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Dynamique urbaine et contribution de l'information géospatiale à  Kinshasa de 1960-2020


par Magloire SALA et Geoffrey MIEMUNSI
Université de Kinshasa (unikin) - Licence 2020
  

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Tableau N°1 Evolution de la population de Kinshasa et leur taux de croissance moyenne

Année

Population

(Hab)

Taux de croissance moyenne annuelle

Année

population

(Hab)

Taux de croissance moyenne annuelle

1881

5000

-

1975

1.679.091

8,68%

1910

10.000

2,41%

1980

2.410.552

7,50%

1920

15.000

4,14%

1985

2.800.000

3,04%

1925

29.530

14,51%

1990

3.080.000

5,50%

1929

46.088

14%

1995

3573395

 

1934

27.910

-10%

2000

4309366

 

1940

49.972

10%

2005

5044280

 

950

201.905

15%

2009

5889582

 

1955

367.905

13%

2012

6590904

 

1959

402.422

2.50%

2014

7208520

 

1965

727.000

8,80%

2015

8002962

 

1967

901.520

10.60%

2016

8282786

 

Source : Noel LUENDA chef de Bureau II a la Division urbaine de l'Intérieur et sécurité préfacé par Madame Astrid MAKENGO, Directrice Provinciale de l'INS(2016).

En 1881, Kinshasa comptait 5000 habitants. La capitale est passée successivement de 1,1 millions en 1970 à 3,6 millions d'habitants en 1990 et dépasse aujourd'hui les 7 millions d'habitants.

Le tableau suivant présente l'évolution de la population depuis 1881. Sa lecture nous montre la persistance d'une forte croissance dans presque toute la période.

Ce tableau démontre clairement le plus élevé à 15% en 1950 soit 10 à 14% de 1925 à 1929 pendant le période d'industrialisation et travaux du Chemin de fer s'augmente du jour au jour sans être jusqu'à 15.000.000 d'habitants aujourd'hui.

2.1.4. Description de l'habitat à Kinshasa

La datation des quartiers et l'origine sociale de leurs premiers occupants, permettent d'établir une stratification des zones d'habitions.

2.1.4.1. Les anciennes cités indigènes

Il s'agit des communes de Kinshasa, Lingwala, Barumbu et Kintambo. Ces sont des vieilles communes, denses et dégradés dont la période d'occupation remonte entre 1910 et 1930. Ils sont constitués des employés, ouvriers et travailleurs indépendants avec un niveau de vie moyen. Les communes comme Kinshasa, Barumbu et Lingwala souffrent d'un problème d'assainissement alors que dans Kintambo, il coexiste deux types d'habitats: d'un côté, il y a un habitat vieux et d'auto-construction et de l'autre côté, un habitat récent et planifié (Camp Babylon).

De même avant 1960, il y avait environ 476.819 Kinois dont 380.000 installés dans des quartiers correctement équipés. L'ensemble des gens ayant un revenu «moyen» (Notion relative) habite ces quartiers, mais de 380.000 en 1960, le nombre des habitants est passé à 1 425 814 en 1973.

Ces sont de très vieux quartiers, habitations vétustes et taudifiées, les rues sont parfois bitumées et en terre battue, les canalisations d'eau sont complètement bouchées là où elles existent. La densité de la population est très forte. Les infrastructures sont insuffisantes et dégradées. Les densités sont fortes : 400 habitants par hectare. Les chaussées piétonnières sont dégradées. Les communes de Kinshasa, Barumbu et Lingwala souffrent de sérieux problèmes d'assainissement. L'administration de la santé publique y récente souvent dans certains cas.

Les parcelles que les premiers occupaient ont été fortement densifiéesaprès 1960, car le contrôle a alors cessé de s'exercer en fonction des normes réglementaires et de leur respect. Le coefficient d'occupation du sol devint une notion caduque, hors de toute signification. En outre, les populations résidant ces communes ont accueilli beaucoup de «cousins» qui sont venus naturellement les voir dès leur arrivée à Kinshasa et ont refusé de rentrer chez eux.

Cependant depuis quelques années, ces parcelles sont rentabilisées au maximum par des chambres de passage loti, les occupants ne demeurent que le temps de commencer leur intégration urbaine. II est à noter que ce sont des travailleurs manuels qui habitent là. Dès qu'un emploi stable leur assure un revenu, même modeste, ils vont s'installer plus décemment.

Enfin ces flots se situent relativement loin des quartiers et de rues attractives pour les boutiques des commerçants ou les échoppes des artisans, la location des chambres (les plus petits et les plus nombreux possibles sur chaque parcelle) permet donc de les rentabiliser.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams