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La cohabitation et stabilité institutionnelle au Kasaï central.


par Louis Djobo kayka
Université de Kananga - Graduat 2019
  

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CONCLUSION

Nous voici à la fin de notre étude dont l'analyse n'a aucunement la prétention d'être exhaustive, c'est pour nous le moment de résumer ce que nous avons avancé tout au long de ce travail intitulé « La cohabitation et stabilité institutionnelles au Kasaï Central ».

A savoir dans le présent travail la cohabitation et stabilité institutionnelles au Kasaï Central, durant des décennies, la République Démocratique du Congo évolue avec un système de gouvernance qui était fondée sur la centralisation du pouvoir, ladite centralisation estimons - nous modestement, a fait que le pays avait qu'un seul centre de prise des décisions, toutes les questions étant gérées au sommet de l'Etat, les aspirations profondes de la population avaient moins de chance d'être prises en compte par un pouvoir qui se trouvait situer parfois à des milliers des Kilomètres, certes qu'au niveau local il y avait des dirigeants, mais il convient d'observer que ces derniers n'étaient que des simples représentants de l'Etat. D'où, cependant, la vie politique en province n'est pas sans difficulté liée pour beaucoup à une absence de culture politique dans le chef des dirigeants, mais aussi et surtout à une crise de bonne gouvernance due à un manque de culture démocratique et de leadership.

La méthode structuro fonctionnelle a été d'une importance capitale dans la mesure où elle nous a permis de saisir les contradictions qui existent entre les deux organes.

Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail est subdivisé en trois chapitres dont :

Le premier est consacré au cadre théorique, concepts qui nous ont permis de saisir la cohabitation et la notion de stabilité institutionnelle qui est l'usage dans cette analyse, nous avons en effet saisi la notion sur la cohabitation et stabilité institutionnelles.

Le deuxième chapitre est orienté vers le cadre d'étude sur les institutions politiques au Kasaï Central, il a été possible de décrire les institutions politiques. Les institutions politiques (organes) et la cohabitation des institutions provinciales. Et enfin, le troisième chapitre est consacré sur la stabilité institutionnelle au Kasaï Central, de l'exercice de la fonction exécutive provinciale et le fonctionnement de l'Assemblée provinciale des organes de l'Assemblée provinciale.

Pour confirmer notre hypothèse, nous pouvons affirmer la collaboration entre les institutions au niveau provincial(Kasaï Central) pose problème et nous pensons que c'est par manque de culture de bonne gouvernance et aussi la mauvaise application du règlement intérieur alors pour gérer la province et vivre une meilleure collaboration et stabilité institutionnelle au Kasaï Central, le législateur congolais a instauré deux institutions : à savoir l'Assemblée provinciale et le gouvernorat organe exécutif, l'Assemblée provinciale est l'organe délibérant de la province et par conséquent, organe suprême en termes de préséance, le gouvernement provincial quant à lui est l'organe exécutif provincial.

La collaboration étant alors le pilier d'une gestion ordonnée de la province et de toute entité décentralisée en RDC, il sied cependant de mettre des règles précises qui sont de nature à lire les dérapages que l'on constate couramment dans la vie politique en RDC et plus particulièrement en province du Kasaï Central.

Tous points considérés, nous pensons modestement qu'il convient que le processus de décentralisation soit efficacement encadré pour éviter que le système qui a conduit les autres pays au développement puisse conduire la RDC dans imbroglio.

C'est pourquoi, nous suggérons au législateur congolais de prendre des mesures qui sont de nature à limiter des actions fantaisistes que posent certains élus provinciaux et qui peuvent dans une certaine mesure s'interpréter comme actes de nature à distraire le gouvernement provincial dans ses actions en pourrait alors interdire toute initiative tendant à une période bien déterminée.

Certes que, notre travail contient quelques imperfections inhérentes à la personne humaine, mais nous pensons avoir contribué au travers de cette modeste réflexion sur la cohabitation et stabilité entre ces institutions politiques provinciales, à ce vaste chantier de la cohabitation entre le FCC et le CASH qui est en pleine expérimentation en RDC, c'est ainsi que nous en appelons à d'autres chercheurs de poursuivre des études sur cette questions qui est d'actualité qui permettra, nous en sommes persuadé à l'entendement partout de ce peuple congolais.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote