UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
DEPARTEMENT D'ECONOMIE GENERALE
B.P : 1825
LUBUMBASHI
Juillet 2017
· Impact économique de la gratuité
de l'enseignement de base sur le fonctionnement des écoles primaires
publiques en République Démocratique du Congo·
CAS DE L'ECOLE PRIMAIRE IMARA
Par NKOMBO IYONDO Schadrack
Travail de fin de cycle présenté en vue de
l'obtention du grade degradué en sciences économiques et de
gestion
DECEMBRE 202Juillet 2017
Juillet 2017
Juillet 2017
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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
DEPARTEMENT D'ECONOMIE GENERALE
B.P : 1825
LUBUMBASHI
Juillet 2017
· Impact économique de la
gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des
écoles primaires publiques en République Démocratique du
Congo·
CAS DE L'ECOLE PRIMAIRE IMARA
Par NKOMBO IYONDO Schadrack
Travail de fin de cycle présenté en vue de
l'obtention du grade degradué en sciences économiques et de
gestion
Directeur : Léon
KITENGE
Chef de travaux
Année Académique 2018-2019
ÉPIGRAPHE
·L'Education, est un investissement indispensable
et plus attractif de transformation de la jeunesse, et de développement
du pays. Car investir dans l'homme c'est faire de lui un capital humain capable
de se multiplier·
IN MEMORIUM
A mon humble de père,IYONDO NKOMBO Charlesmon
héros.Qui a tout donné pour que je sois bien élevé,
éduqué et instruit. Lui qui m'a transmis toutes les valeurs
morales, intellectuelles et chrétiennes. Qui nous a quitté il y 3
ans, juste lors de mes préparations d'Examen d'Etat en sixième
des humanités. Et à ma grande soeur ELIKO IYONDO Fannie, qui le
ciel nous a arraché il y a plusieurs années, juste pendant notre
enfance. Tous les deux d'heureuse mémoire que Dieu vous reçoive
dans sa lumière près du Christ Jésus son Fils unique notre
Seigneur et Sauveur dans son royaume de cieux. A jamais dans mon coeur.
NKOMBO IYONDO Schadrack
DEDICACE
A mon héros,
Ma Mère IKWA NSIMA Marie-Pauline
REMERCIEMENTS
Si nous avions pu ! c'est par la grâce de l'Eternel
Dieu, c'est pourquoi nous disons infiniment Merci au Seigneur, Maître de
temps et de circonstances pour son amour sans pareil et ses bontés. Lui
qui nous a gardé de tout fléau avant et pendant ce cycle dans
notre parcours académique, et qui nous a permi à ce stade actuel
de rédiger notre travail de fin de cycle.
· Par cette immense occasion, nous remercions plus
particulièrement notre directeur, en la personne de LEON KITENGE, qui,
en dépit de ses multiples occupations, nous a pris sous sa direction et
nous a orienté durant toute la période de notre travail. Nous lui
resterons à jamais reconnaissants pour les conseils et remarques combien
pertinents qu'il n'a cessé de nous donner dans le seul et unique but de
nous pousser à travailler.
· A ma famille, Mes précieuses soeurs :
Caddie IKWA IYONDO, Miphie MANIKANTO IYONDO, Gracia IYONDO, Edith LONGOMO,
Blandine BOKOMO, Nanou NYAPALA. Et à mes humbles frères :
Nelson IKOLI, Francis BAAKAKA, Arsene BESALA NONGE pour toute la
responsabilité que vous avez sur nous et dont vous vous êtes
porté garant pour nous, et pour tous les conseils utiles que vous ne
cessez de nous donner, recevez nos remerciements les plus chaleureux.
· A tout membre de ma grande famille, paternelle que
maternelle, de loin ou de prêt nous disons un grand merci.
En effet, nous serons ingrats, si nous terminons notre
série des remerciements sans nous souvenir des personnes qui nous ont
vraiment motivé et qui nous ont soutenu à rester positif et
à ne pas perdre espoir, en la personne de Narcisse MBAYO et de William
MANYANG pour leur accompagnement et leur soutien spirituel, matériel et
mental. Aux personnes qui m'ont aidées dans ce chemin de la croix en les
personnesde Jean-Baptiste BAFUTA INSONBE mon oncle, Jonathan IMOKO grand
frère, Cécile BELENGE et Christine IKWA mes tentes. Ainsi
qu'à nos très chers amis et compagnons de lutte en des personnes
de TSHIBANGU TSHIBANGU Fiston, LOKO NSUKAMI Roussel,
MAKASANGOAimée-Parfaites, MOMI Germaine, EKOFO MPUTU Matthieu,
NYEMBO NSUMBU Grey Ramazani, MWAMBA NZAMBI Josué. Et aux amis et
connaissances du home, BARUTI KASONGO Léonard, William, MAPANGU Etiene,
MUNUNU Jackson, SANGWA NYEMBO Adrien, LWABA NSENGA Issac, MALOBA Gauthier.
Recevez chers amis, notre profond signe de gratitude pour ceux que vous avez
été pour nous et pour toute la souffrance endurée
ensemble.
Nous tenons à remercier infiniment toute personne, de
prêt ou de loin, qui consacrera son temps pour nous lire
INTRODUCTION GENERALE
· Phénomène Observé
De nos jours, l'enseignement primaire constitue un fondamental
indispensable dans la formation de l'éthique des intellectuels de
demain. Alors que nous constatons annuellement un certain nombre important des
mouvements de parents pour les différents achats des fournitures
scolaires ; cahiers, stylos, uniformes, sacs et autres matériels.
Précisément dans une période d'anxiété
extrême appelée `' la rentrée des classes `' qui
au départ fait bouger non seulement les parents mais tous les agents
économiques : Ménages, Entreprises, Institutions
financières, y compris l'Etat et le Reste du monde.
Jour de rêve pour les enfants qui étudient,
cauchemar pour les enfants qui ne sont pas capables financièrement de
pouvoir retrouver leur chemin de l'école et temps perdu pour ceux qui
n'étudient pas du tout par faute des diverses raisons, notamment manque
de soutien ou assistance et beaucoup parmi cette catégorie n'ont jamais
connu le chemin de l'école.
En effet, beaucoup de pays aujourd'hui ont
développés leur système éducatif et ont rendu
l'enseignement primaire (de base) gratuit notamment les pays du nord, tel que
la France depuis 16 juin 1881. Et, les autres visent même d'aller plus
loin à rendre gratuit les enseignements secondaires et
universitaires.
Cependant, la République Démocratique du Congo
par ce même point de vue, elle n'est pas restée
indifférente face à la situation inchangée de son taux
d'alphabétisme global et d'assistance d'allègement des charges
des parents d'élèves concernant les frais de scolarité,
car investir dans l'éducation de l'enfant s'avère la construction
d'une immense richesse nationale qu'internationale. 1(*)Et à long terme, c'est
visé à faire de l'enfant « un capital
humain » capable à se multiplier, nous dit Adam SMITH.
De ce fait, le gouvernement central a montré son souci
majeur pour la formation des jeunes congolais tout en déclarant
l'enseignement de base gratuit et obligatoire tel que prévu dans la
constitution congolaise en son article 43 qui stipule que : Toute personne a
droit à l'éducation scolaire. Il y est pourvu par l'enseignement
national. L'enseignement national comprend les établissements publics et
les établissements privés agréés. La loi fixe les
conditions de création et de fonctionnement de ces
établissements. Les parents ont le droit de choisir le mode
d'éducation à donner à leurs enfants. L'enseignement
primaire est obligatoire et gratuit dans les établissements publics.
C'est ainsi que dans une correspondance adressée aux
directeurs provinciaux du sous-secteur d'éducation datée du 27
août 2019, publiée par la rédaction du Site officiel Zoom
eco.com/Rdc le 29 août 2019. Le Secrétaire Général
à l'EPST, monsieur Jean-Marie MangobeBomungo a eu à
énumérer cinq principales mesures qui doivent accompagner
l'effectivité de la gratuité de l'enseignement primaire rendue
possible par le gouvernement en place pour favoriser l'Education Pour Tous,
décidée par le président de la république, Monsieur
Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Pour l'année scolaire
2019-2020 et qui par suite a été prévue et garantie dans
le budget de l'Etat à 20% des recettes du dit budget exercice 2020,
évalué à plus de 2 milliards de dollars.
Il s'agit respectivement de : - La suppression sous
toutes ses formes de tous les frais de scolarité dans les
établissements publics d'enseignement budgétisés de
l'éducation de base. - La suppression de frais de motivation
payés par les parents d'élèves aux enseignants dans tous
les établissements publics d'enseignement budgétisés.
- L'Interdiction de transformer les écoles en maison d'approvisionnement
et de vente des fournitures et articles scolaires (uniformes, écussons,
journaux de classe, cahiers, cravates et autres fournitures, etc.).
-L'obligation de laisser aux parents la latitude de
se procurer des articles, et fournitures scolaires notamment les uniformes
scolaires sur le marché et au prix du marché. - L'interdiction
des signes récognitifs à apposer aux uniformes en guise
d'exécution ou de badges identifiant les écoles.
En effet, partant de cette déclaration du
ministère de l'EPST transmise par le secrétaire
général de ce sous-secteur d'éducation en faveur des
écoles primaires publiques, nous comprenons donc que cette mesure a pour
objectif avant tout de favoriser l'accès obligatoire à
l'éducation pour `' tous les enfants congolais sans distinction `'.
Alors de manière particulière au niveau de la ville de Lubumbashi
au Haut-Katanga, nous avons observé sur le terrain une certaine
irrégularité dans l'exécution de celle-ci, qui touche
économiquement beaucoup plus le fonctionnement de ces écoles
baptisées gratuites. Donnant donc accès à notre
implication et une recherche approfondie.
Et bien, si nous revenons un peu en arrière. La
République Démocratique du Congo qui dans le souci d'accroitre le
taux d'alphabètes (intellectuels) au sein du pays et donner
l'accès libre aux fils et filles du pays à l'éducation de
base, elle intègre malgré elle la gratuité de
l'enseignement primaire avec comme année scolaire d'essai 2007-2008. Mis
en place par le Président de la République de l'époque.
Tout en craignant d'aborder la question par suite de la
décision avec précipitation, au risque de se retourner contre
elle-même. Constat fait, elle commence par la diminution sensible des
frais de scolarité comparativement aux années passées et
la prohibition d'autres frais ne se trouvant pas sur la liste des
différents frais à payer par les parents. Conséquence, le
gouverneur du Katanga de l'époque avait rendu simplement la
première année primaire gratuite.
Or qu'actuellement, bien que la gratuité de
l'enseignement de base soit une bonne chose vue la situation sociale ainsi
qu'éducationnelle du pays, parce que cela permettra d'un
côté l'allégement des charges des parents comme nous
l'avions décrit au-dessus, et de l'autre côté
l'accroissement du taux d'alphabétisation comme nous avait
présenté l'Unesco par sa prévision de 1970 à 2015
en RDC dans ce sous-secteur d'éducation sur le plan mondial par le
tableau ci-après qui reste toujours moins amélioré
malgré tous les efforts consentis par le gouvernement de
l'époque :
Tableau n°1 : l'Evolution du Taux
d'Alphabétisme en Rép. Dém. Du Congo selon l'Unesco
|
Année
|
Taux d'alph. Global
|
Taux d'alph. Masculin
|
Taux d'alph. Féminin
|
Indice de Parité
|
1970
|
22,8
|
35,6
|
11,4
|
32
|
1980
|
34,1
|
48,5
|
20,8
|
42,9
|
1990
|
47,5
|
61,4
|
34,4
|
56
|
1995
|
54,6
|
67,6
|
42,3
|
62,6
|
2000
|
61,4
|
73,1
|
50,2
|
68,7
|
2005
|
68,1
|
78,2
|
58,3
|
74,6
|
2010
|
74,2
|
82,7
|
65,9
|
79,7
|
2015
|
79,2
|
86,2
|
72,3
|
83,9
|
Ce tableau nous l'avions tiré de l'étude de
Gratien MOKONZI (2005). Qui a pour source : Institut de statistique
de l'Unesco, section alphabétisation et éducation non
formelle.
Graphiquement :
Aujourd'hui, combien même les efforts du gouvernement
actuel sont vivifiés, permettant de remettre sur la table la question de
la gratuité de l'enseignement de base (primaire) effective dit-on, pour
son application. Question d'être conforme à la constitution,
beaucoup qualifient ou définissent cette gratuité de
l'enseignement de base comme étant : un processus, une
décision précoce c'est-à-dire précipitée,
une illusion du pouvoir publique actuelle, une machine à affaiblir le
système éducatif congolais que lushois, un bouleversement du
fonctionnement rationnel des écoles primaires publiques, disent les
élèves et enseignants victimes de cette décision, etc. Et
pour les autres, c'est de la folie politique. Et soulignons que, au lieu que
cette gratuité soit un désavantage pour le privé ce qui
est le cas théoriquement !cela s'explique comme étant une
opportunité à cause de mauvais fonctionnement des écoles
primaires publiques à la tenue de l'application de cette gratuité
de l'enseignement de base. Nous avons observé que le nombre
d'élèves (enfants) est passé de 40, 50 à 100
élèves ou plus par classe, ce qui est presque comparable à
un marché, à un grand désordre en tenant compte des normes
de l'enseignement primaire national qu'international.
Et cela remet en cause les progrès économiques
et financiers de ces écoles. Occasion pour nous de faire une analyse
économique de son impact, nous permettant de présenter un travail
descriptif, comparatif (Entre les années scolaires 2018-2019 et
2019-2020) et quantitatif sur la gratuité dans la question de la
responsabilité de l'Etat dans ce sous-secteur d'éducation (EPST)
après et pendant l'application de la gratuité, afin de proposer
des pistes de solutions.
Pour se faire, les problèmes économiques de la
gratuité de l'enseignement de base doivent être analysés
selon une démarche fondée sur les promesses de l'Etat congolais
pour celle-ci, face au respect de cet engagement responsable à sa
concrétisation.
Cependant, nous nous sommes demandés :
- Décision précoce ? - Est-elle
réaliste ? - Respecte-t-elle les normes sur sa
faisabilité pour une formation de qualité ? - est-ce qu'un
atout ou un cadeau empoisonné pour le fonctionnement économique
des écoles primaires publiques et agréées ?
Dans les lignes qui suivent, notamment au troisième
chapitre de notre travail, nous allons par la description comprendre le
pourquoi, savoir les causes et les impacts économiques négatifs
que positifs qu'apporte la gratuité de l'enseignement de base sur le
fonctionnement des écoles primaires publiques.
Par ailleurs, vue cette décision responsable de l'Etat
congolais qui comporte des enjeux énormes sur le système
éducatif congolais, en même temps lushois dans ce sous-secteur
d'éducation. Qui est manifestée pour cette année scolaire
2019-2020 d'exécution. Nous allons donc nous intéresser à
la faisabilité et l'effectivité de la gratuité qui au
départ occasionne un danger sur le fonctionnement des écoles
primaires publiques du point de vue économique.
· Etat de la Question
a) Pour Pierre Félix KANDOLO ON'UFUKU WA KANDOLO,
Université d'été des droits de l'homme de Genève /
Collège Universitaire Henri Dunant 3ème cycle en
Droits de l'homme, spécialisation en droits économiques, sociaux
et cultures 2007, Avocat au barreau de Lubumbashi. Par ses investigations
menées sur« La gratuité de l'enseignement primaire en
République Démocratique du Congo ». Contribution
à la mise en oeuvre des mécanismes spécifiques.
Mémoire de recherche présenté en vue de l'obtention du
Diplôme Universitaire de 3ème cycle en droits de
l'homme, spécialisation en droits économiques, sociaux et
culturels.
Il résume la notion de la gratuité de
l'enseignement primaire telle que réglementée par les instruments
juridiques internationaux et par la constitution de la République
Démocratique du Congo (avant et après son indépendance).
Tout en relevant et présentant les questions pratiques de cette
gratuité dans notre pays. Tenant compte des avancées de cette
étude, les objectifs poursuivis en rendant légale cette
gratuité ainsi que les différents obstacles qu'il faut combattre
pour une mise en oeuvre effective de cette notion. Il a proposé les
mécanismes à mettre en place pour `'le suivi et rendre effective
la gratuité de l'enseignement primaire dans notre pays''.
b) Selon Adeline BANZE KALENGA/ Université de
Lubumbashi par son mémoire en 2014. Sur : « La
problématique de la gratuité de l'enseignement primaire
public : une analyse de la carte scolaire à KAMINA ».
L'étude présentée en vue de l'obtention du grade de
licenciée en sciences de l'éducation. Par la
spécialisation en administration et planification de l'éducation.
Il a conclu en martelant sur l'organisation structurelle du
système éducatif congolais.
c) Selon Arnaud DANGBENON/ Université d'Abomey-Calavi
par son mémoire en 2010, Sur : « La problématique
de la gratuité de l'école » Cas de la circonscription
scolaire d'Akpro-Missérété au BENIN. Option
développement communautaire.
Qui conclut en disant que l'éducation constitue un
facteur clé pour le développement des pays en voie de
développement. Pourtant, tout cela passe par un tout autre type de
lutte ; celle des contraintes liées à la promotion de
l'éducation pour tous. Ces contraintes sont essentiellement de deux
ordres : - celles liées à la demande en éducation, et
- celles liées à l'offre en éducation. Ainsi,
d) Selon Gratien MOKONZI (2007-2008) inspiré de Pierre
Félix KANDOLO à ce sujet, il conclut en disant : Pour
avoir retenu ce principe dans la Constitution du 18 février 2006
(Article 43), la RDC a non seulement construit l'un des piliers les plus
fondamentaux de son système éducatif, mais elle a par ailleurs
manifesté sa volonté à relever les défis de
l'Éducation Pour Tous d'ici 2015.
Néanmoins, bien que noble, la gratuité de
l'enseignement s'avère aujourd'hui un objectif trop ambitieux pour la
RDC. Elle implique avant tout l'élaboration d'une loi spécifique
précisant son contour et réglementant son organisation ainsi que
la mise en place des institutions chargées de son suivi. Elle implique
ensuite un réajustement significatif de l'offre de l'éducation,
lequel devra se traduire par la création d'un important nombre de
nouvelles classes et écoles, leur équipement, la formation et le
recrutement d'un effectif considérable d'enseignants compétents
ainsi que l'amélioration des conditions de travail de ces derniers. En
d'autres termes, la réalisation de la gratuité de l'enseignement
nécessite un budget conséquent. Autrement, elle risque de
provoquer des effets négatifs sur l'environnement de l'apprentissage
(des classes surpeuplées, sans minimum nécessaire, sans
enseignants ou avec enseignants démotivés...). De tels effets
peuvent être évités si la gratuité est
appliquée de manière progressive et se réalise non
à court terme (2 ans) mais à moyen terme (5 à 6 ans).
L'application précipitée et non planifiée de la
gratuité sera, ni plus ni moins, un ennemi redoutable de la
qualité de l'enseignement. Peut-on se le permettre aujourd'hui alors que
tout parent veut une bonne école pour son enfant et qu'on doit
plutôt travailler pour l'Éducation de qualité pour tous
?
· Problématique
La problématique, c'est l'ensemble des problèmes
que peut contenir une question principale de recherche
(source).
Pour PINTO (1964), la problématique est une question
principale autour d'un sujet qui est affirmatif ou interrogatif.2(*)
Et le Prof. Pascal SEM (2016-2017) définit la
problématique comme étant la reformulation de la question
centrale.3(*) Bref, c'est
l'ensemble des questions pertinentes que se pose l'observateur scientifique
(chercheur) à propos de phénomènes, questions qui sont
susceptibles d'avoir une réponse logique et contrôlable et de
donner lieu à des opérations classées par ordre selon les
disciplines qui les provoquent.
De ce fait, Les questions touchant à la gratuité
de l'enseignement et par expression l'accès à l'éducation
de base, comptent parmi les plus complexes auxquelles doivent répondre
les économistes en raison de son effet sur l'économie nationale
et par conséquent le budget de l'Etat. Dans les pays à l'envoi de
développement (Esther Duflo et AbhijitBanerjee : Prix Nobel
d'économie 2019). Qui par suite retombe et joue sur le fonctionnement
des écoles primaires publiques dont hier leur enseignement était
payant et aujourd'hui déclaré gratuit. Cette suppression des
contributions des parents explique la conséquence de la mal
transformation du fonctionnement de ces écoles primaires dans
l'exécution de cette première. L'expertise de celles-ci
s'affaiblit par cause d'abondance de la demande globale face à
l'insuffisance de l'offre, surtout dans les écoles primaires bien
structurées de la République Démocratique du Congo et
particulièrement dans la Ville de Lubumbashi. Entre autre telles
que : Collège IMARA, TWENDELE et Autres...
C'est ainsi, nous nous sommes posé un certain nombre
des questions qui nous ont amené au centre d'intérêt de nos
investigations, c'est-à-dire à la base de notre recherche.
Et Particulièrement, comme le dit le professeur SEM,
dans cette partie de notre travail, il est question de formuler les principaux
repères théoriques de notre recherche. 4(*) Cela nous conduit donc à
formuler notre question de recherche :
« Quelle est la responsabilité de
l'Etat congolais face à l'impact économique engendré par
la gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des
écoles primaires publiques ? »
· Hypothèse
Pinto et Grawitz (1964) définissent `'
l'hypothèse '' comme étant des propositions des réponses
aux questions formulées que l'on se pose à propos de l'objet de
l'étude, en terme de l'observation et l'analyse.5(*)Dans la même optique des
choses, nous concluons donc que l'hypothèse, est une réponse
provisoire à la question formulée.
Pour ce qui est de notre étude, plusieurs causes
peuvent être données pour expliquer la problématique. Elles
sont d'origine d'ordre gouvernementale (facteurs exogènes :
extérieur) et organisationnelle (facteurs endogènes :
interne).
Sur ce, la ville de Lubumbashi tout comme toute la province du
Haut-Katanga demeure un espace conséquent d'éducation et
formation en RDC, en raison de ses multiples potentielles écoles
efficaces et efficientes. Pourtant elle est frappée de la
gratuité.
Alors partant de notre question de recherche, celle de savoir
la responsabilité de l'Etat congolais face aux impacts engendrés
de la gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des
écoles primaires publiques, qui est une décision gouvernementale
pour sa première année scolaire de son exécution
2019-2020.
Nous allons donc essayer de donner les éléments
des réponses provisoires à la question formulée. Notamment
la responsabilité de l'Etat congolais est entre autre :
· D'Allouer une part conséquente des ressources de
son budget au paiement (rémunération) et formation de
renforcement de capacité des enseignants de ces écoles, ceci dans
le but de leur permettre de réaliser étroitement leur profession
d'éducateur, et de garantir leur pouvoir d'achat par un salaire digne
qui leur sera une source de motivation. Soutenue par La théorie
d'efficience (Harvey L'Eisenstein, 1957), qui stipule qu'un employeur
peut avoir intérêt à payer de hauts salaires afin
d'encourager ses employés à être efficace. En cela, quatre
explications ont été avancées pour justifier une relation
croissante entre salaire et productivité. Comme nous pouvons le lire sur
la Page 29, II.5 point.
· D'Analyser les besoins de chaque école et
affecter les ressources appropriées notamment ; humaines,
matérielles, et financières en tenant compte des structures
scolaires de chaque établissement. Par rapport à leurs
capacités d'accueil, leurs stratégies et leurs organisations et
leurs politiques. Dans le but de d'améliorer les conditions de vie et de
travail des enseignants, car la formation des élèves en
dépend. Soutenue par La théorie de l'équité
d'Adam's et Rosenbaum (1962), et la théorie du capital humain d'Adam
Smith. Page 26 et 28.
· De répondre présent à ses devoirs,
promesses et engagements dans l'effectivité de la gratuité au
sein de la sphère économique du fonctionnement des
établissements scolaires publiques, notamment : de Construire
suffisamment des établissements scolaires publics au niveau du
territoire national comme stipulé dans l'article n° 43 de la
constitution et bien d'autres. Afin de rendre rationnelle la
traçabilité de cette décision, et d'absorber
l'augmentation de la demande globale. Avec pour mission de donner
confortablement « le libre accès des nouveaux
élèves non-actifs ». La théorie de la
reproduction de Bourdieu et Passeron (1971 : 31), qui montre et
insiste sur l'importance du système éducatif et du fonctionnement
de l'école. Page 25, II.2.
Ø Pour offrir une éducation de qualité,
il faut mettre en place des systèmes capables d'assurer des prestations
complexes dans des milliers d'établissements, jour après jour,
heure après heure. Et pour des millions d'élevés, La
clé de bons apprentissages réside dans des écoles et des
systèmes éducatifs bien gérés.
Source : Banque mondiale
· METHODES ET
THÉQUINIQUES DE RECHERCHE
1. Méthodes
- Méthode comparative,
- Méthode quantitative,
- Méthode analytique,
- Méthode d'enquête.
Explications des méthodes
c'est-à-dire donner leurs importances dans ton travail
2. Techniques
Pour atteindre les objectifs de cette étude de
manière réaliste, il va falloir recourir aux techniques
appropriées. Dont par sa définition, la technique est l'ensemble
des moyens utilisés par les chercheurs pour collecter les
données.
En vue d'atteindre notre but et accéder aux
informations utiles pour réaliser le présent travail, nous
recourons aux techniques ci-après : la documentation, interview et
l'observation.
ï TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
La documentation consiste à consulter certains
documents pour avoir des informations sur les faits ou phénomènes
que l'on veut étudier (source), cette
technique nous a permis de consulter les activités publiques nous
concernant qui constituent une mine importante des renseignements, les
activités et documents des institutions ; des mémoires et
travail de fin de cycle et la grande riche bibliothèque
virtuelle(internet).
ï TECHNIQUE D'OBSERVATION
Concernant la technique d'observation, elle a
été participante. Elle stipule que l'observateur doit se faire
admettre et est invisible mais prend part à l'activité
observée (source). Nous nous sommes
servi de cette technique dans sa deuxième forme dans laquelle le
chercheur fait le même travail et vit les mêmes
situations que les acteurs qu'il observe, mais ces derniers savent qu'il est un
chercheur et qu'il va produire un certain nombre d'analyses et des
résultats d'une autre nature.
ï TECHNIQUE D'INTERVIEW
Cette technique nous permettra à entrer en contact avec
le ministère de l'enseignement primaire provincial, des inspecteurs, des
directeurs des écoles publiques et agrées, des enseignants et des
élèves eux-mêmes. Et ceci à l'aide d'un
questionnaire bien élaboré.
Dont nous avons ciblé et choisi ; Ecole primaire
IMARA.
· Les méthodes et techniques de collecte des
données.
- l'enquête.
· Les méthodes et techniques d'analyse des
données
- la critique (l'approche historique).
-Analyse des Données ; En
ce qui concerne l'analyse des données recueillies pour
l'établissement des faits, des causes et des responsabilités pour
rendre un verdict équilibré, la méthode critique est la
mieux placée pour ce travail. En effet, cette méthode
appelée historique nous est d'une grande importance dans la mesure
où, elle nous permet de comprendre par la suite d'une comparaison entre
l'année scolaire 2019-2020 (application de la gratuité de
l'enseignement primaire) et d'autres années passées dont
l'enseignement était payant (à l'occurrence l'année
scolaire 2018-2019).
Il s'agit ici de l'investigation qui doit
permettre d'établir les faits, les causes et la
responsabilité. Afin de diagnostiquer cette gratuité, trouver les
anomalies qui dérangent donc la santé du système
éducatif lushois sur le fonctionnement des
écoles primaires publiques sous cette gratuité de l'enseignement
de base. Dans ce cadre, nous allons expliquer les conséquences de cette
dernière en cas de non-respect des faisabilités, qui entrainera
des dégâts énormes au fonctionnement de ces écoles
dont les victimes sont les élèves. Tout ceci, avec pour objectif
de prescrire des solutions adaptées à ce sous-secteur de
l'éducation notamment provincial et particulièrement dans la
Ville de Lubumbashi.
Bref, « les vérités qui portent
sur un ensemble de réalités : individus,
objets... ». (SEM MBIMBI Pascal, Phd).
· OBJECTIF
POURSUIVI PAR LA RECHERCHE
L'objectif poursuivi de notre recherche vise non seulement
à comprendre le fonctionnement actuel des écoles primaires
publiques et agrées dans la gratuité, à faire une
comparaison de cette remise en application de la gratuité de
l'enseignement de base qui est un souci majeur de l'Etat congolais pour cette
année scolaire (2019-2020) de l'exécution par rapport aux
années passées. Mais aussi à réveiller la
conscience des autorités étant nationales que provinciales sur
les graves enjeux d'impacts de cette gratuité précoce
semble-elle, qui est le résultat d'une décision pas assez
étudiée et moins encore préparée. Et qui retombe
par-dessus tout sur le fonctionnement de ces écoles primaires à
catégorie publique et agrée.
Pour ce faire, nous allons analyser cette décision du
gouvernement tout en évaluant les ressources misent à la
disposition des écoles publiques en matière de paiement des
enseignants et de leur formation, de renforcement de capacité,
d'aménagement de ces écoles, de fournitures, de finances, de
suivi et contrôle de cette mise en application dans ces institutions
scolaires d'une part et de la formation des élèves d'autre part.
Ce qui constituerait bien évidement le fonctionnement
de ces écoles primaires publiques.
De manière principale le souhait de notre recherche,
Est celui de parvenir à donner les solutions à cette situation
qui préoccupe la population congolaise (les agents
économiques) : autorités, enseignants, parents,
élèves... car l'école contribue à façonner
les individus. Par cet effet, rendre service à la
communauté, dans le but de remplir l'une des missions de
l'enseignement universitaire et supérieur en République
Démocratique du Congo pour les étudiants finalistes de cycle de
graduat ou licence.
· JUSTIFICATION
SUR LE CHOIX DU SUJET
Plusieurs raisons justifient l'implication de notre recherche,
passant par l'observation. Notamment nous avons constaté que notre ville
de Lubumbashi qui, au départ est un central de formation des cadres,
commençant par l'enseignement de base (primaire) nous avons donc
observé que nos écoles primaires publiques et agrées sont
frappées par cette gratuité qui bouleverse tant leur
fonctionnement, et surtout du point de vue économique et financier. Sont
victimes : les écoles bien structurées en premier lieu,
à l'exemple de l'école primaire IMARA, et d'ailleurs même
les écoles faibles financièrement, comme l'Ecole ATHENEE de la
Katuba et autres. Ainsi nous justifions notre recherche en cherchant les causes
de déformation du fonctionnement de ces écoles primaires
publiques, tout en se basant sur l'impact économique engendré par
la gratuité de l'enseignement. Nous partons de l'observation des
écoles primaires de la ville de Lubumbashi, à l'école
primaire IMARA notre champ empirique. Avec pour mission de présenter des
suggestions pouvant permettre à sauver de cette problématique
économique nos écoles primaires publiques et agrées en
général et l'école primaire IMARA en particulier.
Apportant ainsi notre apport et contribution au développement du pays et
de la science.
· CHOIX ET
INTERET DU SUJET
Le choix du sujet est bien établi quand il est en
rapport avec les réalités actuelles.
CHOIX DU SUJET
Diverses raisons justifient le choix de ce sujet : quand on
entreprend une recherche ; c'est dans le souci majeur de découvrir une
vérité, c'est pour dire avoir la curiosité scientifique,
d'être en mesure de saisir le pourquoi et comprendre le comment d'un
phénomène étudié.
D'autres raisons qui nous ont poussés à choisir
notre sujet, sont entre autre
§ La gratuité de l'enseignement primaire est un
sujet d'actualité qui joue sur le fonctionnement économique et
financier des écoles primaires publiques et agrées dans notre
ville de Lubumbashi, touchant surtout l'école primaire IMARA
(école primaire catholique agrée) en raison de sa haute
organisation structurelle.
§ Etablir l'un de premier rapport de qualité de la
gratuité de l'enseignement primaire sur le fonctionnement des
écoles primaires de notre ville de Lubumbashi, et dont l'école
primaire IMARA est notre champ empirique de recherche.
§ Décrire l'ensemble d'impacts positifs et
négatifs de cette décision influençant de manière
avantageuse et désavantageuse le fonctionnement de ces écoles
primaires.
§ Le thème est peu abordé aux chercheurs
des universités de la ville de Lubumbashi.
§ Permettre aux différents acteurs
concernés de se rendre compte des graves dégâts de cette
gratuité sur le fonctionnement des assises scolaires dans notre ville de
Lubumbashi, dont l'école primaire IMARA est victime.
§ Léguer aux futurs chercheurs un patrimoine de
connaissances à ce problème qui met en jeu la formation des
élèves, et qui dorénavant nécessite beaucoup de
recherches dans toutes ses facettes.
INTERET
DU SUJET
L'intérêt de notre sujet est triple, il s'agit
d'intérêt : personnel, scientifique et social.
Ø INTERET
PERSONNEL
Notre travail nous permettra de confronter les connaissances
théoriques et pratiques pendant notre formation en sciences
économiques et de gestion. Il est également une réponse
à la norme académique selon laquelle la fin du premier cycle de
graduat est sanctionnée par la rédaction d'un TFC (travail de fin
de cycle).
Ø INTERET
SCIENTIFIQUE
Notre conviction est que ce travail pourra servir d'outil de
référence à d'autres chercheurs qui seront
intéresses par le problème de la gratuité de
l'enseignement de base dans l'Université de Lubumbashi et Autres.
Ø INTERET SOCIAL
Les résultats de cette recherche pourraient aider les
autorités administratives et les étudiants des universités
de la ville de Lubumbashi à veiller sur le fonctionnement des
écoles primaires publiques et agrées qui constituent une richesse
vivante de la formation de base de l'éthique des enfants congolais en
général et en particulier des enfants lushois. Afin de
préserver la formation de nos enfants, pour ne pas enrichir sans cesse
le secteur privé. Et aussi de protéger les
générations futures contre toutes les antivaleurs, et ainsi
nécessiter en eux le goût d'apprendre en amont, et de bien former
aussi les autres en aval.
Cette recherche permettra aux populations, étudiants,
aux bénéficiaires directs comme indirects de comprendre la
formation présente, les éléments de se faire quelqu'un
dans la société. Et de disposer les moyens, manifester la
volonté et implication permettant le réalisme de cette
gratuité, qui favorisera de part et d'autre le bon fonctionnement des
écoles primaires publiques garantissant la scolarité de
qualité aux élèves pour une société
forte.
« Cette étude crie tout haut : SAUVER
L'ECOLE PRIMAIRE IMARA »
DELIMITATION DU SUJET
Toutefois, les investigations rationnelles et logiques doivent
être circonscrites dans le temps et dans l'espace.
ï DELIMITATION SPATIALE
Cette étude est dédiée à
l'école primaire IMARA.
· DELIM ITATION TEMPORELLE
Dans le temps ce travail se propose de relever l'impact de la
gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des
écoles primaires publiques et agrées dans la fourchette de temps
allant de l'année scolaire 2018-2019 à l'année scolaire
d'actualité c'est-à-dire 2019-2020 où nos observations ont
été les plus importantes vu la situation économique
actuelle et les décisions prises dans ce sous-secteur de
l'éducation.
Toutefois, nous tenons à signaler que cette
délimitation temporelle n'est pas stricte dans la mesure où la
compréhension d'un aspect du problème peut exiger de
dépasser ces limites. Car la gratuité de l'enseignement de base
est un concept national et de ce fait touche toute la Ville de Lubumbashi.
LE PLAN SOMMAIRE
PROVISOIRE
Tout au long de la rédaction, nous avons essayé
d'épingler les différentes questions qui tournent autour de
l'impact de la gratuité sur le fonctionnement des écoles
primaires publiques qui en découlent.
Hormis l'Introduction et la Conclusion générale,
nous avons donc subdivisé notre travail en trois chapitres. A savoir,
ï Chapitre 1 : Cadre conceptuel et théorique,
qui consiste à définir nos concepts clés du travail et de
présenter certaines théories qui cadrent avec notre travail.
ï Chapitre 2 : Cadre empirique, qui consiste
à présenter notre champ empirique.
ï Chapitre 3 : Résultats de la recherche, qui
consiste à présenter et discuter de nos résultats ainsi
que proposer des solutions.
CHAPITRE 1. CADRE CONCEPTUEL
ET THEORIQUE
Notre premier chapitre est réservé aux
considérations théoriques des concepts de base. Dans ce chapitre,
il est question de définir les concepts clés et concernés
de notre étude ainsi que la présentation de théories
concernant notre thème et la présentation des études
antérieures.
I. 1 Définition des
concepts opératoires
Le domaine de notre étude dispose des multiples
concepts opératoires. Cependant, ces dont nous avons retenus pour ce
travail sont :
· L'enseignement
· L'école primaire
· Classe
· L'enseignant
· L'élève (enfant)
· Le fonctionnement.
· Impact
· La gratuité
· Le directeur
· L'opinion
a. L'Enseignement
Le mot « enseignement » provient du verbe
enseigner, considéré de plusieurs manières par
différents auteurs.
Au XIIIème Siècle avec l'évolution du
monde et les champions de l'éducation moderne (nouvelle), ils ont
critiqué le rôle de l'enseignant qui transmettait des
connaissances et proposait d'autres rôles conformes à la
révolution de la société.
Pour le cas d'espèce, l'enseignement est à notre
temps un processus de communication (d'échange) de la manière du
programme scolaire entre enseignant et enseigné.
Pour d'autres auteurs,'' l'enseignement'' n'est plus une
simple propagation des connaissances, mais un moyen d'aider les jeunes à
sortir de l'ignorance et être à mesure même de pouvoir
apprécier et distinguer ce qui est utile au développement de tout
individu, ne communiquant pas seulement ce qui est approprié à un
certain moment, mais aussi ce qui peut être intéressant à
l'avenir.
L'enseignement est une opération qui vise à
faciliter l'apprentissage par la mise en place de façon consciente et
délibérée, de conditions susceptibles de produire les
meilleurs résultats.
Selon le dictionnaire de français le LAROUSSE,
« enseigner » c'est faire
connaitre, instruire, acquérir la connaissance ou la pratique.
IBEKI Léonard Geget/2001,
p31 ; « l'enseignement » est un processus de
communication des connaissances systématiques entre deux individus dont
l'un l'émetteur : l'enseignant et l'autre le
récepteur : l'enseigné. Cette définition est
acceptée puis elle insiste sur le feed back.6(*)
Structure de l'Enseignement en RDC
L'ordonnance-loi n°86/005 du 22/09/1986 de l'enseignement
national portant sur les structures et finalités spécifiques de
l'enseignement national stipule que l'enseignement national est organisé
en enseignement maternel, primaire, secondaire, technique, supérieur et
universitaire.
Notons donc que, le secteur qui nous intéresse ici dans
le cadre de notre étude sur « l'impacts de la gratuité
de l'enseignement de base dans le fonctionnement des écoles primaires
publiques » c'est le sous-secteur d'EPST, en se basant uniquement sur
« l'enseignement primaire » qui a été rendu
gratuit.
Enseignement Primaire
L'enseignement primaire est destiné au X enfants d'une
tranche d'âge de 6, 8 à 12, 14 ans. Son but est de
présenter l'enfant à la vie, de lui donner un premier niveau de
formation générale, civique, morale, intellectuelle, sociale et
physique.
Il doit ensuite préparer l'enfant ; - à
s'intégrer utilement dans la société, et - à la
poursuite d'étude ultérieure, les enfants qui seront
relevés capable. Est pour cette raison qu'on l'appelle aussi
école fondamentale. De ce fait, elle compte donc en principe six ans
d'études répartis structurellement en trois degrés :
o Degré élémentaire ;
1ère et 2ème années.
o Degré moyen ; 3ème et
4ème années.
o Degré terminal ; 5ème et
6ème années.
Ainsi, d'après KASONGO KONGOLO Amissi,
« l'enseignement primaire » a pour objectif de
préparer l'enfant à la vie, de lui donner un premier niveau de
formation générale, harmonieuse de l'homme, citoyen responsable,
utile à lui-même et à la société, capable de
faire preuve dans tous les domaines sociaux de la vie.
Comme déjà décrit dans les lignes
précédentes de manière synthétique en ce qui
concerne les degrés, ne sont admis en première année du
cycle primaire que les enfants ayant atteint l'âge de six ans
révolus au plus tard trois mois après la date fixée pour
la rentrée scolaire.
Aucun enfant ne sera admis en première année
primaire s'il n'atteint pas l'âge de six ans en minimum, et allant de
neuf ans révolus en maximum au moment de la rentrée scolaire,
sauf dispense qui pourra être accordée dans les conditions qui
seront déterminées par voie du règlement.
L'année scolaire de l'enseignement maternel et primaire
comporte au minimum 200 jours de classes et au maximum deux cents vingt jours
totalisant ainsi un minimum de neuf cents heures de présence effective
à l'école mouvoir le développement du pays et la culture
nationale. Dans ce sens, il vise à intégrer l'être humain
dans la société en lui dotant toutes les capacités
nécessaires : intellectuelles, physique, morales, spirituelles,
culturelles... pour l'épanouissement de sa vie.
En effet, pour B. KITAMBO cité par BANZE KALENGA
Adelene, « l'objet de l'enseignement : est le
développement de la personnalité de l'enfant pour son
utilité dans la société ». 7(*)L'enseignement doit accroitre le
niveau de connaissance, de conscience et de compétence de tout individu
sans distinction d'âge, d'origine, de conviction de culture et de
situation sociale.
ü But de l'Enseignement
D'après MARC DUBANT, des textes officiels
définissent les objectifs de l'école et partant de la comparaison
des systèmes naissent les modifications ou des nouvelles orientations
scolaires.
L'école doit faire acquérir des connaissances et
des méthodes, elle doit former des hommes capables d'exercer le jugement
pour comprendre l'environnement et agir en porteur des matières et
solutions.
D'où le but général de l'enseignement est
de développer la personnalité de l'enfant en le préparant
à la vie active et son utilisé dans la société.
Donc, l'enseignement vise un but général qui est
de préparer les enfants à la vie en leur donnant des
connaissances nécessaires à leur état.
ü Importance de l'Enseignement
« Nul n'ignore les valeurs de
l'enseignement ».
De manière scientifique, nous ne retenons que les
idées de ces auteurs dont nous partageons les points de vue.
Cependant, pour MAURICE JOSEPH GABRIEL cité par BANZE
KALENGA Adelene, l'importance de l'école est de former le jugement de
l'écolier. C'est-à-dire lui doter d'habitudes telles qu'il soit
apte à acquérir par lui-même le savoir, c'est
développer chez lui des variables, aptitudes volontaires lui permettant
de s'affirmer et de manifester son initiative, sa décision en toute
occasion.
D'après VIBERT cité par MWENZE WA KYUNGU,
l'importance de l'enseignement vise à détecter les divers talents
de chaque individu et à en assumer les épanouissements tout en
inculquant aux élèves le sens de la responsabilité et les
habitudes de la coopération indispensable au progrès des
institutions sociales.
Ainsi, pour Paul Juif « l'enseignement trouve son
importance en développement en chacun la changer.
Pour ce faire, tout développement de l'enseignement
entraine une spécialisation de l'action pédagogique,
c'est-à-dire une définition des objectifs. En RDC l'enseignement
autrement dit l'éducation est un droit, de tous les citoyens. Article 43
de la constitution.
b. L'Ecole Primaire
Selon le site web : lleduscal.education.fr (2013),
l'école primaire est le premier degré de l'enseignement. Elle
constitue le fondamental sur lequel se construit une formation qui doit mener
les jeunes au meilleur niveau de qualification et les préparer à
leur vie de citoyens.
Pour RADJA BINSAIDI cité par BANZE KALENGA Adeline,
l'école est un instrument qui fournit à l'individu une
manière de penser, de raisonner pour ressoude les problèmes,
c'est-à-dire l'école doit armer l'individu avec les connaissances
qui seront utilitaires, indispensables et applicables pour résoudre les
problèmes physiologiques individuels.8(*)
L'école, elle est considérée aussi comme
étant un établissement scolaire primaire.
Cependant, il est nécessaire de noter que ;
l'école primaire est destinée aux enfants d'une branche
d'âge allant de 6, 8 à 14 ans.
o But de l'Ecole Primaire
Pour MZENWE WA KYUNGU, l'école primaire a pour but
de préparer l'enfant à la vie en lui donnant le premier niveau de
la formation générale, physique, civique, morale, intellectuelle
et sociale pour son intégration utile dans la société et
sa préparation à la poursuite des études secondaires.
Il est à signaler que l'école primaire,
constitue un atout mangeur pour l'orientation de l'enfant, un fondamental
primordial pour son éthique et une opportunité indispensable
à saisir pour la définition de sa vie.
C'est pour cette raison qu'on l'appelle aussi l'école
fondamentale, alias l'enseignement de base. Et dans notre pays (RDC), elle
compte six ans d'études.
o Rôle de l'Ecole Primaire
Elle joue le rôle de réparateur car, il s'agit
d'un lieu d'éducation, d'information, d'échange, d'apprentissage,
de formation et de socialisation de l'enfant.
Par cet effet, elle est considérée comme
étant, une institution contribuant à la structure de l'enfant.
Elle est également un lieu qualifié
d'observation du développement de l'enfant. Et, elle sert aussi d'un
lieu de soutien et d'accompagnement de l'enfant en difficultés.
o Finalité de l'Ecole
Primaire
L'école primaire a pour finalité de former les
citoyens producteurs, créateurs, cultivés, consciencieux, libres
et responsables qui ouvrent aux valeurs sociales, culturelles,
esthétiques, spirituelles et républicaines.
o Importance de l'Ecole Primaire
Ainsi, à la fin du cycle primaire, l'apprenant qui a
bien suivi avec attention considérable les enseignements, sera donc
capable d'acquérir entre autre :
1. L'Instruction fondamentale ;
§ Ecrire, lire, calculer
§ Comprendre et s'exprimer en langue congolaise et
française.
2. Les comportements et attitudes qui traduisent un
éveil développé des facultés intellectuelles,
morales, sociales et physiques.
v Structure de l'Ecole Primaire
L'école primaire en générale est
subdivisée en trois parties ou degrés :
1) Le degré élémentaire : est le
degré dans lequel sont destinés des premiers apprentissages. Il
comprend la 1ère et 2ème année
primaire.
2) Le degré moyen : il est celui
réservé à l'apprentissage fondamental. Et comprend la
3ème et la 4ème année primaire.
3) Le degré terminal : il est le degré des
apprentissages approfondis. Ce degré comprend la 5ème
et la 6ème année primaire.
Ainsi, il est donc adéquat de mon montrer que c'est
à l'école primaire que l'enfant doit commencer à
être éveillé et à s'épanouir.
c. La Classe
Le mot « classe » selon R. Lafon,
désigne établissement d'enseignement où un groupe
d'élèves sont réunis dans la même salle et
travaillant avec le maître. C'est aussi la salle qui refait les
écoliers aux heures de travail.9(*) Tandis que,
Pour Ph. Champy et ses collaborateurs « la
classe » vient du mot latin « classis » qui veut
dire « Groupe de citoyens », au sens de « groupe
spécifié » ; la Classe désigne un ensemble
d'élèves regroupés qui suivent le même enseignement
ou le cours.10(*)
Plusieurs définitions entre enjeu quant à la
définition de ce terme.
Ainsi, de manière brève nous notons donc que
d'après G. De Landsheere, la classe désigne « dans le
système scolaire, la division correspondant à un degré
d'études particulières (classe enfantine, de sixième
/d'adaptation, d'expérimentale).
Soulignons que, dans une salle de classe le nombre
d'élèves varie de 30, 40 à 50 élèves en
maximum conformément aux normes nationales qu'internationales.
(Unicef, Ministère national d'Enseignement Primaire,
Secondaire et Technique EST).
d. L'Enseignant
Le concept « enseignant » est un adjectif,
et un nom accordé à toute personne qui enseigne, qui est
chargé des enseignements. C'est ainsi que nous entendrons parler de
professeur, maître, termes similaires montrant l'oeuvre qu'accomplit
l'individu (source).
Pour Paul Robert (2009, p881), l'enseignant est celui qui
enseigne, chargé de l'enseignement.11(*)
C'est quelqu'un qui enseigne, qui est
expérimenté dans un ou plusieurs domaines de la vie. Et qui a
pour profession d'enseigner, former, faire apprendre aux apprenants sur les
matières diverses et précises, déjà définies
par le programme scolaire de l'année donnée, conformément
au calendrier national.
Cependant, il existe des enseignants qualifiés et des
enseignants non-qualifiés selon que l'on considère tel ou tel
cycle d'études.
· Enseignant qualifié à l'école
primaire : il s'agit d'une personne ayant obtenu son diplôme de
six ans humanité pédagogique, soit du quatre ans écoles
normale et la personne est sensée avoir la maitrise du programme.
· Enseignant sous qualifié à
l'école primaire : tout candidat ayant suivi ses études
en dehors des humanités pédagogiques ou l'école normale
mais qui enseigne ou primaire. Il est à noter que ceux qui ont fait les
domaines qui cadre avec l'enseignement peuvent être enseignants au
primaire.
Le corps enseignant : est l'ensemble des professeurs et
instituteurs.
e. L'Elève (enfant)
Littéralement parlant le mot
« élève » désigne tout garçon
ou toute fille qui reçoit un enseignement dans un établissement
scolaire. Autrement dit, c'est un enseigné qui reçoit dans un
milieu éducatif (scolaire) des enseignements auprès d'un ou
plusieurs enseignants autrement appelés maîtres
(source).
Selon Petit Robert ; l'élève c'est une
personne qui reçoit les leçons d'un maître.12(*)
Cependant, vu l'importance de ce dernier dans
l'éducation, l'élève demeure le principal
élément dans l'éducation (formation scolaire) selon les
pédagogues en la matière. Ce qui nous mène à noter
que sans l'élève on ne peut parler de l'éducation, et ni
de la gratuité de l'enseignement de base.
f. Le Fonctionnement
Le fonctionnement est issu du verbe fonctionner, c'est le fait
de fonctionner. Ou alors la manière dont quelque chose fonctionne. En
cas d'espèce, dans le cadre de notre étude il s'agira de
comprendre comment les écoles publiques et agrées fonctionnent
actuellement dans l'exécution ou alors l'effectivité de la
gratuité de l'enseignement au sein de ces dernières, par rapport
aux années précédentes où l'enseignement de base
était payant dans les écoles primaires de l'Etat et des
privées agrées (source).
De ce fait, `' fonctionner '' veut dire tout simplement ;
Accomplir sa fonction, être en état de marche, en parlant d'un
organe, d'un mécanisme. (LAROUSSE)
g. Impact économique
De manière littéraire dit l'impact
économique, dit l'effet économique produit par quelque chose ou
suite à quelque chose ; influence qui en résulte
(source). A l'exemple de l'impact
économique de la publicité sur un marché concurrentiel.
Par conséquent ici dans notre étude, nous étudierons
l'impact économique (l'effet économique engendré) par la
gratuité de l'enseignement de base sur le fonctionnement des
écoles primaires publiques et agrées. Afin de se rendre compte
des conséquences négatives que positives apportées dans le
fonctionnement de ces dernières.
Raison pour laquelle, nous soulignons qu'un adage
économique dit qu'il n'y a pas de repas gratuit.
h. La Gratuité
Ce mot veut tout simplement dire, le caractère de ce
qui est gratuit. Qui ne coûte rien. Et donc ici, il est question de la
gratuité de l'enseignement (source).
Pour se faire, il est nécessaire de rappeler encore que
cette décision d'un enseignement de base gratuit est constitutionnelle
dans son article 43 de la constitution Rd. Congolaise. Qui stipule
que ; Toute personne a droit à l'éducation scolaire. Il y
est pourvu par l'enseignement national. L'enseignement national comprend les
établissements publics et les établissements privés
agréés. La loi fixe les conditions de création et de
fonctionnement de ces établissements. Les parents ont le droit de
choisir le mode d'éducation à donner à leurs enfants.
L'enseignement primaire est obligatoire et gratuit dans les
établissements publics. 13(*)
Ainsi l'applicabilité était inexistante
jusqu'à l'année précédente 2018-2019. Par ailleurs,
cette année 2019-2020 a été une surprise pour les
concernées de ce secteur de voir l'applicabilité de cette loi.
Tandis que, à l'économie il n'existe pas de
gratuité. Car il n'y a pas d'avantage sans contrepartie.
i. Le Directeur d'école
Ce concept désigne la personne qui exerce les
tâches de direction d'administration au niveau d'un établissement
scolaire (source).
Bref, Il est à préciser que lorsqu'on se trouve
dans une école primaire, le chef ou le responsable
d'établissement s'appelle « directeur si c'est un homme, et
directrice si c'est une femme ». Tandis qu'au niveau secondaire,
Préfet.
j. L'Opinion
Le terme opinion porte souvent de confusion lorsqu'on le place
à côté du concept « Attitude ». Nous
nous efforçons de le définir en tenant compte de ce que veut dire
le terme attitude ; pour l'économiste c'est tout simplement du
sentiment approuvé devant une situation quelconque
(source).
Tandis que, pour le psychologue ou le spécialiste en
sciences de l'éducation, cité par NGANDWA MWANSA Benoit /Sciences
de l'éducation/Mémoire 2003 : ce terme attitude provient de
la psychologie expérimentale qui veut dire :
« réaction d'une personne à une autre face un sujet ou
une situation ».14(*)
Notons que, par rapport à notre étude nous
collecterons les opinions (avis) du personnel de l'Ep. IMARA : Directeur,
vice-directeurs, enseignants, et l'ensemble. Sur la gratuité de
l'enseignement dans la dite école. Afin de les analyser et de proposer
des pistes de solutions aux suggestions (à la présentation des
résultats).
II. CADRE THEORIQUE
II. 1. La théorie
humaniste de l'éducation
Cette théorie est fondée sur les idées
selon lesquelles la nature humaine est fondamentalement bonne. Chaque individu
est unique, tous les êtres humains sont nés égaux et les
inégalités qui surviennent ensuite sont le produit des
circonstances.
Emile Durkheim, un des défenseurs de cette
théorie pense que l'éducation est ce par quoi l'individu devient
un être social. En citant Kant (1989 : 42), il précise
que« le but de l'éducation est de développer dans
chaque individu toute la perfection dont il est
perfectible ». Dans le même sens, James Mill toujours
cité par Durkheim (1989) affirme que « l'éducation
a pour but de faire de l'individu un instrument de bonheur pour lui-même
et pour ses semblables. » Sans éducation, l'individu ne
peut acquérir le statut d'homme. « L'homme, en effet, n'est
homme que parce qu'il vit en société » (op.cit).
Durkheim dans Education et sociologie (1989 : 51) pense
que
« Chaque société,
considérée à un moment déterminé de son
développement, à un système d'éducation qui
s'impose aux individus ». Chaque société se fixe un
certain idéal de l'homme, de ce qu'il doit être du point de vue
intellectuel, physique et moral. La société ne peut vivre que
s'il existe entre ses membres une suffisante homogénéité
en fixant à l'avance dans l'âme de l'enfant des appartements
fondamentaux qu'exige la vie collective ».
Il résulte de ce qui précède que
l'éducation consiste en une socialisation méthodique de la jeune
génération. Cette socialisation s'opère dès la
naissance, au sein de la famille certes, mais c'est à l'école
qu'elle est systématisée et opérationnalisée de
sorte que celle-ci devienne le lieu central de continuité sociale
lorsqu'il s'agit de la transmission des valeurs, des normes et des savoirs.
D'autres auteurs ont également abordé la
théorie humanisant de l'école. Il s'agit notamment de John Dewey
(1990 : 16) qui, dans Démocratie et éducation, essaye
de montrer le rôle capital que joue l'école dans la
société. Il souligne que
« L'école est en premier lieu une institution
sociale. L'éducation étant un processus social, l'école
est simplement cette forme communautaire dans laquelle sont concentrés
tous les moyens d'action qui seront les plus efficaces pour amener l'enfant
à tirer profit des biens hérités de la race et à
employer ses propres capacités à des fins
sociales ».
Pour les auteurs de la théorie humaniste,
l'école a une fonction sociale très importante. Elle favorise
l'égalité des chances pour tous en apportant des corrections aux
inégalités sociales existantes. L'école reste donc
à la base de la mobilité sociale. Cette école
d'après ces théories doit être gratuite pour permettre
à tous d'y accéder et de pouvoir bénéficier de
toutes les vertus qu'elle y incarne.
- La qualité dans la tradition humaniste
La notion de qualité de l'éducation est au
centre des préoccupations de la théorie humaniste. Elle met un
accent sur les programmes d'enseignement. Ainsi, les programmes d'enseignement
standardisés, prescrits, définis ou contrôlé de
l'extérieur doivent être « bannis » selon
l'expression du rapport de l'UNESCO (2005) car ils sont
considérés comme « nuisant » aux
possibilités pour les apprenants, de construire leurs propres
interprétations et, pour les programmes d'éducation, de rester
à l'écoute des situations et des besoins individuels des
apprenants. Le rôle de l'évaluation est de donner aux apprenants
des informations et des avis sur la qualité de leur apprentissage
individuel. Ici, l'autoévaluation et l'évaluation par les pairs
sont bienvenues en tant que moyens de favoriser une prise de conscience plus
profonde de l'apprentissage.
Le rôle de l'enseignant est davantage celui d'un
facilitateur que celui d'un instructeur.
II. 2. Théorie de la
reproduction
La théorie de la reproduction est riche aussi bien en
idées qu'en auteurs qui la défendent. En effet, la théorie
de la reproduction postule que l'école n'est pas, comme le
prétend le discours officiel, cette institution juste et neutre dans ses
règles, ses épreuves, son mode de transmission de connaissances
ou son fonctionnement tout court. Parmi les auteurs les plus en vue de cette
théorie, nous retenons Bourdieu et Passeron, Berthelot, Mbala Owono.
La question fondamentale qui guide les analyses de ces
sociologues de l'éducation est : qui réussit et qui échoue
à l'école ?
Bourdieu et Passeron (1971 : 31) sont catégoriques
lorsqu'ils précisent que « le système d'enseignement
contribue de manière irremplaçable à perpétuer la
structure des rapports de classe et de même coup à la
légitimer. » Autrement dit, la société étant
fondée sur la base des classes, l'école étant le reflet de
la société, elle comporte également des
inégalités, des injustices et des tares qui minent la
société. L'école n'est pas une institution neutre, elle
crée et accentue les inégalités sociales. L'école
est considérée dans ici, comme un instrument de sélection
sociale où les riches seuls pourront toujours avoir la
possibilité d'envoyer leurs enfants à l'école pour
recevoir une éducation de qualité, alors que les pauvres verront
leurs enfants exclue du circuit scolaire. La réussite et même
l'inscription à l'école apparaissent alors
déterminées par l'appartenance à une classe. Mbala Owono
(1986), dans une étude réalisée au Cameroun sur les
facteurs de réussite scolaire au secondaire a confirmé
l'hypothèse selon laquelle la réussite au secondaire est
déterminée par l'origine sociale des élèves. Les
enfants qui réussissent sont ceux qui sont issus des familles
aisées.
En somme, contrairement au discours officiel qui proclame
l'égalité des chances et la mobilité sociale à
l'école, et pour notre étude de la gratuité,
l'école semble ne pas fonctionner sur des logiques des apparences. Dans
notre cas, la gratuité de l'école primaire semble fonctionner sur
la base de l'école productrice des inégalités. Autrement
dit, qui inscrit l'enfant à l'école publique et qui inscrit son
enfant à l'école privée ? En clair, les parents auront
toujours à débourser des sommes d'argent pour l'éducation
de leurs enfants soit pour payer les enseignants dits maîtres des parents
dans le cadre des A.P.E.E, soit pour payer des uniformes ou des fournitures
scolaires, soit alors pour participer à la construction des salles de
classe qui n'existent toujours pas et surtout en zone rurale.
La théorie de la reproduction défend la
thèse selon laquelle la gratuité reste une illusion. C'est un
piège pour les pauvres, car la qualité de l'éducation a un
prix. « Il faut dénoncer cette tromperie pas très morale,
pas très honnête qui consiste à faire croire que tous sont
égaux devant la formation initiale. Pays de droits de l'homme oblige
», soulignent Baehrel et Henderson (op.cit)
II. 3. La théorie du
capital humain
Cette théorie postule que « le capital humain est
l'ensemble des compétences, qualifications et autres capacités
possédées par un individu à des fins productives. Il peut
être inné ou s'acquérir durant le cursus scolaire,
universitaire ou au cours d'expériences professionnelles, par la
transmission de savoirs et qualifications ». Le capital humain initial
revêt des formes comme l'intelligence, la force physique ou les
connaissances transmises par la famille. Il répond plus à des
facteurs génétiques ou familiaux qu'économiques et est
supposé peu modulable au cours du temps.
Ses coûts d'acquisition sont faibles, attribuables en
partie à l'attention portée à l'enfant par les parents et
les bénéfices, en termes monétaires, sont supposés
fixes dans le temps. Les compétences acquises sont
considérées, dans la théorie du capital humain (Becker,
1964), à la fois comme un bien de consommation durable (on peut
acquérir des connaissances à tout âge), un bien
spécifique (les compétences de chacun leur sont propres,
limitées par leurs capacités physiques et intellectuelles et non
exploitables sans leur volonté) et un bien de production (ces
compétences déterminent la productivité de l'individu et
doivent à ce titre être considérées comme un facteur
de production au même titre que la terre et les machines).
La théorie du capital humain est construite par
analogie à la théorie du capital physique. L'éducation et
la formation sont considérées comme des investissements que
l'individu effectue rationnellement afin de constituer un capital productif
inséparable de sa personne.
Pour celui-ci, toute formation est coûteuse. Tant que la
scolarité est obligatoire, l'individu n'a pas d'autres choix que
l'étude. Les coûts relatifs à l'acquisition de
connaissances ne sont que des coûts directs (frais de scolarité et
d'entretien). Sitôt que la scolarité n'est plus obligatoire,
l'individu a comme alternative, à l'étude ou la formation
professionnelle, le travail. Les coûts relatifs sont alors de deux sortes
: d'une part, un coût d'opportunité équivalent au salaire
auquel l'individu pourrait prétendre s'il travaillait à temps
complet (ce salaire dépend de ses compétences à la
période considérée et peut être amputé du
salaire qu'il perçoit effectivement si l'individu partage son temps
entre l'étude ou la formation et un emploi
rémunéré) ; d'autre part, un coût direct relatif aux
frais engagés pour cet investissement. En retour, les connaissances
acquises procurent à l'individu une source durable de revenus
lorsqu'elles sont utilisées dans le cadre de ses activités
professionnelles. L'acquisition de capital humain contribue, en effet, à
accroître les compétences de l'individu et ainsi sa
productivité marginale. La théorie du capital humain fonctionne
par analogie à celle du capital financier ou physique. On
considère que le capital humain est formé de trois
éléments : les compétences, les expériences et les
savoirs qui, ensemble, déterminent une certaine aptitude de l'individu
à travailler. De même que le capital physique, le capital humain
peut s'acquérir (par l'éducation), se préserver et se
développer (par un entretien à travers des formations continues
et/ou l'attention portée à la santé de l'individu). De
même, il doit pouvoir produire un bénéfice (les revenus
perçus lors de la mise à disposition des compétences). On
peut distinguer le capital humain spécifique, qui comprend les
compétences non transférables, et le capital humain
générique avec ses compétences transférables. Selon
la mise en valeur de l'un ou de l'autre par l'investissement, l'individu est
pris en compte différemment dans l'économie de gestion.
Qui dit capital, dit investissements. Avec ce nouveau concept
de capital humain, s'ouvre toute une gamme d'investissements autour des axes
majeurs de l'éducation et de la santé. L'investissement en
capital humain consiste donc dans l'ensemble des dépenses
effectuées dans ce sens. Ces dépenses sont estimées en
deux temps : on a d'une part les coûts directs (frais de
scolarité, de médecine...) et de l'autre les coûts
d'opportunité. Ces derniers résident dans l'arbitrage des
individus dans leur gestion du capital humain. Par exemple, choisir de
poursuivre ses études universitaires, plutôt que d'entrer
immédiatement après le Bac dans la vie active, a un coût
d'opportunité estimé, le plus souvent, avantageux par rapport
à la situation inverse. Dans tous les cas, on espère un retour
d'investissement.
Encourager l'éducation pour tous est donc une
dépense d'investissement que l'Etat doit consentir pour en arriver
à un meilleur bien- être social des individus par la construction
d'un capital humain. Selon l'OCDE, en matière économique, le
capital humain a une incidence positive à deux niveaux.
· Au niveau micro-économique (l'individu), on
mesure le taux de rendement des investissements en formation sur les revenus du
travail (la détention de diplômes est corrélée
à la hiérarchie des revenus).
· Au niveau macro-économique, le taux de rendement
social mesure l'impact des investissements sur la croissance économique
et l'ensemble de la société.
Le niveau d'enseignement ne joue cependant pas le même
rôle selon le niveau de développement des pays. Dans les pays
développés, l'enseignement supérieur joue un rôle
significatif dans la croissance. Le nombre d'ingénieurs et de
scientifiques a un impact positif sur la productivité. Dans les pays les
moins développés, c'est l'enseignement primaire et secondaire qui
joue ce rôle. Cette théorie met également en
évidence l'impact du capital humain sur tous les aspects du
bien-être : on constate une corrélation entre
l'élévation du capital humain et la réduction des
inégalités de revenus, l'amélioration de la santé,
le recul de la délinquance, la participation à la vie
publique.
Nous pouvons résumer notre approche comme suit :
Investissements en éducation
Formation générique transférable
(éducation primaire et secondaire)
Formation spécifique non transférable
(enseignement supérieur, formation continue professionnelle).
Surtout dans les pays en voie de
développement :
Accroissement du capital humain
Accroissement des revenus (niveau micro-économique)
Développement social et économique,
bien-être social (niveau macro-économique).
Dans un contexte de marche vers le développement,
rendre gratuite l'école serait donc un investissement qui aura pour
finalité d'améliorer le capital humain. Assurer le minimum de
compétences, c'est-à-dire des compétences
transférables, utilisables à tous les niveaux peut permettre
à l'individu, soit de poursuivre ses études, soit de rentrer dans
la vie active en optimisant ses revenus. Cela permet un développement
social et économique harmonieux et contribue à la
réduction des inégalités de revenus. Par ailleurs,
l'individu dont les revenus s'accroissent a plus de facilité à
investir dans sa formation spécifique pour accroitre encore plus ses
revenus et dans l'éducation de sa famille.
La théorie du capital humain explique donc comment
l'investissement en éducation peut concourir à un
développement social et économique d'un pays. Ainsi rendre
gratuite l'école est un investissement que l'Etat doit consentir pour
favoriser son essor rapide et tendre vers le bien-être des citoyens.
II. 4. La théorie de
l'équité
Le travailleur va, en permanence comparer les
différentes conditions de son emploi avec celles d'autres individus.
Cette comparaison peut aboutir au constat d'une dissonance. Cette conclusion va
générer une source de tension que l'individu va chercher à
réduire en fonction de possibilités que lui offre la situation.
Deux expériences d'Adam's et Rosenbaum (1962)
permettent de mieux comprendre les différents impacts de
l'équité. Dans la première étude, les auteurs ont
comparé deux groupes de sujets. Des étudiants de
l'Université de New-York étaient engagés par le service de
placement pour un travail à temps partiel dans le cadre duquel ils
devaient réaliser des interviews pour une enquête
démographique. Les étudiants devaient dans un premier temps
remplir un questionnaire concernant leur formation et leur expérience
professionnelle. Dans un deuxième temps, l'employeur déclarait
à une partie des étudiants qu'ils n'avaient pas la qualification
nécessaire pour conduire les interviews. Cependant, après un coup
de téléphone fictif en leur présence, l'employeur se
résignait à les embaucher. L'autre parte des étudiants ne
passaient pas par cette phase de mise en scène. Au contraire,
l'employeur leur signifiait qu'ils avaient le niveau de qualification requis
pour l'emploi. L'emploi débutait par une période d'essai de 2h30,
à l'issue de laquelle le nombre d'interviews était
comptabilisé. Les résultats ont montré que le groupe dit
« sous-qualifié » a réalisé
significativement plus d'interviews que l'autre groupe.
Dans la deuxième expérience, le protocole
était le même excepté pour le mode de
rémunération. Dans les deux premiers groupes, les sujets
étaient tous payés à l'heure tandis que dans les deux
autres groupes, les sujets étaient payés à la
pièce. Un des deux groupes de chaque mode de rémunération
est « sous-qualifié » avec la même
procédure expérimentale. Cette fois, les résultats ont
permis de constater que lorsque le salaire était à l'heure, les
sujets du groupe « sous-qualifié » produisent plus
d'interviews. Par contre, quand le salaire était à la
pièce, ils avaient tendance à en faire moins. Pour la
théorie de l'équité, dans le premier cas, les sujets
fournissent plus d'interviews pour compenser leur sous-qualification et donc
être équitablement payés par rapport aux autres
individus ; par contre dans le deuxième cas, le fait d'être
moins payés est jugé plus équitable (toujours en fonction
du niveau initial).
Pour Adams, la motivation qui vient du sentiment
d'iniquité fait suite à l'analyse d'une situation. L'individu va
chercher à réduire le sentiment d'injustice qu'il perçoit
face à la situation.
II. 5. La théorie
d'efficience (Harvey L'Eisenstein, 1957)
L'idée de cette théorie est qu'un employeur peut
avoir intérêt à payer de hauts salaires afin d'encourager
ses employés à être efficace. Quatre explications ont
été avancées pour justifier une relation croissante entre
salaire et productivité :
- Une productivité de « bas
salaire » favorise la rotation de la main-d'oeuvre et, par voie de
conséquence, aura une influence négative sur la
productivité du travail à moyen terme ou long terme.
- Un chef d'entreprise n'observant qu'imparfaitement les
caractéristiques des individus qu'il embauche peut pratiquer une
politique de « hauts salaires » afin d'attirer dans son
entreprise les meilleurs éléments de la production active.
- Lorsque les actions des employés sont imparfaitement
observées par l'employeur, il y a un problème d'aléa
moral : les employés peuvent avoir intérêt à
tirer au flanc. Payer de hauts salaires peut alors permettre d'inciter les
employés à s'investir dans leur travail.
- Payer des salaires relativement élevés peut
aussi constituer un moyen de signifier aux employés qu'ils sont
traités équitablement avec respect. Ceci peut favoriser des
comportements coopératifs qui améliorent la productivité
du travail.
L'objectif des théoriciens du salaire d'efficience est
en effet de combler une lacune de l'analyse en termes d'équilibre
général.
II. 6. Théorie de la
segmentation
Selon cette théorie il existe plusieurs types de
marché du travail avec un fonctionnement spécifique.
La première distinction concerne la notion de
concurrence au niveau de la distribution des emplois et de fixation des
salaires. On distingue deux types de marché : Le marché
interne et le marché externe. Le marché interne est un
marché non concurrentiel avec un règlement interne à
l'employeur (grille de salaire, promotion interne, conditions d'embauche,...)
et le marché externe est lui un marché concurrentiel, il y a mise
en concurrence des candidats à l'embauche et les salaires sont
déterminés selon la loi de l'offre et de la demande.
Ø Modèle d'Analyse :
Nous analyserons donc deux
variables : la variable explicative et expliquée dans le cadre
d'analyse de notre étude, il s'agit de :
- La variable expliquée (variable dépendante) de
notre étude c'est : Le fonctionnement des
écoles, notamment le fonctionnement de
l'école primaire IMARA dans le cadre des investigations sur terrain.
Ainsi,
- La variable explicative (variable indépendante) de
notre étude c'est :La gratuité de l'enseignement
de base, qui veut tout simplement dire la gratuité
au niveau primaire.
La gratuité de l'enseignement nous aidera à
comprendre le fonctionnement de l'école primaire IMARA pour savoir si,
l'école primaire IMARA a augmenté ses dépenses ou
baissé ses dépenses par rapport à son fonctionnement dans
la gratuité comparativement aux années
précédentes.
Chapitre 2. CADRE
EMPIRIQUE
2.1 Présentation du Champ
Empirique
Dans le cadre de notre travail, Il va s'agir ici de
présenter le champ empirique de notre étude de terrain.
Notre travail porte sur l'école primaire IMARA, une
école catholique agrée, pour les garçons dont l'Etat
rémunère les enseignants, considérés comme agents
de l'Etat. Et que l'église catholique assure et s'occupe de la
gestion.
SITUATION
GEOGRAPHIQUE :
Géographiquement, l'école primaire se trouve
dans la Ville de Lubumbashi, située entre quatre (4) avenues
notamment : Kambove au sud, Kauzi au nord, Maman Yemo à l'Ouest
ainsi que Lufira à l'Est.
HISTORIQUE :
De manière brève, l'école primaire IMARA
était fondée à Elisabeth Ville par les pères
salésiens, qui étaient arrivé sur la ville à
11/11/1911 (le onze, novembre, mille neuf cent-onze).
Et donc seulement 3 mois après qu'ils ont
débuté à construire l'école, en ville notamment le
12/02/1912 sur la route Kasavubu en face du Gouvernorat actuel. Avec 14
élèves seulement. En suite délocalisée à
Kasavubu point Kimbangu, au novembre 1912.
Le premier directeur s'appelait SAK, et deuxième en
1962-1963 c'est Wil Mot. Suivis de : Paul DE MEUKENAR, Michel VANHEUSDEN,
Carlo SARDO, MWAMBA (1973), MUTOMBO. Ainsi, à 1978 l'Etat remet à
l'église la gestion de l'école qu'il avait
récupérée dans les années 60 après son
indépendance, sous règne du directeur (Frère) Nestor
KOLELA, puis Père Sessaire, Nestor Twuri, Père KIKOLI,
Père TSHILAKA Pierre, Père Dieu-donné MAKOLA, Père
Donacien BANZE (2000), Père Faustin, Père Hansynte MBWAMBO
(2006), Père Ritien TSHIALA (2009), Père Emmanuel SALUMU (2012),
et enfin l'actuel directeur Père Serge BANZA KALUMBA en 2020.
2.2 Eléments
stratégiques
L'Ep. IMARA dispose deux catégories de ses
éléments stratégiques (cartes mises en places),
notamment :
- Les éléments constants : Sa devise, Son
accompagnement religieux à la chrétienté dans la formation
des élèves. Ainsi que, Sa campagne d'inscription dont seuls, ceux
de pourcentage allant de 60% sont acceptés.
- Les éléments variables : Ses places
disponibles à offrir, Ses partenaires d'appui (à l'exemple comme
CoCa Cola), Son effectif conséquent du personnel. Dont 84 travailleurs
dans l'ensemble de toutes catégories confondues. Sa politique
structurelle de gestion. Organisation fréquente des journées
culturelles et célébration. Sa formation semestrielle de
renforcement des capacités des enseignants et cadres administratifs.
2.3 Structure
Organisationnelle
Sous la tutelle du ministère provincial de l'EPST du
HAUT KATANGA, dans la Division éducationnelle de Lubumbashi.
§ L'école primaire IMARA se structure de la
manière suivante :
A la tête de la Direction, Père Serge BANZA
KALUMBA directeur. Suivi de trois directeurs adjoints, chaque directeur
s'occupe de chaque degré :
- Degré élémentaire (1er
degré : 1ère et 2è§me
années) qui comporte 20 classes : 10 classes de première
année (A, B, C, D, E, F, G, H, I, J), 10 classes de deuxième
année (A, B, C, D, E, F, G, H, I, J). dirigé par le Directeur
adjoint : Mr KALENGA MUKENI Gaspard.
- Degré moyen (2ème
degré : 2ème et 3ème
années) qui est composé de 18 classes : notamment, 9 classes
de troisième année (A, B, C, D, E, F, G, H, I), 9 classes de
quatrième année (A, B, C, D, E, F, G, H, I) dirigé par le
Directeur adjoint : Mr ZENGEZ MBAYO Jean.
- Degré terminal (3ème
degré : 5ème et 6ème
année) qui est constitué de 15 classes : dont 8 classes
de cinquième année (A, B, C, D, E, F, G, H), 7 classes de
sixième année (A, B, C, D, E, F, G) le degré est
dirigé par le Directeur adjoint : Mr NGOY MALOBA Pascal.
Cependant, soulignons donc que l'Ecole primaire IMARA dispose
en général 53 classes (salles de classes) ; dont 4368
élèves cette année 2019-2020), une différence de
nombre d'élèves de 1791 par rapport à l'année
scolaire précédente 2018-2019 qui était à 2577.
Tableau n°2 : Présentation
de la Structure organisationnelle EP. IMARA
Configuration 2018-2019/2019-2020
|
LA DIRECTION DE L'ECOLE PRIMAIRE IMARA EST GEREE PAR UN PERE
CATHOLIQUE : Mr BANZA KALUMBA Serge
Le salaire du directeur, en 2018-2019 : 160000Fc et en
2019-2020 : 360000Fc. Dont la prime (des parents) par l'écoleen
2018-2019 : 150$, et 2019-2020 pendant la gratuité : 0$.
|
DegréElémentaire
(DirecteuradjointMr KALENGA MUKENA Gaspard)
|
|
|
Nombre total des classes enannée
|
Nombred'élèves
|
Enseignantsdébout
(Les enseignants
Sontanonymes)
|
Enseignants de relève
(Les nomssontanonymes)
|
Salairesd'enseignants de relève par l'Etat
|
Salairesd'enseignantsdebout par l'Etat
|
Prime de toutes les deuxcatégorie
|
|
10 Classes de la 1erannée :
|
2018-2019
|
2019-2020
|
2018-2029
|
2019-2020
|
2018-2019/2019-2020
« 6 enseignants de relève »
|
2018-2019/2019-2020
|
2019-2020
|
2018-2019
|
2019-2020
|
2018-2019 payéparl'Ecole
|
|
Classe A
|
50
|
92
|
NG
|
NG
|
KA
|
150000Fc
|
180$
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe B
|
48
|
94
|
KA
|
KA
|
LO
|
150000Fc
|
180$
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe C
|
49
|
78
|
TS
|
TS
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe D
|
50
|
83
|
KA
|
KA
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe E
|
48
|
92
|
OL
|
OL
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe F
|
49
|
90
|
NK
|
NK
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe G
|
50
|
91
|
NT
|
NT
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe H
|
50
|
89
|
LW
|
LW
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe I
|
46
|
87
|
MU
|
MU
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe J
|
47
|
92
|
MA
|
MA
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
10 Classes de la 2èmeannée :
|
|
|
Classe A
|
49
|
86
|
LA
|
LA
|
EK
|
150000Fc
|
180$
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe B
|
50
|
81
|
BA
|
BA
|
FA
|
15000Fc
|
180$
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe C
|
48
|
80
|
ZE
|
ZE
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe D
|
42
|
81
|
AK
|
AK
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe E
|
49
|
76
|
WA
|
WA
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe F
|
48
|
83
|
KA
|
KA
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe G
|
44
|
75
|
PA
|
PA
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe H
|
50
|
80
|
TS
|
TS
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe I
|
42
|
79
|
NT
|
NT
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe J
|
47
|
84
|
ND
|
ND
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
Degrémoyen (DirecteuradjointMr ZENGEZ MBAYO Jean)
|
|
|
9 Classes de la 3èmeannée :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Classe A
|
50
|
84
|
TM
|
TM
|
G
|
150000Fc
|
180$
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe B
|
50
|
81
|
FY
|
FY
|
H
|
150000Fc
|
180$
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe C
|
47
|
79
|
GV
|
GV
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe D
|
49
|
81
|
XE
|
XE
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe E
|
48
|
82
|
ZP
|
ZP
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe F
|
50
|
76
|
WR
|
WR
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe G
|
48
|
80
|
OQ
|
OQ
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe H
|
50
|
80
|
UY
|
UY
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe I
|
49
|
83
|
KX
|
KX
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
9 Classes de la 4èmeannée :
|
|
|
Classe A
|
49
|
78
|
MN
|
MN
|
I
|
150000Fc
|
180$
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe B
|
48
|
84
|
DG
|
DG
|
J
|
150000Fc
|
180$
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe C
|
48
|
86
|
YI
|
YI
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe D
|
47
|
85
|
LU
|
LU
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe E
|
48
|
81
|
GO
|
GO
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe F
|
48
|
83
|
FA
|
FA
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
ClasseG
|
50
|
76
|
TI
|
TI
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe H
|
48
|
82
|
PE
|
PE
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe I
|
49
|
80
|
NA
|
NA
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
Degré terminal (DirecteuradjointMr NGOY MALOBA
Pascal)
|
|
|
8 Classes de la 5èmeannée :
|
|
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Classe A
|
50
|
87
|
TSI
|
TSI
|
K
|
150000Fc
|
180$
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe B
|
49
|
81
|
NGU
|
NGU
|
L
|
150000Fc
|
180$
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe C
|
49
|
75
|
DEL
|
DEL
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe D
|
50
|
76
|
NIS
|
NIS
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe E
|
50
|
80
|
KAZ
|
KAZ
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe F
|
50
|
79
|
YON
|
YON
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe G
|
50
|
78
|
ZIL
|
WIL
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe H
|
50
|
78
|
FEP
|
FEP
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
7 Classes de la 6èmeannée :
|
|
|
Classe A
|
50
|
78
|
LIL
|
LIL
|
M
|
150000Fc
|
180$
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe B
|
50
|
77
|
BAF
|
BAF
|
N
|
150000Fc
|
180$
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe C
|
49
|
78
|
RYD
|
RYD
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe D
|
50
|
77
|
DET
|
DET
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe E
|
49
|
79
|
GOY
|
GOY
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe F
|
49
|
78
|
EKA
|
EKA
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
|
Classe G
|
50
|
78
|
IYO
|
IYO
|
|
|
|
160000Fc
|
180$
|
990$
|
Total Général
|
53 Classes
|
2.577 Elèves
|
4368
|
53 Enseignantsdébout
|
53 Enseignantsdébout
|
6 enseignants de relève
|
900.000Fc
|
1.080$
|
8.480.000Fc
|
9.540$
|
52.470$+5.940$(pour les 6 Ensseign. De relève)
|
Source : Documents
consultés d'EP. IMARA
2.4 Organigramme
hiérarchique de l'Ep. IMARASource : Direction EP. IMARA
2.5 Analyse de
l'Environnement
A la théorie d'analyse du comportement de personnel, en
passant par les théories de l'économie (financement) de
l'éducation et l'enseignement qualitatif, pour afin finir avec la
théorie incontournable en recherche scientifique, la théorie
contextuelle ou le cadre contextuel.
Cependant, à partir des approches théoriques
mobilisées, nous avons construit notre grille d'analyse de la
manière suivante :
Tableau n°3 : Grille d'analyse
Problème à analyser
|
DIMENSIONS
|
|
CONTEXTE
|
CONTENU
|
PROCESSUS
|
|
ANALYSE SWOT
|
ANALYSE DE
|
ANALYSE
|
La responsabilité de l'Etat congolais face aux effets
économiques engendrés de la gratuité de l'enseignement sur
le fonctionnement des écoles primaires publiques, notamment :
«EP IMARA »
|
(contexte interne)
|
PORTER
|
DESCRIPTIVE
|
|
|
(Interactions)
|
|
|
ANALYSE PESTEL
|
ANALYSE CROISÉE
|
ANALYSE
|
|
(contexte externe)
|
(stratégie
|
QUANTITATIVE
|
|
|
opérationnelle)
|
|
Source : nous même
a. Le contexte (environnement) interne
· ANALYSE SWOT : MICRO-ENVIRONNEMENT DE L'ECOLE PRIMAIRE
IMARA
L'analyse SWOT ou matrice SWOT, est un outil permettant
d'identifier les points forts, les faiblesses, les opportunités et les
menaces d'une entreprise ou une organisation particulière. Les points
forts et les faiblesses sont les facteurs internes qui créent la valeur
ou la détruisent. Les opportunités et les menaces sont les
facteurs externes qu'une entreprise ou une organisation ne peut pas
contrôler. C'est une représentation de la situation d'un produit
ou d'un service face au marché.
En somme, on attend par Force : une
ressource ou caractéristique du service (appelé :
instruction ou formation) ou de l'organisation, qu'on étudie et qui sert
à être mise en valeur. Tandis que,
Faiblesse : Une limite, un défaut ou une «
non compétence » du produit ou de l'organisation qui va
l'empêcher de parvenir au succès.
Opportunité: toute situation
favorable à une entreprise ou organisation pour parvenir à se
donner un avantage concurrentiel sur le projet/produit ou alors le service.
Ainsi, Menace : toute situation non favorable dans
l'environnement extérieur qu'est une menace pour l'évolution de
l'encadrement (formation) ou de l'établissement (école).
Tableau n°4 :SWOT EP. IMARA
|
POSITIF
|
NEGATIF
|
FORCES
|
FAIBLESSES
|
- Haute qualité de la formation connue de tous
au-travers le pays.
Ecole catholique, formation des prêtres.
L'encadrement dans la foi chrétienne.
- Ep. IMARA disponible depuis 1911 au service de la
communauté dans la formation des jeunes, qui plusieurs de ses produits
finis aujourd'hui sont des grands cadres du pays, opérateurs
économiques, parents d'élèves, donc son ancienneté
figurante d'efficacité dans le secteur.
- Son espace géographique éducatif
aménagé, sa construction durable et responsable aux
normes.
- Le confort de ses salles de classes, dont chacune
dispose respectivement 45 à 50 élèves, et dispose de 52
salles des classes, ainsi que des infrastructures
appropriées.
- Son personnel conséquent, performant et
qualifié dans le domaine, dont 90% d'enseignants universitaires.
Etc.
|
- Taches financières (besoin
de
Financement),
- La saturation rapide de ses places établies,
ce qui cause notamment l'insuffisance de l'offre.
|
OPPORTINUTES
|
MENANCES
|
- Former, encadrer, instruire la jeunesse.
|
- La gratuité de l'enseignement qui frappe son
fonctionnement,
- Secteur privé de l'enseignement primaire, qui
reste payant.
- L'abondance imposée de l'offre globale par
l'Etat.
- La Covid-19.
- La baisse de rémunération (salaires et
primes) du personnel administratif, enseignant et autres. Etc.
|
Source : nous-mêmes, via la
direction et le corps scientifique IMARA, à l'issu des
interviews.
b. Le contexte (environnement) externe
· ANALYSE PESTEL : MACRO-ENVIRONNEMENT DE L'ECOLE
PRIMAIRE IMARA
Cette partie du macro-environnement consiste à
présenter les éléments qui influencent d'une
manière ou d'une autre l'environnement micro et fonctionnement de
l'Ecole primaire IMARA, pendant cette période de l'année scolaire
2019-2020 de l'exécution de la gratuité de l'enseignement de
base.
PESTEL comme l'ensemble d'éléments
d'ANALYSE du macro-environnement se décrit de la manière
qui :
P : Les facteurs dominants de la
Politique.
E : Les facteurs dominants de
l'Economie.
S : Les facteurs
Socio-culturels dominants.
T : Les facteurs dominants de la
Technologie.
E : Les facteurs dominants de
l'Ecologie.
L : Les facteurs
Légaux.
En effet, nous présenterons dans les lignes qui suivent
un schéma illustratif des connections et fonctionnement de ce
système PESTEL.
Schéma illustratif : PESTEL EP.
IMARA
Source : nous-mêmes par
analyses, et aussi via le corps administratif IMARA, à l'issu des
interviews.
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
Ce chapitre porte sur notre travail proprement dit, car c'est
dans ce chapitre que nous entrons maintenant dans le vif de notre travail.
Les sciences de l'économie notre mère, nous font
savoir « qu'il n'y a pas d'avantage sans contrepartie », ce
qui a rendu ce sujet encore plus excitant pour nous économistes. Partant
de ce principe, nous avons fait preuve de l'induction (du général
au particulier) dans le cadre de notre étude pour bien comprendre ce
concept opératoire qui est la
« gratuité ».
Dans ce chapitre nous allons démontrer l'impact de la
gratuité de l'enseignement sur le fonctionnement de l'école
primaire IMARA.
III.1. PRESENTATION DES
RESULTATS
Tableau n05 : Salaires et primes de
personnel de l'école primaire IMARA
Personnel de l'école IMARA
|
Salaires
|
Primes
|
2018-2019
|
2019-2020
|
2018-2019
|
2019-2020
|
Directeurgénéral
|
160.000FC
|
360.000FC
|
1.500$
|
0
|
Directeuradjoint
|
160.000FC
|
360.000FC
|
1.300$
|
0
|
Enseignanttitulaire
|
160.000FC
|
360.000FC
|
990$
|
0
|
Enseignant de relève
|
150.000FC
|
360.000FC
|
990$
|
0
|
Total
|
630.000FC
|
1.440.000FC
|
4.780$
|
0
|
Source : nos enquêtes
à l'école primaire IMARA
Ce tableau nous montre que le personnel de l'école
primaire IMARA ont passé de 160.000FC avant la gratuité à
360.000FC pendant la gratuité à l'exception des enseignants de
relève qui ont passés de 150.000fc à 360.000FC.
En effet, ce personnel de ladite école
bénéficiait des primes différentes via les contributions
des parents d'élèves : soit, 1.500$ pour le directeur
général, 1.300$ pour le directeur adjoint, 990$ pour l'enseignant
t debout et 990$ pour l'enseignant de relève.
Tableau n06 : Frais de fonctionnement
de l'école primaire IMARA
|
2018-2019
|
2019-2020
|
Ecart
|
Frais de fonctionnement
|
2500$
|
650$
|
1.850$
|
Source : nos enquêtes
à l'école primaire IMARA
Ce tableau démontre que les frais de fonctionnement de
l'école primaire IMARA était de 2.500$ à l'année
scolaire 2018-2019 et de 650$ à l'année scolaire 2019-2020 soit
un écart de 1.850$.Tableau n07 : Lien entre la
gratuité de l'enseignement et le fonctionnement de l'école
primaire IMARA
|
Salaire du directeurgénéral
|
Salaire du directeuradjoint
|
Salaire de l'enseignantdébout
|
Salaire de l'enseignant de relève
|
Primes totales
|
Frais de fonctionnement
|
2018-2019
|
2019-2020
|
2018-2019
|
2019-2020
|
2018-2019
|
2019-2020
|
2018-2019
|
2019-2020
|
2018-2019
|
2019-2020
|
2018-2019
|
2019-2020
|
L'Etat
|
160.000FC
|
360.000FC
|
160.000FC
|
360.000FC
|
160.000FC
|
360.000FC
|
150.000FC
|
360.000FC
|
0
|
0
|
0
|
650$
|
Ecoleprimaire IMARA
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
O
|
O
|
0
|
4.710$
|
0
|
2.500$
|
0
|
Source : nos enquêtes
à l'école primaire IMARA
Partant du tableau n05, nous voyons que l'Etat a
supporté le 100% des salaires de personnel et l'école a
supporté le 100% des primes de ce dernier ; l'école a
supporté la totalité de frais de fonctionnement de l'école
de l'année scolaire 2018-2019 et l'Etat a supporté la
totalité des frais de fonctionnement de l'école de
l'année scolaire 2019-2020 dans une grande diminution conséquente
de moyens financiers.Tableau n08 : Suggestion de
personnel de l'école IMARA
Personnel de l'écoleprimaire IMARA
|
Suggestions
|
Directeurgénéral
|
Que l'Etatpuissetenircompte des structures de
chaqueécole, et agirconnaissant le BesoinenFonds de Roulement (BFR) de
cettedernièrecitée ci-haut.
|
Directeuradjoint
|
Que l'Etataméliore les conditions de vie des
enseignants par un salairedigne de cesvaillantshéros pour leurpermettre
de bienexercerleur profession d'éducateur.
|
Enseignantdebout
|
La motivation de l'Etat pour l'école et pour les
enseignantscompte, car la formation des élèvesendépend.
« L'enseignementest un investissement indispensable
pour l'homme, que la gratuité ne soit pas une illusion ».
L'Etatdoitallouer des moyensconséquents et importants.
|
Enseignant de relève
|
L'Etatdoitsonger à construire plus d'écoles que
possible, pour absorber la demandeglobale de l'enseignementprimaire, et
décharger les autresécolescomme IMARA. Afin que les
élèves (enfants) puissentbénéficierd'une formation
performante qui ferontd'eux des capitauxhumains.
|
|
Source : Opinions du personnel de
l'école primaire IMARA.
Ce tableau montre en gros que le souci de personnel de
l'école primaire IMARA est que l'Etat prenne ses responsabilités
en ce qui concerne leur motivation, leurs conditions de vie, les structures des
écoles pour leurs financements appropriés, Disposition des moyens
nécessaires pour la gratuité, et la construction des nouvelles
écoles.
III.2. DISCUSSION DES
RESULTATS
En effet, ce point a pour objectif, de démontrer la
pertinence des résultats.
Partant des résultats obtenus dans ce travail, nous
pouvons dire que l'Etat congolais a juste assuré le slogan
« l'Ecole Pour Tous ».
Dans les années à venir comme le dit Gratien
MOKONZI ; dans son mémoire. Pour lui, l'Etat congolais a juste
assuré le slogan Education Pour Tous, qui est tout simplement pour
l'Etat congolais un défi, une volonté politique a
concrétisé des dispositions constitutionnelles. Et DANGENON reste
sur cette même idée en montrant le problème majeur de la
République Démocratique du Congo, qui est la demande et l'offre
de l'éducation. Mais nos résultats nous renseignent que la
gratuité de l'enseignement a agi aussi sur la vie des travailleurs de ce
sous-secteur de l'éducation, en augmentant leur salaire ce qui est une
bonne chose, mais la gratuité de l'enseignement n'est pas venue
seulement pour apporter des bonnes choses mais aussi les mauvaises comme la
suppression des primes que recevaient les enseignants et l'ensemble du corps
éducatif. Et suite à nos analyses la gratuité de
l'enseignement n'a engendré que de l'impact négatif à
l'Ecole primaire IMARA, et à toutes les écoles primaires
publiques agrées. Par contre elle a été favorablement bien
accueillie à la majorité des écoles primaires publiques,
propres à l'Etat.
Partant de tout cela, nous vous proposons des solutions dans
la page suivante (point suivant).
SUGGESTIONS
Afin de rendre effective la gratuité de l'enseignement
de base, permettre à nos enfants (élèves) de
bénéficier d'un enseignement de qualité et ne pas faire
d'eux victimes d'une décision politique précoce qui tache d'une
façon ou d'une autre leur formation nous recommandons à ces trois
agents économiques opérant dans ce sous-secteurs,
notamment :
Les suggestions ci-après,
1. A L'ETAT CONGOLAIS
Avant toute chose, Faisant le tour des écoles dans la
ville Lubumbashi, et ressemblant les informations d'un peu partout au pays
jusqu'à notre champ d'investigations qui est EP. IMARA Il est
scrupuleusement indispensable et responsable que l'Etat honore ses promesses,
entre autre :
- La construction des nouveaux établissements (article
43 de la constitution), pour absorber la demande globale.
- Améliorer les conditions de vie des enseignants, leur
doter d'une rémunération mensuelle digne pour leur permettre de
bien exercer leur profession d'éducateur.
- Survenir au fonds de roulement (FR) et besoin en fonds de
roulement (BFR) de chaque école, pour le bon fonctionnement des
établissements.
- Financer la formation professionnelle continue du personnel
enseignant, et corps administratif des écoles, dans le but
d'améliorer d'avantage la qualité de l'enseignement primaire
congolais.
- La création d'un comité de suivi de la
gratuité au sein du ministère de tutelle, pour contrôler,
évaluer, coordonner et motiver l'exécution de cette
décision.
Cela permettra de « sauver nos
écoles », de récupérer les enfants
non-scolarisés pour les scolariser et de garantir l'apprentissage, la
formation de ces jeunes élèves qui ne demandent que d'être
formés. Ainsi, promouvoir le système éducatif
congolais.
Pour l'Ecole primaire IMARA, nous recommandons à
l'Etat de :
- Revoir son financement de frais de fonctionnement de cette
école, qui hier était évalué à 2.500$ mais
aujourd'hui pendant la gratuité il ne vaut que 650$.
- Améliorer le salaire du personnel Ep. IMARA, car une
simple augmentation de 200.000Fc ne suffit pas de combler le vide de leur prime
qui était respectivement à 990$ par enseignant, 1.300$ par
Directeur-Adjoint, 1500$ Directeur Général. Afin de les motiver
et assurer la solvabilité de leur pouvoir d'achat.
- Tenir compte de sa structure organisationnelle qui
nécessite beaucoup d'attention financière et de la hausse du
nombre d'élèves annuellement, afin de lui doter des nouvelles
infrastructures scolaires adaptées, pour toujours garantir la formation
de qualité à la satisfaction de sa clientèle (la
communauté), pour accomplir son but: Page 19.
2. A L'ECOLE PRIMAIRE IMARA
Nous lui recommandons notamment,
- De veiller sur ses valeurs (morales, intellectuelles,
spirituels...) et de continuer à les promouvoir avec des nouvelles
stratégies.
- D'accepter les dons de charité (via les bienfaiteurs)
et de créer plus de partenariats possibles avec des organisations
d'appui à l'éducation comme CoCa Cola son partenaire à
l'instar Vodacom, Airtel, Brasimba via son jus D'jino, dans le but de mobiliser
encore plus de fonds pour les journées culturelles, sorties scolaires
(activités para scolaires), championnat de sports interclasses, etc.
- De limiter le nombre d'élèves par classe, pour
limiter et assurer le bon apprentissage des élèves, et limiter
les dépenses inutiles de beaucoup de matériaux. Car le but n'est
pas la quantité d'élèves mais la qualité de la
formation (de l'enseignement).
- De garantir la pédagogie, l'Ecole n'est pas un
marché mais plutôt un temple du savoir.
- D'associer les autorités provinciales à la
gestion de cette grande industrie de formation de cadres de demain, pour sa
solvabilité.
3. AUX ENSEIGNANTS DE L'EP. IMARA
Nous leur recommandons,
- De rester positifs, professionnels, formateurs,
productifs et non politiques.
- De s'acquitter de leurs devoirs, et de faire recours
au Syndicat à chaque fois nécessaire pour réclamer leurs
droits et faire entendre leur voix.
CONCLUSION GENERALE
Tout abord, notre travail intitulé : «
Impact économique de la gratuité de l'enseignement de
base sur le fonctionnement des écoles primaires publiques en
République Démocratique du Congo » autour duquel une
seule question phare a été soulevée : Qu'elle est la
responsabilité de l'Etat congolais face à l'impact
économique engendré de la gratuité de l'enseignement de
base sur le fonctionnement des écoles primaires publiques en
République Démocratique du Congo ? Cas de l'Ecole primaire
IMARA.
Il sied de rappeler également que nos principaux
objectifs généraux se traduisent en cette grande interrogation
autour desquels gravitent plusieurs autres objectifs spécifiques que
nous nous sommes assignés au début de ce travail.
Après les enquêtes et analyses approfondies le
résultat est que,
Le manque du réalisme des promesses de l'Etat
congolais, qui autrement conduit à son irresponsabilité face
à la décision et aux défis de la gratuité, est
à la cause de déformation du bon fonctionnent que connaissaient
désormais les écoles primaires publiques en
générale et l'Ecole primaire IMARA plus particulier. Et donc sauf
pour les élèves et leurs parents, la gratuité de
l'enseignement n'a apporté que des problèmes financiers au
personnel de l'Ecole primaire IMARA, touchant surtout leur pouvoir d'achat (qui
a été réduit à la baisse). Et, elle n'a
engendré que de l'impact économique négatif sur le
fonctionnement de ladite école, qui s'explique par la forte baisse de
frais de fonctionnement qui est passé de 2.500$ à 650$, soit un
écart de 1.850$.
Cependant, Face à notre question de recherche, nous
avons apporté des solutions suivantes :
Notamment affirmer nos trois hypnoses évoquées,
qui résument la solution globale. Page 11 de notre travail. Ainsi, y
référant l'Etat congolais doit revoir ses bases de cette grande
décision de l'exécution de la gratuité, ensuite envisager
la possibilité d'honorer ses engagements financiers à
l'égard de chaque établissement scolaire publique ou
agréé, respecter ses dispositions constitutionnels à la
matière. Afin de privilégier l'Education Pour Tous au profit de
la jeunesse congolaise (le plus grand enjeu demeure la formation de nos
enfants) et de promouvoir le système éducatif congolais par
l'enseignement de qualité.
Donc pour conclure, Cette étude a porté sur une
durée de 2 années scolaires 2018-2019 et 2019-2020. La
problématique étant ainsi posée, il a fallu y
répondre provisoirement pour illuminer notre démarche.
L'essentiel de cette étude a été reparti
en 3 chapitres hormis la conclusion générale et l'introduction
générale qui était basée sur le
phénomène observé, la revue de littérature
(état de la question), la problématique (avec la question de
recherche), les hypothèses, les méthodes et techniques de
recherche, les méthodes et techniques de collecte des données,
les méthodes et techniques d'analyse (de traitement) des données,
la justification sur le choix du sujet, la délimitation du sujet, ainsi
que la structure du travail. Et dont le premier chapitre a été
concentré au cadre conceptuel et théorique où nous avons
défini quelques concepts et lu quelques auteurs via les théories
qui nous ont permises de réaliser notre travail. Puis le deuxième
chapitre, qui a été consacré à la
présentation du champ empirique où nous avons décrit en
toutes lignes l'Ecole primaire IMARA. Ainsi le troisième chapitre est
dédié à la présentation et discussion des
résultats.
BIBLIOGRAPHIE
I. LIVRES ET OUVRAGES
De Pierre GRAVOT, L'Economie de l'Education.
De Madana MOMAYE/2006, Pédagogie des grands groupes et
Education primaire universelle. Intéressé par l'Enseignement des
classes à grands effectifs.
Adam SMITH, Le Capital humain.
MARIE THERESE (1994), équité salariale :
une démarche complexe à plusieurs volets, IDN 0829-0121,
Bibliothèque nationale du Québec.
MARCOUS BINDUNGWA (2009), comment élaborer un travail
de fin de cycle ? contenu et étapes. Lubumbashi, Medias Paul.
ADAM SMITH (1776), recherche sur la nature et les causes de
richesses des nations. Les grands thèmes traduction
française : 1949 par Jean Marie Tremblay, professeur de sociologie
au Cégep de Chicoutimi. Edition complétée le 26
février 2002 à Chicoutimi, Québec.
OLIVIER GODECHOT ET MARC GURGAND (2000), quand les
salariés jugent leur salaire, N0331, Economie et
Statistique.
II. NOTES DES COURS
FLORIBERT KITABA (2018), cours de méthodes de recherche
scientifique, deuxième graduat économie, université de
Kabinda.
OSAKO ONOWAMBA (2010), cours de l'initiation à la
recherche scientifique, deuxième graduat Droit, Université de
Kabinda.
PASCAL SEM MBIMBI (2018), cours de méthode des
recherches scientifiques, deuxième graduat économie,
Université de Lubumbashi.
III. TRAVAUX SCIENTIFIQUES
Arnaud DANGBENON/ Université d'Abomey-Calavi/2010,
« La problématique de la gratuité de
l'école » Cas de la circonscription scolaire
d'Akpro-Missérété au BENIN. Option développement
communautaire.
Pierre Félix KANDOLO ON'UFUKU WA KANDOLO,
Université d'été des droits de l'homme de
2007/Genève, « La gratuité de l'enseignement
primaire en République Démocratique du Congo ».
Une contribution à la mise en oeuvre des mécanismes
spécifiques.
Adeline BANZE KALENGA/ Université de
Lubumbashi/2014, « La problématique de la gratuité
de l'enseignement primaire public » : une analyse de la
carte scolaire à KAMINA.
Gratien MOKONZI, (sd), Université de Kisangani,
« L'éducation pour tous d'ici 2015, quelle chance de
réussite pour la RDC ? ».
Corneille LUBOYO TSHIUNZA, « Gratuité et
Obligation de l'éducation de base en République
Démocratique du Congo ».
IV. AUTRES
La constitution congolaise (Par ses dispositions et
articles : article 40 alinéa 4, article 43, loi-cadre n°
14/004 du 11/02/2014 de l'enseignement National : chapitre 5 ; article 7
point 18. Etc.).
Unesco (2007). Rapport mondial de suivi sur l'EPT 2007 : Un
bon départ : Éducation et protection de la petite enfance, Paris
: Unesco.
RD. Congo-Banque Mondiale (2005). Le système
éducatif de la république démocratique du Congo :
Priorités et alternatives, Document de travail, Banque Mondiale.
ANNEXES
QUESTIONNAIRE DE RECHERCHE A L'EP. IMARA
Cette grille fait partie d'étude sur terrain dans le
cadre de notre travail de fin de cycle.
Son objectif est de comprendre si l'Etat congolais assume
totalement sa responsabilité de la gratuité et savoir l'impact
économique de cette gratuité sur le fonctionnement de l'EP IMARA
Vos réponses sont confidentielles et anonymes. Votre coopération
dans cette enquête est la plus importante et sera beaucoup
appréciée. Nous vous remercions.
Section 1 : les caractéristiques
personnelles
1. genre :
Masculin ?
Féminin ?
2. Age :
Moins de 25 ans ?
Entre 25-40 ans ?
Plus de 40 ans ?
3. niveau d'instruction :
Universitaire ?
Secondaire ?
Primaire ?
Autres formations ?
Sans études ?
4. ancienneté ? : ...............
5. Catégorie socioprofessionnelle :
Directeur ?
Enseignant ?
Autres ?
6. Etat civil
Marié (e) ?
Célibataire ?
Veuf (ve) ?
Divorcé (e) ?
Section 2. Fonctionnement de l'Ecole Primaire
IMARA
1. l'Etat congolais prend-t-il en charge toutes les charges
scolaires des élèves ?
Oui ?
Non ?
2. Qu'a changé la gratuité de l'enseignement
à l'Ep. IMARA ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................
4. Quelles sont les charges supportées par les
élèves ?
.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
5. Quels sont les frais (fonds) prévus dans la
gratuité de l'enseignement que l'Etat congolais n'a pas encore
honoré ?
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
6. Quelles sont les dépenses mensuelles et annuelles
réalisées par l'Ep. IMARA pendant ces deux dernières
années scolaires (2018-2019 et 2019-2020) ?
.................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................
7. Quelles sont les charges et recettes
réalisées par l'Ep. IMARA pendant ces deux dernières
années scolaires (2018-2019 et 2019-2020) ?
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
8. Quel est l'effectif des élèves des
années précédentes (2017-2018 et 2018-2019) par rapport
à l'année de l'application de la gratuité (2019-2020)
?
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
9. Quels sont les salaires du personnel de l'Ep. IMARA
à l'année scolaire 2018-2019 et l'année scolaire
2019-2020 ?
.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................
10. Financièrement, quel est l'apport positif et
négatif de la gratuité de l'enseignement sur le fonctionnement de
l'Ecole primaire IMARA ?
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Section 3. Questions par rapport aux critiques et
attentes
1. Que reprochez-vous aux autorités congolaises par
rapport aux réponses données ci-haut ?
..........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2. Par rapport à tout ce que vous avez mentionné
comme critiques et réponses ci-haut, quelles sont vos attentes de la
part des autorités congolaises ?
..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
MERCI A TOUTE LA DIRECTION ET CORPS SCIENTIFIQUE EP.
IMARA
TABLE DE MATIERES
EPIGRAPHE.............................................................................................I
IN
MEMORIUM.........................................................................................II
DEDICACE.............................................................................................III
REMERCIEMENT.......................................................................................IV
INTRODUCTION GENERALE
..................................................................
1
· Phénomène
Observé
1
· Etat de la Question
5
· Problématique
7
· Hypothèse
8
· METHODES ET THÉQUINIQUES DE
RECHERCHE
10
· TECHNIQUE D'OBSERVATION
10
· TECHNIQUE D'INTERVIEW
11
· OBJECTIF POURSUIVI PAR LA
RECHERCHE
12
· JUSTIFICATION SUR LE CHOIX DU
SUJET
12
· CHOIX ET INTERET DU SUJET
13
INTERET DU SUJET
14
Ø INTERET PERSONNEL
14
Ø INTERET SCIENTIFIQUE
14
Ø INTERET SOCIAL
14
DELIMITATION DU SUJET
14
· DELIM ITATION TEMPORELLE
15
LE PLAN PROVISOIRE SOMMAIRE
16
CHAPITRE 1. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
17
I. 1 Définition des concepts
opératoires
17
II. CADRE THEORIQUE
26
II. 1. La théorie humaniste de
l'éducation
26
II. 2. Théorie de la reproduction
27
II. 3. La théorie du capital humain
29
II. 4. La théorie de
l'équité
31
II. 5. La théorie d'efficience (Harvey
L'Eisenstein, 1957)
33
II. 6. Théorie de la segmentation
33
Chapitre 2. CADRE EMPIRIQUE
35
2.1 Présentation du Champ Empirique
35
SITUATION GEOGRAPHIQUE :
35
2.2 Eléments stratégiques
36
2.3 Structure Organisationnelle
36
2.4 Organigramme hiérarchique de l'Ep.
IMARA
43
2.5 Analyse de l'Environnement
44
· ANALYSE SWOT : MICRO-ENVIRONNEMENT DE
L'ECOLE PRIMAIRE IMARA
44
· ANALYSE PESTEL :
MACRO-ENVIRONNEMENT DE L'ECOLE PRIMAIRE IMARA
46
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET DISCUSSION
DES RESULTATS
47
III.1. PRESENTATION DES RESULTATS
48
III.2. DISCUSSION DES RESULTATS
51
SUGGESTIONS
53
1. A L'ETAT CONGOLAIS
53
2. A L'ECOLE PRIMAIRE IMARA
54
3. AUX ENSEIGNANTS DE L'EP. IMARA
55
CONCLUSION GENERALE
56
BIBLIOGRAPHIE
58
ANNEXES
60
TABLE DE MATIERES
63
* 1Et à long terme
c'est visé à faire de l'enfant « un capital
humain » capable à se multiplier, nous dit Adam SMITH.
* 2Pour PINTO (1964), la
problématique est une question principale autour d'un sujet qui est
affirmatif ou interrogatif
* 3Le prof Pascal SEM
(2016-2017) définit la problématique comme étant la
reformulation de la question centrale.
* 4Comme le dit le professeur
SEM, dans cette partie de notre travail, il est question de formuler les
principaux repères théoriques de notre recherche.
* 5Pinto et Grawitz (1964)
définissent `' l'hypothèse '' comme étant des propositions
des réponses aux questions formulées que l'on se pose à
propos de l'objet de l'étude, en terme de l'observation et l'analyse.
* IBEKI Léonard Geget/2001,
p31 ; « l'enseignement » est un processus de
communication des connaissances systématiques entre deux individus dont
l'un l'émetteur : l'enseignant et l'autre le
récepteur : l'enseigné. Cette définition est
acceptée puis elle insiste sur le feed back.6
* 7Pour B. KITAMBO
cité par BANZE KALENGA Adelene, « l'objet de
l'enseignement : est le développement de la personnalité de
l'enfant pour son utilité dans la société ».
* 8Pour RADJA BINSAIDI
cité par BANZE KALENGA Adeline, l'école est un instrument qui
fournit à l'individu une manière de penser, de raisonner pour
ressoude les problèmes, c'est-à-dire l'école doit armer
l'individu avec les connaissances qui seront utilitaires, indispensables et
applicables pour résoudre les problèmes physiologiques
individuels.
* 9Le mot
« classe » selon R. Lafon, désigne
établissement d'enseignement où un groupe d'élèves
sont réunis dans la même salle et travaillant avec le
maître. C'est aussi la salle qui refait les écoliers aux heures de
travail.
* 10Ph. Champy et ses
collaborateurs « la classe » vient du mot latin
« classis » qui veut dire « Groupe de
citoyens », au sens de « groupe
spécifié » ; la Classe désigne un ensemble
d'élèves regroupés qui suivent le même enseignement
ou le cours.
* 11Pour Paul Robert (2009,
p881), l'enseignant est celui qui enseigne, chargé de
l'enseignement.
* 12Selon Petit
Robert ; l'élève c'est une personne qui reçoit les
leçons d'un maître.
* 13Article 43 de la
constitution Rd. Congolaise. Qui stipule que ; Toute personne a droit
à l'éducation scolaire. Il y est pourvu par l'enseignement
national. L'enseignement national comprend les établissements publics et
les établissements privés agréés. La loi fixe les
conditions de création et de fonctionnement de ces
établissements. Les parents ont le droit de choisir le mode
d'éducation à donner à leurs enfants. L'enseignement
primaire est obligatoire et gratuit dans les établissements publics.
* 14NGANDWA MWANSA Benoit
/Sciences de l'éducation/Mémoire 2003 : ce terme attitude
provient de la psychologie expérimentale qui veut dire :
« réaction d'une personne à une autre face un sujet ou
une situation ».
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