WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse jurisprudentielle du principe du règlement pacifique des différends en droit international public


par Pacifique ISSA AMURI MAICON
Université de Lubumbashi  - Diplôme de graduat  2023
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES

A. PROBLÉMATIQUE

Selon Isango IDI WANZILA, la problématique elle définie comme un procès réflexionnel, et l'art d'élaborer et de poser clairement son problème aussi le résoudre en suivant leur transformation dans la réflexion scientifique comme une théorie philosophique.9

C'est dans ce cadre, que nous avons choisi de mener une réflexion sur l'analyse jurisprudentielle du principe du règlement pacifique des différends en droit international public. Comment la jurisprudence de la CIJ se prononce pour le règlement pacifique de différends entre les Etats ? Cette interrogation principale soulève essentiellement d'autres questions secondaires.

? Quelle est la place de la cour internationale de la justice dans le règlement pacifique de différends ?

? Quelle valeur d'un avis de la cour internationale de la justice en droit international public ?

Ainsi, nous tâcherons de répondre, dans la mesure du possible, aux questions ci-

haut posées.

9 ISANGO I., Methode de travail scientifique, cours en G1 SPA, 2003, Pp 13-14

9

B. HYPOTHESES

Il est évident que l'on ne peut pas parler de l'hypothèse sans qu'on ne sache préalablement ce que cela veut dire. Il importe de ce fait qu'il nous soit permis de définir le concept hypothèse.

C'est ainsi que SHOMBA KINYAMBA, dans son ouvrage intitulé : « méthodologie de la recherche scientifique » conçoit l'hypothèse comme une série des réponses qui permettent de prédire la vérité scientifique au regard des questions posées dans la problématique.10

MULUMBATI NGASHA Adrien, dans son ouvrage de la sociologie générale, définit l'hypothèse comme étant la proposition des réponses provisoires aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de recherche formulé en des termes tels que l'observation et l'analyse qui puissent trouver des réponses. Etant donné que tout travail scientifique repose sur des bases précises lui permettant ainsi de dégager des théories fiables, le but d'une hypothèse scientifique est aussi de parvenir à fournir une explication générale ou restreinte aux phénomènes étudiés.11

Pour Raymond QUIVY et Luc VAN COMPENDHOUDT l'hypothèse comme une proposition qui anticipe une relation entre deux termes qui, selon les cas, peuvent être des concepts ou des phénomènes12. Ce qui veut dire plus clairement que dans le cadre d'une recherche scientifique l'hypothèse est une affirmation ou une réponse provisoire, présomptueuse et vraisemblable à la problématique et qui résulte des faits connus même empiriquement et qu'il faudra vérifier par des données pour l'infirmer ou l'affirmer.12 C'est pourquoi pour notre travail, nous allons avancer les hypothèses suivantes aux questions de la problématique :

En matière contentieuse, seuls des Etats (Etats Membres des Nations Unies et, éventuellement, autres Etats ayant adhéré au Statut de la Cour ou ayant accepté sa juridiction selon des conditions précises) peuvent s'adresser à celle-ci. La Cour ne peut connaître d'un différend que si les Etats en cause ont accepté sa compétence de l'une des trois manières suivantes :

10 SHOMBA KINYAMBA, Méthode de la recherche scientifique, UNIKIN, 2002, p.87, inédit

11 MULUMBATI NGASHA, Sociologie Générale, Lubumbashi, éd. Africain, 1971, p.236

12 Raymond QUIVY et Luc VAN CAMPENHOUDT, Manuel de recherche en science sociales, 2eme ed, Paris, Dunold, 1995, p.117

10

? En vertu d'un accord (aussi appelé «compromis») conclu entre eux dans le but précis de

soumettre leur différend à la Cour ;

? En vertu d'une clause compromissoire, lorsque les Etats concernés sont parties à un traité
dont l'une des dispositions permet de soumettre à la Cour certaines catégories de différends ou de litiges concernant l'interprétation ou l'application dudit traité ;

? Par l'effet réciproque de déclarations faites aux termes du Statut et en vertu desquelles
chacun des Etats en cause a accepté la juridiction de la Cour comme obligatoire pour ses différends avec un autre Etat ayant fait une telle déclaration. Un certain nombre de ces déclarations, qui doivent être déposées auprès du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, sont toutefois assorties de réserves qui excluent certaines catégories de différends.

La Cour internationale de Justice constitue un rouage, non seulement du mécanisme de règlement pacifique des différends mis au point par la Charte, mais aussi du système général de maintien de la paix et de la sécurité internationale que celle-ci a instauré. La Cour est l'organe judiciaire principal de l'Organisation. Dénués d'effet obligatoire, les avis consultatifs de la Cour n'en possèdent pas moins une haute valeur juridique ainsi qu'une grande autorité morale. Ils constituent souvent un instrument de diplomatie préventive et ont des vertus pacificatrices. Les avis consultatifs contribuent également, à leur manière, à l'éclaircissement et au développement du droit international et, par ce biais, au renforcement des relations pacifiques entre les Etats.13

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera