1) Le caractère
économique des études surles espèces ligneuses de la
mangrove :
On peut considérer la mise en évidence des
potentialités de développement que constitue cet
écosystème. Les rôles socioéconomiques des mangroves
sont quasi-identiques à travers le monde (Soegiarto, 1991, Doyen et
Agboba, 1985).Pour les auteurs tel que (Séne,2007 ; Ndour,
2005 ;Cormier-Salem, 1999) les ressources de mangrove participent à
l'amélioration des conditions d'existence des populations des zone
côtière .(Blasco, 1983) va plus loin lorsqu'il fait savoir qu'au
Sénégal, des pertes importantes en superficies de mangrove sont
déjà enregistrées en Casamance du fait d'installation
d'ouvrages hydro-agricoles sur certaines rives .Les travaux de Van Mulekom et
al. , (2006) et de Ocampo-Thomason, (2006) mettent respectivement l'accent sur
la haute valeur économique de la crevetticulture qui est une
activité lucrative dans les régions tropicales, elle
représente donc un moyen de subsistance autant pour l'alimentation que
pour l'économie locale. Robertson et Duke (1987) ;Primavera
(1998)s'inscrivent dans cette économique qui expose le système
naturelle de la mangrove à la pêche qui constitue
l'activité principale des communautés côtières
traditionnelles dans laquelle elle est perçu d'abord comme une
activité culturelle avant les besoins économiques . Lemaire
(1919) et Vidal (1934) sont dans la même logique lorsqu'ils mettent en
lumière la valeur économique du bois des mangroves et
démontrent même qu'une exploitation industrielle de cette
ressource était possible au regard des capacités cellulosiques de
ces espèces.
2) La problématique
centrée sur l'utilisation des espèces ligneuses de la mangrove
comme source d'énergie :
Cette problématiquen'est pas dénoue de
senssi l'on prend en compteledouble contexte d'augmentation de la demande en
bois-énergie et la volonté de préservation des fonctions
éco-systémiques (Courbaudetal. 2010 cité par
Avocat et al.2011), l'arganeraie apparaît plus que jamais comme
un espace ambivalent, entre satisfactions des besoins de la populationen
bois-énergie et patrimoine naturel à protéger (Avocat
et al.,2011). (Boudy, 1952) s'inscrivent dans la même logique
lorsqu'il stipule que L'utilisation d'espèces ligneuses pour le bois de
feu contribue de façon alarmante à la destruction de la
forêt. Nous avons le cas par exemple de la région
sahélienne qui illustre bien l'impact de l'utilisation du
bois-énergie sur le milieu naturel (Lieugomg et Foudousia,
2005).Larwanou(2005), conforte cette thèse
l'utilisation du bois comme source d'énergie est fortement
corrélée à la dégradation des espèces
surtout si l'espèce ligneuse donne du charbon de bonne qualité.
Doumenge (1990) affirme que la pression sur le potentiel ligneux, en
particulier due à la récolte de bois de feu, est
hétérogène à travers le pays. Selon le même
auteur, les centres urbains en expansion constante sont dévoreurs de
bois, responsable de la « lèpre de forêt » ;
l'auréole de déforestation entourant les villes grandit ainsi
chaque jour. (Lawani, 2007) s'inscrit dans la même lancé lorsqu'il
affirme que près de 80 % des populations dans les pays en voie de
développement utilisent le combustible ligneux comme la source
première d'énergie surtout pour les pays pauvres.
3) Etudes sur les
questions fondamentalement écologiques des mangroves
Cette étude a permis de mettre en lumièreles
évolutions physiologiques des êtres vivants, leurs modes
d'adaptation au biotope et leurs réactions à la
variabilité environnementale, Dzalla (2000).Les travaux des auteurs
comme Chapman (1944), Stephens (1962) et Held (1971) s'intéressent
à cette problématique en prolongeant sur le rôle
écologique de cet écosystème dans la zone
côtière. Ndour (2005), (Ndour, 2005, IUCN, 1999 ; Galat et
al. 1999) mettent en exergue les forêts de mangroves comme des milieux
naturel par excellence servant de niche écologique pour divers
espèces (huitres, algues,...).Elle sert aussi de nourricerie et de lieu
de reproduction et joue aussi le rôle de dortoirs et de nichoirs pour
différents oiseaux d'eau migrateurs (IUCN, 1999). (Ndour, 2005) conforte
encore cette thèse lorsqu'il stipule que la mangrove du Delta du Saloum
est lieu de reproduction de certaines espèces vulnérables telle
que la tortue marine, d'occurrence d'espèces menacée comme le
lamantin et de certaines espèces de dauphin. Récemment encore,
AfaFocho (1986) et NdongoDin, (2003) axent leurs travaux sur la
présentation du statut écologique des mangroves de la cote
camerounaise. Ces études mettent en lumière les évolutions
naturelles des écosystèmes de mangrove selon les
paramètres biologiques des espèces et les conditions
hydrologiques (Dzalla, up cit).
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