CONCLUSION
Nous voici à la fin de notre étude dont
l'analyse n'a aucunement la prétention d'être exhaustive, c'est
pour nous le moment de résumer ce que nous avons avancé tout au
long de ce travail intitulé « La cohabitation et
stabilité institutionnelles au Kasaï Central ».
A savoir dans le présent travail la cohabitation et
stabilité institutionnelles au Kasaï Central, durant des
décennies, la République Démocratique du Congo
évolue avec un système de gouvernance qui était
fondée sur la centralisation du pouvoir, ladite centralisation estimons
- nous modestement, a fait que le pays avait qu'un seul centre de prise des
décisions, toutes les questions étant gérées au
sommet de l'Etat, les aspirations profondes de la population avaient moins de
chance d'être prises en compte par un pouvoir qui se trouvait situer
parfois à des milliers des Kilomètres, certes qu'au niveau local
il y avait des dirigeants, mais il convient d'observer que ces derniers
n'étaient que des simples représentants de l'Etat. D'où,
cependant, la vie politique en province n'est pas sans difficulté
liée pour beaucoup à une absence de culture politique dans le
chef des dirigeants, mais aussi et surtout à une crise de bonne
gouvernance due à un manque de culture démocratique et de
leadership.
La méthode structuro fonctionnelle a été
d'une importance capitale dans la mesure où elle nous a permis de saisir
les contradictions qui existent entre les deux organes.
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail est
subdivisé en trois chapitres dont :
Le premier est consacré au cadre théorique,
concepts qui nous ont permis de saisir la cohabitation et la notion de
stabilité institutionnelle qui est l'usage dans cette analyse, nous
avons en effet saisi la notion sur la cohabitation et stabilité
institutionnelles.
Le deuxième chapitre est orienté vers le cadre
d'étude sur les institutions politiques au Kasaï Central, il a
été possible de décrire les institutions politiques. Les
institutions politiques (organes) et la cohabitation des institutions
provinciales. Et enfin, le troisième chapitre est consacré sur la
stabilité institutionnelle au Kasaï Central, de l'exercice de la
fonction exécutive provinciale et le fonctionnement de
l'Assemblée provinciale des organes de l'Assemblée
provinciale.
Pour confirmer notre hypothèse, nous pouvons affirmer
la collaboration entre les institutions au niveau provincial(Kasaï
Central) pose problème et nous pensons que c'est par manque de culture
de bonne gouvernance et aussi la mauvaise application du règlement
intérieur alors pour gérer la province et vivre une meilleure
collaboration et stabilité institutionnelle au Kasaï Central, le
législateur congolais a instauré deux institutions :
à savoir l'Assemblée provinciale et le gouvernorat organe
exécutif, l'Assemblée provinciale est l'organe
délibérant de la province et par conséquent, organe
suprême en termes de préséance, le gouvernement provincial
quant à lui est l'organe exécutif provincial.
La collaboration étant alors le pilier d'une gestion
ordonnée de la province et de toute entité
décentralisée en RDC, il sied cependant de mettre des
règles précises qui sont de nature à lire les
dérapages que l'on constate couramment dans la vie politique en RDC et
plus particulièrement en province du Kasaï Central.
Tous points considérés, nous pensons
modestement qu'il convient que le processus de décentralisation soit
efficacement encadré pour éviter que le système qui a
conduit les autres pays au développement puisse conduire la RDC dans
imbroglio.
C'est pourquoi, nous suggérons au législateur
congolais de prendre des mesures qui sont de nature à limiter des
actions fantaisistes que posent certains élus provinciaux et qui peuvent
dans une certaine mesure s'interpréter comme actes de nature à
distraire le gouvernement provincial dans ses actions en pourrait alors
interdire toute initiative tendant à une période bien
déterminée.
Certes que, notre travail contient quelques imperfections
inhérentes à la personne humaine, mais nous pensons avoir
contribué au travers de cette modeste réflexion sur la
cohabitation et stabilité entre ces institutions politiques
provinciales, à ce vaste chantier de la cohabitation entre le FCC et le
CASH qui est en pleine expérimentation en RDC, c'est ainsi que nous en
appelons à d'autres chercheurs de poursuivre des études sur cette
questions qui est d'actualité qui permettra, nous en sommes
persuadé à l'entendement partout de ce peuple congolais.
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