WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact économique de la gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des écoles primaires publiques en RDC


par Schadrack NKOMBO IYONDO
Université de Lubumbashi - Graduat 2020
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT D'ECONOMIE GENERALE

B.P : 1825

LUBUMBASHI

Juillet 2017

· Impact économique de la gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des écoles primaires publiques en République Démocratique du Congo·

CAS DE L'ECOLE PRIMAIRE IMARA

Par NKOMBO IYONDO Schadrack

Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention du grade degradué en sciences économiques et de gestion

DECEMBRE 202Juillet 2017

Juillet 2017

Juillet 2017

UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT D'ECONOMIE GENERALE

B.P : 1825

LUBUMBASHI

Juillet 2017

· Impact économique de la gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des écoles primaires publiques en République Démocratique du Congo·

CAS DE L'ECOLE PRIMAIRE IMARA

Par NKOMBO IYONDO Schadrack

Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention du grade degradué en sciences économiques et de gestion

Directeur : Léon KITENGE

Chef de travaux

Année Académique 2018-2019

ÉPIGRAPHE

·L'Education, est un investissement indispensable et plus attractif de transformation de la jeunesse, et de développement du pays. Car investir dans l'homme c'est faire de lui un capital humain capable de se multiplier·

IN MEMORIUM

A mon humble de père,IYONDO NKOMBO Charlesmon héros.Qui a tout donné pour que je sois bien élevé, éduqué et instruit. Lui qui m'a transmis toutes les valeurs morales, intellectuelles et chrétiennes. Qui nous a quitté il y 3 ans, juste lors de mes préparations d'Examen d'Etat en sixième des humanités. Et à ma grande soeur ELIKO IYONDO Fannie, qui le ciel nous a arraché il y a plusieurs années, juste pendant notre enfance. Tous les deux d'heureuse mémoire que Dieu vous reçoive dans sa lumière près du Christ Jésus son Fils unique notre Seigneur et Sauveur dans son royaume de cieux. A jamais dans mon coeur.

NKOMBO IYONDO Schadrack

DEDICACE

A mon héros,

Ma Mère IKWA NSIMA Marie-Pauline

REMERCIEMENTS

Si nous avions pu ! c'est par la grâce de l'Eternel Dieu, c'est pourquoi nous disons infiniment Merci au Seigneur, Maître de temps et de circonstances pour son amour sans pareil et ses bontés. Lui qui nous a gardé de tout fléau avant et pendant ce cycle dans notre parcours académique, et qui nous a permi à ce stade actuel de rédiger notre travail de fin de cycle.

· Par cette immense occasion, nous remercions plus particulièrement notre directeur, en la personne de LEON KITENGE, qui, en dépit de ses multiples occupations, nous a pris sous sa direction et nous a orienté durant toute la période de notre travail. Nous lui resterons à jamais reconnaissants pour les conseils et remarques combien pertinents qu'il n'a cessé de nous donner dans le seul et unique but de nous pousser à travailler.

· A ma famille, Mes précieuses soeurs : Caddie IKWA IYONDO, Miphie MANIKANTO IYONDO, Gracia IYONDO, Edith LONGOMO, Blandine BOKOMO, Nanou NYAPALA. Et à mes humbles frères : Nelson IKOLI, Francis BAAKAKA, Arsene BESALA NONGE pour toute la responsabilité que vous avez sur nous et dont vous vous êtes porté garant pour nous, et pour tous les conseils utiles que vous ne cessez de nous donner, recevez nos remerciements les plus chaleureux.

· A tout membre de ma grande famille, paternelle que maternelle, de loin ou de prêt nous disons un grand merci.

En effet, nous serons ingrats, si nous terminons notre série des remerciements sans nous souvenir des personnes qui nous ont vraiment motivé et qui nous ont soutenu à rester positif et à ne pas perdre espoir, en la personne de Narcisse MBAYO et de William MANYANG pour leur accompagnement et leur soutien spirituel, matériel et mental. Aux personnes qui m'ont aidées dans ce chemin de la croix en les personnesde Jean-Baptiste BAFUTA INSONBE mon oncle, Jonathan IMOKO grand frère, Cécile BELENGE et Christine IKWA mes tentes. Ainsi qu'à nos très chers amis et compagnons de lutte en des personnes de TSHIBANGU TSHIBANGU Fiston, LOKO NSUKAMI Roussel, MAKASANGOAimée-Parfaites, MOMI Germaine, EKOFO MPUTU Matthieu, NYEMBO NSUMBU Grey Ramazani, MWAMBA NZAMBI Josué. Et aux amis et connaissances du home, BARUTI KASONGO Léonard, William, MAPANGU Etiene, MUNUNU Jackson, SANGWA NYEMBO Adrien, LWABA NSENGA Issac, MALOBA Gauthier. Recevez chers amis, notre profond signe de gratitude pour ceux que vous avez été pour nous et pour toute la souffrance endurée ensemble.

Nous tenons à remercier infiniment toute personne, de prêt ou de loin, qui consacrera son temps pour nous lire

INTRODUCTION GENERALE

· Phénomène Observé

De nos jours, l'enseignement primaire constitue un fondamental indispensable dans la formation de l'éthique des intellectuels de demain. Alors que nous constatons annuellement un certain nombre important des mouvements de parents pour les différents achats des fournitures scolaires ; cahiers, stylos, uniformes, sacs et autres matériels. Précisément dans une période d'anxiété extrême appelée `' la rentrée des classes `' qui au départ fait bouger non seulement les parents mais tous les agents économiques : Ménages, Entreprises, Institutions financières, y compris l'Etat et le Reste du monde.

Jour de rêve pour les enfants qui étudient, cauchemar pour les enfants qui ne sont pas capables financièrement de pouvoir retrouver leur chemin de l'école et temps perdu pour ceux qui n'étudient pas du tout par faute des diverses raisons, notamment manque de soutien ou assistance et beaucoup parmi cette catégorie n'ont jamais connu le chemin de l'école.

En effet, beaucoup de pays aujourd'hui ont développés leur système éducatif et ont rendu l'enseignement primaire (de base) gratuit notamment les pays du nord, tel que la France depuis 16 juin 1881. Et, les autres visent même d'aller plus loin à rendre gratuit les enseignements secondaires et universitaires.

Cependant, la République Démocratique du Congo par ce même point de vue, elle n'est pas restée indifférente face à la situation inchangée de son taux d'alphabétisme global et d'assistance d'allègement des charges des parents d'élèves concernant les frais de scolarité, car investir dans l'éducation de l'enfant s'avère la construction d'une immense richesse nationale qu'internationale. 1(*)Et à long terme, c'est visé à faire de l'enfant « un capital humain » capable à se multiplier, nous dit Adam SMITH.

De ce fait, le gouvernement central a montré son souci majeur pour la formation des jeunes congolais tout en déclarant l'enseignement de base gratuit et obligatoire tel que prévu dans la constitution congolaise en son article 43 qui stipule que : Toute personne a droit à l'éducation scolaire. Il y est pourvu par l'enseignement national. L'enseignement national comprend les établissements publics et les établissements privés agréés. La loi fixe les conditions de création et de fonctionnement de ces établissements. Les parents ont le droit de choisir le mode d'éducation à donner à leurs enfants. L'enseignement primaire est obligatoire et gratuit dans les établissements publics.

C'est ainsi que dans une correspondance adressée aux directeurs provinciaux du sous-secteur d'éducation datée du 27 août 2019, publiée par la rédaction du Site officiel Zoom eco.com/Rdc le 29 août 2019. Le Secrétaire Général à l'EPST, monsieur Jean-Marie MangobeBomungo a eu à énumérer cinq principales mesures qui doivent accompagner l'effectivité de la gratuité de l'enseignement primaire rendue possible par le gouvernement en place pour favoriser l'Education Pour Tous, décidée par le président de la république, Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Pour l'année scolaire 2019-2020 et qui par suite a été prévue et garantie dans le budget de l'Etat à 20% des recettes du dit budget exercice 2020, évalué à plus de 2 milliards de dollars.

Il s'agit respectivement de : - La suppression sous toutes ses formes de tous les frais de scolarité dans les établissements publics d'enseignement budgétisés de l'éducation de base. - La suppression de frais de motivation payés par les parents d'élèves aux enseignants dans tous les établissements publics d'enseignement budgétisés. - L'Interdiction de transformer les écoles en maison d'approvisionnement et de vente des fournitures et articles scolaires (uniformes, écussons, journaux de classe, cahiers, cravates et autres fournitures, etc.).

-L'obligation de laisser aux parents la latitude de se procurer des articles, et fournitures scolaires notamment les uniformes scolaires sur le marché et au prix du marché. - L'interdiction des signes récognitifs à apposer aux uniformes en guise d'exécution ou de badges identifiant les écoles.

En effet, partant de cette déclaration du ministère de l'EPST transmise par le secrétaire général de ce sous-secteur d'éducation en faveur des écoles primaires publiques, nous comprenons donc que cette mesure a pour objectif avant tout de favoriser l'accès obligatoire à l'éducation pour `' tous les enfants congolais sans distinction `'. Alors de manière particulière au niveau de la ville de Lubumbashi au Haut-Katanga, nous avons observé sur le terrain une certaine irrégularité dans l'exécution de celle-ci, qui touche économiquement beaucoup plus le fonctionnement de ces écoles baptisées gratuites. Donnant donc accès à notre implication et une recherche approfondie.

Et bien, si nous revenons un peu en arrière. La République Démocratique du Congo qui dans le souci d'accroitre le taux d'alphabètes (intellectuels) au sein du pays et donner l'accès libre aux fils et filles du pays à l'éducation de base, elle intègre malgré elle la gratuité de l'enseignement primaire avec comme année scolaire d'essai 2007-2008. Mis en place par le Président de la République de l'époque.

Tout en craignant d'aborder la question par suite de la décision avec précipitation, au risque de se retourner contre elle-même. Constat fait, elle commence par la diminution sensible des frais de scolarité comparativement aux années passées et la prohibition d'autres frais ne se trouvant pas sur la liste des différents frais à payer par les parents. Conséquence, le gouverneur du Katanga de l'époque avait rendu simplement la première année primaire gratuite.

Or qu'actuellement, bien que la gratuité de l'enseignement de base soit une bonne chose vue la situation sociale ainsi qu'éducationnelle du pays, parce que cela permettra d'un côté l'allégement des charges des parents comme nous l'avions décrit au-dessus, et de l'autre côté l'accroissement du taux d'alphabétisation comme nous avait présenté l'Unesco par sa prévision de 1970 à 2015 en RDC dans ce sous-secteur d'éducation sur le plan mondial par le tableau ci-après qui reste toujours moins amélioré malgré tous les efforts consentis par le gouvernement de l'époque :

Tableau n°1 : l'Evolution du Taux d'Alphabétisme en Rép. Dém. Du Congo selon l'Unesco

Année

Taux d'alph. Global

Taux d'alph. Masculin

Taux d'alph. Féminin

Indice de Parité

1970

22,8

35,6

11,4

32

1980

34,1

48,5

20,8

42,9

1990

47,5

61,4

34,4

56

1995

54,6

67,6

42,3

62,6

2000

61,4

73,1

50,2

68,7

2005

68,1

78,2

58,3

74,6

2010

74,2

82,7

65,9

79,7

2015

79,2

86,2

72,3

83,9

Ce tableau nous l'avions tiré de l'étude de Gratien MOKONZI (2005). Qui a pour source : Institut de statistique de l'Unesco, section alphabétisation et éducation non formelle.

Graphiquement :

Aujourd'hui, combien même les efforts du gouvernement actuel sont vivifiés, permettant de remettre sur la table la question de la gratuité de l'enseignement de base (primaire) effective dit-on, pour son application. Question d'être conforme à la constitution, beaucoup qualifient ou définissent cette gratuité de l'enseignement de base comme étant : un processus, une décision précoce c'est-à-dire précipitée, une illusion du pouvoir publique actuelle, une machine à affaiblir le système éducatif congolais que lushois, un bouleversement du fonctionnement rationnel des écoles primaires publiques, disent les élèves et enseignants victimes de cette décision, etc. Et pour les autres, c'est de la folie politique. Et soulignons que, au lieu que cette gratuité soit un désavantage pour le privé ce qui est le cas théoriquement !cela s'explique comme étant une opportunité à cause de mauvais fonctionnement des écoles primaires publiques à la tenue de l'application de cette gratuité de l'enseignement de base. Nous avons observé que le nombre d'élèves (enfants) est passé de 40, 50 à 100 élèves ou plus par classe, ce qui est presque comparable à un marché, à un grand désordre en tenant compte des normes de l'enseignement primaire national qu'international.

Et cela remet en cause les progrès économiques et financiers de ces écoles. Occasion pour nous de faire une analyse économique de son impact, nous permettant de présenter un travail descriptif, comparatif (Entre les années scolaires 2018-2019 et 2019-2020) et quantitatif sur la gratuité dans la question de la responsabilité de l'Etat dans ce sous-secteur d'éducation (EPST) après et pendant l'application de la gratuité, afin de proposer des pistes de solutions.

Pour se faire, les problèmes économiques de la gratuité de l'enseignement de base doivent être analysés selon une démarche fondée sur les promesses de l'Etat congolais pour celle-ci, face au respect de cet engagement responsable à sa concrétisation.

Cependant, nous nous sommes demandés :

- Décision précoce ? - Est-elle réaliste ? - Respecte-t-elle les normes sur sa faisabilité pour une formation de qualité ? - est-ce qu'un atout ou un cadeau empoisonné pour le fonctionnement économique des écoles primaires publiques et agréées ?

Dans les lignes qui suivent, notamment au troisième chapitre de notre travail, nous allons par la description comprendre le pourquoi, savoir les causes et les impacts économiques négatifs que positifs qu'apporte la gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des écoles primaires publiques.

Par ailleurs, vue cette décision responsable de l'Etat congolais qui comporte des enjeux énormes sur le système éducatif congolais, en même temps lushois dans ce sous-secteur d'éducation. Qui est manifestée pour cette année scolaire 2019-2020 d'exécution. Nous allons donc nous intéresser à la faisabilité et l'effectivité de la gratuité qui au départ occasionne un danger sur le fonctionnement des écoles primaires publiques du point de vue économique.

· Etat de la Question

a) Pour Pierre Félix KANDOLO ON'UFUKU WA KANDOLO, Université d'été des droits de l'homme de Genève / Collège Universitaire Henri Dunant 3ème cycle en Droits de l'homme, spécialisation en droits économiques, sociaux et cultures 2007, Avocat au barreau de Lubumbashi. Par ses investigations menées sur« La gratuité de l'enseignement primaire en République Démocratique du Congo ». Contribution à la mise en oeuvre des mécanismes spécifiques. Mémoire de recherche présenté en vue de l'obtention du Diplôme Universitaire de 3ème cycle en droits de l'homme, spécialisation en droits économiques, sociaux et culturels.

Il résume la notion de la gratuité de l'enseignement primaire telle que réglementée par les instruments juridiques internationaux et par la constitution de la République Démocratique du Congo (avant et après son indépendance). Tout en relevant et présentant les questions pratiques de cette gratuité dans notre pays. Tenant compte des avancées de cette étude, les objectifs poursuivis en rendant légale cette gratuité ainsi que les différents obstacles qu'il faut combattre pour une mise en oeuvre effective de cette notion. Il a proposé les mécanismes à mettre en place pour `'le suivi et rendre effective la gratuité de l'enseignement primaire dans notre pays''.

b) Selon Adeline BANZE KALENGA/ Université de Lubumbashi par son mémoire en 2014. Sur : « La problématique de la gratuité de l'enseignement primaire public : une analyse de la carte scolaire à KAMINA ». L'étude présentée en vue de l'obtention du grade de licenciée en sciences de l'éducation. Par la spécialisation en administration et planification de l'éducation.

Il a conclu en martelant sur l'organisation structurelle du système éducatif congolais.

c) Selon Arnaud DANGBENON/ Université d'Abomey-Calavi par son mémoire en 2010, Sur : « La problématique de la gratuité de l'école » Cas de la circonscription scolaire d'Akpro-Missérété au BENIN. Option développement communautaire.

Qui conclut en disant que l'éducation constitue un facteur clé pour le développement des pays en voie de développement. Pourtant, tout cela passe par un tout autre type de lutte ; celle des contraintes liées à la promotion de l'éducation pour tous. Ces contraintes sont essentiellement de deux ordres : - celles liées à la demande en éducation, et - celles liées à l'offre en éducation. Ainsi,

d) Selon Gratien MOKONZI (2007-2008) inspiré de Pierre Félix KANDOLO à ce sujet, il conclut en disant : Pour avoir retenu ce principe dans la Constitution du 18 février 2006 (Article 43), la RDC a non seulement construit l'un des piliers les plus fondamentaux de son système éducatif, mais elle a par ailleurs manifesté sa volonté à relever les défis de l'Éducation Pour Tous d'ici 2015.

Néanmoins, bien que noble, la gratuité de l'enseignement s'avère aujourd'hui un objectif trop ambitieux pour la RDC. Elle implique avant tout l'élaboration d'une loi spécifique précisant son contour et réglementant son organisation ainsi que la mise en place des institutions chargées de son suivi. Elle implique ensuite un réajustement significatif de l'offre de l'éducation, lequel devra se traduire par la création d'un important nombre de nouvelles classes et écoles, leur équipement, la formation et le recrutement d'un effectif considérable d'enseignants compétents ainsi que l'amélioration des conditions de travail de ces derniers. En d'autres termes, la réalisation de la gratuité de l'enseignement nécessite un budget conséquent. Autrement, elle risque de provoquer des effets négatifs sur l'environnement de l'apprentissage (des classes surpeuplées, sans minimum nécessaire, sans enseignants ou avec enseignants démotivés...). De tels effets peuvent être évités si la gratuité est appliquée de manière progressive et se réalise non à court terme (2 ans) mais à moyen terme (5 à 6 ans). L'application précipitée et non planifiée de la gratuité sera, ni plus ni moins, un ennemi redoutable de la qualité de l'enseignement. Peut-on se le permettre aujourd'hui alors que tout parent veut une bonne école pour son enfant et qu'on doit plutôt travailler pour l'Éducation de qualité pour tous ?

· Problématique

La problématique, c'est l'ensemble des problèmes que peut contenir une question principale de recherche (source).

Pour PINTO (1964), la problématique est une question principale autour d'un sujet qui est affirmatif ou interrogatif.2(*)

Et le Prof. Pascal SEM (2016-2017) définit la problématique comme étant la reformulation de la question centrale.3(*) Bref, c'est l'ensemble des questions pertinentes que se pose l'observateur scientifique (chercheur) à propos de phénomènes, questions qui sont susceptibles d'avoir une réponse logique et contrôlable et de donner lieu à des opérations classées par ordre selon les disciplines qui les provoquent.

De ce fait, Les questions touchant à la gratuité de l'enseignement et par expression l'accès à l'éducation de base, comptent parmi les plus complexes auxquelles doivent répondre les économistes en raison de son effet sur l'économie nationale et par conséquent le budget de l'Etat. Dans les pays à l'envoi de développement (Esther Duflo et AbhijitBanerjee : Prix Nobel d'économie 2019). Qui par suite retombe et joue sur le fonctionnement des écoles primaires publiques dont hier leur enseignement était payant et aujourd'hui déclaré gratuit. Cette suppression des contributions des parents explique la conséquence de la mal transformation du fonctionnement de ces écoles primaires dans l'exécution de cette première. L'expertise de celles-ci s'affaiblit par cause d'abondance de la demande globale face à l'insuffisance de l'offre, surtout dans les écoles primaires bien structurées de la République Démocratique du Congo et particulièrement dans la Ville de Lubumbashi. Entre autre telles que : Collège IMARA, TWENDELE et Autres...

C'est ainsi, nous nous sommes posé un certain nombre des questions qui nous ont amené au centre d'intérêt de nos investigations, c'est-à-dire à la base de notre recherche.

Et Particulièrement, comme le dit le professeur SEM, dans cette partie de notre travail, il est question de formuler les principaux repères théoriques de notre recherche. 4(*) Cela nous conduit donc à formuler notre question de recherche :

« Quelle est la responsabilité de l'Etat congolais face à l'impact économique engendré par la gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des écoles primaires publiques ? »

· Hypothèse

Pinto et Grawitz (1964) définissent `' l'hypothèse '' comme étant des propositions des réponses aux questions formulées que l'on se pose à propos de l'objet de l'étude, en terme de l'observation et l'analyse.5(*)Dans la même optique des choses, nous concluons donc que l'hypothèse, est une réponse provisoire à la question formulée.

Pour ce qui est de notre étude, plusieurs causes peuvent être données pour expliquer la problématique. Elles sont d'origine d'ordre gouvernementale (facteurs exogènes : extérieur) et organisationnelle (facteurs endogènes : interne).

Sur ce, la ville de Lubumbashi tout comme toute la province du Haut-Katanga demeure un espace conséquent d'éducation et formation en RDC, en raison de ses multiples potentielles écoles efficaces et efficientes. Pourtant elle est frappée de la gratuité.

Alors partant de notre question de recherche, celle de savoir la responsabilité de l'Etat congolais face aux impacts engendrés de la gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des écoles primaires publiques, qui est une décision gouvernementale pour sa première année scolaire de son exécution 2019-2020.

Nous allons donc essayer de donner les éléments des réponses provisoires à la question formulée. Notamment la responsabilité de l'Etat congolais est entre autre :

· D'Allouer une part conséquente des ressources de son budget au paiement (rémunération) et formation de renforcement de capacité des enseignants de ces écoles, ceci dans le but de leur permettre de réaliser étroitement leur profession d'éducateur, et de garantir leur pouvoir d'achat par un salaire digne qui leur sera une source de motivation. Soutenue par La théorie d'efficience (Harvey L'Eisenstein, 1957), qui stipule qu'un employeur peut avoir intérêt à payer de hauts salaires afin d'encourager ses employés à être efficace. En cela, quatre explications ont été avancées pour justifier une relation croissante entre salaire et productivité. Comme nous pouvons le lire sur la Page 29, II.5 point.

· D'Analyser les besoins de chaque école et affecter les ressources appropriées notamment ; humaines, matérielles, et financières en tenant compte des structures scolaires de chaque établissement. Par rapport à leurs capacités d'accueil, leurs stratégies et leurs organisations et leurs politiques. Dans le but de d'améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants, car la formation des élèves en dépend. Soutenue par La théorie de l'équité d'Adam's et Rosenbaum (1962), et la théorie du capital humain d'Adam Smith. Page 26 et 28.

· De répondre présent à ses devoirs, promesses et engagements dans l'effectivité de la gratuité au sein de la sphère économique du fonctionnement des établissements scolaires publiques, notamment : de Construire suffisamment des établissements scolaires publics au niveau du territoire national comme stipulé dans l'article n° 43 de la constitution et bien d'autres. Afin de rendre rationnelle la traçabilité de cette décision, et d'absorber l'augmentation de la demande globale. Avec pour mission de donner confortablement « le libre accès des nouveaux élèves non-actifs ». La théorie de la reproduction de Bourdieu et Passeron (1971 : 31), qui montre et insiste sur l'importance du système éducatif et du fonctionnement de l'école. Page 25, II.2.

Ø Pour offrir une éducation de qualité, il faut mettre en place des systèmes capables d'assurer des prestations complexes dans des milliers d'établissements, jour après jour, heure après heure. Et pour des millions d'élevés, La clé de bons apprentissages réside dans des écoles et des systèmes éducatifs bien gérés. Source : Banque mondiale

· METHODES ET THÉQUINIQUES DE RECHERCHE

1. Méthodes

- Méthode comparative,

- Méthode quantitative,

- Méthode analytique,

- Méthode d'enquête.

Explications des méthodes c'est-à-dire donner leurs importances dans ton travail

2. Techniques

Pour atteindre les objectifs de cette étude de manière réaliste, il va falloir recourir aux techniques appropriées. Dont par sa définition, la technique est l'ensemble des moyens utilisés par les chercheurs pour collecter les données.

En vue d'atteindre notre but et accéder aux informations utiles pour réaliser le présent travail, nous recourons aux techniques ci-après : la documentation, interview et l'observation.

ï TECHNIQUE DOCUMENTAIRE

La documentation consiste à consulter certains documents pour avoir des informations sur les faits ou phénomènes que l'on veut étudier (source), cette technique nous a permis de consulter les activités publiques nous concernant qui constituent une mine importante des renseignements, les activités et documents des institutions ; des mémoires et travail de fin de cycle et la grande riche bibliothèque virtuelle(internet).

ï TECHNIQUE D'OBSERVATION

Concernant la technique d'observation, elle a été participante. Elle stipule que l'observateur doit se faire admettre et est invisible mais prend part à l'activité observée (source). Nous nous sommes servi de cette technique dans sa deuxième forme dans laquelle le chercheur fait le même travail et vit les mêmes situations que les acteurs qu'il observe, mais ces derniers savent qu'il est un chercheur et qu'il va produire un certain nombre d'analyses et des résultats d'une autre nature.

ï TECHNIQUE D'INTERVIEW

Cette technique nous permettra à entrer en contact avec le ministère de l'enseignement primaire provincial, des inspecteurs, des directeurs des écoles publiques et agrées, des enseignants et des élèves eux-mêmes. Et ceci à l'aide d'un questionnaire bien élaboré.

Dont nous avons ciblé et choisi ; Ecole primaire IMARA.


· Les méthodes et techniques de collecte des données.

- l'enquête.


· Les méthodes et techniques d'analyse des données

- la critique (l'approche historique).

-Analyse des Données ; En ce qui concerne l'analyse des données recueillies pour l'établissement des faits, des causes et des responsabilités pour rendre un verdict équilibré, la méthode critique est la mieux placée pour ce travail. En effet, cette méthode appelée historique nous est d'une grande importance dans la mesure où, elle nous permet de comprendre par la suite d'une comparaison entre l'année scolaire 2019-2020 (application de la gratuité de l'enseignement primaire) et d'autres années passées dont l'enseignement était payant (à l'occurrence l'année scolaire 2018-2019).

Il s'agit ici de l'investigation qui doit permettre d'établir les faits, les causes et la responsabilité. Afin de diagnostiquer cette gratuité, trouver les anomalies qui dérangent donc la santé du système éducatif lushois sur le fonctionnement des écoles primaires publiques sous cette gratuité de l'enseignement de base. Dans ce cadre, nous allons expliquer les conséquences de cette dernière en cas de non-respect des faisabilités, qui entrainera des dégâts énormes au fonctionnement de ces écoles dont les victimes sont les élèves. Tout ceci, avec pour objectif de prescrire des solutions adaptées à ce sous-secteur de l'éducation notamment provincial et particulièrement dans la Ville de Lubumbashi.

Bref, « les vérités qui portent sur un ensemble de réalités : individus, objets... ». (SEM MBIMBI Pascal, Phd).

· OBJECTIF POURSUIVI PAR LA RECHERCHE

L'objectif poursuivi de notre recherche vise non seulement à comprendre le fonctionnement actuel des écoles primaires publiques et agrées dans la gratuité, à faire une comparaison de cette remise en application de la gratuité de l'enseignement de base qui est un souci majeur de l'Etat congolais pour cette année scolaire (2019-2020) de l'exécution par rapport aux années passées. Mais aussi à réveiller la conscience des autorités étant nationales que provinciales sur les graves enjeux d'impacts de cette gratuité précoce semble-elle, qui est le résultat d'une décision pas assez étudiée et moins encore préparée. Et qui retombe par-dessus tout sur le fonctionnement de ces écoles primaires à catégorie publique et agrée.

Pour ce faire, nous allons analyser cette décision du gouvernement tout en évaluant les ressources misent à la disposition des écoles publiques en matière de paiement des enseignants et de leur formation, de renforcement de capacité, d'aménagement de ces écoles, de fournitures, de finances, de suivi et contrôle de cette mise en application dans ces institutions scolaires d'une part et de la formation des élèves d'autre part. Ce qui constituerait bien évidement le fonctionnement de ces écoles primaires publiques.

De manière principale le souhait de notre recherche, Est celui de parvenir à donner les solutions à cette situation qui préoccupe la population congolaise (les agents économiques) : autorités, enseignants, parents, élèves... car l'école contribue à façonner les individus. Par cet effet, rendre service à la communauté, dans le but de remplir l'une des missions de l'enseignement universitaire et supérieur en République Démocratique du Congo pour les étudiants finalistes de cycle de graduat ou licence.

· JUSTIFICATION SUR LE CHOIX DU SUJET

Plusieurs raisons justifient l'implication de notre recherche, passant par l'observation. Notamment nous avons constaté que notre ville de Lubumbashi qui, au départ est un central de formation des cadres, commençant par l'enseignement de base (primaire) nous avons donc observé que nos écoles primaires publiques et agrées sont frappées par cette gratuité qui bouleverse tant leur fonctionnement, et surtout du point de vue économique et financier. Sont victimes : les écoles bien structurées en premier lieu, à l'exemple de l'école primaire IMARA, et d'ailleurs même les écoles faibles financièrement, comme l'Ecole ATHENEE de la Katuba et autres. Ainsi nous justifions notre recherche en cherchant les causes de déformation du fonctionnement de ces écoles primaires publiques, tout en se basant sur l'impact économique engendré par la gratuité de l'enseignement. Nous partons de l'observation des écoles primaires de la ville de Lubumbashi, à l'école primaire IMARA notre champ empirique. Avec pour mission de présenter des suggestions pouvant permettre à sauver de cette problématique économique nos écoles primaires publiques et agrées en général et l'école primaire IMARA en particulier. Apportant ainsi notre apport et contribution au développement du pays et de la science.

· CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix du sujet est bien établi quand il est en rapport avec les réalités actuelles.

CHOIX DU SUJET

Diverses raisons justifient le choix de ce sujet : quand on entreprend une recherche ; c'est dans le souci majeur de découvrir une vérité, c'est pour dire avoir la curiosité scientifique, d'être en mesure de saisir le pourquoi et comprendre le comment d'un phénomène étudié.

D'autres raisons qui nous ont poussés à choisir notre sujet, sont entre autre

§ La gratuité de l'enseignement primaire est un sujet d'actualité qui joue sur le fonctionnement économique et financier des écoles primaires publiques et agrées dans notre ville de Lubumbashi, touchant surtout l'école primaire IMARA (école primaire catholique agrée) en raison de sa haute organisation structurelle.

§ Etablir l'un de premier rapport de qualité de la gratuité de l'enseignement primaire sur le fonctionnement des écoles primaires de notre ville de Lubumbashi, et dont l'école primaire IMARA est notre champ empirique de recherche.

§ Décrire l'ensemble d'impacts positifs et négatifs de cette décision influençant de manière avantageuse et désavantageuse le fonctionnement de ces écoles primaires.

§ Le thème est peu abordé aux chercheurs des universités de la ville de Lubumbashi.

§ Permettre aux différents acteurs concernés de se rendre compte des graves dégâts de cette gratuité sur le fonctionnement des assises scolaires dans notre ville de Lubumbashi, dont l'école primaire IMARA est victime.

§ Léguer aux futurs chercheurs un patrimoine de connaissances à ce problème qui met en jeu la formation des élèves, et qui dorénavant nécessite beaucoup de recherches dans toutes ses facettes.

INTERET DU SUJET

L'intérêt de notre sujet est triple, il s'agit d'intérêt : personnel, scientifique et social.

Ø INTERET PERSONNEL

Notre travail nous permettra de confronter les connaissances théoriques et pratiques pendant notre formation en sciences économiques et de gestion. Il est également une réponse à la norme académique selon laquelle la fin du premier cycle de graduat est sanctionnée par la rédaction d'un TFC (travail de fin de cycle).

Ø INTERET SCIENTIFIQUE

Notre conviction est que ce travail pourra servir d'outil de référence à d'autres chercheurs qui seront intéresses par le problème de la gratuité de l'enseignement de base dans l'Université de Lubumbashi et Autres.

Ø INTERET SOCIAL

Les résultats de cette recherche pourraient aider les autorités administratives et les étudiants des universités de la ville de Lubumbashi à veiller sur le fonctionnement des écoles primaires publiques et agrées qui constituent une richesse vivante de la formation de base de l'éthique des enfants congolais en général et en particulier des enfants lushois. Afin de préserver la formation de nos enfants, pour ne pas enrichir sans cesse le secteur privé. Et aussi de protéger les générations futures contre toutes les antivaleurs, et ainsi nécessiter en eux le goût d'apprendre en amont, et de bien former aussi les autres en aval.

Cette recherche permettra aux populations, étudiants, aux bénéficiaires directs comme indirects de comprendre la formation présente, les éléments de se faire quelqu'un dans la société. Et de disposer les moyens, manifester la volonté et implication permettant le réalisme de cette gratuité, qui favorisera de part et d'autre le bon fonctionnement des écoles primaires publiques garantissant la scolarité de qualité aux élèves pour une société forte.

« Cette étude crie tout haut : SAUVER L'ECOLE PRIMAIRE IMARA »

DELIMITATION DU SUJET

Toutefois, les investigations rationnelles et logiques doivent être circonscrites dans le temps et dans l'espace.

ï DELIMITATION SPATIALE

Cette étude est dédiée à l'école primaire IMARA.

· DELIM ITATION TEMPORELLE

Dans le temps ce travail se propose de relever l'impact de la gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des écoles primaires publiques et agrées dans la fourchette de temps allant de l'année scolaire 2018-2019 à l'année scolaire d'actualité c'est-à-dire 2019-2020 où nos observations ont été les plus importantes vu la situation économique actuelle et les décisions prises dans ce sous-secteur de l'éducation.

Toutefois, nous tenons à signaler que cette délimitation temporelle n'est pas stricte dans la mesure où la compréhension d'un aspect du problème peut exiger de dépasser ces limites. Car la gratuité de l'enseignement de base est un concept national et de ce fait touche toute la Ville de Lubumbashi.

LE PLAN SOMMAIRE PROVISOIRE

Tout au long de la rédaction, nous avons essayé d'épingler les différentes questions qui tournent autour de l'impact de la gratuité sur le fonctionnement des écoles primaires publiques qui en découlent.

Hormis l'Introduction et la Conclusion générale, nous avons donc subdivisé notre travail en trois chapitres. A savoir,

ï Chapitre 1 : Cadre conceptuel et théorique, qui consiste à définir nos concepts clés du travail et de présenter certaines théories qui cadrent avec notre travail.

ï Chapitre 2 : Cadre empirique, qui consiste à présenter notre champ empirique.

ï Chapitre 3 : Résultats de la recherche, qui consiste à présenter et discuter de nos résultats ainsi que proposer des solutions.

CHAPITRE 1. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Notre premier chapitre est réservé aux considérations théoriques des concepts de base. Dans ce chapitre, il est question de définir les concepts clés et concernés de notre étude ainsi que la présentation de théories concernant notre thème et la présentation des études antérieures.

I. 1 Définition des concepts opératoires

Le domaine de notre étude dispose des multiples concepts opératoires. Cependant, ces dont nous avons retenus pour ce travail sont :

· L'enseignement

· L'école primaire

· Classe

· L'enseignant

· L'élève (enfant)

· Le fonctionnement.

· Impact

· La gratuité

· Le directeur

· L'opinion

a. L'Enseignement

Le mot « enseignement » provient du verbe enseigner, considéré de plusieurs manières par différents auteurs.

Au XIIIème Siècle avec l'évolution du monde et les champions de l'éducation moderne (nouvelle), ils ont critiqué le rôle de l'enseignant qui transmettait des connaissances et proposait d'autres rôles conformes à la révolution de la société.

Pour le cas d'espèce, l'enseignement est à notre temps un processus de communication (d'échange) de la manière du programme scolaire entre enseignant et enseigné.

Pour d'autres auteurs,'' l'enseignement'' n'est plus une simple propagation des connaissances, mais un moyen d'aider les jeunes à sortir de l'ignorance et être à mesure même de pouvoir apprécier et distinguer ce qui est utile au développement de tout individu, ne communiquant pas seulement ce qui est approprié à un certain moment, mais aussi ce qui peut être intéressant à l'avenir.

L'enseignement est une opération qui vise à faciliter l'apprentissage par la mise en place de façon consciente et délibérée, de conditions susceptibles de produire les meilleurs résultats.

Selon le dictionnaire de français le LAROUSSE, « enseigner » c'est faire connaitre, instruire, acquérir la connaissance ou la pratique.

IBEKI Léonard Geget/2001, p31 ; « l'enseignement » est un processus de communication des connaissances systématiques entre deux individus dont l'un l'émetteur : l'enseignant et l'autre le récepteur : l'enseigné. Cette définition est acceptée puis elle insiste sur le feed back.6(*)

Structure de l'Enseignement en RDC

L'ordonnance-loi n°86/005 du 22/09/1986 de l'enseignement national portant sur les structures et finalités spécifiques de l'enseignement national stipule que l'enseignement national est organisé en enseignement maternel, primaire, secondaire, technique, supérieur et universitaire.

Notons donc que, le secteur qui nous intéresse ici dans le cadre de notre étude sur « l'impacts de la gratuité de l'enseignement de base dans le fonctionnement des écoles primaires publiques » c'est le sous-secteur d'EPST, en se basant uniquement sur « l'enseignement primaire » qui a été rendu gratuit.

Enseignement Primaire

L'enseignement primaire est destiné au X enfants d'une tranche d'âge de 6, 8 à 12, 14 ans. Son but est de présenter l'enfant à la vie, de lui donner un premier niveau de formation générale, civique, morale, intellectuelle, sociale et physique.

Il doit ensuite préparer l'enfant ; - à s'intégrer utilement dans la société, et - à la poursuite d'étude ultérieure, les enfants qui seront relevés capable. Est pour cette raison qu'on l'appelle aussi école fondamentale. De ce fait, elle compte donc en principe six ans d'études répartis structurellement en trois degrés :

o Degré élémentaire ; 1ère et 2ème années.

o Degré moyen ; 3ème et 4ème années.

o Degré terminal ; 5ème et 6ème années.

Ainsi, d'après KASONGO KONGOLO Amissi, « l'enseignement primaire » a pour objectif de préparer l'enfant à la vie, de lui donner un premier niveau de formation générale, harmonieuse de l'homme, citoyen responsable, utile à lui-même et à la société, capable de faire preuve dans tous les domaines sociaux de la vie.

Comme déjà décrit dans les lignes précédentes de manière synthétique en ce qui concerne les degrés, ne sont admis en première année du cycle primaire que les enfants ayant atteint l'âge de six ans révolus au plus tard trois mois après la date fixée pour la rentrée scolaire.

Aucun enfant ne sera admis en première année primaire s'il n'atteint pas l'âge de six ans en minimum, et allant de neuf ans révolus en maximum au moment de la rentrée scolaire, sauf dispense qui pourra être accordée dans les conditions qui seront déterminées par voie du règlement.

L'année scolaire de l'enseignement maternel et primaire comporte au minimum 200 jours de classes et au maximum deux cents vingt jours totalisant ainsi un minimum de neuf cents heures de présence effective à l'école mouvoir le développement du pays et la culture nationale. Dans ce sens, il vise à intégrer l'être humain dans la société en lui dotant toutes les capacités nécessaires : intellectuelles, physique, morales, spirituelles, culturelles... pour l'épanouissement de sa vie.

En effet, pour B. KITAMBO cité par BANZE KALENGA Adelene, « l'objet de l'enseignement : est le développement de la personnalité de l'enfant pour son utilité dans la société ». 7(*)L'enseignement doit accroitre le niveau de connaissance, de conscience et de compétence de tout individu sans distinction d'âge, d'origine, de conviction de culture et de situation sociale.

ü But de l'Enseignement

D'après MARC DUBANT, des textes officiels définissent les objectifs de l'école et partant de la comparaison des systèmes naissent les modifications ou des nouvelles orientations scolaires.

L'école doit faire acquérir des connaissances et des méthodes, elle doit former des hommes capables d'exercer le jugement pour comprendre l'environnement et agir en porteur des matières et solutions.

D'où le but général de l'enseignement est de développer la personnalité de l'enfant en le préparant à la vie active et son utilisé dans la société.

Donc, l'enseignement vise un but général qui est de préparer les enfants à la vie en leur donnant des connaissances nécessaires à leur état.

ü Importance de l'Enseignement

« Nul n'ignore les valeurs de l'enseignement ».

De manière scientifique, nous ne retenons que les idées de ces auteurs dont nous partageons les points de vue.

Cependant, pour MAURICE JOSEPH GABRIEL cité par BANZE KALENGA Adelene, l'importance de l'école est de former le jugement de l'écolier. C'est-à-dire lui doter d'habitudes telles qu'il soit apte à acquérir par lui-même le savoir, c'est développer chez lui des variables, aptitudes volontaires lui permettant de s'affirmer et de manifester son initiative, sa décision en toute occasion.

D'après VIBERT cité par MWENZE WA KYUNGU, l'importance de l'enseignement vise à détecter les divers talents de chaque individu et à en assumer les épanouissements tout en inculquant aux élèves le sens de la responsabilité et les habitudes de la coopération indispensable au progrès des institutions sociales.

Ainsi, pour Paul Juif « l'enseignement trouve son importance en développement en chacun la changer.

Pour ce faire, tout développement de l'enseignement entraine une spécialisation de l'action pédagogique, c'est-à-dire une définition des objectifs. En RDC l'enseignement autrement dit l'éducation est un droit, de tous les citoyens. Article 43 de la constitution.

b. L'Ecole Primaire

Selon le site web : lleduscal.education.fr (2013), l'école primaire est le premier degré de l'enseignement. Elle constitue le fondamental sur lequel se construit une formation qui doit mener les jeunes au meilleur niveau de qualification et les préparer à leur vie de citoyens.

Pour RADJA BINSAIDI cité par BANZE KALENGA Adeline, l'école est un instrument qui fournit à l'individu une manière de penser, de raisonner pour ressoude les problèmes, c'est-à-dire l'école doit armer l'individu avec les connaissances qui seront utilitaires, indispensables et applicables pour résoudre les problèmes physiologiques individuels.8(*)

L'école, elle est considérée aussi comme étant un établissement scolaire primaire.

Cependant, il est nécessaire de noter que ; l'école primaire est destinée aux enfants d'une branche d'âge allant de 6, 8 à 14 ans.

o But de l'Ecole Primaire

Pour MZENWE WA KYUNGU, l'école primaire a pour but de préparer l'enfant à la vie en lui donnant le premier niveau de la formation générale, physique, civique, morale, intellectuelle et sociale pour son intégration utile dans la société et sa préparation à la poursuite des études secondaires.

Il est à signaler que l'école primaire, constitue un atout mangeur pour l'orientation de l'enfant, un fondamental primordial pour son éthique et une opportunité indispensable à saisir pour la définition de sa vie.

C'est pour cette raison qu'on l'appelle aussi l'école fondamentale, alias l'enseignement de base. Et dans notre pays (RDC), elle compte six ans d'études.

o Rôle de l'Ecole Primaire

Elle joue le rôle de réparateur car, il s'agit d'un lieu d'éducation, d'information, d'échange, d'apprentissage, de formation et de socialisation de l'enfant.

Par cet effet, elle est considérée comme étant, une institution contribuant à la structure de l'enfant.

Elle est également un lieu qualifié d'observation du développement de l'enfant. Et, elle sert aussi d'un lieu de soutien et d'accompagnement de l'enfant en difficultés.

o Finalité de l'Ecole Primaire

L'école primaire a pour finalité de former les citoyens producteurs, créateurs, cultivés, consciencieux, libres et responsables qui ouvrent aux valeurs sociales, culturelles, esthétiques, spirituelles et républicaines.

o Importance de l'Ecole Primaire

Ainsi, à la fin du cycle primaire, l'apprenant qui a bien suivi avec attention considérable les enseignements, sera donc capable d'acquérir entre autre :

1. L'Instruction fondamentale ;

§ Ecrire, lire, calculer

§ Comprendre et s'exprimer en langue congolaise et française.

2. Les comportements et attitudes qui traduisent un éveil développé des facultés intellectuelles, morales, sociales et physiques.

v Structure de l'Ecole Primaire

L'école primaire en générale est subdivisée en trois parties ou degrés :

1) Le degré élémentaire : est le degré dans lequel sont destinés des premiers apprentissages. Il comprend la 1ère et 2ème année primaire.

2) Le degré moyen : il est celui réservé à l'apprentissage fondamental. Et comprend la 3ème et la 4ème année primaire.

3) Le degré terminal : il est le degré des apprentissages approfondis. Ce degré comprend la 5ème et la 6ème année primaire.

Ainsi, il est donc adéquat de mon montrer que c'est à l'école primaire que l'enfant doit commencer à être éveillé et à s'épanouir.

c. La Classe

Le mot « classe » selon R. Lafon, désigne établissement d'enseignement où un groupe d'élèves sont réunis dans la même salle et travaillant avec le maître. C'est aussi la salle qui refait les écoliers aux heures de travail.9(*) Tandis que,

Pour Ph. Champy et ses collaborateurs « la classe » vient du mot latin « classis » qui veut dire « Groupe de citoyens », au sens de « groupe spécifié » ; la Classe désigne un ensemble d'élèves regroupés qui suivent le même enseignement ou le cours.10(*)

Plusieurs définitions entre enjeu quant à la définition de ce terme.

Ainsi, de manière brève nous notons donc que d'après G. De Landsheere, la classe désigne « dans le système scolaire, la division correspondant à un degré d'études particulières (classe enfantine, de sixième /d'adaptation, d'expérimentale).

Soulignons que, dans une salle de classe le nombre d'élèves varie de 30, 40 à 50 élèves en maximum conformément aux normes nationales qu'internationales.

(Unicef, Ministère national d'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique EST).

d. L'Enseignant

Le concept « enseignant » est un adjectif, et un nom accordé à toute personne qui enseigne, qui est chargé des enseignements. C'est ainsi que nous entendrons parler de professeur, maître, termes similaires montrant l'oeuvre qu'accomplit l'individu (source).

Pour Paul Robert (2009, p881), l'enseignant est celui qui enseigne, chargé de l'enseignement.11(*)

C'est quelqu'un qui enseigne, qui est expérimenté dans un ou plusieurs domaines de la vie. Et qui a pour profession d'enseigner, former, faire apprendre aux apprenants sur les matières diverses et précises, déjà définies par le programme scolaire de l'année donnée, conformément au calendrier national.

Cependant, il existe des enseignants qualifiés et des enseignants non-qualifiés selon que l'on considère tel ou tel cycle d'études.

· Enseignant qualifié à l'école primaire : il s'agit d'une personne ayant obtenu son diplôme de six ans humanité pédagogique, soit du quatre ans écoles normale et la personne est sensée avoir la maitrise du programme.

· Enseignant sous qualifié à l'école primaire : tout candidat ayant suivi ses études en dehors des humanités pédagogiques ou l'école normale mais qui enseigne ou primaire. Il est à noter que ceux qui ont fait les domaines qui cadre avec l'enseignement peuvent être enseignants au primaire.

Le corps enseignant : est l'ensemble des professeurs et instituteurs.

e. L'Elève (enfant)

Littéralement parlant le mot « élève » désigne tout garçon ou toute fille qui reçoit un enseignement dans un établissement scolaire. Autrement dit, c'est un enseigné qui reçoit dans un milieu éducatif (scolaire) des enseignements auprès d'un ou plusieurs enseignants autrement appelés maîtres (source).

Selon Petit Robert ; l'élève c'est une personne qui reçoit les leçons d'un maître.12(*)

Cependant, vu l'importance de ce dernier dans l'éducation, l'élève demeure le principal élément dans l'éducation (formation scolaire) selon les pédagogues en la matière. Ce qui nous mène à noter que sans l'élève on ne peut parler de l'éducation, et ni de la gratuité de l'enseignement de base.

f. Le Fonctionnement

Le fonctionnement est issu du verbe fonctionner, c'est le fait de fonctionner. Ou alors la manière dont quelque chose fonctionne. En cas d'espèce, dans le cadre de notre étude il s'agira de comprendre comment les écoles publiques et agrées fonctionnent actuellement dans l'exécution ou alors l'effectivité de la gratuité de l'enseignement au sein de ces dernières, par rapport aux années précédentes où l'enseignement de base était payant dans les écoles primaires de l'Etat et des privées agrées (source).

De ce fait, `' fonctionner '' veut dire tout simplement ; Accomplir sa fonction, être en état de marche, en parlant d'un organe, d'un mécanisme. (LAROUSSE)

g. Impact économique

De manière littéraire dit l'impact économique, dit l'effet économique produit par quelque chose ou suite à quelque chose ; influence qui en résulte (source). A l'exemple de l'impact économique de la publicité sur un marché concurrentiel. Par conséquent ici dans notre étude, nous étudierons l'impact économique (l'effet économique engendré) par la gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des écoles primaires publiques et agrées. Afin de se rendre compte des conséquences négatives que positives apportées dans le fonctionnement de ces dernières.

Raison pour laquelle, nous soulignons qu'un adage économique dit qu'il n'y a pas de repas gratuit.

h. La Gratuité

Ce mot veut tout simplement dire, le caractère de ce qui est gratuit. Qui ne coûte rien. Et donc ici, il est question de la gratuité de l'enseignement (source).

Pour se faire, il est nécessaire de rappeler encore que cette décision d'un enseignement de base gratuit est constitutionnelle dans son article 43 de la constitution Rd. Congolaise. Qui stipule que ; Toute personne a droit à l'éducation scolaire. Il y est pourvu par l'enseignement national. L'enseignement national comprend les établissements publics et les établissements privés agréés. La loi fixe les conditions de création et de fonctionnement de ces établissements. Les parents ont le droit de choisir le mode d'éducation à donner à leurs enfants. L'enseignement primaire est obligatoire et gratuit dans les établissements publics. 13(*)

Ainsi l'applicabilité était inexistante jusqu'à l'année précédente 2018-2019. Par ailleurs, cette année 2019-2020 a été une surprise pour les concernées de ce secteur de voir l'applicabilité de cette loi.

Tandis que, à l'économie il n'existe pas de gratuité. Car il n'y a pas d'avantage sans contrepartie.

i. Le Directeur d'école

Ce concept désigne la personne qui exerce les tâches de direction d'administration au niveau d'un établissement scolaire (source).

Bref, Il est à préciser que lorsqu'on se trouve dans une école primaire, le chef ou le responsable d'établissement s'appelle « directeur si c'est un homme, et directrice si c'est une femme ». Tandis qu'au niveau secondaire, Préfet.

j. L'Opinion

Le terme opinion porte souvent de confusion lorsqu'on le place à côté du concept « Attitude ». Nous nous efforçons de le définir en tenant compte de ce que veut dire le terme attitude ; pour l'économiste c'est tout simplement du sentiment approuvé devant une situation quelconque (source).

Tandis que, pour le psychologue ou le spécialiste en sciences de l'éducation, cité par NGANDWA MWANSA Benoit /Sciences de l'éducation/Mémoire 2003 : ce terme attitude provient de la psychologie expérimentale qui veut dire : « réaction d'une personne à une autre face un sujet ou une situation ».14(*)

Notons que, par rapport à notre étude nous collecterons les opinions (avis) du personnel de l'Ep. IMARA : Directeur, vice-directeurs, enseignants, et l'ensemble. Sur la gratuité de l'enseignement dans la dite école. Afin de les analyser et de proposer des pistes de solutions aux suggestions (à la présentation des résultats).

II. CADRE THEORIQUE

II. 1. La théorie humaniste de l'éducation

Cette théorie est fondée sur les idées selon lesquelles la nature humaine est fondamentalement bonne. Chaque individu est unique, tous les êtres humains sont nés égaux et les inégalités qui surviennent ensuite sont le produit des circonstances.

Emile Durkheim, un des défenseurs de cette théorie pense que l'éducation est ce par quoi l'individu devient un être social. En citant Kant (1989 : 42), il précise que« le but de l'éducation est de développer dans chaque individu toute la perfection dont il est perfectible ». Dans le même sens, James Mill toujours cité par Durkheim (1989) affirme que « l'éducation a pour but de faire de l'individu un instrument de bonheur pour lui-même et pour ses semblables. » Sans éducation, l'individu ne peut acquérir le statut d'homme. « L'homme, en effet, n'est homme que parce qu'il vit en société » (op.cit).

Durkheim dans Education et sociologie (1989 : 51) pense que

« Chaque société, considérée à un moment déterminé de son développement, à un système d'éducation qui s'impose aux individus ». Chaque société se fixe un certain idéal de l'homme, de ce qu'il doit être du point de vue intellectuel, physique et moral. La société ne peut vivre que s'il existe entre ses membres une suffisante homogénéité en fixant à l'avance dans l'âme de l'enfant des appartements fondamentaux qu'exige la vie collective ».

Il résulte de ce qui précède que l'éducation consiste en une socialisation méthodique de la jeune génération. Cette socialisation s'opère dès la naissance, au sein de la famille certes, mais c'est à l'école qu'elle est systématisée et opérationnalisée de sorte que celle-ci devienne le lieu central de continuité sociale lorsqu'il s'agit de la transmission des valeurs, des normes et des savoirs.

D'autres auteurs ont également abordé la théorie humanisant de l'école. Il s'agit notamment de John Dewey (1990 : 16) qui, dans Démocratie et éducation, essaye de montrer le rôle capital que joue l'école dans la société. Il souligne que

« L'école est en premier lieu une institution sociale. L'éducation étant un processus social, l'école est simplement cette forme communautaire dans laquelle sont concentrés tous les moyens d'action qui seront les plus efficaces pour amener l'enfant à tirer profit des biens hérités de la race et à employer ses propres capacités à des fins sociales ».

Pour les auteurs de la théorie humaniste, l'école a une fonction sociale très importante. Elle favorise l'égalité des chances pour tous en apportant des corrections aux inégalités sociales existantes. L'école reste donc à la base de la mobilité sociale. Cette école d'après ces théories doit être gratuite pour permettre à tous d'y accéder et de pouvoir bénéficier de toutes les vertus qu'elle y incarne.

- La qualité dans la tradition humaniste

La notion de qualité de l'éducation est au centre des préoccupations de la théorie humaniste. Elle met un accent sur les programmes d'enseignement. Ainsi, les programmes d'enseignement standardisés, prescrits, définis ou contrôlé de l'extérieur doivent être « bannis » selon l'expression du rapport de l'UNESCO (2005) car ils sont considérés comme « nuisant » aux possibilités pour les apprenants, de construire leurs propres interprétations et, pour les programmes d'éducation, de rester à l'écoute des situations et des besoins individuels des apprenants. Le rôle de l'évaluation est de donner aux apprenants des informations et des avis sur la qualité de leur apprentissage individuel. Ici, l'autoévaluation et l'évaluation par les pairs sont bienvenues en tant que moyens de favoriser une prise de conscience plus profonde de l'apprentissage.

Le rôle de l'enseignant est davantage celui d'un facilitateur que celui d'un instructeur.

II. 2. Théorie de la reproduction

La théorie de la reproduction est riche aussi bien en idées qu'en auteurs qui la défendent. En effet, la théorie de la reproduction postule que l'école n'est pas, comme le prétend le discours officiel, cette institution juste et neutre dans ses règles, ses épreuves, son mode de transmission de connaissances ou son fonctionnement tout court. Parmi les auteurs les plus en vue de cette théorie, nous retenons Bourdieu et Passeron, Berthelot, Mbala Owono.

La question fondamentale qui guide les analyses de ces sociologues de l'éducation est : qui réussit et qui échoue à l'école ?

Bourdieu et Passeron (1971 : 31) sont catégoriques lorsqu'ils précisent que « le système d'enseignement contribue de manière irremplaçable à perpétuer la structure des rapports de classe et de même coup à la légitimer. » Autrement dit, la société étant fondée sur la base des classes, l'école étant le reflet de la société, elle comporte également des inégalités, des injustices et des tares qui minent la société. L'école n'est pas une institution neutre, elle crée et accentue les inégalités sociales. L'école est considérée dans ici, comme un instrument de sélection sociale où les riches seuls pourront toujours avoir la possibilité d'envoyer leurs enfants à l'école pour recevoir une éducation de qualité, alors que les pauvres verront leurs enfants exclue du circuit scolaire. La réussite et même l'inscription à l'école apparaissent alors déterminées par l'appartenance à une classe. Mbala Owono (1986), dans une étude réalisée au Cameroun sur les facteurs de réussite scolaire au secondaire a confirmé l'hypothèse selon laquelle la réussite au secondaire est déterminée par l'origine sociale des élèves. Les enfants qui réussissent sont ceux qui sont issus des familles aisées.

En somme, contrairement au discours officiel qui proclame l'égalité des chances et la mobilité sociale à l'école, et pour notre étude de la gratuité, l'école semble ne pas fonctionner sur des logiques des apparences. Dans notre cas, la gratuité de l'école primaire semble fonctionner sur la base de l'école productrice des inégalités. Autrement dit, qui inscrit l'enfant à l'école publique et qui inscrit son enfant à l'école privée ? En clair, les parents auront toujours à débourser des sommes d'argent pour l'éducation de leurs enfants soit pour payer les enseignants dits maîtres des parents dans le cadre des A.P.E.E, soit pour payer des uniformes ou des fournitures scolaires, soit alors pour participer à la construction des salles de classe qui n'existent toujours pas et surtout en zone rurale.

La théorie de la reproduction défend la thèse selon laquelle la gratuité reste une illusion. C'est un piège pour les pauvres, car la qualité de l'éducation a un prix. « Il faut dénoncer cette tromperie pas très morale, pas très honnête qui consiste à faire croire que tous sont égaux devant la formation initiale. Pays de droits de l'homme oblige », soulignent Baehrel et Henderson (op.cit)

II. 3. La théorie du capital humain

Cette théorie postule que « le capital humain est l'ensemble des compétences, qualifications et autres capacités possédées par un individu à des fins productives. Il peut être inné ou s'acquérir durant le cursus scolaire, universitaire ou au cours d'expériences professionnelles, par la transmission de savoirs et qualifications ». Le capital humain initial revêt des formes comme l'intelligence, la force physique ou les connaissances transmises par la famille. Il répond plus à des facteurs génétiques ou familiaux qu'économiques et est supposé peu modulable au cours du temps.

Ses coûts d'acquisition sont faibles, attribuables en partie à l'attention portée à l'enfant par les parents et les bénéfices, en termes monétaires, sont supposés fixes dans le temps. Les compétences acquises sont considérées, dans la théorie du capital humain (Becker, 1964), à la fois comme un bien de consommation durable (on peut acquérir des connaissances à tout âge), un bien spécifique (les compétences de chacun leur sont propres, limitées par leurs capacités physiques et intellectuelles et non exploitables sans leur volonté) et un bien de production (ces compétences déterminent la productivité de l'individu et doivent à ce titre être considérées comme un facteur de production au même titre que la terre et les machines).

La théorie du capital humain est construite par analogie à la théorie du capital physique. L'éducation et la formation sont considérées comme des investissements que l'individu effectue rationnellement afin de constituer un capital productif inséparable de sa personne.

Pour celui-ci, toute formation est coûteuse. Tant que la scolarité est obligatoire, l'individu n'a pas d'autres choix que l'étude. Les coûts relatifs à l'acquisition de connaissances ne sont que des coûts directs (frais de scolarité et d'entretien). Sitôt que la scolarité n'est plus obligatoire, l'individu a comme alternative, à l'étude ou la formation professionnelle, le travail. Les coûts relatifs sont alors de deux sortes : d'une part, un coût d'opportunité équivalent au salaire auquel l'individu pourrait prétendre s'il travaillait à temps complet (ce salaire dépend de ses compétences à la période considérée et peut être amputé du salaire qu'il perçoit effectivement si l'individu partage son temps entre l'étude ou la formation et un emploi rémunéré) ; d'autre part, un coût direct relatif aux frais engagés pour cet investissement. En retour, les connaissances acquises procurent à l'individu une source durable de revenus lorsqu'elles sont utilisées dans le cadre de ses activités professionnelles. L'acquisition de capital humain contribue, en effet, à accroître les compétences de l'individu et ainsi sa productivité marginale. La théorie du capital humain fonctionne par analogie à celle du capital financier ou physique. On considère que le capital humain est formé de trois éléments : les compétences, les expériences et les savoirs qui, ensemble, déterminent une certaine aptitude de l'individu à travailler. De même que le capital physique, le capital humain peut s'acquérir (par l'éducation), se préserver et se développer (par un entretien à travers des formations continues et/ou l'attention portée à la santé de l'individu). De même, il doit pouvoir produire un bénéfice (les revenus perçus lors de la mise à disposition des compétences). On peut distinguer le capital humain spécifique, qui comprend les compétences non transférables, et le capital humain générique avec ses compétences transférables. Selon la mise en valeur de l'un ou de l'autre par l'investissement, l'individu est pris en compte différemment dans l'économie de gestion.

Qui dit capital, dit investissements. Avec ce nouveau concept de capital humain, s'ouvre toute une gamme d'investissements autour des axes majeurs de l'éducation et de la santé. L'investissement en capital humain consiste donc dans l'ensemble des dépenses effectuées dans ce sens. Ces dépenses sont estimées en deux temps : on a d'une part les coûts directs (frais de scolarité, de médecine...) et de l'autre les coûts d'opportunité. Ces derniers résident dans l'arbitrage des individus dans leur gestion du capital humain. Par exemple, choisir de poursuivre ses études universitaires, plutôt que d'entrer immédiatement après le Bac dans la vie active, a un coût d'opportunité estimé, le plus souvent, avantageux par rapport à la situation inverse. Dans tous les cas, on espère un retour d'investissement.

Encourager l'éducation pour tous est donc une dépense d'investissement que l'Etat doit consentir pour en arriver à un meilleur bien- être social des individus par la construction d'un capital humain. Selon l'OCDE, en matière économique, le capital humain a une incidence positive à deux niveaux.

· Au niveau micro-économique (l'individu), on mesure le taux de rendement des investissements en formation sur les revenus du travail (la détention de diplômes est corrélée à la hiérarchie des revenus).

· Au niveau macro-économique, le taux de rendement social mesure l'impact des investissements sur la croissance économique et l'ensemble de la société.

Le niveau d'enseignement ne joue cependant pas le même rôle selon le niveau de développement des pays. Dans les pays développés, l'enseignement supérieur joue un rôle significatif dans la croissance. Le nombre d'ingénieurs et de scientifiques a un impact positif sur la productivité. Dans les pays les moins développés, c'est l'enseignement primaire et secondaire qui joue ce rôle. Cette théorie met également en évidence l'impact du capital humain sur tous les aspects du bien-être : on constate une corrélation entre l'élévation du capital humain et la réduction des inégalités de revenus, l'amélioration de la santé, le recul de la délinquance, la participation à la vie publique.

Nous pouvons résumer notre approche comme suit :

Investissements en éducation

Formation générique transférable (éducation primaire et secondaire)

Formation spécifique non transférable (enseignement supérieur, formation continue professionnelle).

Surtout dans les pays en voie de développement :

Accroissement du capital humain

Accroissement des revenus (niveau micro-économique)

Développement social et économique, bien-être social (niveau macro-économique).

Dans un contexte de marche vers le développement, rendre gratuite l'école serait donc un investissement qui aura pour finalité d'améliorer le capital humain. Assurer le minimum de compétences, c'est-à-dire des compétences transférables, utilisables à tous les niveaux peut permettre à l'individu, soit de poursuivre ses études, soit de rentrer dans la vie active en optimisant ses revenus. Cela permet un développement social et économique harmonieux et contribue à la réduction des inégalités de revenus. Par ailleurs, l'individu dont les revenus s'accroissent a plus de facilité à investir dans sa formation spécifique pour accroitre encore plus ses revenus et dans l'éducation de sa famille.

La théorie du capital humain explique donc comment l'investissement en éducation peut concourir à un développement social et économique d'un pays. Ainsi rendre gratuite l'école est un investissement que l'Etat doit consentir pour favoriser son essor rapide et tendre vers le bien-être des citoyens.

II. 4. La théorie de l'équité

Le travailleur va, en permanence comparer les différentes conditions de son emploi avec celles d'autres individus. Cette comparaison peut aboutir au constat d'une dissonance. Cette conclusion va générer une source de tension que l'individu va chercher à réduire en fonction de possibilités que lui offre la situation.

Deux expériences d'Adam's et Rosenbaum (1962) permettent de mieux comprendre les différents impacts de l'équité. Dans la première étude, les auteurs ont comparé deux groupes de sujets. Des étudiants de l'Université de New-York étaient engagés par le service de placement pour un travail à temps partiel dans le cadre duquel ils devaient réaliser des interviews pour une enquête démographique. Les étudiants devaient dans un premier temps remplir un questionnaire concernant leur formation et leur expérience professionnelle. Dans un deuxième temps, l'employeur déclarait à une partie des étudiants qu'ils n'avaient pas la qualification nécessaire pour conduire les interviews. Cependant, après un coup de téléphone fictif en leur présence, l'employeur se résignait à les embaucher. L'autre parte des étudiants ne passaient pas par cette phase de mise en scène. Au contraire, l'employeur leur signifiait qu'ils avaient le niveau de qualification requis pour l'emploi. L'emploi débutait par une période d'essai de 2h30, à l'issue de laquelle le nombre d'interviews était comptabilisé. Les résultats ont montré que le groupe dit « sous-qualifié » a réalisé significativement plus d'interviews que l'autre groupe.

Dans la deuxième expérience, le protocole était le même excepté pour le mode de rémunération. Dans les deux premiers groupes, les sujets étaient tous payés à l'heure tandis que dans les deux autres groupes, les sujets étaient payés à la pièce. Un des deux groupes de chaque mode de rémunération est « sous-qualifié » avec la même procédure expérimentale. Cette fois, les résultats ont permis de constater que lorsque le salaire était à l'heure, les sujets du groupe « sous-qualifié » produisent plus d'interviews. Par contre, quand le salaire était à la pièce, ils avaient tendance à en faire moins. Pour la théorie de l'équité, dans le premier cas, les sujets fournissent plus d'interviews pour compenser leur sous-qualification et donc être équitablement payés par rapport aux autres individus ; par contre dans le deuxième cas, le fait d'être moins payés est jugé plus équitable (toujours en fonction du niveau initial).

Pour Adams, la motivation qui vient du sentiment d'iniquité fait suite à l'analyse d'une situation. L'individu va chercher à réduire le sentiment d'injustice qu'il perçoit face à la situation.

II. 5. La théorie d'efficience (Harvey L'Eisenstein, 1957)

L'idée de cette théorie est qu'un employeur peut avoir intérêt à payer de hauts salaires afin d'encourager ses employés à être efficace. Quatre explications ont été avancées pour justifier une relation croissante entre salaire et productivité :

- Une productivité de « bas salaire » favorise la rotation de la main-d'oeuvre et, par voie de conséquence, aura une influence négative sur la productivité du travail à moyen terme ou long terme.

- Un chef d'entreprise n'observant qu'imparfaitement les caractéristiques des individus qu'il embauche peut pratiquer une politique de « hauts salaires » afin d'attirer dans son entreprise les meilleurs éléments de la production active.

- Lorsque les actions des employés sont imparfaitement observées par l'employeur, il y a un problème d'aléa moral : les employés peuvent avoir intérêt à tirer au flanc. Payer de hauts salaires peut alors permettre d'inciter les employés à s'investir dans leur travail.

- Payer des salaires relativement élevés peut aussi constituer un moyen de signifier aux employés qu'ils sont traités équitablement avec respect. Ceci peut favoriser des comportements coopératifs qui améliorent la productivité du travail.

L'objectif des théoriciens du salaire d'efficience est en effet de combler une lacune de l'analyse en termes d'équilibre général.

II. 6. Théorie de la segmentation

Selon cette théorie il existe plusieurs types de marché du travail avec un fonctionnement spécifique.

La première distinction concerne la notion de concurrence au niveau de la distribution des emplois et de fixation des salaires. On distingue deux types de marché : Le marché interne et le marché externe. Le marché interne est un marché non concurrentiel avec un règlement interne à l'employeur (grille de salaire, promotion interne, conditions d'embauche,...) et le marché externe est lui un marché concurrentiel, il y a mise en concurrence des candidats à l'embauche et les salaires sont déterminés selon la loi de l'offre et de la demande.

Ø Modèle d'Analyse :

Nous analyserons donc deux variables : la variable explicative et expliquée dans le cadre d'analyse de notre étude, il s'agit de :

- La variable expliquée (variable dépendante) de notre étude c'est : Le fonctionnement des écoles, notamment le fonctionnement de l'école primaire IMARA dans le cadre des investigations sur terrain. Ainsi,

- La variable explicative (variable indépendante) de notre étude c'est :La gratuité de l'enseignement de base, qui veut tout simplement dire la gratuité au niveau primaire.

La gratuité de l'enseignement nous aidera à comprendre le fonctionnement de l'école primaire IMARA pour savoir si, l'école primaire IMARA a augmenté ses dépenses ou baissé ses dépenses par rapport à son fonctionnement dans la gratuité comparativement aux années précédentes.

Chapitre 2. CADRE EMPIRIQUE

2.1 Présentation du Champ Empirique

Dans le cadre de notre travail, Il va s'agir ici de présenter le champ empirique de notre étude de terrain.

Notre travail porte sur l'école primaire IMARA, une école catholique agrée, pour les garçons dont l'Etat rémunère les enseignants, considérés comme agents de l'Etat. Et que l'église catholique assure et s'occupe de la gestion.

SITUATION GEOGRAPHIQUE :

Géographiquement, l'école primaire se trouve dans la Ville de Lubumbashi, située entre quatre (4) avenues notamment : Kambove au sud, Kauzi au nord, Maman Yemo à l'Ouest ainsi que Lufira à l'Est.

HISTORIQUE :

De manière brève, l'école primaire IMARA était fondée à Elisabeth Ville par les pères salésiens, qui étaient arrivé sur la ville à 11/11/1911 (le onze, novembre, mille neuf cent-onze).

Et donc seulement 3 mois après qu'ils ont débuté à construire l'école, en ville notamment le 12/02/1912 sur la route Kasavubu en face du Gouvernorat actuel. Avec 14 élèves seulement. En suite délocalisée à Kasavubu point Kimbangu, au novembre 1912.

Le premier directeur s'appelait SAK, et deuxième en 1962-1963 c'est Wil Mot. Suivis de : Paul DE MEUKENAR, Michel VANHEUSDEN, Carlo SARDO, MWAMBA (1973), MUTOMBO. Ainsi, à 1978 l'Etat remet à l'église la gestion de l'école qu'il avait récupérée dans les années 60 après son indépendance, sous règne du directeur (Frère) Nestor KOLELA, puis Père Sessaire, Nestor Twuri, Père KIKOLI, Père TSHILAKA Pierre, Père Dieu-donné MAKOLA, Père Donacien BANZE (2000), Père Faustin, Père Hansynte MBWAMBO (2006), Père Ritien TSHIALA (2009), Père Emmanuel SALUMU (2012), et enfin l'actuel directeur Père Serge BANZA KALUMBA en 2020.

2.2 Eléments stratégiques

L'Ep. IMARA dispose deux catégories de ses éléments stratégiques (cartes mises en places), notamment :

- Les éléments constants : Sa devise, Son accompagnement religieux à la chrétienté dans la formation des élèves. Ainsi que, Sa campagne d'inscription dont seuls, ceux de pourcentage allant de 60% sont acceptés.

- Les éléments variables : Ses places disponibles à offrir, Ses partenaires d'appui (à l'exemple comme CoCa Cola), Son effectif conséquent du personnel. Dont 84 travailleurs dans l'ensemble de toutes catégories confondues. Sa politique structurelle de gestion. Organisation fréquente des journées culturelles et célébration. Sa formation semestrielle de renforcement des capacités des enseignants et cadres administratifs.

2.3 Structure Organisationnelle

Sous la tutelle du ministère provincial de l'EPST du HAUT KATANGA, dans la Division éducationnelle de Lubumbashi.

§ L'école primaire IMARA se structure de la manière suivante :

A la tête de la Direction, Père Serge BANZA KALUMBA directeur. Suivi de trois directeurs adjoints, chaque directeur s'occupe de chaque degré :

- Degré élémentaire (1er degré : 1ère et 2è§me années) qui comporte 20 classes : 10 classes de première année (A, B, C, D, E, F, G, H, I, J), 10 classes de deuxième année (A, B, C, D, E, F, G, H, I, J). dirigé par le Directeur adjoint : Mr KALENGA MUKENI Gaspard.

- Degré moyen (2ème degré : 2ème et 3ème années) qui est composé de 18 classes : notamment, 9 classes de troisième année (A, B, C, D, E, F, G, H, I), 9 classes de quatrième année (A, B, C, D, E, F, G, H, I) dirigé par le Directeur adjoint : Mr ZENGEZ MBAYO Jean.

- Degré terminal (3ème degré : 5ème et 6ème année) qui est constitué de 15 classes : dont 8 classes de cinquième année (A, B, C, D, E, F, G, H), 7 classes de sixième année (A, B, C, D, E, F, G) le degré est dirigé par le Directeur adjoint : Mr NGOY MALOBA Pascal.

Cependant, soulignons donc que l'Ecole primaire IMARA dispose en général 53 classes (salles de classes) ; dont 4368 élèves cette année 2019-2020), une différence de nombre d'élèves de 1791 par rapport à l'année scolaire précédente 2018-2019 qui était à 2577.

Tableau n°2 : Présentation de la Structure organisationnelle EP. IMARA

Configuration 2018-2019/2019-2020

LA DIRECTION DE L'ECOLE PRIMAIRE IMARA EST GEREE PAR UN PERE CATHOLIQUE : Mr BANZA KALUMBA Serge

Le salaire du directeur, en 2018-2019 : 160000Fc et en 2019-2020 : 360000Fc. Dont la prime (des parents) par l'écoleen 2018-2019 : 150$, et 2019-2020 pendant la gratuité : 0$.

DegréElémentaire

(DirecteuradjointMr KALENGA MUKENA Gaspard)

 
 

Nombre total des classes enannée

Nombred'élèves

Enseignantsdébout

(Les enseignants

Sontanonymes)

Enseignants de relève

(Les nomssontanonymes)

Salairesd'enseignants de relève par l'Etat

Salairesd'enseignantsdebout par l'Etat

Prime de toutes les deuxcatégorie

 

10 Classes de la 1erannée :

2018-2019

2019-2020

2018-2029

2019-2020

2018-2019/2019-2020

« 6 enseignants de relève »

2018-2019/2019-2020

2019-2020

2018-2019

2019-2020

2018-2019 payéparl'Ecole

 

Classe A

50

92

NG

NG

KA

150000Fc

180$

160000Fc

180$

990$

 

Classe B

48

94

KA

KA

LO

150000Fc

180$

160000Fc

180$

990$

 

Classe C

49

78

TS

TS

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe D

50

83

KA

KA

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe E

48

92

OL

OL

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe F

49

90

NK

NK

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe G

50

91

NT

NT

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe H

50

89

LW

LW

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe I

46

87

MU

MU

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe J

47

92

MA

MA

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

10 Classes de la 2èmeannée :

 
 

Classe A

49

86

LA

LA

EK

150000Fc

180$

160000Fc

180$

990$

 

Classe B

50

81

BA

BA

FA

15000Fc

180$

160000Fc

180$

990$

 

Classe C

48

80

ZE

ZE

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe D

42

81

AK

AK

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe E

49

76

WA

WA

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe F

48

83

KA

KA

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe G

44

75

PA

PA

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe H

50

80

TS

TS

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe I

42

79

NT

NT

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe J

47

84

ND

ND

 
 
 

160000Fc

180$

990$

Degrémoyen (DirecteuradjointMr ZENGEZ MBAYO Jean)

 
 

9 Classes de la 3èmeannée :

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Classe A

50

84

TM

TM

G

150000Fc

180$

160000Fc

180$

990$

 

Classe B

50

81

FY

FY

H

150000Fc

180$

160000Fc

180$

990$

 

Classe C

47

79

GV

GV

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe D

49

81

XE

XE

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe E

48

82

ZP

ZP

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe F

50

76

WR

WR

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe G

48

80

OQ

OQ

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe H

50

80

UY

UY

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe I

49

83

KX

KX

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

9 Classes de la 4èmeannée :

 
 

Classe A

49

78

MN

MN

I

150000Fc

180$

160000Fc

180$

990$

 

Classe B

48

84

DG

DG

J

150000Fc

180$

160000Fc

180$

990$

 

Classe C

48

86

YI

YI

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe D

47

85

LU

LU

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe E

48

81

GO

GO

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe F

48

83

FA

FA

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

ClasseG

50

76

TI

TI

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe H

48

82

PE

PE

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe I

49

80

NA

NA

 
 
 

160000Fc

180$

990$

Degré terminal (DirecteuradjointMr NGOY MALOBA Pascal)

 
 

8 Classes de la 5èmeannée :

 
 

-

 
 
 
 
 
 
 
 

Classe A

50

87

TSI

TSI

K

150000Fc

180$

160000Fc

180$

990$

 

Classe B

49

81

NGU

NGU

L

150000Fc

180$

160000Fc

180$

990$

 

Classe C

49

75

DEL

DEL

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe D

50

76

NIS

NIS

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe E

50

80

KAZ

KAZ

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe F

50

79

YON

YON

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe G

50

78

ZIL

WIL

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe H

50

78

FEP

FEP

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

7 Classes de la 6èmeannée :

 
 

Classe A

50

78

LIL

LIL

M

150000Fc

180$

160000Fc

180$

990$

 

Classe B

50

77

BAF

BAF

N

150000Fc

180$

160000Fc

180$

990$

 

Classe C

49

78

RYD

RYD

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe D

50

77

DET

DET

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe E

49

79

GOY

GOY

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe F

49

78

EKA

EKA

 
 
 

160000Fc

180$

990$

 

Classe G

50

78

IYO

IYO

 
 
 

160000Fc

180$

990$

Total Général

53 Classes

2.577 Elèves

4368

53 Enseignantsdébout

53 Enseignantsdébout

6 enseignants de relève

900.000Fc

1.080$

8.480.000Fc

9.540$

52.470$+5.940$(pour les 6 Ensseign. De relève)

Source : Documents consultés d'EP. IMARA

2.4 Organigramme hiérarchique de l'Ep. IMARASource : Direction EP. IMARA

2.5 Analyse de l'Environnement

A la théorie d'analyse du comportement de personnel, en passant par les théories de l'économie (financement) de l'éducation et l'enseignement qualitatif, pour afin finir avec la théorie incontournable en recherche scientifique, la théorie contextuelle ou le cadre contextuel.

Cependant, à partir des approches théoriques mobilisées, nous avons construit notre grille d'analyse de la manière suivante :

Tableau n°3 : Grille d'analyse

Problème à analyser

DIMENSIONS

 

CONTEXTE

CONTENU

PROCESSUS

 

ANALYSE SWOT

ANALYSE DE

ANALYSE

La responsabilité de l'Etat congolais face aux effets économiques engendrés de la gratuité de l'enseignement sur le fonctionnement des écoles primaires publiques, notamment : «EP  IMARA »

(contexte interne)

PORTER

DESCRIPTIVE

 
 

(Interactions)

 
 

ANALYSE PESTEL

ANALYSE CROISÉE

ANALYSE

 

(contexte externe)

(stratégie

QUANTITATIVE

 
 

opérationnelle)

 

Source : nous même

a. Le contexte (environnement) interne

· ANALYSE SWOT : MICRO-ENVIRONNEMENT DE L'ECOLE PRIMAIRE IMARA

L'analyse SWOT ou matrice SWOT, est un outil permettant d'identifier les points forts, les faiblesses, les opportunités et les menaces d'une entreprise ou une organisation particulière. Les points forts et les faiblesses sont les facteurs internes qui créent la valeur ou la détruisent. Les opportunités et les menaces sont les facteurs externes qu'une entreprise ou une organisation ne peut pas contrôler. C'est une représentation de la situation d'un produit ou d'un service face au marché.

En somme, on attend par Force : une ressource ou caractéristique du service (appelé : instruction ou formation) ou de l'organisation, qu'on étudie et qui sert à être mise en valeur. Tandis que, Faiblesse : Une limite, un défaut ou une « non compétence » du produit ou de l'organisation qui va l'empêcher de parvenir au succès.

Opportunité: toute situation favorable à une entreprise ou organisation pour parvenir à se donner un avantage concurrentiel sur le projet/produit ou alors le service. Ainsi, Menace : toute situation non favorable dans l'environnement extérieur qu'est une menace pour l'évolution de l'encadrement (formation) ou de l'établissement (école).

Tableau n°4 :SWOT EP. IMARA

POSITIF

NEGATIF

FORCES

FAIBLESSES

- Haute qualité de la formation connue de tous au-travers le pays.

Ecole catholique, formation des prêtres. L'encadrement dans la foi chrétienne.

- Ep. IMARA disponible depuis 1911 au service de la communauté dans la formation des jeunes, qui plusieurs de ses produits finis aujourd'hui sont des grands cadres du pays, opérateurs économiques, parents d'élèves, donc son ancienneté figurante d'efficacité dans le secteur.

- Son espace géographique éducatif aménagé, sa construction durable et responsable aux normes.

- Le confort de ses salles de classes, dont chacune dispose respectivement 45 à 50 élèves, et dispose de 52 salles des classes, ainsi que des infrastructures appropriées.

- Son personnel conséquent, performant et qualifié dans le domaine, dont 90% d'enseignants universitaires. Etc.

- Taches financières (besoin de

Financement),

- La saturation rapide de ses places établies, ce qui cause notamment l'insuffisance de l'offre.

OPPORTINUTES

MENANCES

- Former, encadrer, instruire la jeunesse.

- La gratuité de l'enseignement qui frappe son fonctionnement,

- Secteur privé de l'enseignement primaire, qui reste payant.

- L'abondance imposée de l'offre globale par l'Etat.

- La Covid-19.

- La baisse de rémunération (salaires et primes) du personnel administratif, enseignant et autres. Etc.

Source : nous-mêmes, via la direction et le corps scientifique IMARA, à l'issu des interviews.

b. Le contexte (environnement) externe

· ANALYSE PESTEL : MACRO-ENVIRONNEMENT DE L'ECOLE PRIMAIRE IMARA

Cette partie du macro-environnement consiste à présenter les éléments qui influencent d'une manière ou d'une autre l'environnement micro et fonctionnement de l'Ecole primaire IMARA, pendant cette période de l'année scolaire 2019-2020 de l'exécution de la gratuité de l'enseignement de base.

PESTEL comme l'ensemble d'éléments d'ANALYSE du macro-environnement se décrit de la manière qui :

P : Les facteurs dominants de la Politique.

E : Les facteurs dominants de l'Economie.

S : Les facteurs Socio-culturels dominants.

T : Les facteurs dominants de la Technologie.

E : Les facteurs dominants de l'Ecologie.

L : Les facteurs Légaux.

En effet, nous présenterons dans les lignes qui suivent un schéma illustratif des connections et fonctionnement de ce système PESTEL.

Schéma illustratif : PESTEL EP. IMARA

Source : nous-mêmes par analyses, et aussi via le corps administratif IMARA, à l'issu des interviews.

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS

Ce chapitre porte sur notre travail proprement dit, car c'est dans ce chapitre que nous entrons maintenant dans le vif de notre travail.

Les sciences de l'économie notre mère, nous font savoir « qu'il n'y a pas d'avantage sans contrepartie », ce qui a rendu ce sujet encore plus excitant pour nous économistes. Partant de ce principe, nous avons fait preuve de l'induction (du général au particulier) dans le cadre de notre étude pour bien comprendre ce concept opératoire qui est la « gratuité ».

Dans ce chapitre nous allons démontrer l'impact de la gratuité de l'enseignement sur le fonctionnement de l'école primaire IMARA.

III.1. PRESENTATION DES RESULTATS

Tableau n05 : Salaires et primes de personnel de l'école primaire IMARA

Personnel de l'école IMARA

Salaires

Primes

2018-2019

2019-2020

2018-2019

2019-2020

Directeurgénéral

160.000FC

360.000FC

1.500$

0

Directeuradjoint

160.000FC

360.000FC

1.300$

0

Enseignanttitulaire

160.000FC

360.000FC

990$

0

Enseignant de relève

150.000FC

360.000FC

990$

0

Total

630.000FC

1.440.000FC

4.780$

0

Source : nos enquêtes à l'école primaire IMARA

Ce tableau nous montre que le personnel de l'école primaire IMARA ont passé de 160.000FC avant la gratuité à 360.000FC pendant la gratuité à l'exception des enseignants de relève qui ont passés de 150.000fc à 360.000FC.

En effet, ce personnel de ladite école bénéficiait des primes différentes via les contributions des parents d'élèves : soit, 1.500$ pour le directeur général, 1.300$ pour le directeur adjoint, 990$ pour l'enseignant t debout et 990$ pour l'enseignant de relève.

Tableau n06 : Frais de fonctionnement de l'école primaire IMARA

 

2018-2019

2019-2020

Ecart

Frais de fonctionnement

2500$

650$

1.850$

Source : nos enquêtes à l'école primaire IMARA

Ce tableau démontre que les frais de fonctionnement de l'école primaire IMARA était de 2.500$ à l'année scolaire 2018-2019 et de 650$ à l'année scolaire 2019-2020 soit un écart de 1.850$.Tableau n07 : Lien entre la gratuité de l'enseignement et le fonctionnement de l'école primaire IMARA

 

Salaire du directeurgénéral

Salaire du directeuradjoint

Salaire de l'enseignantdébout

Salaire de l'enseignant de relève

Primes totales

Frais de fonctionnement

2018-2019

2019-2020

2018-2019

2019-2020

2018-2019

2019-2020

2018-2019

2019-2020

2018-2019

2019-2020

2018-2019

2019-2020

L'Etat

160.000FC

360.000FC

160.000FC

360.000FC

160.000FC

360.000FC

150.000FC

360.000FC

0

0

0

650$

Ecoleprimaire IMARA

0

0

0

0

0

O

O

0

4.710$

0

2.500$

0

Source : nos enquêtes à l'école primaire IMARA

Partant du tableau n05, nous voyons que l'Etat a supporté le 100% des salaires de personnel et l'école a supporté le 100% des primes de ce dernier ; l'école a supporté la totalité de frais de fonctionnement de l'école de l'année scolaire 2018-2019 et l'Etat a supporté la totalité des frais de fonctionnement de l'école de l'année scolaire 2019-2020 dans une grande diminution conséquente de moyens financiers.Tableau n08 : Suggestion de personnel de l'école IMARA

Personnel de l'écoleprimaire IMARA

Suggestions

Directeurgénéral

Que l'Etatpuissetenircompte des structures de chaqueécole, et agirconnaissant le BesoinenFonds de Roulement (BFR) de cettedernièrecitée ci-haut.

Directeuradjoint

Que l'Etataméliore les conditions de vie des enseignants par un salairedigne de cesvaillantshéros pour leurpermettre de bienexercerleur profession d'éducateur.

Enseignantdebout

La motivation de l'Etat pour l'école et pour les enseignantscompte, car la formation des élèvesendépend.

« L'enseignementest un investissement indispensable pour l'homme, que la gratuité ne soit pas une illusion ». L'Etatdoitallouer des moyensconséquents et importants.

Enseignant de relève

L'Etatdoitsonger à construire plus d'écoles que possible, pour absorber la demandeglobale de l'enseignementprimaire, et décharger les autresécolescomme IMARA. Afin que les élèves (enfants) puissentbénéficierd'une formation performante qui ferontd'eux des capitauxhumains.

 

Source : Opinions du personnel de l'école primaire IMARA.

Ce tableau montre en gros que le souci de personnel de l'école primaire IMARA est que l'Etat prenne ses responsabilités en ce qui concerne leur motivation, leurs conditions de vie, les structures des écoles pour leurs financements appropriés, Disposition des moyens nécessaires pour la gratuité, et la construction des nouvelles écoles.

III.2. DISCUSSION DES RESULTATS

En effet, ce point a pour objectif, de démontrer la pertinence des résultats.

Partant des résultats obtenus dans ce travail, nous pouvons dire que l'Etat congolais a juste assuré le slogan « l'Ecole Pour Tous ».

Dans les années à venir comme le dit Gratien MOKONZI ; dans son mémoire. Pour lui, l'Etat congolais a juste assuré le slogan Education Pour Tous, qui est tout simplement pour l'Etat congolais un défi, une volonté politique a concrétisé des dispositions constitutionnelles. Et DANGENON reste sur cette même idée en montrant le problème majeur de la République Démocratique du Congo, qui est la demande et l'offre de l'éducation. Mais nos résultats nous renseignent que la gratuité de l'enseignement a agi aussi sur la vie des travailleurs de ce sous-secteur de l'éducation, en augmentant leur salaire ce qui est une bonne chose, mais la gratuité de l'enseignement n'est pas venue seulement pour apporter des bonnes choses mais aussi les mauvaises comme la suppression des primes que recevaient les enseignants et l'ensemble du corps éducatif. Et suite à nos analyses la gratuité de l'enseignement n'a engendré que de l'impact négatif à l'Ecole primaire IMARA, et à toutes les écoles primaires publiques agrées. Par contre elle a été favorablement bien accueillie à la majorité des écoles primaires publiques, propres à l'Etat.

Partant de tout cela, nous vous proposons des solutions dans la page suivante (point suivant).

SUGGESTIONS

Afin de rendre effective la gratuité de l'enseignement de base, permettre à nos enfants (élèves) de bénéficier d'un enseignement de qualité et ne pas faire d'eux victimes d'une décision politique précoce qui tache d'une façon ou d'une autre leur formation nous recommandons à ces trois agents économiques opérant dans ce sous-secteurs, notamment :

Les suggestions ci-après,

1. A L'ETAT CONGOLAIS

Avant toute chose, Faisant le tour des écoles dans la ville Lubumbashi, et ressemblant les informations d'un peu partout au pays jusqu'à notre champ d'investigations qui est EP. IMARA Il est scrupuleusement indispensable et responsable que l'Etat honore ses promesses, entre autre :

- La construction des nouveaux établissements (article 43 de la constitution), pour absorber la demande globale.

- Améliorer les conditions de vie des enseignants, leur doter d'une rémunération mensuelle digne pour leur permettre de bien exercer leur profession d'éducateur.

- Survenir au fonds de roulement (FR) et besoin en fonds de roulement (BFR) de chaque école, pour le bon fonctionnement des établissements.

- Financer la formation professionnelle continue du personnel enseignant, et corps administratif des écoles, dans le but d'améliorer d'avantage la qualité de l'enseignement primaire congolais.

- La création d'un comité de suivi de la gratuité au sein du ministère de tutelle, pour contrôler, évaluer, coordonner et motiver l'exécution de cette décision.

Cela permettra de « sauver nos écoles », de récupérer les enfants non-scolarisés pour les scolariser et de garantir l'apprentissage, la formation de ces jeunes élèves qui ne demandent que d'être formés. Ainsi, promouvoir le système éducatif congolais.

Pour l'Ecole primaire IMARA, nous recommandons à l'Etat de :

- Revoir son financement de frais de fonctionnement de cette école, qui hier était évalué à 2.500$ mais aujourd'hui pendant la gratuité il ne vaut que 650$.

- Améliorer le salaire du personnel Ep. IMARA, car une simple augmentation de 200.000Fc ne suffit pas de combler le vide de leur prime qui était respectivement à 990$ par enseignant, 1.300$ par Directeur-Adjoint, 1500$ Directeur Général. Afin de les motiver et assurer la solvabilité de leur pouvoir d'achat.

- Tenir compte de sa structure organisationnelle qui nécessite beaucoup d'attention financière et de la hausse du nombre d'élèves annuellement, afin de lui doter des nouvelles infrastructures scolaires adaptées, pour toujours garantir la formation de qualité à la satisfaction de sa clientèle (la communauté), pour accomplir son but: Page 19.

2. A L'ECOLE PRIMAIRE IMARA

Nous lui recommandons notamment,

- De veiller sur ses valeurs (morales, intellectuelles, spirituels...) et de continuer à les promouvoir avec des nouvelles stratégies.

- D'accepter les dons de charité (via les bienfaiteurs) et de créer plus de partenariats possibles avec des organisations d'appui à l'éducation comme CoCa Cola son partenaire à l'instar Vodacom, Airtel, Brasimba via son jus D'jino, dans le but de mobiliser encore plus de fonds pour les journées culturelles, sorties scolaires (activités para scolaires), championnat de sports interclasses, etc.

- De limiter le nombre d'élèves par classe, pour limiter et assurer le bon apprentissage des élèves, et limiter les dépenses inutiles de beaucoup de matériaux. Car le but n'est pas la quantité d'élèves mais la qualité de la formation (de l'enseignement).

- De garantir la pédagogie, l'Ecole n'est pas un marché mais plutôt un temple du savoir.

- D'associer les autorités provinciales à la gestion de cette grande industrie de formation de cadres de demain, pour sa solvabilité.

3. AUX ENSEIGNANTS DE L'EP. IMARA

Nous leur recommandons,

- De rester positifs, professionnels, formateurs, productifs et non politiques.

- De s'acquitter de leurs devoirs, et de faire recours au Syndicat à chaque fois nécessaire pour réclamer leurs droits et faire entendre leur voix.

CONCLUSION GENERALE

Tout abord, notre travail intitulé : « Impact économique de la gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des écoles primaires publiques en République Démocratique du Congo » autour duquel une seule question phare a été soulevée : Qu'elle est la responsabilité de l'Etat congolais face à l'impact économique engendré de la gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des écoles primaires publiques en République Démocratique du Congo ? Cas de l'Ecole primaire IMARA.

Il sied de rappeler également que nos principaux objectifs généraux se traduisent en cette grande interrogation autour desquels gravitent plusieurs autres objectifs spécifiques que nous nous sommes assignés au début de ce travail.

Après les enquêtes et analyses approfondies le résultat est que,

Le manque du réalisme des promesses de l'Etat congolais, qui autrement conduit à son irresponsabilité face à la décision et aux défis de la gratuité, est à la cause de déformation du bon fonctionnent que connaissaient désormais les écoles primaires publiques en générale et l'Ecole primaire IMARA plus particulier. Et donc sauf pour les élèves et leurs parents, la gratuité de l'enseignement n'a apporté que des problèmes financiers au personnel de l'Ecole primaire IMARA, touchant surtout leur pouvoir d'achat (qui a été réduit à la baisse). Et, elle n'a engendré que de l'impact économique négatif sur le fonctionnement de ladite école, qui s'explique par la forte baisse de frais de fonctionnement qui est passé de 2.500$ à 650$, soit un écart de 1.850$.

Cependant, Face à notre question de recherche, nous avons apporté des solutions suivantes :

Notamment affirmer nos trois hypnoses évoquées, qui résument la solution globale. Page 11 de notre travail. Ainsi, y référant l'Etat congolais doit revoir ses bases de cette grande décision de l'exécution de la gratuité, ensuite envisager la possibilité d'honorer ses engagements financiers à l'égard de chaque établissement scolaire publique ou agréé, respecter ses dispositions constitutionnels à la matière. Afin de privilégier l'Education Pour Tous au profit de la jeunesse congolaise (le plus grand enjeu demeure la formation de nos enfants) et de promouvoir le système éducatif congolais par l'enseignement de qualité.

Donc pour conclure, Cette étude a porté sur une durée de 2 années scolaires 2018-2019 et 2019-2020. La problématique étant ainsi posée, il a fallu y répondre provisoirement pour illuminer notre démarche.

L'essentiel de cette étude a été reparti en 3 chapitres hormis la conclusion générale et l'introduction générale qui était basée sur le phénomène observé, la revue de littérature (état de la question), la problématique (avec la question de recherche), les hypothèses, les méthodes et techniques de recherche, les méthodes et techniques de collecte des données, les méthodes et techniques d'analyse (de traitement) des données, la justification sur le choix du sujet, la délimitation du sujet, ainsi que la structure du travail. Et dont le premier chapitre a été concentré au cadre conceptuel et théorique où nous avons défini quelques concepts et lu quelques auteurs via les théories qui nous ont permises de réaliser notre travail. Puis le deuxième chapitre, qui a été consacré à la présentation du champ empirique où nous avons décrit en toutes lignes l'Ecole primaire IMARA. Ainsi le troisième chapitre est dédié à la présentation et discussion des résultats.

BIBLIOGRAPHIE

I. LIVRES ET OUVRAGES

De Pierre GRAVOT, L'Economie de l'Education.

De Madana MOMAYE/2006, Pédagogie des grands groupes et Education primaire universelle. Intéressé par l'Enseignement des classes à grands effectifs.

Adam SMITH, Le Capital humain.

MARIE THERESE (1994), équité salariale : une démarche complexe à plusieurs volets, IDN 0829-0121, Bibliothèque nationale du Québec.

MARCOUS BINDUNGWA (2009), comment élaborer un travail de fin de cycle ? contenu et étapes. Lubumbashi, Medias Paul.

ADAM SMITH (1776), recherche sur la nature et les causes de richesses des nations. Les grands thèmes traduction française : 1949 par Jean Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi. Edition complétée le 26 février 2002 à Chicoutimi, Québec.

OLIVIER GODECHOT ET MARC GURGAND (2000), quand les salariés jugent leur salaire, N0331, Economie et Statistique.

II. NOTES DES COURS

FLORIBERT KITABA (2018), cours de méthodes de recherche scientifique, deuxième graduat économie, université de Kabinda.

OSAKO ONOWAMBA (2010), cours de l'initiation à la recherche scientifique, deuxième graduat Droit, Université de Kabinda.

PASCAL SEM MBIMBI (2018), cours de méthode des recherches scientifiques, deuxième graduat économie, Université de Lubumbashi.

III. TRAVAUX SCIENTIFIQUES

Arnaud DANGBENON/ Université d'Abomey-Calavi/2010, « La problématique de la gratuité de l'école » Cas de la circonscription scolaire d'Akpro-Missérété au BENIN. Option développement communautaire.

Pierre Félix KANDOLO ON'UFUKU WA KANDOLO, Université d'été des droits de l'homme de 2007/Genève, « La gratuité de l'enseignement primaire en République Démocratique du Congo ». Une contribution à la mise en oeuvre des mécanismes spécifiques.

Adeline BANZE KALENGA/ Université de Lubumbashi/2014, « La problématique de la gratuité de l'enseignement primaire public » : une analyse de la carte scolaire à KAMINA.

Gratien MOKONZI, (sd), Université de Kisangani, « L'éducation pour tous d'ici 2015, quelle chance de réussite pour la RDC ? ».

Corneille LUBOYO TSHIUNZA, « Gratuité et Obligation de l'éducation de base en République Démocratique du Congo ».

IV. AUTRES

La constitution congolaise (Par ses dispositions et articles : article 40 alinéa 4, article 43, loi-cadre n° 14/004 du 11/02/2014 de l'enseignement National : chapitre 5 ; article 7 point 18. Etc.).

Unesco (2007). Rapport mondial de suivi sur l'EPT 2007 : Un bon départ : Éducation et protection de la petite enfance, Paris : Unesco.

RD. Congo-Banque Mondiale (2005). Le système éducatif de la république démocratique du Congo : Priorités et alternatives, Document de travail, Banque Mondiale.

ANNEXES

QUESTIONNAIRE DE RECHERCHE A L'EP. IMARA

Cette grille fait partie d'étude sur terrain dans le cadre de notre travail de fin de cycle.

Son objectif est de comprendre si l'Etat congolais assume totalement sa responsabilité de la gratuité et savoir l'impact économique de cette gratuité sur le fonctionnement de l'EP IMARA Vos réponses sont confidentielles et anonymes. Votre coopération dans cette enquête est la plus importante et sera beaucoup appréciée. Nous vous remercions.

Section 1 : les caractéristiques personnelles

1. genre :

Masculin ?

Féminin ?

2. Age :

Moins de 25 ans ?

Entre 25-40 ans ?

Plus de 40 ans ?

3. niveau d'instruction :

Universitaire ?

Secondaire ?

Primaire ?

Autres formations ?

Sans études ?

4. ancienneté ? : ...............

5. Catégorie socioprofessionnelle :

Directeur ?

Enseignant ?

Autres ?

6. Etat civil

Marié (e) ?

Célibataire ?

Veuf (ve) ?

Divorcé (e) ?

Section 2. Fonctionnement de l'Ecole Primaire IMARA

1. l'Etat congolais prend-t-il en charge toutes les charges scolaires des élèves ?

Oui ?

Non ?

2. Qu'a changé la gratuité de l'enseignement à l'Ep. IMARA ?

..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................

4. Quelles sont les charges supportées par les élèves ?

.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

5. Quels sont les frais (fonds) prévus dans la gratuité de l'enseignement que l'Etat congolais n'a pas encore honoré ?

............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

6. Quelles sont les dépenses mensuelles et annuelles réalisées par l'Ep. IMARA pendant ces deux dernières années scolaires (2018-2019 et 2019-2020) ?

.................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

...............................................................................................................

7. Quelles sont les charges et recettes réalisées par l'Ep. IMARA pendant ces deux dernières années scolaires (2018-2019 et 2019-2020) ?

............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

8. Quel est l'effectif des élèves des années précédentes (2017-2018 et 2018-2019) par rapport à l'année de l'application de la gratuité (2019-2020) ?

............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

9. Quels sont les salaires du personnel de l'Ep. IMARA à l'année scolaire 2018-2019 et l'année scolaire 2019-2020 ?

.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

...............................................................................................................

10. Financièrement, quel est l'apport positif et négatif de la gratuité de l'enseignement sur le fonctionnement de l'Ecole primaire IMARA ?

............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Section 3. Questions par rapport aux critiques et attentes

1. Que reprochez-vous aux autorités congolaises par rapport aux réponses données ci-haut ?

..........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

2. Par rapport à tout ce que vous avez mentionné comme critiques et réponses ci-haut, quelles sont vos attentes de la part des autorités congolaises ?

..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

MERCI A TOUTE LA DIRECTION ET CORPS SCIENTIFIQUE EP. IMARA

TABLE DE MATIERES

EPIGRAPHE.............................................................................................I

IN MEMORIUM.........................................................................................II

DEDICACE.............................................................................................III

REMERCIEMENT.......................................................................................IV

INTRODUCTION GENERALE .................................................................. 1

· Phénomène Observé 1

· Etat de la Question 5

· Problématique 7

· Hypothèse 8

· METHODES ET THÉQUINIQUES DE RECHERCHE 10


·
TECHNIQUE D'OBSERVATION
10


·
TECHNIQUE D'INTERVIEW
11

· OBJECTIF POURSUIVI PAR LA RECHERCHE 12

· JUSTIFICATION SUR LE CHOIX DU SUJET 12

· CHOIX ET INTERET DU SUJET 13

INTERET DU SUJET 14

Ø INTERET PERSONNEL 14

Ø INTERET SCIENTIFIQUE 14

Ø INTERET SOCIAL 14

DELIMITATION DU SUJET 14

· DELIM ITATION TEMPORELLE 15

LE PLAN PROVISOIRE SOMMAIRE 16

CHAPITRE 1. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 17

I. 1 Définition des concepts opératoires 17

II. CADRE THEORIQUE 26

II. 1. La théorie humaniste de l'éducation 26

II. 2. Théorie de la reproduction 27

II. 3. La théorie du capital humain 29

II. 4. La théorie de l'équité 31

II. 5. La théorie d'efficience (Harvey L'Eisenstein, 1957) 33

II. 6. Théorie de la segmentation 33

Chapitre 2. CADRE EMPIRIQUE 35

2.1 Présentation du Champ Empirique 35

SITUATION GEOGRAPHIQUE : 35

2.2 Eléments stratégiques 36

2.3 Structure Organisationnelle 36

2.4 Organigramme hiérarchique de l'Ep. IMARA 43

2.5 Analyse de l'Environnement 44

· ANALYSE SWOT : MICRO-ENVIRONNEMENT DE L'ECOLE PRIMAIRE IMARA 44

· ANALYSE PESTEL : MACRO-ENVIRONNEMENT DE L'ECOLE PRIMAIRE IMARA 46

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS 47

III.1. PRESENTATION DES RESULTATS 48

III.2. DISCUSSION DES RESULTATS 51

SUGGESTIONS 53

1. A L'ETAT CONGOLAIS 53

2. A L'ECOLE PRIMAIRE IMARA 54

3. AUX ENSEIGNANTS DE L'EP. IMARA 55

CONCLUSION GENERALE 56

BIBLIOGRAPHIE 58

ANNEXES 60

TABLE DE MATIERES 63

* 1Et à long terme c'est visé à faire de l'enfant « un capital humain » capable à se multiplier, nous dit Adam SMITH.

* 2Pour PINTO (1964), la problématique est une question principale autour d'un sujet qui est affirmatif ou interrogatif

* 3Le prof Pascal SEM (2016-2017) définit la problématique comme étant la reformulation de la question centrale.

* 4Comme le dit le professeur SEM, dans cette partie de notre travail, il est question de formuler les principaux repères théoriques de notre recherche.

* 5Pinto et Grawitz (1964) définissent `' l'hypothèse '' comme étant des propositions des réponses aux questions formulées que l'on se pose à propos de l'objet de l'étude, en terme de l'observation et l'analyse.

* IBEKI Léonard Geget/2001, p31 ; « l'enseignement » est un processus de communication des connaissances systématiques entre deux individus dont l'un l'émetteur : l'enseignant et l'autre le récepteur : l'enseigné. Cette définition est acceptée puis elle insiste sur le feed back.6

* 7Pour B. KITAMBO cité par BANZE KALENGA Adelene, « l'objet de l'enseignement : est le développement de la personnalité de l'enfant pour son utilité dans la société ».

* 8Pour RADJA BINSAIDI cité par BANZE KALENGA Adeline, l'école est un instrument qui fournit à l'individu une manière de penser, de raisonner pour ressoude les problèmes, c'est-à-dire l'école doit armer l'individu avec les connaissances qui seront utilitaires, indispensables et applicables pour résoudre les problèmes physiologiques individuels.

* 9Le mot « classe » selon R. Lafon, désigne établissement d'enseignement où un groupe d'élèves sont réunis dans la même salle et travaillant avec le maître. C'est aussi la salle qui refait les écoliers aux heures de travail.

* 10Ph. Champy et ses collaborateurs « la classe » vient du mot latin « classis » qui veut dire « Groupe de citoyens », au sens de « groupe spécifié » ; la Classe désigne un ensemble d'élèves regroupés qui suivent le même enseignement ou le cours.

* 11Pour Paul Robert (2009, p881), l'enseignant est celui qui enseigne, chargé de l'enseignement.

* 12Selon Petit Robert ; l'élève c'est une personne qui reçoit les leçons d'un maître.

* 13Article 43 de la constitution Rd. Congolaise. Qui stipule que ; Toute personne a droit à l'éducation scolaire. Il y est pourvu par l'enseignement national. L'enseignement national comprend les établissements publics et les établissements privés agréés. La loi fixe les conditions de création et de fonctionnement de ces établissements. Les parents ont le droit de choisir le mode d'éducation à donner à leurs enfants. L'enseignement primaire est obligatoire et gratuit dans les établissements publics.

* 14NGANDWA MWANSA Benoit /Sciences de l'éducation/Mémoire 2003 : ce terme attitude provient de la psychologie expérimentale qui veut dire : « réaction d'une personne à une autre face un sujet ou une situation ».






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery