CONCLUSION
107
La première révision des accords de
coopération franco-sénégalaise ne constitue pas un cas
isolé. Elle entre dans la vaste vague de contestations et de remise en
question de la politique française de coopération en Afrique qui
a débuté dans les années 1970. Si ces mouvements
découlent du changement de situation politique et
socio-économique des États africains, ils obéissent
également au contexte international avec le nouvel ordre
économique mondial. Il faut prendre en compte aussi les
différents raports demandés par les autorités
françaises dans le cadre de sa politique de coopération avec le
Tiers-monde ces facteurs, il faut y ajouter, les différents rapports
demandés par les autorités françaises sur sa politique de
coopération avec le Tiers-monde. Cependant, le cas
sénégalais présente quelques particularités. En
effet 1972, est considérée comme une date-charnière
à la suite des événements de Madagascar qui contestent les
accords de coopération franco-africaine. Ce qui fait la
particularité du Sénégal est le fait que la
coopération avec l'ancienne métropole a été
pointée du doigt depuis mai 1968 par les étudiants et les
syndicalistes. Par la suite, des réformes ont été faites
par le Gouvernement sénégalais dans le but de
sénégaliser l'économie du pays et permettre aux hommes
d'affaires d'intégrer ce secteur qui échappait au pays au profit
des expatriés français. Il faut savoir que mai 1968 a bien
poussé les autorités sénégalaises à
réviser les accords de coopération en matière
d'enseignement supérieur. Dès lors, les rapports
franco-sénégalais ont été bouleversés.
Même si le Gouvernement sénégalais a soutenu que le
Sénégal ne suivait pas la tendance en faisant
référence aux autres pays africains à l'instar de
Madagascar et de la Mauritanie. Néanmoins, il n'a pas pu résister
en demandant la révision de ses accords de coopération avec la
France. Dans le discours du Gouvernement c'est le terme réadaptation qui
est souvent utilisé.
En tout état de cause, la demande est officielle
dès 1973 et la partie sénégalaise a pris l'initiative
d'énumérer la liste des accords et a suggéré les
lignes directrices à adopter. Toujours fidèle à sa vision,
Senghor n'envisage pas la révision comme une rupture avec l'ancienne
métropole coloniale. Pour lui, il s'agissait d'une réadaptation
voire un réaménagement de ses accords avec la France. Tout au
long du processus, il était question de garder les liens très
étroits qui unissaient les deux peuples. Dans ses discours,notamment
celui de juillet 1973 le mot dialogue est souvent répété
et le traité d'amitié et de coopération en est la preuve.
Les deux parties ont toujours mis en avant la bonne attente et l'ambiance
cordiale lors des phases de négociation. En revanche, nous avons vu que
tel n'a pas toujours été le cas. En particulier quand les
autorités sénégalaises ont annoncé que certains
accords étaient
108
devenus caducs ou ne répondaient plus à la
situation sans consulter la partie française. Si cet épisode a
été facile à surmonter, la suite des conversations s'est
annoncée tendue. En effet, la partie sénégalaise
était davantage animée par un souci de rendre réciproque
l'application des accords au niveau des deux territoires. Le
Sénégal s'est souvent vu reprocher le fait d'appliquer à
la lettre les accords de coopération contrairement à la partie
française. Ce qui fait que les accords relatifs à la circulation
des personnes, à l'enseignement supérieur à la pêche
et la marine marchande, la convention d'établissement et le concours en
personnel ont fait l'objet de désaccord entre les deux parties. Ce sont
ces secteurs où les nationaux des deux parties étaient totalement
assimilés. Cette assimilation était plus bénéfique
aux expatriés français qui détenaient la
quasi-totalité du secteur économique. À la suite des
évènements de mai 1968, qui ont failli ébranler son
pouvoir, le gouvernement de Senghor a été obligé de
remédier à la situation. Ce n'était pas une tâche
facile car il fallait prendre en compte les différents acteurs à
savoir les capitaux étrangers et le peuple. Et nous avons relevé
les contradictions du gouvernement à ce niveau. Lors des
négociations, la partie sénégalaise a proposé des
projets d'accords totalement nouveaux et qui modifiaient la nature des rapports
entre les deux pays. La partie française a été même
surprise et n'a pas manqué de souligner le caractère
sévère de certains articles. Ce fut le cas des deux premiers
articles du projet d'accord de coopération sur la circulation des
personnes. Nous avons vu dans la première partie que les nationaux des
deux parties pouvaient circuler librement d'un territoire à l'autre
grâce à l'accord relatif à la circulation des nationaux
dans le cadre de la Communauté. Le Sénégal l'a repris
à son compte après l'éclatement de la
Fédération du Mali. Par conséquent plus d'une
décennie, la circulation était libre au niveau des deux
territoires. C'est le même schéma qui s'est dessiné dans
l'établissement des personnes qui conférait tous les
privilèges économiques aux expatriés français. Donc
la partie sénégalaise dirigée par Barka Diarra, a
élaboré des stratégies qui ont été
innovantes. La lecture des projets d'accords de la partie
sénégalaise laisse apparaître un changement total par
rapport aux accords précédents. Cependant nous n'avons pas
manqué de souligner les contre-projets français qui ont
réussi à basculer voire démanteler les propositions
sénégalaises à leur faveur. Finalement, les accords
retenus comportent que très peu d'articles des projets initiaux de la
partie sénégalaise. En ce sens, il est difficile de parler
véritablement de bouleversement. Ce qu'il faut retenir dans ces phases
de négociation sont les tactiques employées par les deux parties
pour convaincre leur partenaire. En outre, la partie sénégalaise
a montré ses capacités de négociation en tant que nouvel
État.
109
Les nouveaux accords de coopération
franco-sénégalaise furent signés le 29 mars 1974 à
Paris sauf trois en septembre à Dakar. La nouveauté de ces
accords réside dans la référence au droit commun
international. C'est tout à fait compréhensif car nous parlons de
normalisation des accords de coopération franco-africaine. Si la
rédaction des articles respecte les normes du droit international, nous
avons pu repérer un certain nombre de limites au niveau pratique. Il
faut noter que le Sénégal avait ratifié l'ensemble des
accords signés avec la France depuis le 20 décembre 1974. Il faut
en revanche attendre le 19 mars 1975, pour que ces accords reçoivent
l'approbation parlementaire en France. Et ils ne seront ratifiés qu'au
16 juillet 1976. Cependant les autorités françaises n'ont pas
hésité à anticiper l'entrée en vigueur de l'accord
sur la circulation des personnes. L'application de ce dernier a suscité
quelques tensions. En effet, des nationaux sénégalais
résidant régulièrement sur le territoire français
ont été victimes de refoulement et de traitement indigne de la
part de certains fonctionnaires français. Au même moment les
autorités sénégalaises font tout pour faciliter les
expatriés français les nouvelles démarches administratives
à suivre ; voire de leur accorder secrètement quelques acquis par
rapport aux ressortissants d'autres pays. Nous avons souligné que les
autorités françaises ont saisi l'occasion pour stopper
l'immigration sous couvert du chômage.
En application des nouveaux accords, les deux parties ont
défini les nouvelles orientations de la coopération lors de la
première réunion du comité ministériel. Parmi les
points les plus significatifs, demeure l'assistance technique. Cette
dernière a été au coeur des préoccupations de la
coopération depuis la signature des nouveaux accords. Le Gouvernement
sénégalais n'a pas cessé de décrier l'insuffisance
des agents de coopération et la qualité de formation. C'est dans
ce cadre que le pays est passé au système de globalisation sans
oublier l'augmentation de sa participation financière qui devient
double. Le système de globalisation va à l'encontre du premier
objectif de l'assistance technique qui est de disparaître pour permettre
la relève par les nationaux. Le bilan pour le Sénégal a
été négatif car il s'est retrouvé avec un
déséquilibre économique sans précédent. Un
autre point des nouvelles orientations de la coopération
franco-sénégalaise portait sur le problème des
investissements. L'intervention française dans le pays a
été très importante en volume. Cependant, les
modalités d'exécution des projets financés par le FAC et
la CCCE ont été vivement critiquées. Leur intervention
obéit aux intérêts des entreprises françaises et non
aux besoins locaux. Les énormes investissements en matière
agricole ont consisté à maintenir la monoculture
arachidière au détriment des cultures vivrières. Par
conséquent, les paysans s'endettent davantage et sont exposés aux
sécheresses voire à des famines.
110
La France n'ayant plus les moyens d'intervenir toute seule
dans le pays a cédé sa place aux institutions internationales
notamment à la Banque mondiale et au Fonds monétaire
international. Cette période signe le début de son retrait.
Néanmoins, elle a reconnu en quelque sorte son échec et a
tenté de sortir le pays de la crise en lui accordant une aide
spéciale qui devrait rester secrète. Il faut aussi savoir que la
France a participé aux négociations des PAS grâce à
ses experts.
Les nouveaux accords de coopération
franco-sénégalaise ont eu de multiples impacts dans les deux
pays. L'aménagement du Delta du fleuve Sénégal a par
exemple poussé les paysans à migrer vers la France. Ces
immigrés sénégalais qui n'ont pas une réelle
reconnaissance de leur Gouvernement éprouvent d'énormes
difficultés économiques. En effet, ils n'ont pas droit à
un logement décent comparé aux expatriés français
qui travaillent au Sénégal. En outre, ils ont peiné
à bénéficier des avantages de la sécurité
sociale bien stipulée par l'accord entre les deux pays. Cette situation
est due au fait que la partie sénégalaise n'a pas exigé
assez le respect de cet accord. Sally N'dongo a bien mis en lumière et
dénoncé tous les problèmes que les travailleurs africains
rencontrent sur le territoire français. Les populations
françaises ont leur propre vision sur la coopération
franco-sénégalaise. Pour le citoyen ordinaire qui cohabite avec
les travailleurs sénégalais dans le même quartier, le
rapport entre les deux a perturbé son quotidien. La bourgeoisie et le
patronat les voient comme une main-d'oeuvre abordable. Nous n'avons pas
manqué, par ailleurs, de souligner que certains nationaux
français qui ont participé à leur lutte et qui sont
animés par un esprit humaniste. Nous pouvons donc affirmer que dans le
territoire français, la coopération
franco-sénégalaise a réussi à modifier le quotidien
voire le point de vue d'un certain nombre de la population. Les Français
n'ont plus l'apanage d'aller à la rencontre des
Sénégalais. Désormais ces derniers font le voyage et
estiment trouver un travail dans le cadre des accords de coopération.
Dans les années 1970, c'est un climat tout à
fait différent qui règne sur le territoire
sénégalais. L'impact des nouveaux accords réside dans la
perception des locaux vis-à-vis des expatriés français.
Ces derniers occupants des logements dans les quartiers les plus chics de la
capitale au détriment des nationaux dont la majeure partie vit dans des
bidonvilles, attirent le mépris et la méfiance des populations
locales. Pour le jeune diplômé local et le travailleur, le
coopérant constitue une entrave dans l'évolution de sa
carrière malgré les débuts de sénégalisation
des postes et de l'économie. Pour l'homme d'affaires
sénégalais, il est à la fois concurrent et partenaire.
Dans le milieu rural, nous avons vu que la vision des populations
111
vis-à-vis du Français a été
modifiée. À la place de l'administrateur qui le forçait
à payer l'impôt et travailler gratuitement, elles voient
l'encadreur agricole, l'infirmier et le bienfaiteur de l'eau potable. Cette
image positive a été possible grâce aux autorités
religieuses qui sont de véritables partenaires de la coopération
franco-sénégalaise. À cela il faut ajouter les messages de
propagande véhiculés par les médias. Concernant les
politiciens, nous l'avons bien souligné à travers le film
Guelwaar que ce sont eux qui profitent de cette coopération
surtout par le biais de l'aide afin de maintenir une clientèle
politique.
Nous pouvons affirmer que la révision des accords de
coopération franco-sénégalaise n'a pas modifié dans
la pratique les rapports entre les deux pays. Le Sénégal est
resté dépendant de la France. Cette situation de
dépendance a compromis d'une certaine manière sa
souveraineté. La coopération franco-sénégalaise a
failli à sa première mission qui était d'accompagner le
pays dans son décollage économique et social. Deux
décennies se sont écoulées après
l'indépendance et le pays s'est retrouvé dans une crise
économique et sociale qui l'a conduit aux PAS. En perspective,
l'échec de ses deux premières générations des
accords de coopération qui ont conduit les deux parties à revoir
les modalités. La priorité est désormais de favoriser une
coopération dont les effets sur les populations sont plus
bénéfiques et rapides. C'est dans ce cadre qu'est née la
coopération décentralisée depuis 1994. Il faut, dans le
même temps, prendre en compte l'arrivée de nouveaux partenaires
comme la Chine, les États-Unis et la Russie ainsi que l'importance
accordée à la coopération sous régionale. La Chine
est alors perçue au Sénégal, surtout avec l'arrivée
de Wade au pouvoir, comme une alternative à la coopération
française. Sur ce sujet nous avons déjà citer les travaux
de Adama Gaye et de Thierry Bangui.
Pour terminer, nous pouvons soutenir l'idée que le
projet de coopération franco-sénégalaise a survécu
au fil des décennies et a même dépassé sa date
d'échéance qui avait été fixée à
vingt ans. Ceci a été indéniablement rendu possible
grâce au Président Senghor. Son départ au pouvoir en 1981 a
signé le début de la fin du pacte néocolonial. Cependant,
c'est sa mort en 2001 qui met fin aux relations très étroites
entre les deux pays avec l'absence de la France lors de ses
funérailles.
112
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE
113
Sources
-Les archives nationales de Paris
Archives nationales, Paris, Coopération, Cabinet et
Services rattachés au ministre, chargé de mission
(1959-1985), Fonds du Sénégal, cote
20000137/1-20000137/31.
Archives nationales, Paris, Société de
l'aide technique et de la coopération, DOM-TOM, organismes
rattachés directement (1955-1982), cote
19950281/230-19950281/231.
Archives nationales, Paris, Chargé de mission
auprès du ministre chargé de la coopération,
Coopération, Cabinet et services rattachés au Ministre
(1976-1983), cote 19850097/1319850097/15.
Archives nationales, Paris, Coopération, Direction
des politiques du développement, Services des politiques
bilatérales, Bureau Afrique de l'ouest (1968-1982), cote
19850153/119850154/12.
Archives nationales, Paris, Coopération, Direction
du développement économique (1963-1983), cote
19860024/1-19860024/12.
Archives nationales, Paris, Enseignement supérieur
et universités, Direction générale des enseignements
supérieurs (1959-1969), cote 19770510/2
--Archives diplomatiques de la Courneuve
Direction des affaires africaines et malgaches
Généralités (1959-1979),238, cote 349 QNT
Direction des affaires africaines et malgaches
Coopération (1959-1979), 52-02, n238, cote 119 INVA
-Ouvrages à valeur de sources
Bourgi Albert, La politique française de
coopération en Afrique. Le cas du Sénégal, Paris,
Librairie générale de droit et de Jurisprudence, 1979, 373p.
Ndongo Sally, Coopération et
néocolonialisme, Paris, Maspéro, 1972, 199p.
-Articles à valeurs de sources
Cocatre-Zilgien André, Diplomatie française
et problèmes internationaux contemporains, Paris, Editions Cujas,
1969, 264p.
114
Guy Feuer. La révision des accords de
coopération franco-africains et franco-malgaches. In : Annuaire
français de droit international, volume 19, 1973, pp.720-739.
Ouvrages généraux
Adamoh Djelhi Sandavoy Yahot, Zones monétaires et
développement économique en Afrique, Paris, Harmattan, 2019,
263p.
Amin Samir, Impérialisme et
sous-développement en Afrique, Paris, Anthropos, 1988, 585p.
Delacroix Christian et Cie, Les courants historiques en
France.19-20 siècle, Paris, Armand Colin,2005,404p.
Diop Momar Coumba, La société
sénégalaise entre le local et le global, Editions Karthala,
Paris, 2002,736 p.
Girault René, Être historien des relations
internationales, Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, 435p.
Kadony Nguway-Kpalaingu, Une introduction aux relations
internationales africaines, Paris, L'Harmattan, 2007, 206p.
Kassé Moustapha, L'économie du
Sénégal. Les 5 défis d'un demi-siècle de croissance
atone, Paris, Harmattan, 2015, 271p.
Mbembe Achille, Sortir de la grande nuit. Essai sur
l'Afrique décolonisée, Paris, La Découverte, 2010,
246p.
Seck Pape Ibrahima, La stratégie culturelle de la
France en Afrique. L'enseignement colonial(1817-1960), Paris, Editions
Harmattan, 1993, 234p.
Ouvrages sur la politique diplomatique de la
France
Adda Jacques Smouts Marie-Claude, La France face au
Sud, Paris, Karthala, 1989, 363p.
Beraud Philippe Perrault Jean-Louis et Sy Omar,
Géoéconomie de la coopération européenne. De
Yaoundé à Barcelone, Paris, Maisonneuve et Larose, 1999, 259
p.
Blum Françoise, Révolutions africaines ?
Congo, Sénégal, Madagascar années 1960-1970, Rennes,
2014, PUR, 202p.
115
Odile Goerg, Jean-Luc Martinau et Didier Nativel (dir.) Les
indépendances en Afrique. L'événement et ses
mémoires 1957/1960-2010, Rennes, PUR, 2013, 473p.
Ouvrages sur la coopération
franco-sénégalaise
Agbohou Nicolas, Le franc CFA et l'Euro contre
l'Afrique, Paris, Editions Solidarité Mondiale, 1999, reed 2008,
315p.
Bach Daniel, La politique africaine de Valéry
Giscard d'Estaing : contraintes historiques et nouveaux espaces
économiques, France, Centre d'étude d'Afrique noire,
1984,28p.
Bangui Thierry, La Chine, un nouveau partenaire de
développement de l'Afrique. Vers la fin des privilèges
européens sur le continent noir ? Paris, L'Harmattan, 2009,291p.
Bayard Jean François, La politique africaine de
François Mitterrand, Paris, Karthala, 1984, 149 p.
Biarnes Pierre, L'Afrique aux africains.20 ans
d'indépendance en Afrique noire francophone, Paris, Armand Colin,
1980,479p.
BLACT, Introductions à la coopération en
Afrique noire, Paris, Karthala, 1983,119p.
Bourgi Robert, Le General De Gaulle et l'Afrique noire
(1940-1969), Paris, Librairie générale de droit et de
jurisprudence, 1980, 514 p.
Brunel Sylvie, Le gaspillage de l'aide publique au
développement, Paris, Editions du Seuil, 1993, 185p.
Colloque Charles de Gaulle et le Sénégal
» du 28 février au 3 mars, Dakar, Ambassade de France,1990.
Cot Jean Pierre, A l'épreuve du pouvoir, le
tiers-mondisme pourquoi faire ? Paris, Le Seuil, 1984,218 p.
Diakité Tidiane, L'Afrique et l'aide ou comment
s'en sortir, Paris, L'Harmattan, 2002,158p.
Diarra Mamadou, Les Etats africains et la garantie
monétaire de la France. Où va l'argent des Français,
Dakar, Les Nouvelles Editions Africaines, 1972, 76p.
Domergue-Cloarc Danielle, La France et l'Afrique
après les indépendances, Paris, SEDES, 1994, 405p.
Rodney Walter, Et l'Europe sous développa
l'Afrique. Analyse historique et politique du sous-développement,
Paris, Editions Caribéennes, 1986, 293 p.
116
Dominicis Louis et Dominicis Francis, France-Afrique.
Échecs et renouveaux, Paris, L'Harmattan, 2005, 147p.
Efforts et politiques des membres du Comité d'Aide au
Développement, Coopération pour le développement.
Rapport de James M Michel, Paris, OCDE, 1995,141p
Fino Daniel, Impasses et promesses.
L'ambiguïté de la coopération au développement,
Paris, Puf, 1996, 210p.
Freud Claude, Quelle coopération ? Un bilan de
l'aide au développement, Paris, Karthala, 1988, 270p.
Gourevitch Jean Paul, L'Afrique, le fric, la France,
Paris, Le Pré aux clercs, 1997, 372 p.
Goerg Odile Raison Jourde Françoise (dir.), Les
coopérants français en Afrique. Portrait de groupe (années
1950-1990), Paris, Harmattan, 2012, 254p.
Hué Pascal, Sénégal. Bibliographie
réalisée à partir de la Banque de Données
IBISCUS, Paris, ministère de la Coopération et du
développement, 1991, 295 p.
Hugeux Vincent, Les sorciers blancs : enquête sur
les faux amis français de l'Afrique, Paris, Fayard, 2007,335p.
Ly Abdoulaye, L'émergence du
néo-colonialisme au Sénégal, Dakar, Les Editions
Xamle, 1981,147p.
Martin Nicolas, Senghor et le monde. La politique
internationale du Sénégal, Paris, Afrique Biblio Club,
1979,176 p.
Michailof Serge, La France et l'Afrique. Vade mecum pour
un nouveau voyage, Paris, Karthala, 1993, 510p.
Plateforme citoyenne France-Afrique, Pour une politique de
la France en Afrique responsable et transparente, Paris, L'Harmattan,
2007, 154p.
Prud, Coopération au développement.
Sénégal, Dakar, décembre 1991, 192p.
Rocheteau Guy, Pouvoir financier et indépendance
économique en Afrique. Le cas du Sénégal, Paris,
Karthala, 1982, 386p.
117
Seck Papa Ibrahima, La stratégie culturelle de la
France en Afrique, Paris, Éditions l'Harmattan, 1993, 234p.
Sène Ibrahima, La diplomatie
sénégalaise de Léopold Sédar Senghor à
Abdoulaye Wade.
Regard d'un chancelier, Dakar, L'Harmattan,
2013,370p. Tricontinental, La France contre l'Afrique, Paris,
Petite collection Maspero, 1981,271p.
Vallée Olivier, Le prix de l'argent CFA. Heurs et
malheurs de la zone franc, Paris, Karthala, 1989, 266 p.
Articles
Badel A, « Pour une histoire de la diplomatie
économique de la France», Vingtième siècle,
2006/2, no 90, pp.169-185.
Bost François. France, Afrique, mondialisation. Le
« pré-carré » français à l'épreuve
de la décolonisation et de la mondialisation de l'économie. In
Bulletin de l'Association de géographes français, 2010,
pp.131-144.
Basso J, La politique française de coopération
internationale dans le monde plus particulièrement avec les pays en voie
de développement, Études internationales, 5(2), 1974,
pp.342-354.
Bonnardel Régine. Les problèmes de la
pêche maritime au Sénégal. In : Annales de
Géographie, t78, no 425,1969, pp 25-56
Domingo Jean. Deux expériences de développement
de la pêche maritime au Sénégal. In : Cahiers
d'outre-mer. N137-35e année, Janvier-mars 1982.
P.3742-354.
Blum François, Sénégal 1968 :
révolte étudiante et grève générale,
Revue d'histoire moderne et contemporaine, 2012/2, no 59-2,
pp.141-171.
Blum Françoise, Madagascar 1972 : l'autre
indépendance. Une révolution contre les accords de
coopération, In Mouvement Social, 2011/3, (no 236),
pp.61-87.
Colin Roland, Perrot Thomas, Smith Etienne, « Alors, tu
ne m'embrasses plus Leopold?», Afrique contemporaine, 2010, N
233, pp.111-132.
Dramé Patrick Bocar Niang, « Si vous faites
l'âne, je recours au bâton ! » Mamadou Dia et le projet de
décolonisation du Sénégal : lignes de force, limites et
perceptions (1952-2012), In Outre-mer, 2019/1, No 402-403, pp.
127-150.
Touscoz J, La normalisation de la coopération
bilatérale de la France avec les pays africains francophones (aspects
juridiques), Études internationales, 5(2), 1974, pp.208-225.
118
Freud Claude. La zone franc est-elle le bouc-émissaire
de l'échec du développement ? In : Cahiers d'études
africaines, vol 31, no 121-122, 1991, pp.159-174. Gautron Jean Claude.
L'évolution des rapports franco-sénégalais. In :
Annuaire français de droit international, volume 10, 1964,
pp.837-850.
Hélary Julien. Des empereurs sans empire :
l'administrateur colonial devient coopérant. In : Outre-mer,
tome 101, no 384-385, 2014. Coopérants et coopération en
Afrique : circulations d'acteurs et recompositions culturelles (des
années 1950 à nos jours),pp.
Jeanneney Guillaumont Sylviane, La politique de
coopération avec les pays en développement selon Jean Marcel
Jeanneney. Un rapport d'actualité vieux d'un demi-siècle,
Fondation pour les études et recherches sur le développement
international, no 38, février 2012, pp.
Kane Yacine Seydi, Sommet France-Afrique. La grande mutation
géopolitique. In : Nouvel Horizon, n° 895 du 12 au 18
décembre 2013, pp.30-31.
Labanté Nakpane, L'Etat sénégalais face
aux aspirations à une sénégalisation plus poussée
des entreprises commerciales et industrielles :1968-1980, pp.61-87.
Leca Jean, Idéologie de la coopération, Eudes
internationales, 5(2), 1974, pp.226-243.
Reboul Claude. Barrages contre le développement ? Les
grands aménagements hydrauliques de la vallée du fleuve
Sénégal. In : Tiers-monde, tome 25, no 100, 1984,
pp.749-760.
Quashie Hélène, « Débuter
sa carrière en Afrique », Cahiers d'études
africaines, 221-222/2016, pp. 54-79.
Sidibé Ibrahima Baba, Les relations franco-maliennes
à la recherche d'un nouveau souffle, In GEMDEV éd,
Mali-France Regards sur une histoire partagée. Paris, Karthala,
« Hommes et sociétés », 2005, pp. 341-362.
Timera Mahamet, « Mots et maux de la migration. De
l'anathème aux éloges », Cahiers d'études
africaines, 30 juin 2014, pp.27-47.
119
Turpin Frédéric, « La
communauté franco-africaine : un projet de puissance entre
héritage de la IVe République et conceptions gaulliennes.
» In Outre-mer, Tome 95, n°358-359, 1er semestre 2008,
pp.45-58.
Turpin Frédéric, Le passage à la diplomatie
bilatérale franco-africaine après l'échec de la
Communauté, In Relations Internationales, 2008/3, (no
135), pp.25-35.
Turpin Frédéric, « L'Union pour la
Nouvelle République et la Communauté franco-africaine : un
rêve de puissance évanoui dans les sables algériens ? (1958
- 1961) », In Histoire Politique, 2010/3 (n° 12),
pp.1-14.
120
121
|
|