WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le contrôle de gestion au sein des clubs de football professionnel de la region du littoral


par Dany-Arthur AKOUNG
Saint Jerome Management Science and Business School - Master 2021
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

ABSTRACT

Football attracts crowds and stimulates economic operators, national and international organizations as well as states to invest in it because, in addition to being a game, it brings in a lot of money. Our study will therefore focus on management control in professional football sports clubs, in particular those in the Littoral region. To carry out this study, we opted for a qualitative method through a case study which led us to carry out a questionnaire whose main actors are those who play the role that interests us in our context. It emerges from this study that despite the shortcomings of the Cameroonian championship in enhancing the image of clubs, they have a very great responsibility because their functioning, organization and internal policies do not encourage companies to inject substantial funds into them. As part of our study, we focused on understanding how management controllers are represented in professional football clubs and especially their role. To carry out our study, we carried out an exploratory study by semi-structured interviews with 13 Professional Football Clubs in the Littoral and obtained them all. Our objectives being to identify and analyze the management control tools in the CSPFs, the results show: identical practices, monitoring at each level but inefficient, prioritization of procedures and diversification of analyzes of a CSPF to another.

Keywords:

Management control; Management controller; Professional football team

11

INTRODUCTION GENERALE

Préoccupation :

De nouvelles activités émergent et jouent un rôle de plus en plus important à côté des activités industrielles classiques : ce sont par exemple, les industries innovantes basées sur la science (high tech start-up) ou les activités de divertissement (entertainment business). Ce travail porte sur le sport spectacle qui relève de la deuxième catégorie et qui est susceptible d'apporter beaucoup dans la compréhension des démarches et outils du contrôle de gestion dans un contexte où la finalité est complexe (recherche conjointe du résultat sportif et du résultat financier), la prestation de service est coproduite avec un concurrent (le match entre deux équipes comme spectacle), la gouvernance est difficile (faible maîtrise des actifs immatériels principaux que constituent les joueurs) et le risque est inhérent à l'activité (l'incertitude du résultat sportif en fait son attrait pour le spectateur).

La vision classique du contrôle de gestion admise depuis Anthony (1965) le réduit trop souvent aux techniques universelles fondées sur la modélisation financière telles que la comptabilité de gestion et le système budgétaire et à la séparation des rôles de contrôle entre les contrôleurs de gestion et les managers opérationnels. Une approche rénovée et élargie, centrée sur les processus opérationnels et considérant que le contrôle de gestion doit prendre en compte l'ensemble des dispositifs qui assurent la déclinaison efficace et efficiente du business model jusqu'au niveau opérationnel, est développée maintenant par plusieurs auteurs (Giard et Lagroue 2001 ; Malmi et Brown 2008 ; Ferreira et Otley 2009 ; Meyssonnier 2013). En insistant sur les processus opérationnels de terrain, une large place est faite alors à l'approche par le métier et l'analyse est contingente et non plus universelle.

Le football professionnel au Cameroun a du mal à décoller depuis dix ans ; les clubs ont beaucoup de mal à mettre en place une organisation professionnelle interne. Les raisons qui l'expliquent sont que, le football professionnel a été introduit de façon brutale sous l'impulsion de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Nous constatons que la plupart des clubs de football au Cameroun en l'occurrence ceux de la région du Littoral n'ont pas un réel contrôleur de gestion. C'est dans le cadre d'une telle démarche fondée sur une vision à la

12

fois plus large du contrôle de gestion mais aussi plus contextualisée, que nous avons fait le choix d'étudier « le contrôle de gestion au sein des clubs de football professionnel de la région du littoral ».

Ce secteur est probablement le moins étudié du sport spectacle au Cameroun. Il s'agit pour nous d'approfondir la compréhension empirique des dispositifs de contrôle de gestion mis en oeuvre dans les clubs camerounais de football professionnel par ceux qui jouent le rôle de contrôleur de gestion. Pour cela, nous définirons d'abord la nature, le contexte et les spécificités de la gestion des clubs (partie 1). Nous exposerons ensuite la méthodologie et les terrains de notre recherche (partie 2). Nous présenterons les résultats de l'étude (partie 3). Nous pourrons enfin discuter ces résultats (partie 4).

Problématique et question de recherche :

La fonction contrôle de gestion est invisible mais assurée généralement par le comptable et par le propriétaire dirigeant lui-même (Abi Azar, 2011) ; la pertinence des travaux sur cette fonction parait donc intéressante au vu de la place qu'elle occupe dans toute organisation. Anthony, définit le contrôle de gestion dans Planning and Control Systems : a Framework for Analysis, Harvard University, 1965 comme étant le processus par lequel les dirigeants s'assurent que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par rapport aux moyens employés) pour réaliser les objectifs de l'organisation. Cette définition relève le fait que le contrôle de gestion est pratiqué non pas par les contrôleurs de gestion mais par les dirigeants eux-mêmes, on pourrait même dire que les dirigeants sont les vrais contrôleurs ce qui intrigue donc sur la fonction du contrôleur de gestion dans l'entreprise. Bouquin (2001) confirme ainsi que « le contrôle de gestion, processus, ne peut être assimilé à ce que fait, dans une organisation donnée, le contrôleur de gestion ». Le football professionnel au Cameroun est un métier où la finalisation est complexe, où la gouvernance est plurielle et le risque intrinsèque à l'activité. Dans un article consacré au contrôle de gestion dans les clubs de football professionnel publié dans FCS en 2001, Lionel Touchais (2001) faisait le point sur les modes de pilotage de la performance en environnement incertain et il évoquait certaines possibilités d'aménagement des outils budgétaires pour mieux piloter dans ce contexte. Notre étude montre qu'on a intérêt à dépasser la focalisation sur le seul outil budgétaire pour élargir l'analyse à l'ensemble du système de pilotage de la performance

13

financière. Notre analyse du contrôle de gestion des clubs sportifs professionnels français gagnerait aussi à être complétée par une étude symétrique dans le champ de l'industrie du divertissement. En effet, certains aspects sont communs (attentes des spectateurs, caractéristiques économiques des prestations, enracinement local, etc.) et d'autres très différents (production autonome dans le cas des représentations culturelles contre coproduction entre clubs pour les matchs, liberté de développement dans la culture contre régulation collective dans le sport, etc.). En effet, On peut considérer que la façon dont le contrôle de gestion est mis en place dépend de la volonté des acteurs (facteur subjectif), de la qualité technique des outils (facteur objectif) et des situations de gestion (facteur contextuel) (Meyssonnier et Zawadzki, 2008). Prenant en considération le facteur contextuel, il est judicieux de se poser la question de savoir comment s'effectue le contrôle de gestion dans les clubs de football professionnels ?

Méthodologie

Dans le cadre de ce travail de recherche, nous avons opté pour la démarche qualitative parce que notre sujet est atypique, et assez particulier dans notre contexte. Pour mieux comprendre un sujet nouveau et maitriser tous ses contours, il est plus judicieux d'aller directement au contact des personnes pour en tirer le plus grand nombre d'information (les dits et les non-dits). La méthode qualitative ne donnera pas lieu à des statistiques. Notre population cible étant l'ensemble des clubs de football professionnel en contexte Camerounais, l'échantillon portera sur 13 CSPF de la région du littoral. Les données recueillis seront traitées manuellement car c'est la mieux indiquée pour la compréhension du sens du texte. Notre choix se porte sur cette analyse parce qu'elle permet d'organiser, analyser et trouver du contenu perspicace parmi les données qualitatives telles que les interviews. Notre sujet étant un nouveau cas d'étude, notre recherche sera appuyée par des entretiens semi-directifs auprès des responsables de clubs ; Nous cherchons à ressortir les enseignements de la fonction contrôle de gestion dans les CSPF camerounais, et en dégager l'implication du contrôleur de gestion. Or, celle-ci est un raisonnement construit, elle est l'agrégation de l'activité individuelle des contrôleurs de gestion face à la réalité à laquelle est confronté les Clubs de Football Professionnels dans l'environnement économique camerounais et avec des ressources limitées.

C'est une démarche qualitative parce qu'elle voit dans les phénomènes organisationnels moins de réalités que l'objet d'une représentation de la part des participants qui en font l'expérience. Elle est constructive parce qu'elle voit les participants en quête continuelle d'un sens qu'ils reconstruisent à mesure de leurs expériences (Bouquin, 1997).

Les entretiens feront l'objet d'une analyse du contenu, nous analyserons les données recueillies et tirerons des conclusions sur celles-ci.

Plan de recherche

Le premier chapitre sera dédié à la revue de la littérature et aux auteurs impliqués sur le contrôle de gestion et les CSPF ; en Section I : La fonction de contrôle de gestion et en Section II : Les Clubs de Football Professionnels comme objet d'étude.

Le second chapitre quant à lui est destiné à analyser le cadre théorique mobilisé pour notre travail de recherche en faisant le tour de la théorie de la contingence. Nous allons donc aborder en Section I : la théorie de la contingence structurelle et en Section II : Le contrôleur de gestion dans les CSPF.

Le troisième chapitre est construit autour des perspectives méthodologiques de l'étude ; en Section I : les perspectives méthodologiques antérieures et leurs limites et enfin dans la Section II : La méthode de recherche.

Le quatrième chapitre quant à lui est destiné à présenter les résultats obtenus lors de ce travail de recherche et leur portée. En Section I : Mise en évidence du rôle du contrôleur de gestion dans les CSPF camerounais et en Section II : Portée des résultats et leurs limites

14

Le plan de travail se résume dans le schéma suivant :

15

 
 
 

THEME :

 
 
 
 
 
 
 
 

LE RÔLE DU CONTRÔLEUR DE GESTION
AU SEIN DES CLUBS DE FOOTBALL
PROFESSIONNELS EN CONTEXT
CAMEROUNAIS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Partie 1 :

Aspect théorique de l'étude

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Chapitre 1 :

Le contrôle de gestion au centre des
enjeux des Clubs de Football
Professionnels

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Chapitre 2 :

Cadre théorique du Contrôle de
gestion perçu dans les clubs de
football professionnels

 
 
 
 
 
 

Partie 2 :

 
 
 
 
 
 
 
 

Rôle du contrôleur de gestion dans les
Clubs de Football Professionnels de la
région du Littoral

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Chapitre 3 :

Démarche d'analyse du Rôle du
contrôleur de gestion dans les
Clubs de Football Professionnels

Chapitre 4 :

Présentation des résultats sur le rôle du contrôleur de gestion dans les clubs de Football Professionnels

 
 

16

PREMIERE PARTIE : ASPECT THEORIQUE DE
L'ETUDE

L'objectif de cette partie est de circonscrire les pourtours et les contours théoriques inhérents à l'étude des pratiques de contrôle de gestion. En d'autres termes, nous exposerons d'une part dans le premier chapitre les concepts et les débats autour du contrôle de gestion dans les clubs sportifs professionnel de football, puis nous allons dans le deuxième chapitre justifier les raisons qui expliquent l'existence des pratiques du contrôle de gestion dans les clubs sportifs professionnel de football autrement dit nous présenterons la théorie liée à notre sujet.

17

CHAPÎTRE 1 : LE CONTRÔLE DE GESTION AU CENTRE DES

ENJEUX DES CLUBS DE FOOTBALL PROFESSIONNELS

La perception traditionnelle du contrôle de gestion d'Anthony R (1965) est celle d'un ensemble de processus de contrôle de l'utilisation des ressources avec efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par rapport aux ressources) pour atteindre les objectifs fixés.

Dans cette approche, le contrôle de gestion doit assurer la cohérence entre les objectifs et les pratiques dans la gestion d'une entreprise.

Son interprétation ne doit pas être faite selon l'approche francophone du terme « contrôle » qui signifie surveiller, mais plutôt selon l'approche anglo-saxonne qui est celle du pilotage. De plus, il s'agit d'un processus à caractère transversal donc chaque service interne dans une organisation est concerné.

Le Contrôle de gestion regroupant les outils de contrôle, les méthodes de contrôle ainsi que le rôle du contrôleur de gestion fait l'objet de nombreuses études dans son sens large. Cependant, les études concernant le rôle du contrôleur de gestion dans les clubs sportifs professionnels de football sont moins fréquentes malgré l'impact et l'importance de celui-ci dans l'activité économique. Analyser le contrôle de gestion dans ce type d'organisation nécessite donc une étude approfondie du système et des particularités spécifiques qui lui sont propres ; D'où la nécessité pour nous de faire le tour de la littérature en rapport à ces deux concepts. Nous allons donc dans ce chapitre aborder en Section I la fonction de contrôle de gestion et en Section II les clubs sportifs professionnels de football comme objet de recherche.

18

SECTION I : LA FONCTION DE CONTRÔLE DE GESTION

Contrôler signifie examiner, vérifier, maitriser, surveiller, diriger une entité. En effet, le contrôle est un ensemble de mécanismes qui permettent aux managers dans une organisation de s'assurer que les décisions et comportements développés par le personnel sont cohérents avec les finalités de l'entreprise.

Il recouvre donc deux dimensions à savoir :

· Une dimension d'animation dans le comportement des acteurs et

· Une dimension de coordination de la décision.

Ces deux dimensions sont soulignées par Henri Bouquin (1998), pour qui, la coordination n'est qu'une condition de la maitrise.

En effet, pour réellement coordonner l'entreprise, le manager doit se donner les moyens de vérifier au préalable les actions et comportements des uns et des autres. Appliqué à la gestion, le contrôle a pour objectif la maîtrise des performances de l'organisation. La maitrise de ces performances suppose la coordination des comportements des individus.

Le contrôle de gestion a connu la même évolution que la comptabilité de gestion. Il est né avec la révolution industrielle et sa mise en place dans une entreprise est nécessaire pour permettre à celle-ci d'atteindre ses objectifs.

Ainsi, le contrôle de gestion est devenu une pratique très courante dans de nombreuses entreprises, pour mieux comprendre cette notion nous allons ressortir son évolution et la définir (1) puis nous aborderons ses pôles et missions (2).

1- Évolution et définition du contrôle de gestion

1-1) Évolution du concept

Le contrôle de gestion a beaucoup évolué au fil du temps et cela est dû à plusieurs facteurs. L'histoire du contrôle de gestion commence en 1916 par la théorie Administration Industrielle et générale d'Henri Fayol « prévoir, organiser, coordonner et contrôler ». Pour lui,

19

le contrôle est un moyen de surveillance et de punition. Cette vision du contrôle reste la même aujourd'hui vu qu'elle consiste à mettre en avant des faits qui ont eu déjà lieu.

Face à la concurrence, l'incertitude et les turbulences de l'environnement économique, une nouvelle forme de contrôle de gestion est mise en avant : «celui du pilotage de la performance».

Nous pouvons définir le pilotage de la performance comme étant une démarche permettant à une organisation de piloter la réalisation progressive de ses objectifs de performance, tout en assurant la convergence des actions engagées par les différentes entités de sa structure ; ces changements sémantiques ne sont pas neutres car ils témoignent de l'évolution de la fonction vers plus d'assistance à l'opérationnel, au stratégique et vers moins de coercition.

1-2) Définition

La notion de contrôle de gestion a été abordée par plusieurs auteurs. Entre autres, R. Anthony, Lowe, A. Khemakhem, H. Bouquin.

Ø Robert N. Anthony en 1965, le père de la discipline définit le contrôle de gestion à trois niveaux 1à savoir :

o Celui de la planification stratégique, « processus qui consiste à décider des objectifs de l'organisation, des changements de ces objectifs, des ressources à utiliser pour les atteindre et des politiques qui doivent gouverner l'acquisition, l'usage et le déclassement de ces ressources » 2.

o Celui du contrôle de gestion, « le processus par lequel les managers obtiennent l'assurance que les ressources sont obtenues et utilisées de manière efficace et efficiente dans la réalisation des objectifs de l'organisation »3.

o Celui du contrôle opérationnel, « processus qui consiste à obtenir la garantie que les tâches spécifiques sont effectuées de manière efficace et efficiente »4.

1 Bouquin H. & Pesqueux Y. (1999), « Vingt ans de contrôle de gestion ou le passage d'une technique a une discipline», Revue Comptabilité- Controle- Audit, Tome 5, P 97.

2 Anthony R. (1965), «Planning and control systems, A Framework for analysis», 1er edition, Boston, Divion of Research, Graduate School of Business Administration, Harvard University, P 16.

3 Ibid, P 17

4 Ibid, p 18

20

De ce premier point de vue, le contrôle de gestion est considéré comme l'outil de bonne exécution. Par la suite, Anthony offre une vision un peu différente du contrôle de gestion.

Ø Selon Lowe en 1971 : « Le contrôle de gestion est un système qui saisit et traite l'information sur l'organisation, un système de responsabilité et de feedbacks conçu pour apporter l'assurance que l'entreprise s'adapte aux changements de son environnement et que le comportement de son personnel au travail est mesuré par référence à un système d'objectifs opérationnels en cohérence avec les objectifs d'ensemble, de telle sorte que toute incohérence entre les deux puisse être identifiée et corrigée ». 5

Ø En 1988, Anthony évolue dans son approche et dit que «le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers influencent les autres membres de l'organisation pour mettre en oeuvre la stratégie''6.

En clair, le contrôle de gestion pour Robert A. suppose l'existence des objectifs que le manager doit réaliser tout en s'assurant la mise en oeuvre de stratégies définies et l'utilisation des ressources de manière efficace et efficience.

Ø Selon A. Khemakhem «le contrôle de gestion est le processus mis en oeuvre au sein d'une entité économique pour s'assurer d'une mobilisation efficace et permanente des énergies et ressources en vue d'atteindre l'objectif que vise cette entité''.7

Cette définition montre que le contrôle de gestion tient compte des spécificités de chaque entreprise et face à chaque situation.

Ø Henri Bouquin en 1989 met en avant la décision et l'évaluation de la performance :

5 Définition tirée de l'ouvrage d'Henri Bouquin intitule « Les grands auteurs du contrôle de gestion''

6 Anthony R. (1988), `' the Management Control Function `', Boston, Harvard University Press, P 10.

7 Herve ARNOUD ; << Le contrôle de gestion ... en action >> éditions liaisons 2001 ; page 9

21

« Un système de contrôle peut se définir comme un système d'assurance qualité des décisions doté de deux objectifs : une évaluation de la performance et un repérage et une réduction des dysfonctionnements ».

De même en 1994, il définit le contrôle de gestion comme «les dispositifs et processus qui garantissent la cohérence entre la stratégie et les actions concrètes et quotidiennes».

Pour lui le contrôle de gestion est un régulateur de comportements des individus.8

2- Pôles et missions du contrôle de gestion
2-1) Les Pôles

Le contrôle de gestion ne peut se comprendre que dans une entreprise finalisée, qui a des buts dans laquelle un processus de fixation des objectifs a été mis en place. Au-delà des objectifs, deux autres notions sont importantes : les ressources (moyens), et les résultats. Un responsable se définit par un champ d'action dans lequel son activité consiste à mettre en oeuvre trois éléments :

Ø Les objectifs à atteindre.

Ø Les ressources mises à disposition.

Ø Les résultats obtenus

Figure 1 : triangle du contrôle de gestion

Objectif

Pertinence

Efficacitée

Moyens Résultats

Efficience

Source : L?ning H. & Pesqueux Y. (1998), Op.cit. P6.

8 H. Bouquin (1994). Les fondements du contrôle de gestion. Presse universitaire de France << Que sais-je ?>> ;

22

2-2) Les Missions

Le contrôle de gestion a différentes missions parmi lesquelles :

Ø Organiser un système d'information de gestion :

Piloter une organisation, c'est à la fois fixer les objectifs, se doter de moyens et prévoir les régulations assurant l'adéquation objectifs/moyens. Le pilotage s'appuie sur le système d'information de gestion et sur des outils comme la gestion prévisionnelle (gestion budgétaire), tableaux de bord ... etc.

Le contrôle de gestion est vu, selon Chenhall (2003), comme un outil passif destiné à fournir des informations aux directeurs de l'entreprise9.

En effet, le contrôle de gestion apporte une valeur ajoutée à l'information en la transformant en outil d'aide à la décision.

Ø Garantir la médiation entre stratégie et les opérations :

Les instruments du contrôle de gestion assurent la cohérence entre la stratégie et les opérations quotidiennes. Ils permettent de s'assurer que les actions quotidiennes mettent en oeuvre la stratégie définie, mais également que l'approche stratégique prend en compte les faits constatés au niveau opérationnel.

Ø Assurer la convergence des buts des individus avec ceux de l'organisation par l'animation et la motivation du personnel :

Les individus ont des objectifs propres, différents de ceux de l'organisation. Ce problème de convergence des buts a été conceptualisé par la théorie de l'agence : une relation d'agence est celle qui lie un principal, qui délègue un pouvoir de décision à un agent. Le principal met en place des systèmes de contrôle et un système de rémunération motivant pour

9 Chenhall R.H (2003), «Management control systems design within its organizational context: findings from contingency-based research and directions for future», Accounting Organizations and Society, Volume 28, Issues 2-3, P 127.

23

limiter l'opportunisme de l'agent. Les systèmes du contrôle de gestion ont pour objectifs de réduire les écarts entre les buts du personnel et ceux de l'organisation, car l'efficacité du contrôle de gestion dépend de la bonne compréhension des plans d'actions et de l'adhésion des acteurs aux objectifs de l'organisation. Par le dialogue avec les responsables opérationnels qui participent à la définition des objectifs et des indicateurs de performance, le contrôle de gestion contribue à la diffusion de la stratégie dans l'entreprise et implique ainsi les acteurs dans sa réalisation.

Ø Mesurer à améliorer la performance

En sus de mesurer la performance de chaque centre de responsabilité à l'aide d'indicateurs, de ratios, le contrôle de gestion contribue à piloter la performance et à l'améliorer en détectant les écarts entre les objectifs prévus et les résultats obtenus, et en apportant les corrections adéquates.

Le contrôle de gestion peut donc s'exercer de trois façons :

Ø Par simple surveillance de l'évolution des valeurs constatées, et selon Lauzel et Teller (1992) c'est souvent le cas des PME.

Ø Soit par comparaison entre les prévisions et les réalisations.

Ø Soit par implication active des dirigeants.

Son objectif essentiel est donc de transmettre aux responsables les informations nécessaires afin d'anticiper les actions, de suivre les réalisations en fonction des objectifs fixés et de rendre compte des résultats obtenus. Pour atteindre ces objectifs il est nécessaire de mettre en place un nombre d'outils de contrôle.

Par conséquent, pour comprendre le système de contrôle de gestion adapté au contexte des clubs sportifs professionnels il est indispensable de le définir, d'identifier les spécificités et de comprendre les problèmes spécifiques qui se posent.

SECTION 2 : LES CLUBS DE FOOTBALL PROFESSIONNELS COMME
OBJET D'ETUDE

La recherche sur les CSPF a commencé à se développer à partir de la fin des années 90-2000. À cette époque on a commencé à identifier les spécificités des CSPF vis-à-vis des grandes organisations et même des regroupements d'associations. Progressivement, ces recherches commencent à se multiplier, se structurer et s'organiser afin de constituer un objet de recherche.

Suite à cet accroissement des courants théoriques ont fait leur apparition parmi lesquels l'approche contingente, qui considère l'impossibilité de l'existence d'une théorie unique sur les CSPF.

Il sera question dans cette section de présenter les CSPF en évoquant l'organisation de leurs systèmes de contrôle de gestion (1) et montrer l'évolution de la fonction de contrôleur de gestion au sein de ces organisations et d'en mesurer la performance (2).

1- Définition des CSPF

La convention collective nationale du sport (CCNS) définit le sportif professionnel comme celui dont l'activité sportive est exercée à titre principal, elle prend tout son sens avec le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC) qui représente un Club sportif comme étant un regroupant d'Hommes ayant pour but commun la réalisation de performances sportives au niveau professionnel ; l'activité sus citée peut être partielle, en cas de cumul d'activités salariée ou fonctionnaires, mais elle doit être principale (art. 12.1 de la CCNS) ; de là on peut dire qu'un CSPF10 est un regroupement de personnes sous forme d'une association ayant des buts communs et des objectifs spécifiques liés au football. Pour mieux appréhender la notion de contrôle de gestion dans les CSPF, nous tenterons une approche par les PME qui explique au mieux la vision que les dirigeants de clubs ont pour leurs organisations ou associations.

24

10 CSPF : Club Sportif Professionnel de Football

25

En 1994, le GREPME11 donne du concept PME la définition suivante :

Ø La petite taille ;

Ø La centralisation de la gestion la centralisation de la gestion ;

Ø Une faible spécialisation une faible spécialisation ;

Ø Des systèmes d'information interne et externe simples ou peu organisés ;

Ø Une stratégie intuitive ou peu formalisée.12

De ces définitions nous pouvons dire qu'il existe cinq caractéristiques majeures qui définissent les PME à savoir : « la taille, le rôle du dirigeant, la structure simple, le système d'information peu développé et la prise de décision ». Par la suite, nous développerons tous ces éléments qui seront projetés sur les Clubs Sportifs car leur mode de fonctionnement est sensiblement similaire.

1.1) La taille

Les CSPF se distinguent des autres formes d'organisations par leur taille modeste. En effet, Reichmann (1988, p. 39) montre que l'accroissement de la taille de l'organisation contribue à renforcer un profil de contrôleur de gestion considéré comme une force de proposition. Caractérisées par leur petite taille, cette dernière joue un rôle important dans les différences de pratique de contrôle de gestion utilisées au sein des CSPF.

1.2) Le rôle du dirigeant

Plusieurs chercheurs à l'instar de Lefebvre (1991) affirment que le dirigeant a une très forte influence sur son système de gestion. Par ailleurs, il est le plus souvent le fondateur de l'organisation et a tendance à vouloir la définir selon ses motivations et ses antécédents personnels et professionnels (Coupal, 1994). Il joue à la fois le rôle de directeur, manager et gestionnaire.

11 GREPME : Groupe de Recherche en Économie et Gestion des PME

12 Tiré de l'article d'Olivier Torres portant sur le rôle et l'importance de la proximité dans la spécificité de gestion des PME.

26

Selon Mintzberg (1976), les dirigeants ont exclusivement recours à leurs jugements, intuitions et expériences pour prendre les décisions. Ils acceptent peu de déléguer leur pouvoir et leur responsabilité aux autres acteurs, de même ils ont peu recours à un système d'information de gestion formalisé.

On constate donc que le système de contrôle de gestion dans le contexte d'un CSPF est conditionné par le propriétaire dirigeant qui peut également déléguer cette tâche au trésorier qui représentera ainsi les aspirations personnelles du dirigeant.

1.3) Une structure simple

La faible spécialisation des tâches est l'une des caractéristiques de toute organisation ou association, elle s'accompagne généralement de l'augmentation de la taille.

Selon Mintzberg (1982), « au fur et à mesure que la firme grossit, les niveaux organisationnels augmentent et le travail devient plus spécialisé ».

Par ailleurs, Kalika (1987) d'après son étude sur la structure des entreprises affirme que « plus l'entreprise est petite, moins il y a des procédés formalises et plus les décisions sont centralisées chez le propriétaire- dirigeant ». Le fait que le propriétaire-dirigeant ne délègue pas ses responsabilités aux autres acteurs a un effet sur la structure de l'entreprise.

Les CSPF présentent une structure simple, centralisée qui possède un nombre limité de ressources humaines et financières.

1.4) Un système d'information peu développé

Le système d'information des CSPF comporte deux caractéristiques majeures à savoir un système d'information interne peu complexe qui est souvent standard et peu organisé et, un système d'information externe simple. Le moyen essentiel d'information reste le contact et le dialogue. Les systèmes d'information et de communication des CSPF tout comme leurs structures sont peu formalisés. Toutefois, pour Mintzberg (1982) la communication par dialogue et par contact direct peut être sujet à avoir une information informelle, mais pour les dirigeants ce sont les meilleures pratiques d'exercer le contrôle. De même, le système d'information externe dans les CSPF est simple, il est représenté par le contact direct entre le

27

dirigeant et les différents acteurs de son environnement constitué essentiellement par les joueurs, le staff technique, les clients, les fournisseurs, et les banquiers.

1.5) La Prise de décision

La prise de décision par le dirigeant est très rapide du fait de beaucoup de turbulences créées par son environnement. Cette prise de décision est centralisée par le propriétaire-dirigeant qui donne la priorité aux différentes tâches opérationnelles ce qui empêche une vision stratégique à moyen ou long terme. Les décisions sont la plupart du temps prises sur le court terme. Selon une enquête citée par Duchéneaut (1997), plus de 70% des dirigeants préfèrent l'intuition à la prévision et la considère comme très importante dans la prise de décision. La fonction de décision se fait de la manière suivante : Intuition - Décision - Action.

Un CSPF est caractérisé par une concentration de la gestion et une centralisation de la plupart des décisions chez un seul individu, le propriétaire dirigeant. Ce dernier tient à effectuer toutes les taches, il délègue difficilement, sa prise de décision s'appuie sur son intuition.

Après avoir passé en revue les différentes spécificités des CSPF et des organisations, il est question de savoir comment la fonction de contrôle de gestion est exercée dans celle-ci.

2- La fonction de contrôle de gestion dans les CSPF

Les études sur le contrôle de gestion ont été menées par plusieurs auteurs, certains ont analysés les spécificités des CSPF, mais les recherches relatives au contrôle de gestion restent encore rares. Depuis quelques années, on a vu apparaître un certain nombre de travaux portant sur l'existence du contrôle de gestion dans le contexte des CSPF. (Chapellier, 1997 ; Fernandez et al. 1996 ; Van Caillie, 2002 ; Lavigne, 2002 ; Nobre 2001). Ces différentes recherches sont néanmoins contradictoires, certaines mettent en évidence un bon développement des outils de contrôle dans le contexte des clubs sportifs professionnels de football, d'autres présentent des résultats plus nuancés. Olivier Meir et Guillaume Schier, 2008 mettent l'accent sur « les théories et principes d'action en matière de gouvernance des associations » en montrant ce qu'il y'a lieu de faire en matière de contrôle de gestion dans les associations sportives ; Pierre Blaise

28

en 2004 dans « les associations sans but lucratif » montre l'implication du contrôle de gestion dans ces associations à travers des théories.

La fonction contrôle de gestion est souvent sous structurée (Fournier, 1992) elle est souvent assimilée à la fonction comptable ou financière. Plusieurs études montrent que, pour la plupart des dirigeants, le système de contrôle de gestion est défini, par le système de comptabilité conçu principalement pour rendre compte aux autorités fiscales. Cependant on ne doit pas considérer que la fonction de contrôle de gestion dans un CSPF n'existe pas.

Dans ce contexte particulier, elle est souvent associée à d'autres fonctions. La position dans l'organigramme est fonction du nombre de personnes et des services mis en place : d'une part, ce peut être le comptable qui élabore les budgets et utilise les techniques du contrôle, et d'autre part, c'est le dirigeant personnellement qui souhaite coordonner et suivre les activités.

Dans les développements qui suivent, nous allons essayer de dresser, à travers la littérature existante, un panorama des différents outils de contrôle mis en oeuvre dans les CSPF.

En se référant aux travaux de Moisdon (1997), il importe de faire plusieurs distinctions. Un outil de gestion n'est pas une règle dans la mesure où une règle peut être informelle : elle peut être justifiée par l'expérience ou le savoir-faire par exemple, et rester tacite alors qu'un outil de gestion sera formalisé. Un outil de gestion est une « formalisation de l'activité organisée ».

Alain Burlaud et Claude J. Simon, 2013 dans « Les outils classiques du contrôle de gestion » montre comment ces outils influencent le fonctionnement de l'organisation et l'impact qu'ils peuvent avoir bien que différent de la finalité initiale. Dans cette perspective, ils ont recensé une batterie d'outils de gestion très utiles du point de vue du personnel en charge d'effectuer le contrôle de gestion. Le premier objet de leur recherche, affirment-ils, est de montrer que de nombreux outils de gestion existent dans les CSPF. Ces outils s'inscrivent dans la dimension instrumentale du contrôle de gestion. Ainsi on distingue les outils de prévision, de suivi, et d'analyse.

29

2.1 ) Les outils de prévision

Les outils de prévision sont matérialisés par les plans et les budgets. Il s'agissait de repérer la diffusion de ces outils. Les taux élevés de réponses positives conduisent les auteurs à s'interroger sur le degré de confiance à accorder à ces résultats. En effet, parce que l'élaboration de certains outils (plan de formation, plan prévisionnel de rentabilité des investissements) est complexe, les taux de réponses doivent, selon eux, être plus faibles. Toutefois, ils constatent qu'il existe une relation inverse entre le degré de complexité de l'outil et son utilisation dans l'entreprise.

2.2) Les outils de suivi

Les outils de suivi sont représentés dans les tableaux de bord. Ce recensement permet entre autres, de se faire une idée sur la variété des indicateurs que l'on trouve dans un tableau de bord de dirigeant de leur poids respectif dans l'aide à la décision. Cette étude montre que la gestion à court terme est privilégiée tant au niveau du suivi des indicateurs de rentabilité, de la demande, que de la production.

2.3) Les outils d'analyse

Les outils d'analyses sont matérialisés par la comptabilité analytique, ils sont la concrétisation de l'amendement du contrôle de gestion. La méthode du calcul des coûts est utilisée pour remplir les rôles traditionnels de fixation des prix et de calcul de la marge.

Cette liste des outils recensés par Rowe et al. (1994) a été complétée par une autre étude de ces mêmes auteurs (Fernandez et al. 1996). Les outils recensés à partir de cette étude sont :

Ø Pour les outils de prévision : les plans prévisionnels des ventes, le plan prévisionnel de production ;

Ø Pour les outils de suivi : le chiffre d'affaires, le nombre de commandes, les délais fournisseurs, les stocks de matières premières ;

Ø Pour les outils d'analyse : les coûts unitaires de fabrication et les écarts sur prévision des quantités.

30

Nobre (2001), à partir d'une étude réalisée auprès de 12 clubs de football de Ligue 1, les outils de pilotage comme le tableau de bord, la fixation d'objectifs collectifs, la fixation d'objectifs individuels, la détermination de résultats mensuels, la procédure budgétaire et le calcul d'écarts, sont largement répandus.

Cet ensemble d'outils recensés forme une liste qui nous semble assez complète. Une étude menée dans les CSPF du Centre concernant les tableaux de bord, présente les mêmes indicateurs déjà cités par Rowe et al, (1994). De plus, une étude plus globale effectuée en 1987 par le Magazine Tertiel avec les élèves de l'EDHEC, montre que les dirigeants utilisent majoritairement les outils de comptabilité analytique, les budgets prévisionnels à un an et les tableaux de bord, et ces outils font l'objet d'un traitement informatisé. De même, McMahon et Holms (1991) ont observé que les outils financiers traditionnels tels les écarts financiers, les budgets, les systèmes de coût de revient, sont moins présents dans les CSPF. Enfin, Chapellier (1997), dans son article recense la majorité des outils que nous avons présentés.

Cette liste d'outils peut donc être considérée comme une représentation fiable des outils de gestion dans les CSPF. Elle nous semble assez complète mais elle est loin d'être exhaustive et n'a pas une telle vocation. D'une part, parce que la plupart des CSPF ne disposent pas d'une liste étendue d'outils et, d'autre part, les besoins de ces outils ne sont pas toujours nécessaires ni identiques13.

13 Cité dans l'article, Les outils de contrôle de gestion dans le contexte des PME : cas des PMI au Liban, Jihane.

31

CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE DU CONTRÔLE DE GESTION PERCU DANS LES CLUBS DE FOOTBALL PROFESSIONNELS

La recherche en contrôle de gestion se caractérise par une ouverture disciplinaire marquée. Bien que développant ses propres outils et concepts à l'intersection de l'audit et de la comptabilité (Dupuy, 2002), le contrôle de gestion se diversifie. Ses relations avec la sociologie (Amintas, 1999, P : 173), les théories économiques (Langevin, 1999), la sociologie et la philosophie (Bessire, 2002), la science des systèmes (Lacroux, 1999) montre son ouverture vers d'autres disciplines. Les thématiques de certains numéros spéciaux de la revue Comptabilité, Contrôle, Audit témoignent également d'une telle ouverture : sociologie de la comptabilité (CCA, 2004), histoire de la comptabilité, du management et de l'audit (CCA, 2005). Ce chapitre est destiné à une analyse de la théorie de la contingence et plus précisément celle de la contingence structurelle. Dans le cadre de notre étude nous allons emprunter une théorie de gestion à savoir la théorie de la Contingence (Structurelle) en section 1 et une analyse des résultats émis par les précédents travaux portant sur le contrôleur de gestion dans les CSPF en section 2.

32

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus