1.84. 5.6-Rentabilité
environnementale
La mise en place d'un projet de méthanisation concours
au bien-être des personnes et des biens. Avant la mise en place de notre
unité de méthanisation, nos observations sur le terrain ont fait
état de ce que à la ferme, 95% des lisiers étaient
déversés anarchiquement à l'air libre et s'en suivait des
problèmes qui ont été cités dans le tableau 4.
La mise en place de la production du biogaz à la ferme
a été pensé et mise sur pied à son ouverture mais
s'est vu échouée à cause d'un dimensionnement exorbitant
pour le propriétaire de la ferme et à la non maitrise de la
maintenance et de l'entretien du matériel prévu pour le
fonctionnement de l'unité de méthanisation (Kouamé, 2017).
Etant donné que les projets de méthanisation se heurtent à
des oppositions de riverains soucieux de ne pas être exposés
à des risques d'explosions, ou de pollution olfactive, visuel ou
chimique. Ces craintes sont compréhensibles, mais d'autant plus
incohérent que des solutions existent, sur le plan pratique avec des
installations adaptées et une optimisation des procédés,
la preuve étant le bon fonctionnement de cette filière dans les
pays voisins (Kouamé, 2017).
De ce fait, avec la mise en placede notre unité de
méthanisation,l'environnement du cadre de vie sera meilleur du fait
que :
- l'atténuation des risques sanitaires : la
méthanisation permet la destruction d'une grande partie des germes
pathogènes, la réduction des risques de toxicité des
éléments traces et la réduction des teneurs en
contaminants organiques. En effet, de nombreux micropolluants organiques sont
alors transformés en biogaz ou composés non toxiques (Brahim,
2014).
- En terme d'hygiénisation, la biométhanisation
permet de réduire en partie la teneur en germes pathogènes, ainsi
que de détruire les graines d'adventices qui peuvent être
présentes dans les déjections (Brahim, 2014).
- La réduction des odeurs : la matière
sèche la plus biodégradable, responsable des odeurs est
détruite en premier pas par la digestion (Brahim, 2014).
- En terme du socio-économique : le choix de la
valorisation économique des digestats et des cendres permettra de
répondre aux sollicitations des planteurs de disposer d'engrais
n'agissant sans pas négativement sur la structure des sols (Brahim,
2014).
- Réduction des émissions de gaz à effet
de serre : Lors de la biométhanisation, le méthane, qui a un
impact sur le réchauffement climatique 21 fois plus important que le
CO2 n'est plus libéré de façon
incontrôlée dans l'atmosphère. Une double réduction
des émissions de gaz à effet de serre est réalisée
d'une part en évitant les émissions de méthane et d'autre
part en évitant les émissions en CO2 résultant
de la combustion d'énergie fossile, grâce à la valorisation
énergétique du biogaz (Brahim, 2014).
Les mesures préventives ont été
détaillées au paragraphe 2.7 et s'en suivront des retombés
environnementales, agronomique,sanitaire, économique.
L'énergie produite à partir du biogaz est une
énergie renouvelable car le méthane n'est pas d'origine fossile
comme dans le gaz naturel par exemple mais produit à partir des
déchets organiques. Plus important encore, il s'agit d'une
énergie produite localement.
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