conclusions plus certaines.

[11] [16] [5]

La nausée, le vomissement, la métrorragie et la microrragie, les maux de tête, le ballonnement ou l'enflure et la sensibilité mammaire sont des effets indésirables couramment signalés dans le cadre de l'utilisation de CoC par les patientes. L'évaluation des effets indésirables n'est pas uniforme d'une étude à l'autre; de plus, ce ne sont pas tous les mêmes effets indésirables qui sont signalés dans toutes les études. Les résultats sont hétérogènes d'une étude à l'autre et certaines études font état de données sur les événements indésirables plutôt que sur les effets indésirables en soi, sans comparaison statistique. Puisque les effets indésirables font souvent office de critères d'évaluation secondaires, les estimations de leur ampleur ne sont également pas souvent signalées. [18] [19] [5]

En somme, il existe de nombreux effets indésirables recensés par les femmes prenant un moyen de contraception hormonale. Selon des études publiées par le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF [19]), ainsi que par le Journal d'obstétrique et de gynécologie du Canada [22], ces effets indésirables ne sont pas significativement créés ou augmentés lors de la prise de pilules, toutefois les populations étudiées ne sont pas toujours très représentatives ni à l'écoute des plaintes des patientes, même si il est vrai que leur protocole est clair et bien réalisé. En revanche il existe d'autres études qui relatent et inscrivent certains effets indésirables, tel que le journal « Le Médecin du Québec » qui a publié un article le 5 mai 2010. [29] Je me suis donc appuyé de ces deux points de vues afin de m'interroger sur un aspect qu'ils relèvent : ces effets indésirables ne sont pas présents chez toutes les patientes ni même constamment. N'existerait-il pas chez les femmes présentant des symptômes une perte ou manque de compensation du corps favorisant ainsi leurs apparitions, contrairement à celles qui ne rencontrent aucun souci. Bien entendu le but de mon mémoire n'est pas de prétendre que tous les effets secondaires peuvent être traités par l'ostéopathie. Mais plutôt de se demander si l'on ne peut pas au moins diminuer leur intensité et/ou leur fréquence, afin d'améliorer la qualité de vie des patientes.

Tout cela m'amène enfin à évoquer les différents concepts ostéopathiques qui m'ont conduit à cette réflexion et qui vont m'accompagner tout au long de cette étude.

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1.1.4. Principes ostéopathiques

Le corps a le pouvoir de surmonter la maladie

Voilà ce qu'écrit Viola Frymann : « Moi le praticien, je ne peux guérir la plus simple des blessures, mais je peux nettoyer la plaie et enlever les débris, en rapprocher les bords et empêcher la contamination. Je ne peux guérir la fracture, mais en rétablissant une relation anatomique normale et en la protégeant des mouvements traumatisants, je procure à la fracture les meilleures conditions pour les processus de réparation. Il peut être nécessaire d'enlever une tumeur ou un calcul ou quelque autre entité pathologique, mais une fois cela fait, le chirurgien doit se fier à son invisible allié chez le patient, pour mettre en oeuvre les processus de guérison».

Grâce à nos connaissances anatomiques et physiologiques, notre rôle d'ostéopathe est de trouver les éléments ne permettant pas le processus normal d'auto-guérison. Puis de par son traitement permettre à l'organisme du patient de trouver les ressources nécessaires pour recréer un équilibre et donc rétablir la santé. [4]

Importance de la circulation des fluides corporels

« Un apport abondant et complet de sang artériel doit être amené et délivré à toutes les parties, organes et glandes, par les canaux appelés artères. Et lorsque le sang a accompli son travail, alors, sans délai, les veines doivent retourner le tout au coeur et aux poumons pour le rénover. »

[4]

De multiples anomalies peuvent altérer le fonctionnement de ce délicat système, entraînant de sérieuses répercussions au sein du corps. L'ostéopathe doit donc posséder une bonne connaissance anatomique tant du système vasculaire que du système nerveux autonome.

Il doit pouvoir raisonner à partir de la région où se manifeste la trouvaille pathologique vers les aires de contrôle, sans oublier aucune des régions par lesquelles transitent les fluides ou les informations nerveuses.

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La relation structure/fonction

«La maladie est le résultat d'anomalies anatomiques auxquelles succède le désordre physiologique.»

L'ostéopathe cherche donc, au sein des structures du corps, celles qui ne présentent pas un degré de mobilité suffisant, dans le but de les libérer pour permettre à la ou les fonctions qui en dépendent d'être assurées normalement.

« Le terme fonction ne s'applique pas seulement aux activités végétatives de l'organisme, telles que la circulation, la respiration, la digestion, etc. Il inclut également des activités telles que la pensée, la sensation, l'expression créatrice, la méditation et même l'aspiration spirituelle ». [4]

Nous pouvons même parler d'interrelation entre ces deux systèmes. En effet lorsque la fonction, par exemple comme cité précédemment, ne s'exprime plus de manière optimale, la structure va en quelque sorte en subir les conséquences. Or cela entrainera donc un effet de « cercle vicieux» car la fonction étant altérée, et la structure ne lui permettant plus de s'exprimer librement, l'état de santé se détériore. [17]

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand