Novembre 2020
" 1 "
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE INSTITUT
SUPERIEUR D'ETUDES SOCIALES
« I.S.E.S » B.P. 825 LUBUMBASHI
SECTION DE SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES
Département de Gestion Marketing
Panneaux publicitaires et comportement des
clients
Par : ALI RADJABU Henri
Etude des cas : Vodacom m-pesa bureau de change na
tshombo
du titre de gradué en gestion marketing
Par : ALI RADJABU Henri
Travail présenté et défendu en vue
de l'obtention du titre de gradué en gestion marketing
Option : Gestion Marketing
Année académique
2019-2020
" 2 "
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE INSTITUT
SUPERIEUR D'ETUDES SOCIALES
« I.S.E.S » B.P. 825 LUBUMBASHI
SECTION DE SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES
Département de Gestion Marketing
Panneaux publicitaires et comportement des
clients Etude des cas : Vodacom m-pesa bureau de change na
tshombo
Par : ALI RADJABU Henri
Travail présenté et défendu en vue
de l'obtention
du titre de gradué en gestion
marketing
Option : Gestion Marketing
Dirigé par : TSHITEMBU KAPENDA
Floribert
Chef de travaux
~ 3 ~
EPIGRAPHE
« La publicité, c'est peut-être du vent
mais c'est ce vent qui fait tourner les moulins »1
1 MARCEL BLEUSTEIN-BLANCHET, fondateur de
Publicis.
WWW.Définitions-marketing.Com
ALI RADJABU HENRI
~ 4 ~
DEDICACE
A tous les agents et clients de l'entreprise de
télécommunication Vodacom Congo
Nos sentiments de reconnaissance vont également
à l'endroit des personnes qui nous ont soutenu tant
financièrement que moralement à l'instar de monsieur ALI MIKATO
JULES,
~ 5 ~
REMERCIEMENTS
Oh Dieu supérieur en beauté, en grandeur et en
bonté
Oh Dieu sublime toi qui mérite toute louange, nous
t'offrons nos coeurs et nous nous rependons devant toi
Reçois de nous tout ce qu'il y a de précieux en
nous
Reçois de nous tout ce qu'il y a de plus profond et de
plus sincère
La louange et l'adoration, oh Dieu dans la gloire s'est
répandues au milieu de ceux qui l'adorent.
Ce travail est l'aboutissement d'un long cheminement au cours
duquel nous avons bénéficiés de l'encadrement, des
encouragements, du soutien, de l'attention et appui de plusieurs personnes
à qui nous tenons à dire d'une manière très
sincère merci.
Nous voudrions dans un premier temps remercier notre
directeur, le Chef des Travaux TSHITEMBU KAPENDA FLORIBERT car il a
été d'un grand soutien dans l'élaboration de cette oeuvre
scientifique.
Qu'il nous soit également permis d'avoir un regard sur
tout le corps professoral de l'I.S.E.S et ceux de temps partiel qui ont
aménagé leurs efforts pour nous doter des connaissances
scientifiques, nous leur disons grand merci et de manière
particulière le professeur KANANGILA KAPIA NAGNEAU, le Chef des Travaux
KANYIMBU TSHIDJAT SIYAV PASCAL DESIRE, et l'assistante LOMENGJA TSHAMALA
CARINE
A mon très cher père et ma très
chère mère : ALI SALUMU VENAS et ZAINA MWINGANE LUCIE
Autant de phrases aussi expressives soient-elles ne sauraient
montrer le degré d'amour, d'affection, de gratitude et de reconnaissance
qu'on éprouve pour vous
Vous avez su m'inculquer le sens de la responsabilité,
de l'optimisme et de la confiance en soi face aux difficultés de la
vie,
Vous m'avez également comblé avec votre tendresse
et affection tout au long de mon parcours
Vous n'avez cessé de me soutenir et de m'encourager durant
toutes les années de mes études, vous avez toujours
été présents pour me consoler quand il fallait.
En ce jour mémorable pour moi ainsi que pour vous,
recevez ce travail en signe de ma vive reconnaissance et ma profonde estime
Puisse le tout puissant vous donner santé, bonheur et
longue vie afin que je puisse vous combler à mon tour
A cet égard, nous remercions notre
révérende mère SARAH UMBA, maman ESTHER BAMOMPALA, le
pasteur OMBA DANIEL et les autres serviteurs de l'église le Jourdain
dont il nous est impossible d'énumérer leurs noms ici,
étant donné que l'espace nous est imparti, pour le
réconfort moral et spirituel.
ALI RADJABU HENRI
" 6 "
KUSI RAJABU, KOMBO MATIKI, TEDDY KAKUDJI, MUNGA BALIPA JOSEPH,
DIEUDONNE BANZA
Nous ne manquerons pas de remercier pour les encouragements et
conseils tous nos oncles, tantes, frères, soeurs, cousins et cousines :
CELEMANI MAYOMBO, KALISTE ALI, DANIEL MUTUABO, ALI KALONDA VIRGINIE, ALI MIKATO
JULIE, ALI MANDABA ALEXIS, SAMUEL MASIMANGO, CELESTIN OMARI, SAMY KAYEMBE,
AMISI RADJABU TRESOR, DJOHARI SALUMU STEPHANIE, PATTY KAKUDJI, ARSENE USENI,
FRANCINE KAPINGA, VIVIANE KALONDA UNUNU
Nous tenons à faire montrer notre gratitude à
nos compagnons de parcours : MARCELO KAWA, PRISCILLE TANDA, LAURETTE KAYEMBE,
VIVIANE MANDA, NOELLA KISALA, FRANCINE MWEPU, ISAAC MUKONDA, MANIX NDUBULA,
DANIJUSTE TSHIKWEJ
Avant de jeter l'encre, il serait impardonnable de ne pas
remercier les personnes ci-après pour leurs assistances, attentions et
appuis : BIJOUX MEDI, FRANCK NSAMBI, ADOLPH BANZA, RINA REHEMA, SEFU DJAFARI,
JOE KABEYA, HANANIA MIJ
Et en fin notre gratitude s'adresse à tout le
département des jeunes et à la chorale les aigles de
l'église le Jourdain pour les encouragements et prières
A tous ceux dont les noms ne sont pas cités, qu'ils
soient rassurés de notre estime et attachement
~ 7 ~
INTRODUCTION GENERALE
1. Présentation du sujet
Ce présent travail de fin de cycle rédigé
en vue de l'obtention d'un diplôme de gradué en sciences
commerciales et financières, option gestion marketing, se propose de
faire une étude sur le panneau publicitaire et le comportement des
clients.
Etant une action de rendre public, la publicité est
également un ensemble des moyens utilisés pour faire connaitre au
public un produit, une entreprise industrielle ou commerciale.1
En effet, la diversité des supports publicitaires et
leur concomitance permet à ce que la publicité soit aujourd'hui
à son âge d'or, et l'omniprésence des panneaux
publicitaires dans la quasi-totalité des artères de la ville de
Lubumbashi est plus qu'une évidence ,sur ce nous avions estimé,
en notre qualité de futur gestionnaire en science du marketing
management que nous étions habilité à produire une analyse
qui soit de nature à nous amener à présenter une
explication pertinente sur ce que le panneau publicitaire innove sur le
comportement des clients .
2. Etat de la question
Etant donné que le champ d'investigation scientifique
est illimité et évolutif dans son contenu et dans ses formes,
toutes questions qui se poseraient pour y apporter une solution apparaissent
comme une goutte d'eau dans l'immensité d'eau de vérité
scientifique.
L'état de la question s'engage dans une démarche
à deux dimensions consistant d'une part, à prendre connaissance
des travaux qui ont été réalisés sur le
thème spécifique qui fait l'objet de sa recherche et d'autre
part, à se forcer de mettre la main sur des ouvrages de synthèse
qui font sur les grandes questions qui encadrent l'état de la question
retenue.2
Certes, la question de l'innovation que peut apporter la
publicité sur le comportement des consommateurs ont déjà
été au coeur des préoccupations de certains auteurs comme
:
ITALA MUTOMB, dans son travail de fin de cycle intitulé
« Mesure de l'efficacité d'une campagne publicitaire » signale
que la publicité est conçue dans le seul but d'attirer
l'attention du prospect ou d'un client déjà consommateur du
produit ou service en émettant un message ayant pour finalité de
créer une influence quelconque sur le comportement de ces
derniers.3
LUKEBANA N'SUNKAMI, dans son travail de fin de cycle
intitulé « l'impact de la publicité sur le comportement des
consommateurs »indique que la publicité est l'un des
1 CARINE TSHAMALA, cours de publicité,
promotion de vente et relation publique d'une entreprise, 2018-2019, P.2
2 J.P FRANGIER, cité par JEREMIE BALUME BAHATI,
problématique de recouvrement des créances dans la REGIDESO,
T.F.C/I.S.C/comptabilité,2010, P.8
3ITALA MUTOMB, Mesure de l'efficacité d'une
campagne publicitaire, T.F.C, I.S.S, GM, 2013
" 8 "
instruments des réalisations des actions
promotionnelles en marketing qui peut avoir une influence positive ou
négative sur le comportement des clients.1
NSUNGU MUTOMBO ,dans son travail de fin cycle intitulé
« L'influence de la publicité sur le comportement d'achat du
consommateur » fait remarquer que la combinaison des quatre variables
traditionnelles que renferme le plan d'action commerciale doit être bien
exploité pour se créer une part de marché
rentable.2
De notre part, nous disons que le panneau publicitaire peut
arriver à innover sur le comportement des clients que si ces derniers
arrivent à déchiffrer ou à comprendre avec aisance les
messages qui leurs sont transmis par différentes entreprises
industrielles ou commerciales.
3. Choix et intérêt du sujet
1. Choix
Le panneau publicitaire et comportement des clients. Cas
spécifique de m-pesa bureau de change na tshombo est bien la
thématique de notre recherche scientifique.
En effet, nous avons choisi ce sujet avec un désir
prépondérant de vouloir exposer aux regards des clients
qu'excepté les 35,7 % des investissements publicitaires que
représente la télévision, il existe d'autres moyens que la
publicité emprunte pour communiquer en l'occurrence des panneaux
publicitaires avec le media affichage comme support.
2. Intérêt
Au fait, trois centres des parts font partis de ce travail,
à savoir : l'intérêt personnel, l'intérêt
social et enfin l'intérêt scientifique.
Focalisons-nous en premier lieu sur notre intérêt
personnel qui est celui d'approfondissement de notre savoir en ce qui concerne
la publicité en général et le panneau publicitaire en
particulier et le pouvoir qu'ils peuvent avoir sur le comportement des clients
absolus et potentiels.
En deuxième lieu nous allons nous baser sur
l'intérêt social de ce travail. La société
congolaise en globalité et celle Lushoise en particulier va
bénéficier de notre recherche car la capacité de
comprendre efficacement le message publicitaire par les clients va sans nul
doute aider ces derniers à trouver les meilleurs produits et ce dont ils
ont besoin.
En dernier lieu appuyons-nous sur l'intérêt
scientifique de notre recherche. Le travail scientifique est une
activité que l'on ne peut éviter pour tout étudiant en
promotion terminale du premier cycle à la recherche d'un grade.
En effet, ce travail a été pour nous une
clé de voute pour approfondir les théories acquises sur la
promotion qui est une des quatre variables traditionnelles contrôlables
par
1 LUKEBANA N'SUNKAMI, Impact de la publicité
sur le comportement de consommateur, T.F.C, I.S.S, 2015
2 NSUNGU MUTOMBO, L'influence de la
publicité sur le comportement d'achat du consommateur, T.F.C, I.S.C,
G.M, 2013
~ 9 ~
l'entreprise qui contient en son sein la publicité sur
qui nous avons misés notre attention en intégralité, la
promotion de vente, les relations publiques, la force de vente, ....
Ce travail pourra également aider d'autres chercheurs
qui traiteront ce sujet sous d'autres dimensions et vont s'en inspirer et
éventuellement nous compléter pour une meilleure évolution
scientifique. En tout état de cause ce travail restera nous osons
l'espérer, une référence académique pour les
générations futures.
4. Problématique et hypothèses 1.
Problématique
La question de la recherche est l'expression précise et
opérative de l'objet de recherche. C'est aussi une série des
questions que le chercheur se pose sur un objet d'étude.
Elle se définit encore comme « l'approche de la
perspective théorique que l'on décide d'adopter pour traiter le
problème posé sur la question de départ ».
La question de recherche permet d'agiter le problème
sous tous les angles ou aspects pour l'expliciter et l'appréhender.
Sans la question il n'y a pas de recherche parce que c'est
cette question qui va servir plus tard de soubassement à la formation de
l'hypothèse.1
Aujourd'hui le marketing doit être compris, pas dans son
acceptation traditionnelle c'est-à-dire, vendre et parler de cette
vente, mais dans sa nouvelle approche de la recherche de la satisfaction des
clients.2
Nous constatons que toute adoption des choix des
stratégies marketings dans une entité commerciale ou industrielle
sont conduits par le client à qui les intérêts sont
destinés.
Ainsi, lorsqu'une entreprise élabore ses
stratégies marketings, elle doit chercher à connaitre le
comportement des clients qui à l'intérieur et à
l'extérieur de celle-ci conditionnent son développement et cela
à partir de la communication publicitaire cherchant ainsi à
attirer les clients vers les produits qu'elle offre
La prépondérante préoccupation dans la
rédaction de ce travail sera de répondre aux questions
ci-après :
Quel impact a le panneau publicitaire sur le comportement des
clients ? Comment le panneau publicitaire agit-il sur le consommateur ?
1 QUIVY.R et COMPENHAUT, Cité par SANGA
LUKONGA, Nécessité et fiscalisation des églises de
réveil en RDC et maximisation de recettes fiscale. Cas de
l'église viens et vois, Mémoire, I.S.C, Fiscalité, 2019,
P.5
2 CARINE TSHAMALA, Op.cit., P.1
~ 10 ~
2. Hypothèse
Elle est une proposition des réponses à la
question voire aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la
recherche, formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse
puisse fournir la réponse.
Ainsi, nul chasseur ne peut aller à la chasse sans en
avoir en amont une proposition de résultat de son
opération.1
De par ce travail, nous nous sommes posés certaines
questions dont quelques idées à priori ne manquent pas.
Quant aux questions évoquées dans notre
problématique, nos réponses provisoires pourront
éventuellement être confirmées ou toute fois
infirmées après l'observation sur terrain lors de nos
enquêtes.
Sur cet angle en voici la nôtre,
Par la suite de la préoccupation au niveau de la
problématique, il est vrai que notre environnement social éprouve
des énormes difficultés à lire et à comprendre les
images de la communication publicitaire par rapport à celui occidental
et c'est ce qui ralentisse l'adoption du comportement souhaité comme
l'achat d'un produit ou même l'élection d'une personnalité
politique.
5. Méthodologie de travail 1. Méthode
GRAWITZ elle, définit la méthode comme étant
un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit,
démontre et vérifie.2
Par la présente étude nous avons recouru aux
méthodes ci-après :
La méthode structuro-fonctionnelle qui nous a permis de
décortiquer les différents aspects structurels et fonctionnels,
de notre unité d'étude à savoir l'entreprise de
télécommunication Vodacom Congo.
La méthode descriptive, qui à son tour nous a
permis de prendre toutes les informations et de les rendre précise ou
concrètes avant de les intégrer dans la recherche proprement dite
par des analyses et des interprétations.
1 P. RONGERE, méthodes des sciences
sociales, Paris, éd Dalloz, 1979, P.23
2 MADELEINE GRAWITZ, Méthodes des sciences
sociales, éd Dalloz, Paris, 2001, P.351
" 11 "
2. Techniques
Les techniques constituent des moyens à utiliser pour
réaliser concrètement une étude scientifique .Elles sont
nombreuses et variées dispose le chercheur, des détails à
respecter (les échéances)1
Ainsi pour notre travail, nous avons utilisés les
techniques comme suit :
1. Technique documentaire
Elle nous a permis d'exploiter et consulter les ouvrages des
différents auteurs allant dans le sens de nos recherches en fin de
déceler ce que le panneau publicitaire peut apporter sur le comportement
des clients.
2. Technique d'enquête
Celle-ci nous a permis de collecter les faits sur terrain et
de compléter les informations utiles recueillies lors des
différents entretiens avec des consommateurs des services de
communication.
Nous pensons que ces méthodes et techniques suffiraient
pour luire sur l'analyse et interprétations des données.
6. Délimitation du sujet
Les limites spatiales et temporelles sont là les
éléments qui doivent encadrer tout travail scientifique, c'est
pourquoi, nous avons pris soin de limiter les alentours de cette
étude
dans le temps et dans l'espace.
1. Délimitation dans l'espace
Sur le plan spatial, notre recherche ne pique pas la
curiosité sur les panneaux publicitaires des toutes les entreprises
locales mais carrément à ceux de Vodacom Congo en l'occurrence de
Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo qui fait l'objet de notre champs
d'investigation.
2. Délimitation dans le temps
En ce qui concerne la dimension temporelle, notre recherche
couvre les enquêtes menées au courant de la période allant
de 2015 à 2018, justifiée par la présence d'autres
produits de monnaie mobile tel orange money, Airtel money, ...
7. subdivision du travail
A l'acception de l'introduction et la conclusion
générale, le présent travail qui examine l'impact du
panneau publicitaire sur le comportement des clients. Cas de Vodacom m-pesa
bureau de change na tshombo s'articule sur trois grands chapitres à
savoir :
? Chapitre premier : cadre conceptuel et fondements
théoriques sur la publicité ;
1 PASCAL BARTHEZ ELENGESA-NDUNGANA, cours de
méthodes de recherche en sciences sociales, G2/I.S.E. S/G.M, 2019,
P.22
~ 12 ~
? Chapitre deuxième : le consommateur et la
publicité ;
? Chapitre troisième : présentation de Vodacom
Congo et enquête managériale
~ 13 ~
CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL ET FONDEMENTS
THEORIQUES SUR LA PUBLICITE
La publicité est l'un des aspects de communication
commerciale, elle désigne en effet, diverses techniques de promotion
mercatique utilisées pour faire valoir ou faire connaitre une
organisation, un produit ou un service, une personnalité politique,
etc.
Elle doit donc, informer sur l'existence d'un produit ou d'un
service sur son prix, ses dimensions et caractéristiques, mais surtout
inciter à l'achat. Pour atteindre cet objectif, la publicité
cherche comment toucher, puis convaincre l'acheteur potentiel et le conduire
à l'achat, pour cela la publicité présente aux clients une
image de lui-même conforme à ses attentes.
De ce fait, dans ce chapitre, il sera question de nous
focaliser sur les théories et concepts en ce qui concerne le panneau
publicitaire et le comportement des clients.
D'autant plus que la première section fera l'objet de
définir différents concepts de base et ceux connexes à ce
thème, la seconde elle, va essayer de donner divers fondements
théoriques de la publicité.
SECTION1. CADRE CONCEPTUEL
Il s'avère impérieux de chercher à
dissiper tant de mal entendu autour des concepts utilisés en vue de
rendre compréhensible le texte. C'est dans cette optique que dans la
première section de ce chapitre, nous procèderons à la
description des concepts.
§1. Définition des concepts de base
S'agissant des concepts de base, nous définissons les
concepts ci-après : panneau
publicitaire, comportement et client.
a. Panneau publicitaire
Les panneaux publicitaires sont des outils
signalétiques extérieurs efficaces qui assurent votre
visibilité à travers la promotion de votre
notoriété et de vos produits.
Le panneau publicitaire est le support de publicité par
excellence : il permet de mettre en valeur une affiche publicitaire.
Le panneau publicitaire existe en différents formats et
modèles.
Qu'il s'agisse de panneaux publicitaires lumineux, simples ou
double face, mécaniques ou numériques, la seule limite à
la création d'un panneau publicitaire est l'imagination.
Le but d'un panneau publicitaire est d'être visible de
loin par le plus grand nombre d'automobilistes et des piétons. Il permet
ainsi aux entreprises de se démarquer de la concurrence et d'informer le
public de leur existence.
Autres fois peint à la main, il est maintenant
conçu en série, grâce à la conception
assistée par ordinateur, ce qui lui permet d'être rentable et
d'être un vecteur de communication durable.
~ 14 ~
Le panneau a d'autres avantages comme promouvoir un produit ou
un service, avoir un faible coût, développer la
notoriété, véhiculer une image de marque, être
visible rapidement et accrocher le regard, diffuser un slogan, un message lu et
retenu ;
Les panneaux publicitaires sont répertoriés selon
trois catégories :
? Panneaux publicitaires mécaniques : trois
publicités différentes défilent chacune leur tour à
l'aide d'un système mécanique qui assure leur rotation.
? Panneaux publicitaires numériques : ils font appels
aux dernières technologies comme la LED afin de diffuser un message, ce
qui permet de modifier l'affichage à distance en un clic à l'aide
d'un ordinateur.
? Panneaux publicitaires mobiles : ils utilisent la
technologie de marquage de véhicule (camion, voiture, train,
cargaisons,...) afin d'être visibles toute la journée à des
endroits différents.1
b. Client
Dans son ouvrage « aide-mémoire Marketing
»,6e éd, Claude Demeure signale que les consommateurs
sur un marché donné représentent la clientèle d'un
type de produit ou de service.
Les consommateurs d'un produit regroupent l'ensemble des
clients des entreprises proposant ce produit sur le marché. Une
véritable « culture client » est actuellement en train de voir
le jour. Le client constitue un « élément de capital »
vital pour toute entreprise. L'expression capitale client exprime bien cette
idée.
Un client est une personne physique ou morale qui, contre
paiement, acquis un ou plusieurs produits ou bénéficie un ou
plusieurs services d'un fournisseur.
La clientèle représente l'ensemble des clients
d'une entreprise.2
c. Comportement du consommateur
FILSER dans son livre `'l'essentiel du marketing» stipule
que le comportement du consommateur « est un processus par lequel
l'individu élabore une réponse à un besoin, ce processus
combine des phases cognitives (prise de décision), et de phases d'action
(l'achat et la consommation proprement dite) »3
§2. Définition des concepts
connexes
Comme ce fut le cas pour les concepts de base, nous allons
définir les concepts ci-après : publicité,
visibilité, image, notoriété, produit, marque, gamme,
consommateur, comportement du consommateur, attitude.
1 OOREKA : Mettre en avant son magasin,
www.google.com
2Claude Demeure, Marketing
aide-mémoire, Paris, 6e éd Dunod, 2008, P.366
3 M.FILSER, essentiel sur le marketing, Edition Berti,
alger,2006, P.21
~ 15 ~
d. Publicité
La publicité est définie comme étant une
forme de communication de masse, dont le but est de fixer l'attention d'une
cible visée (consommateur, utilisateur, usager, électeur, etc.)
Afin de l'inciter à adopter un comportement souhaité : achat d'un
produit, élection d'une personnalité politique, l'incitation
à l'économie d'énergie, etc. Evoquer, par exemple, le nom
d'une entreprise, d'un magasin, ou encore d'une marque, n'implique pas
automatiquement un acte publicitaire. Mais cela le devient à partir du
moment où le but volontairement recherché est d'attirer
l'attention sur l'objet évoqué et /ou de suggérer d'aller
à tel ou tel endroit.
La « pub » (l'apocope est devenue à part
entière) n'est pas limitée aux biens de consommations ou aux
services. Elle peut aussi promouvoir des hommes ou des femmes, vanter un lieu
touristique, une organisation gouvernementale ainsi que les
évènements sportifs ou culturels. La publicité peut viser
des changements de comportement ou la promotion de valeur
considérée comme positive ou bénéfique au niveau de
la société, mettre en garde contre les drogues, inciter au
respect de l'environnement, ou encore promouvoir la prévention
routière. « Ni science, ni art », la publicité est une
technique largement empirique qui emprunte de l'économie, à la
sociologie et à la psychologie, qui teste ses intuitions via les panels
des études de marché. La créativité en est le coeur
mais elle n'est pas un art. La gratuité et l'objectivité lui font
défaut. Si elle peut le devenir, ce n'est pas le but premier de son
commanditaire qui cherche, lui, en premier lieu, à faire passer un
message (vendre, inciter, faire agir).1
Selon nous et dans le cadre de cette étude, nous
définissons la publicité comme étant une
inventivité, une sagacité stratégique de la promotion
marketing dont l'ultime objectif est d'avoir influence directe sur le
comportement d'achat des publics auxquelles elle s'adresse.
e. Visibilité publicitaire
L'encyclopédie illustrée du marketing stipule
que la visibilité publicitaire est une problématique commune
à la plupart des médias publicitaires et consiste à savoir
ou à mesurer si une publicité considérée comme
diffusée ou affichée est réellement vue ou peut être
vue réellement vue par les individus théoriquement
exposés. Une publicité visible n'est pas forcément une
publicité vue.
Les techniques et procédures de visibilité
varient selon les médias et supports publicitaires
étudiés.
Elles peuvent être basées sur des dispositifs
techniques ou des études qualitatives. Chaque media peut avoir ses
propres normes de visibilité des annonces publicitaires.
f. Image
L'image est définie comme appréciation de
l'entreprise, ses marques, ses produits et services.
1 NSAMBI MUKE, publicité et
image d'une entreprise de télécommunication. Cas de Vodacom
Lubumbashi, Mémoire, I.S.C, G.M, 2019, P.11
" 16 "
L'image d'un produit, d'une marque ou d'une
société correspond à la façon dont celle-ci est
perçue par les consommateurs.
Cette perception peut se faire sur des critères
objectifs (image de produit haut de gamme à prix élevé) ou
subjectifs (« produit de vieux »). L'image de marque est la
résultante des caractéristiques du produit ou de la marque
considérée, mais elle est également largement
influencée par les actions publicitaires.
L'image d'une marque peut se mesurer et s'analyser par
l'étude des associations faites à l'égard de cette marque
par les consommateurs et éventuellement en référence
à d'autres marques.
Lorsqu'elle est positive, l'image de marque favorise la
commercialisation d'un produit et la pratique éventuelle de prix
élevés. Avec d'autres éléments, elle peut
générer une préférence de marque.1
g. Notoriété
Généralement, le gain de notoriété
est un des objectifs principaux de la publicité et des relations
publiques.
La notoriété est la connaissance de l'entreprise,
de ses marques, ses produits et services.
? Notoriété de marque : elle mesure pour une
marque le fait d'être connue par les consommateurs.
La notoriété d'une marque se mesure
généralement par :
? La notoriété spontanée ? La
notoriété assistée
? La notoriété top of mind
Les études de la notoriété
peuvent-être faites pour établir le diagnostic sur la marque ou
pour mesurer les effets d'une campagne de publicité à travers
notamment l'usage d'un baromètre de
notoriété.2
h. Produit
L'être humain satisfait ses besoins et désirs
à travers les produits.
Au sens large, un produit correspond à toute
entité susceptible à satisfaire un besoin ou un désir
(bien tangible ou intangible). Un produit peut prendre la forme d'un objet,
d'un service, d'une idée, une maquette, etc.
L'élément clé du produit réside
dans le service qu'il rend et c'est ce que le responsable marketing cherche
à promouvoir. Une personne achète un produit non pas pour ce
qu'il est, mais pour ce qu'il fait.
1
www.Definitions-marketing.com,
Op.Cit.
2
www.Definition-marketing.com,op.cit
" 17 "
On se procure un tube d'un rouge à lèvre dans
l'espoir d'améliorer son apparence physique.1 Le responsable
marketing doit toujours se forcer de voir le produit à travers les yeux
du client et c'est bien là le coeur de l'orientation marketing et le
secret d'une politique de création de valeur car les produits sont
porteurs des sens et de valeur pour le client.
i. Marque
Qu'est-ce qu'une marque ?
NATALIE RASTOIN de l'agence OGILVY propose une
définition reprenant de façon simple les éléments
ci-dessous :
« La marque est un ensemble d'éléments
matériels et immatériels qui créent une
préférence.2
La marque se compose de ses caractères physiques
distinctifs plus ou moins tangibles qui lui confèrent toute sa valeur
(capital image, histoire, identité, personnalité, etc.)
A son tour, le pape du marketing Philip KOTLER et Bernard du
bois définissent la marque dans leur livre marketing management comme
étant un élément clé de la stratégie d'une
entreprise, elle joue un rôle essentiel auprès des consommateurs
et de l'entreprise. Elle sert de repère et d'identification. Pour
l'entreprise elle constitue un outil stratégique.3
j. Gamme des produits
Une gamme est « un ensemble des produits de la même
catégorie commercialisés par la même entreprise »4
k. Attitude
Plusieurs auteurs ont défini différemment
l'attitude, mais quelle que soit la définition qu'ils retiennent, ils
s'accordent tous sur le rôle central que joue l'attitude dans le
processus de décision du consommateur.
FILSER en reprenant la définition de Howard
définit d'une manière plus étroite l'attitude, pour lui
l'attitude à l'égard d'une marque est définie comme «
le degré de satisfaction de ses
besoins que le consommateur considère que la marque peut
lui apporter ». 5
L'attitude apparait ainsi comme le meilleur prédicteur
du comportement du consommateur d'où l'intérêt de sa
connaissance et des mécanismes qui la gouvernent
1 PASCAL DESIRE KANYIMBU, Cours de fondement du
marketing, G1/I.S.E. S/G.M et G.F.I, 2017-2018, P.8
2
WWW.Definitions-marketing.com,
Op.Cit
3 P. KOTLER et B. Dubois, Marketing
management, éd Pearson éducation, 12e Paris,
2006, P.314
4 idem, P.444
5 FILSER et MARC, comportement du
consommateur, précis Dalloz paris,1994, P.414
" 18 "
l. Consommateur
Un consommateur est un individu qui achète, ou qui la
capacité d'acheter des biens, et des services offerts en vente dans le
but de satisfaire des besoins, des souhaits des désirs, à un
titre personnel ou pour son ménage
Il existe plusieurs types de consommateur :
· Consommateur potentiel : est défini comme une
personne qui aurait les moyens d'acheter un type de produit, mais qui n'a pas
encore été touché par l'information publicitaire ou
promotionnelle de l'entreprise produisant ce bien.
· L'ancien consommateur : personne qui s'est
détourné d'un produit ou d'une marque, après avoir
l'acheté ou l'utilisé.
· Le non-consommateur absolu : personne qui n'a ni les
moyens, ni le gout, ni les caractéristiques culturelles, ni les
degrés de proximité pour entrer entre en contact avec une offre
et y répondre.
· Le non-consommateur relatif : personne qui n'a jamais
acquis et utilisé tel type de produit, mais qu'une action peut
mobiliser, en faisant varier certaines composantes du marketing-mix pour
l'amener au statut du consommateur potentiel1
SECTION2. FONDEMENTS THEORIQUES SUR LA PUBLICITE
§1. Historiques
Il est difficile de déterminer avec certitude la
naissance de la publicité. Des archéologues ont retrouvés
des fresques datant de l'antiquité et annonçant les combats de
gladiateurs. Au moyen âge, la plupart des gens étaient des
analphabètes, la communication se faisait par voie orale. On peut voire
es formes de publicité lorsque les crieurs ventent les produits d'un
marchand ou encore font part aux citoyens des ordonnances royales. Autre fois
baptisée « réclame », ce n'est que vers 1830 que le
terme publicité, « action de rendre public » ou «
état de ce qui est public » a pris le sens moderne «
d'ensemble des moyens utilisés pour faire connaitre au public un
produit, une entreprise industrielle ou commerciale ».
Cette date lie donc le développement de la
publicité à celui de l'industrialisation et l'essor des
marchés de grande consommation.
· En 1628, THEOPHRASTE RENAUDOT crée le bureau de
rencontre et d'adresse, un service chargé de diffuser diverses
annonces.
· Jusqu'en 1745, la seule forme de publicité est la
distribution de tracts et affichage mural.
· Au XIXe siècle, lors de la
révolution industrielle, les progrès techniques vont permettre
à la publicité de communiquer à travers plusieurs
médias. Le 16/06/1836, Emile de GIRARDIN fait insérer pour la
première fois dans son journal, la presse, des annonces commerciales, ce
qui lui permet d'en abaisser le prix, étendre le lectorat et optimiser
la rentabilité. La formule révolutionnaire, est
immédiatement copiée. La publicité media est
née.
1 Denis D. et P. VOLLE, comportement du consommateur,
concept et outils, Dunod, Paris, 2003, P.13
" 19 "
· L'affiche donne au début du XXe
siècle des réalisations qui atteignent l'état d'oeuvre
d'art avec Jules Chéret, Henri de Toulouse-Lautrec, cassandre, Leonetto
Capiello, etc.
· En octobre 1898, à paris au 8 boulevard
Montmartre, a lieu la première projection d'un film publicitaire,
réalisé pour le compte de la société RIPOLIN,
grâce à l'utilisation d'une caméra-projecteur
inventée par le frère lumière.
· Avec la radio en 1920, ensuite la
télévision en 1968, La publicité exploite le
répertoire de la chanson et met au point l'association entre slogan oral
et visuel (comme le célèbre « Dubo, Dubon, Dubonnet »).
Le XXe siècle ouvre également l'ère de
campagnes publicitaires couteuses, seuls des groupes important peuvent se payer
(spots radios puis, surtout, spot télé) et qui leur donne un
avantage important sur des concurrents plus petits (car même si son cout
est très élevé, la publicité de masse est
infiniment moins chère par contact avec le consommateur). La
publicité devient un élément crucial de la
compétitivité ; une bonne publicité peut assurer la
fortune de l'entreprise tandis qu'une campagne ratée met en jeu sa
survie.
· En 1958, Bonux lance l'idée d'offrir des
cadeaux pour attirer le client.
· Jusque dans les années 1970, le marketing est
peu impliqué dans la stratégie publicitaire, laissant libre cours
à la création, avec parfois des dérives. C'est dans cette
décennie que se recentre la publicité au tour du produit ou
service qu'elle promeut, avec le développement d'idées comme le
positionnement ou la notoriété et l'apparition des outils fiables
pour mesurer les retombées publicitaires.
· La loi sapin votée en décembre 1992
entame une grave crise dans le monde de la communication. Les agences
publicitaires avaient pour habitude de réaliser des très fortes
marges à l'insu de leurs clients sur les achats d'espace qu'ils
réalisent, la loi sapin met fin à cette méthode
pernicieuse.1
§2 Formes de la publicité
La télévision représente 35,7 % des
investissements publicitaires.
Il existe quatre théories majeurs de la communication
publicitaire, chacune d'entre elle repose sur une certaine conception du
consommateur que l'on souhaite influencer : la publicité persuasive et
informative, la publicité projective ou intégrative, la
publicité
mécaniste et la publicité suggestive.
1. La publicité persuasive et informative
Cette forme de publicité a un but précis :
convaincre. En effet, le consommateur est un être rationnel son achat va
donc dépendre d'une réflexion réfléchie. Il
achète selon ses besoins (qu'ils soient primaires ou secondaires). Ces
publicités vont donc cibler en grande partie le besoin à
satisfaire.
La publicité persuasive et informative va donc mettre
en avant le produit et montrer ses atouts afin de convaincre l'acheteur.
Cependant cette stratégie marketing est critiquée
1 NSAMBI MUKE, Op.Cit. P.18
1 CARINE THAMALA, Op.cit. PP.4-5
2 CARINE TSHAMALA, Op.cit. P.6
" 20 "
tout d'abord, un individu est prédisposé
à rejeter ce genre d'annonce car il exclut l'influence de la
publicité pour une multitude des raisons.
Enfin, une personne lambda ne va pas toujours réagir de
manière rationnelle, elle va réfléchir avant d'agir.
L'achat est donc un acte réfléchis. La présence de la
standardisation des divers produits sur le marché et
l'omniprésence de multiples concurrences, l'information sur un produit
va rendre difficile sa différenciation avec les autres produits.
2. La publicité projective ou
intégrative
Chaque individu appartient à des multiples groupes
sociaux détenant chacun des normes différentes et qui
appartiennent à une classe sociale. Ce type de publicité va
s'adresser à une catégorie sociale précise (classe
ouvrière, classe moyenne, la classe supérieure). La
stratégie publicitaire sera donc de concevoir au tour du produit un
signe du groupe et de la classe à viser. Cette technique bien
rodée a pour objectif d'éveiller chez le consommateur un
désir d'affirmer sa catégorie sociale. Elle peut aussi provoquez
chez certains consommateurs un effet de changement sur son style de vie
incitant à modifier son comportement.1
3. La publicité mécaniste
La publicité mécaniste est une doctrine
affirmant que le comportement du consommateur en matière
d'économie n'est ni conscient ni rationnel. En effet, cette
théorie suggère que le comportement est passif et soumis à
la condition des réflexes à cause des habitudes. Cette forme de
publicité se réfère à une supposition selon
laquelle l'homme est un animal apprivoisé, éduqué. Son
objectif sera donc de concevoir chez le consommateur des automatismes. Pour
cela, il est indispensable aux publicitaires de mêler la marque ou
l'identité du produit avec l'utilisation d'une technique appelée
« matraquage publicitaire » : on stimule l'individu par le slogan
publicitaire, l'image du produit et le logo. Cette forme publicitaire fut
extrêmement contestée durant les années 70 comme
étant un lavage cerveau.
4. La publicité suggestive
La publicité suggestive est fondée sur
l'approche psychologique de l'individu. Ce type de publicité va en effet
suggérer sans faire appel à la raison mais aux sens. Ce
modèle de publicité offre un pouvoir à l'image qu'elle
projette en influençant l'inconscient et les désirs de
l'individu. Les publicitaires cherchent toujours ce qui va déclencher
l'achat du consommateur, ils vont donc faire intervenir des concepts
psychanalytiques afin de toucher les points « sensible » de
l'inconscient. La sexualité ainsi que la libido sont deux exemples de
facteurs qui vont permettre l'augmentation des ventes du
produit.2
Pour inciter les consommateurs à acheter, la
publicité suggestive se doit de troubler, voir choquer, par des
allusions au sexe ou parfois à la violence. En intégrant des
images évocatrices, la publicité souhaite vendre du rêve,
du mythe et du fantasme au consommateur en créant une tension qui
tiendra en haleine le futur consommateur. Les plus grands
1 CARINE TSHAMALA, Op.cit., P.7
" 21 "
utilisateurs de la publicité suggestive à
caractère sexuel sont les marques des parfums, de vêtements et
d'alcool. Ainsi pour être efficace ce type de spot publicitaire doit
être particulier à une marque unique, appréciée par
le consommateur, facilement retenu et se doit d'attirer l'attention du
consommateur.
La publicité suggestive n'incite pas seulement par la
violence ou les allusions à caractères sexuelles, elle se vend
aussi par des slogans comme la célèbre marque des confiseries
HARIBO, par lequel elle a marqué plusieurs générations.
« HARIBO, c'est beau la vie, pour les grands et les petits. » En fin
de compte, l'attirance pour un produit va faciliter la persuasion et la rendre
efficace, les publicitaires utilisent donc des messages pour avant tout faire
aimer le produit et la marque. Mais, ce que le consommateur ne sait pas c'est
que ces techniques sont issues de théories de la psychologie sociale.
Freud, auteur de la psychanalyse, il va particulièrement participer avec
le « Ça ».
La publicité suggestive va jusqu'à
dépasser le réel et la raison comme par exemple la pub de lessive
de la marque OMO. Le publicitaire invente une langue que les primates vont
parler dans les spots publicitaires au début des années 1990 : le
poldomoldave.
Extraits : » Kiceti lo glouglou rikiki ? « OMO
Micro, Touti rikiki maousse costo », « OMO est là, crapoto
basta ». Même Roman, si cette langue est indéchiffrable tout
le monde comprend à l'aide de l'image. En réalité,
l'idée principale de ce langage est antérieure à celle des
chimpanzés. Il s'agissait simplement de se moquer des codes
imposés et de retrouver le public.1
5. Les mécanismes de la publicité
suggestive ? Le principe de « Plaisir-déplaisir » :
Ce principe s'inspire de la théorie du
célèbre psychanalyste Freud. C'est l'instance du « Ça
» qui est mis en oeuvre. On utilise alors dans les publicités ou il
faut prendre au plaisir.
? Le fantasme :
Scenario crée de toute pièce où le sujet
est présent et qui figure de façon plus ou moins
déformé par le processus de défense. C'est
l'accomplissement d'un désir dont on ne s'était pas même
pas rendu compte. Il existe deux types :
Le fantasme de toute puissance : Mythe de la puissance, de la
performance (voiture, technologie,)
Et le fantasme sexuel : qui se rapporte aux pulsions sexuelles
de Freud (parfums, boissons,).
~ 22 ~
? La projection :
La projection est une action par laquelle l'individu trouve dans
l'autre personne ou chose, des qualités mais aussi des sentiments et des
désirs dont il n'est pas conscient ou qu'il refuse en lui.
La publicité suggestive se fonde essentiellement sur une
approche psychologique de l'individu. Ce qui donne à ce type de
publicité un pouvoir dû à l'image projetée et qui
influence le conscient de l'individu.
? L'identification :
L'identification est un processus psychologique par lequel
l'individu vient assimiler un aspect ou bien une propriété de
l'autre et se charge en partie ou totalement sur le modèle de
celui-ci.
La publicité va utiliser ce processus en le mettant en
place dans des pubs anecdotiques. Cette conception publicitaire a pour but de
donner au consommateur le sentiment d'une reconnaissance dans des situations
données mais aussi dans des personnages et des comportements
suffisamment favorables pour que le consommateur ait le besoin d s'identifier
à cette représentation fictive.
En outre, la publicité suggestive a ses limites, car
elle peut conduire à des publicités peu caractéristiques
au produit en se concentrant non pas sur la qualité du produit
exposé, mais sur le désir mis en jeu et a donc quelques fois
tendances à trop s'éloigner du produit.1
6. Autres formes de la publicité
? Le sponsoring : entreprise qui soutient une personne, un
organisme ou une action d'intérêt général.
? Mécénat : matériel apporté sans
contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une
oeuvre ou à une personne pour l'exercice
d'activité présentant un intérêt
général. ? Le partenariat : relation dans laquelle au moins deux
parties ayant des objectifs
compatibles s'entende pour faire quelque chose
ensemble.2
§3. La communication publicitaire 1. Le langage
publicitaire
Le langage publicitaire concentre en peu de temps et d'espace
l'art de persuasion. Il s'agit de dire, en quelques mots ou en quelques images,
l'essence même de la marque.
Il énonce une promesse et cherche à susciter
l'émotion, pour élaborer son argumentation, le discours
publicitaire a depuis plus d'un siècle, exploré nombre de figures
de style, pour attirer l'attirer l'attention, faire sourire ou rêver,
étonner ou émouvoir.3
1 CARINE TSHAMALA, op.cit., P.8-9
2
www.e-marketing.com,
Op.Cit
3 CARINE TSHAMALA, op.cit., P.14
~ 23 ~
2. Le choix des supports
Le choix des supports pour la publicité est une
décision stratégique, faisant appel à des
considérations multiples :
Adéquation au message, adéquation à la
cible, qualité et fiabilité des données, et budget de la
campagne publicitaire. En fait, les supports publicitaires ont pour rôle
de transmettre le message dans les meilleures conditions d'efficacité
à la cible visée.
2.1. Choix des supports et des médias
On distingue deux grandes catégories de supports
publicitaires : les médias et les hors médias.
2.1.1. Les supports médias
La communication media est un ensemble des supports qui
révèlent d'un mode de communication. On identifie trois sortes de
moyens publicitaires sur les médias : les imprimés, l'audiovisuel
et multimédias.
3. Les imprimés
Une très grosse partie matérielle publicitaire
se caractérise dans sa phase ultime de réalisation sous formes
d'imprimés. Elle comprend la presse et l'affichage.
a. La presse
Elle est pratiquement au premier rang des médias en ce
qui concerne les investissements publicitaires, elle est utilisée pour
communiquer sur l'information d'un produit. Ces avantages par rapport à
la cible sont :
? Une bonne sélective géographique ;
? Une bonne sélective par rapport au profil du lecteur ;
? Le fait qu'elle est moins chère que la télé ;
? Sa grande diversification ;
b. L'affichage
C'est le plus vieux des médias publicitaires, le seul
avoir une fonction uniquement publicitaire. On peut aussi citer l'affichage
mobilier urbain, l'affichage transport (bus, métro,...), l'affichage
dans le parking des grandes surfaces, l'affichage lumineux, l'affichage mobile
sur camionnettes, les murs peints, les panneaux d'affichage,
etc.1
4. L'audiovisuel
L'expression audio-visuelle, prise au sens large, se rapporte
comme son nom l'indique à toutes techniques de communication faisant
appel simultanément au son et l'image. Parmi les audiovisuels il y a le
cinéma, la télévision et la radio, ils sont appelés
aussi médias électroniques.
1 YVES CHIROUZE, le marketing, études
et stratégies, éd ellipses, 2e, Paris, 2007, P.33
" 24 "
a. Le cinéma
C'est un media marginal par ses recettes publicitaires (moins
de 2% du total grand media) mais exceptionnellement par ses qualités de
communication. Par contre, ce media coute très chère et sa
couverture est très restreinte, concentrée dans les grandes
villes et elle est saisonnière.1
b. La télévision
Elle est de toute évidence l'un des médias les
plus complets et il est sans aucun doute le media le plus puissant. Elle
s'introduit dans le domicile du prospect. Elle est le media dont on connait
l'audience le plus précisément et ainsi l'impact qu'a pu avoir
son message publicitaire seconde par seconde. C'est pourquoi, aujourd'hui les
annonceurs n'hésitent pas à choisir la télévision
comme media le plus efficace pour venter leur produit et tenter de convaincre
sur la nécessité d'achat de celle-ci.
Mais elle présente d'autres atouts : tout d'abord,
elle est un media non-sélectif, en effet, elle touche, contrairement
à la presse, toutes les classes sociales et tous les domaines
d'activités sans différenciation. C'est un media destiné
à la grande consommation qui s'adresse à tout le monde (parents,
enfants, riches, pauvres, etc.) et qui a pour qualité de toucher la
population de façon massive et simultanée.
c. La radio
C'est le media de masse qui a évolué pour
obtenir au fil du temps un media plus personnel. Cette évolution
résulte d'une part du développement spectaculaire des chaines
télé et radio, et d'autre part, de la prolifération des
récepteurs individuels, portatifs, autoradio, etc.
2
5. Les multimédias a. L'internet
La publicité en ligne est l'une des applications de
l'évolution commerciale des usages faits de l'internet. Les annonceurs
investissent massivement dans cette industrie de cet outil qui leur permet de
palier les imperfections de la publicité
2.1.2. Les supports hors médias 1. Les relations
publiques
Les relations publiques constituent un outil majeur de
communication au sein de l'entreprise, on peut identifier comme une
activité mise en place par une entreprise, un organisme public ou
privé, un particulier ou un groupe pour créer ou améliorer
d'une part la confiance, la compréhension et la sympathie entre les
employés(entreprise) et d'autre part, les relations avec le public.
1 J. LENDREVIE, J. LEVY et D. LINDON,
Mercator, théories et nouvelles pratiques du marketing,
éd Dunod, 11e édition, Paris, 2014
2 YVES CHIROUZE, op.cit., P.583-585
~ 25 ~
Les médias qui conviennent bien à la
publicité de notoriété sont ceux qui ont des vastes
audiences et qui permettent la répétition. Ce sont des
médias classiques comme la télévision et
l'affichage.1
§4. Les principaux objectifs de la publicité et
son importance
La publicité est la meilleure façon de
communiquer avec les clients, car elle les informe de l'existence des nouveaux
produits sur le marché, en même temps qu'elle incite à
l'achat. Elle est très performante pour augmenter l'image de marque et
la notoriété d'une société. Une entreprise qui fait
de la publicité, est perçu comme étant plus
crédible que celle qui n'en fait pas (on peut cibler n'importe quel
âge, tout le monde peut y être réceptif y compris les
enfants, jeunes et vieux).
4.1. Quatre principaux objectifs
? Le procès : les entreprises qui sont dans leur phase
de lancement travaillent généralement pour cet objectif. Le
procès consiste à convaincre les clients d'acheter le nouveau
produit lancé sur le marché. Ici les annonceurs utilisent les
annonces flashy et attrayants pour que les clients prennent un coup d'oeil sur
les produits et de les acheter pour les essais.
? Continuité : un objectif soucieux de conserver le
client déjà utilisateurs du produit.
Les annonceurs apportent une plus-value à leurs
produits afin que les clients fidèles continuent d'acheter les produits.
En gros, cela permet une fidélisation client.
? Interrupteur de marque : objectif essentiellement pour les
entreprises qui veulent attirer les clients des concurrents. Avec une campagne
publicitaire bien réussi. Les annonceurs peuvent convaincre les clients
d'une marque de passer à la marque de leurs produits.
? Commutation de retour : cet objectif est pour les
entreprises qui veulent reconquérir les anciens clients, les clients qui
sont passés à la concurrence.
Les annonceurs utilisent différentes manières
pour attirer ce type de client comme la vente au rabais, réduction,
promotions, vente croisées, soldes, une nouvelle publicité,
l'emballage et le merchandising jouent aussi un grand rôle pour
convaincre le client.
Fondamentalement, la publicité est un moyen très
artistique permettant de communique avec les clients. Elle devrait avoir ses
propres objectifs capables de délivrer des messages bien clairs et
d'atteindre puis convaincre la cible principale.
4.2. Importance de la publicité
La publicité joue un rôle très important
pour lancer et développer un produit ou service. Qu'on l'aime ou pas,
elle est devenue une nécessité pour tout le monde dans la vie
quotidienne, que ce soit le producteur, les commerçants, ou les clients.
Comment faire connaitre un produit intéressant qui va résoudre
des problèmes, sans publicité.
1 P. KOTLER ET B. DUBOIS, op.cit., P.654
" 26 "
a. L'importance pour le client
La publicité joue un rôle important dans la vie
des clients, car les gens ont besoin d'être informés de
l'existence d'un nouveau produit sur le marché. La publicité aide
les clients à trouver les meilleurs produits, et ce dont ils ont besoin.
Quand ils connaissent la gamme d'un produit, ils sont en mesure de comparer
puis acheter ceux qui répondent à leurs désirs.
b. L'importance pour les vendeurs et les entreprises
produisant les
produits
? Elle aide l'augmentation de vente ;
? Elle aide les producteurs ou les entreprises à
identifier et suivre l'évolution de leurs concurrents ;
? Si une entreprise veut introduire ou lancer un nouveau
produit sur le marché, la publicité augmentera sa
visibilité puis elle sensibilisera les consommateurs afin qu'ils
viennent et essayent le produit ;
? La publicité est aussi un moyen de fidélisation
client ;
? Elle sert également indirectement à renforcer la
crédibilité.1
§5. Mesure de l'efficacité publicitaire
Les entreprises se préoccupent de plus en plus de
mesurer l'efficacité de leurs investissements publicitaires. Elles
analysent les effets de la publicité sur la notoriété, la
connaissance ou la préférence pour une marque, en reprenant les
objectifs poursuivis à travers la campagne. De plus en plus, elles
cherchent à mesurer l'impact sur les ventes.
5.1. La mesure de l'efficacité en termes de
communication
Il existe des nombreux moyens d'apprécier la valeur de
communication d'une annonce publicitaire. Certains sont mis en oeuvre avant que
la publicité ne soit diffusée dans les médias : il s'agit
des pré-tests, dont l'objectif est d'améliorer les divers
éléments de la création publicitaire.
Cinq principales méthodes sont utilisées pour
mesurer l'efficacité en terme de communication à l'instar de
l'interview des consommateurs, les folder tests, les tests de laboratoire, les
post-tests qui sont à leurs tour subdivisés en
mémorisation, reconnaissance, attribution, agrément et incitation
à l'achat et en fin la cinquième méthode qui est les
bilans de la campagne.2
5.2. La mesure de l'efficacité en termes de
vente
Les tests évoqués ci-dessus permettent aux
agences d'améliorer le contenu et la présentation de leur
campagne, mais ne révèlent pratiquement rien de la façon
dont les ventes sont affectées. Or, l'impact d'une publicité sur
les ventes sera toujours beaucoup plus difficile à mesurer que sur
l'influence sur l'attitude ou la notoriété. Les ventes
dépendent en effet de très nombreux facteurs tels que les
produit, son prix, son niveau de distribution ou encore les actions
1 CARINE TSHAMALA, op.cit., P.9-10
2 P. KOTLER et B. DUBOIS, op.cit., P.556
" 27 "
des concurrents. En, outre, la publicité a souvent des
effets à long terme et il est parfois difficile d'associer une campagne
précise avec certains chiffres de vente.
Autant on peut mesurer l'impact du marketing et de certaines
opérations promotionnelles, autant il est difficile d'identifier les
effets commerciaux de publicité construisant l'image de la marque ou de
l'entreprise. D'une façon générale, les entreprises
veulent savoir si elles dépensent trop ou pas assez en
publicité.
On mesure l'impact de la publicité sur les ventes en
utilisant des données historiques ou
expérimentales.1
5.3. La mesure de l'efficacité en termes de
notoriété et l'image de marque
On ne s'intéresse pas ici au souvenir laissé par
la publicité mais l'effet qu'elle a eu sur la marque. Les
baromètres de notoriété et d'image et le tracking sont
là les méthodes qui nous permettent de mesurer
l'efficacité en termes de notoriété et l'image de
marque.2
§6. Les acteurs de la publicité 7.1. Les
annonceurs
On appelle, annonceur tout organisme qui « fait de la
publicité ». Loin de se limiter aux entreprises commerciales, les
annonceurs comportent aujourd'hui toutes sortes d'organisme public
(l'opéra de paris, l'armée, le ministère de santé)
ou associatifs (partis politique, O.N.G)
L'annonceur est beaucoup plus que le client d'une agence et de
plusieurs supports. Il est le maitre d'oeuvre de la campagne. Il passe une
commande qui doit être précise et réaliste ; il donne son
accord à chaque étape clé de la campagne. La
responsabilité du résultat final lui incombe en très
grande partie.
Un mauvais annonceur fait des campagnes médiocres
même avec une bonne agence.
7.2. Les agence
Une agence est un organisme indépendant, composé
de spécialistes chargés, pour le compte, de la conception, de
l'exécution et du contrôle des actions publicitaires.
Les agences comportent à la fois des services
techniques (étude, création, fabrication, stratégie
média, médiaplanning et achat d'espace dans les médias) et
des services commerciaux qui sont en contact avec les annonceurs pour la
définition des objectifs, des budgets et de la stratégie de
communication.3
1 P. KOTLER et B. DUBOIS, op.cit.,
P.689-690
2 J. LENDREVIE, J. LEVY et D. LINDON,
op.cit., P.556
3 YVES CHIROUZE, op.cit. P.551-553
" 28 "
7.3. Les médias et supports
Tout vecteur de communication publicitaire peut être
considéré comme un support, les médias regroupent : la
radio, la télévision, la presse écrite, le cinéma,
l'affiche, les magazines, internet.1
7.4. Les publics
Avant de prendre toute décision sur le choix du media,
il est primordial de définir la cible qu'on souhaite toucher par le
message.2
1 ERIC VERNETTE, l'essentiel du marketing,
édition d'organisation, 2e édition, Paris, 2004,
P.311
2 P. KOTLER et B. DUBOIS, op.cit. P.675
" 29 "
Conclusion partielle
Au bout de compte, la publicité étant un outil
marketing dont aucune entreprise ne peut s'en passer afin de promouvoir ses
produits et avec ses innovations techniques qui remonte de la nuit de temps
à nos jours en l'occurrence de la télévision, la radio, et
l'internet, manifestent son changement graduel sur la ligne de temps.
Elle regorge en son sein des capacités d'attirances
clients pour les inciter à l'achat d'un mix des biens et des services
qui fait l'objet d'un produit. Son but primordial est d'attirer l'attention et
susciter les comportements qui permettront au consommateur de faire un achat,
mais aussi de créer un sentiment de manque auquel il répondra.
D'un autre côté, différentes entreprises font usage de la
publicité comme étant un moyen d'influencer les esprits des
consommateurs pour déclencher une préférence de
consommation sur une entité susceptible à satisfaire un
besoin.
La publicité est omniprésente dans
l'intégralité de la planète bleue et prolonge son
influence sur nos comportements d'une manière quotidienne et
principalement par l'avènement de la nouvelle technologie de
l'information et de la communication, N.T.I.C en sigle.
" 30 "
CHAPITRE DEUXIEME : LE CONSOMMATEUR ET LA PUBLICITE
Pour satisfaire aux mieux ses clients, le responsable marketing doit
très bien connaitre leurs attentes et les mécanismes qui les
incitent à acheter ainsi que différents facteurs susceptibles
d'intervenir dans leur processus d'achat. Pour l'entreprise, l'étude des
consommateurs ne se limite pas à l'observation des comportements mais
englobe leurs explications, leurs compréhensions avec la finalité
de parvenir à influencer ces comportements dans un sens qui lui soit
favorable.
Par conséquent, il sera développé dans ce
chapitre en premier lieu les facteurs influençant le comportement des
consommateurs, en deuxième les étapes du processus d'achat et en
fin les effets de la publicité sur le comportement des consommateurs.
SECTION1. FACTEURS INFLUENCANT LE COMPORTEMENT DES
CONSOMMATEURS
Les décisions d'achat d'un consommateur subissent de
nombreux facteurs culturels, sociaux, personnels et psychologiques.
Nous allons observer avec attention dans la suite.
§1. Les facteurs culturels 1.1. La culture
La culture « est un ensemble des connaissances de
croyances, des normes de valeur, des traditions acquises par l'homme en tant
que membre de tel ou tel société ».1
Les traits culturels ont une influence importante sur le
comportement des individus. Ils sont appris sous formes des règles de
bonne éducation, qui peuvent être différentes d'un pays
à l'autre, ou transmis de façon inconsciente comme une
façon habituelle d'être et de se comporter.
La spécificité des traits culturels peut
conduire à des incompréhensions entre individus appartenant
à des cultures différentes.
La culture a une influence certaine sur les modes de
consommation. Cette influence se constate notamment dans les habitudes
alimentaires, qui restent enracinées dans les traditions culturelles
locales. Au-delà de l'alimentation, des grandes différences
peuvent exister en matière de comportement et d'attentes selon les
cultures.2
1.2. La classe sociale
« On appelle classes sociales des groupes relativement
homogènes et permanents ordonnés les uns par rapport aux autres,
et dont les membres partagent le même système de valeur, le
même mode de vie, les même intérêts et comportements
».
1 P. KOTLER et B. DUBOIS, op.cit., P.209
2 RICHARD LADWENIN, le comportement du
consommateur et l'acheteur, édition ECONOMICA, Paris, 1999, P.19
" 31 "
La classe sociale est mesurée à l'aide des
plusieurs indicateurs : profession, revenu, patrimoine, zone d'habitat ou
niveau d'instruction. Les positions occupées par les individus dans la
société sont considérées comme inférieures
ou supérieures, selon la classe sociale à laquelle ils
appartiennent. Toutes fois, certains individus d'une classe sociale ont la
possibilité de faire évaluer leur position dans un sens ascendant
ou descendant.
Les personnes appartenant à une même classe
sociale ont une tendance à se comporter de façons plus
homogène que les personnes appartenant à des classes
différentes, elle développe ainsi leurs propres
préférences vis-à-vis de l'alimentation, des
vêtements, des automobiles ou des loisirs.
§2. Les facteurs sociaux
Un second type de facteur centré sur les relations
interpersonnelles, joue un rôle important en matière d'achat. Il
s'agit des groupes de référence (notamment la famille), et des
statuts et rôles qui leur sont associés.
1.3. Les groupes
Dans sa vie quotidienne, un individu est influencé par
les nombreux groupes auxquels il appartient.
Les groupes d'appartenances et de référence aux
quels appartient un individu sont ceux qui exercent une influence sur ses
attitudes ou ses comportements. Lorsque l'individu entretient des relations
directes avec les autres membres du groupe, on parle des groupes
d'appartenance. Parmi ce type de groupe, on distingue les groupes primaires au
sein desquels tous les individus ont des contacts réguliers (famille,
voisin, amis, collègue de travail) ; et, à l'opposé des
groupes secondaires dans lesquels les contacts sont plus distants (association,
clubs sportifs). Dans les groupes de référence, les individus ne
se connaissent pas forcement mais exerce une influence réciproque sur
les comportements et attitudes de chacun.
L'influence des groupes intervient de trois façons :
ils proposent à l'individu des modèles de comportement et des
modes de vie ; ils influencent l'image qu'il se fait lui-même ; enfin,
ils engendrent des pressions en faveur d'une certaine conformité de
comportement, qui peut affecter le choix de produits et des marques.
Une entreprise est naturellement soucieuse de savoir si
l'achat de ses produits et marques est soumis à l'influence des groupes
de référence et désireuse de connaitre leur
identité. Lorsqu'elle détecte une telle influence, elle se force
d'atteindre les leaders d'opinion des groupes.
Certaines personnes ont plus le poids que d'autres sur
certains sujets, ce sont les leaders d'opinion. Ces leaders sont
généralement des membres du groupe relationnel. Ils peuvent
être également des personnalités auxquelles les gens
attribuent des compétences ou un prestige particulier en raison de leur
statut professionnel ou personnel.
Le responsable marketing atteint les leaders d'opinion en
identifiant leurs caractéristiques formelles et leurs habitudes
d'exposition aux médias, puis en élaborant des messages qui leurs
sont spécialement destinés. Les leaders d'opinion ont des
habitudes
~ 32 ~
spécifiques en matière d'information, plus un
individu est leader dans des nombreuses catégories de produits, plus il
consomme le média, les leaders d'opinion sont donc les premiers
informés sur les nouveaux produits ou les nouvelles campagnes de
communication, ils relaient ensuite l'information à leur entourage
favorisant une diffusion progressive du produit.1
1.4. La famille
Le comportement d'un acheteur est largement influencé
par différents membres de famille. On distingue deux sortes de cellules
familiales :
La famille d'orientation, qui se compose des parents, et la
famille de procréation formée par le conjoint et les enfants.
Dans sa famille d'orientation, un individu acquiert certaines
attitudes envers la religion, la politique ou l'économie mais aussi
envers lui-même, ses espoirs et ses ambitions. Même lorsqu'il a
quitté le nid familial, il subit toujours l'influence plus ou moins
consciente de ses parents dans certaines décisions d'achat.
De tous les groupes interpersonnels, c'est certainement la
famille de procréation qui exerce l'influence la plus profonde et la
plus durable sur les opinions et les valeurs de l'individu, en matière
d'achats. L'influence relative des époux varie considérablement
selon les produits.
On identifie quatre catégories des biens :
? Les produits pour lesquels la décision d'achat est
dominée par le mari : voiture, réparation, etc.
? Les produits où l'achat est dominé par la
femme : produits d'entretien, vêtements des enfants, produits
alimentaires.
? Les produit où l'achat est dominé tantôt
par l'un tantôt par l'autre : électroménager, etc. ? Les
achats résultant d'une décision conjointe : appartement,
vacances.
Cependant, la répartition entre ces quatre
catégories varie selon les familles, notamment en fonction de nombre
d'enfants, de la catégorie socioprofessionnelle, de l'activité
professionnelle de femme et de l'âge. Plus une famille avance en
âge, plus les rôles se spécialisent et les achats sont
repartis.
Sous l'influence de l'activité professionnelle
croissante des femmes la répartition des rôles évolue, le
responsable marketing doit y faire attention lorsqu'il identifie ses cibles :
des produits traditionnellement achetés par un des deux conjoint voient
leurs acheteurs évaluer.2
1.5. Les statuts et rôles
Un individu fait partie de nombreux groupes tout au long de sa
vie (famille, association,) la position qu'il occupe dans chacun d ces groupes
est régentée par un statut auquel correspond un rôle.
1 P. KOTLER et B. DUBOIS, op.cit., P.211-213
2 RICHARD LADWIN, Op.Cit. P.88
" 33 "
« Un rôle se compose de toutes les activités
qu'une personne est censée accomplir, compte tenu de son statut et des
attentes de l'entourage ».
Les rôles sont susceptibles de changer dans le temps ou
en fonction du contexte : mobilité professionnelle, évolution de
la situation maritale, évolution de l'agr et des besoins,
évolution des centres d'intérêts, etc.
Ainsi les rôles souvent acquis plutôt
qu'assignés.
Un statu donné correspond à une position plus ou
moins valorisée socialement, les statuts et les rôles exercent une
profonde influence sur le comportement d'achat, les gens ont souvent tendance
à choisir des produits en tenant compte de leur statut social.
§3. Facteurs personnels
Les décisions d'achat sont également
affectées par les caractéristiques personnelles de l'acheteur et
notamment son âge, l'étape de son cycle de vie, sa profession, sa
position
économique, son style de vie et personnalité.
1.6. L'âge et le cycle de vie
Les produits et services achetés par une personne
évoluent tout au long de sa vie, il peut être utile
d'étudier la variation de la demande de certains produits en fonction de
la composition de la famille et de l'évolution.
Le cycle de vie de la famille regroupe plusieurs variables :
l'âge, le statut marital, la présence ou l'absence d'enfants
à la maison et l'âge des enfants.
1.7. La profession et la position économique
Le métier exercé par une personne donne
naissance à des nombreux achats, le responsable marketing doit
identifier les catégories socioprofessionnelles qui expriment un
intérêt particulier pour ses produits et services, certaines
entreprises vont même jusqu'à positionner leurs produits par
profession déterminée.
La position économique d'une personne largement ce
qu'elle est en mesure d'acheter, cette position est en fonction de son revenu
(niveau régularité, périodicité), de son patrimoine
(y compris les liquidités), de sa capacité d'endettement et de
son attitude vis-à-vis de l'épargne
et du crédit.
1.8. La personnalité et le concept de soi
Tout individu à une personnalité qu'il exprime
à travers son comportement d'achat.
« On appelle personnalité un ensemble des
caractéristiques psychologiques distinctives qui engendrent des
réponses cohérentes et durables à l'environnement
».1
Tout individu a s'exprime en général sous forme
de trait : Confiance en soi, autonomie, sociabilité et
adaptabilité, introversion, impulsivité,
créativité, etc. La personnalité est une
1 P. KOTLER et B. DUBOIS, op.cit., P.218
~ 34 ~
variable utile pour analyser le comportement d'achat, autant
qu'on puisse la mesurer et la relier aux produits et aux marques.
On considère souvent que les marques ont aussi une
personnalité, un consommateur aura tendance à choisir des marques
dont la personnalité colle à la sienne.
On se fait tous une idée de soi-même,
c'est-à-dire qu'on a formé un ensemble des croyances sur les
traits qui constituent notre identité. Ces croyances peuvent être
positives ou négatives, partagées ou illusoires, stables ou
évolutives.1
Le concept de soi est le représentant subjectif de la
personnalité. Il correspond à l'image que l'individu a de
lui-même et à la manière dont il pense que les autres le
voient. On observe une forte cohérence entre l'image de soi et l'image
des produits préférés par un individu ; cependant, le
concept de soi est triple puisqu'il correspond à la perception de soi,
mais aussi l'image idéale de ce que l'on voudrait être et à
la manière dont on pense être perçu par les autres.
Les publicitaires peuvent joueur sur l'estime de soi en
renforçant le sentiment et en le confrontant : on flatte l'acheteur pour
l'influencer et le persuader d'acheter.
3.4. Le style de vie et les valeurs
Des individus partageant la même culture, la même
classe sociale et la même profession peuvent avoir des styles de vie
différents. "Le style de vie d'un individu est son schéma de vie
exprimé en fonction de ses activités, ses centres
d'intérêts et de ses opinions. Il établit le portrait de
l'individu dans son approche globale face à environnement".
Le style de vie qu'une personne a décidé
d'adopter affecte son comportement d'achat. Les consommateurs sont plus libres
de déterminer les valeurs, les opinions, les attitudes, les
activités, les produits et les marques qui leur plaisent. Ils
créent ainsi une identité sociale qui peut varier au-delà
des appartenances à une classe sociale. Les styles de vie s'expliquent
en partie par les valeurs auxquelles aspirent les individus, «une valeur
est une croyance durable selon laquelle certains modes de comportement et
certains but de l'existence sont personnellement ou socialement
préférables à d'autres ».2
Les valeurs sont beaucoup plus profondes que les comportements
et les attitudes, elles permettent à l'individu de définir son
identité et de justifier ses actes, elles déterminent aussi les
choix et les désirs sur le long terme. Les responsables marketing qui
définissent leur cible en fonction de ses valeurs considèrent
qu'en faisant appel au moi profond des individus, on peut influencer leur
comportement d'achat.
§4. Facteurs psychologiques
Un ensemble des facteurs psychologiques, combinés avec
les caractéristiques individuelles du consommateur, aboutit à un
processus de décision applicable à différentes
décisions d'achat. Le marketing doit comprendre ce qui se passe dans
l'esprit du consommateur
1 JOEL BREE, Le comportement du consommateur,
édition Dunod, 2e édition, paris, 2009, P.73
2 P. KOTLER et B. DUBOIS, op.cit. P.219
~ 35 ~
entre arrivée du stimulus marketing et de la
décision. Quatre mécanismes clé interviennent : les
besoins et la motivation, la perception, l'apprentissage et la
mémoire.
4.1. Besoins et motivations 1. Les besoins
Chaque produit qu'on consomme, et chaque service qu'on utilise
correspond généralement à plusieurs besoins. C'est un
manque que le consommateur va chercher à combler par des actes de
consommation. Il est important de distinguer entre le besoin et le
désir. Le désir est un besoin non satisfait. La classification la
plus connue des besoins est celle d'Abraham Maslow, le psychologue
définit l'ordre de priorité dans la satisfaction des besoins,
Maslow distingue cinq catégories de besoin hiérarchisés
sous la forme d'une pyramide.
La théorie de Maslow est fondée sur quatre
hypothèses :
a. Un individu éprouve des nombreux besoins qui n'ont
pas tous la même importance et peuvent donc être
hiérarchisés.
b. Il cherche d'abord à satisfaire le besoin qui lui
semble le plus important.
c. Lorsque ce besoin a été satisfait,
l'individu cherche à satisfaire le second besoin le plus important.
d. Selon Maslow, les besoins sont classés par ordre
d'importance, et l'individu ne peut satisfaire un besoin d'ordre
supérieur si le besoin d'ordre inférieur n'est pas satisfait :
? Les besoins physiologiques : représentent les vitaux
relatifs à la survie de l'individu (manger, dormir) ;
? Les besoins de sécurité : il s'agit des
besoins d'être protégé contre les divers dangers qui
peuvent menacer les individus (l'assurance, santé,) ;
? Les besoins d'appartenance : l'individu a besoin de nouer
les relations avec son entourage, et se sentir accepter et intégrer dans
un groupe (besoin d'amour, besoin d'avoir des amis, faire partie d'un
groupe).
? Les besoins d'estime : l'être humain a besoin de se
valoriser et de se démarquer (achat d'une voiture de luxe).
? Les besoins d'accomplissement : il s'agit du besoin de se
réaliser et de s'épanouir.1
1 J. LENDREVIE, J LEVY et D.
LINDON, op.cit. P.125-126
" 36 "
Besoins de sécurité : protection
physique, sociale, morale, ...
Respirer, boire, manger, dormir, éliminer,
Besoins physiologiques (Besoins vitaux)
:
Besoin d'estime : considération, respect,
statut, prestige....
Besoin d'accomplissement : réalisation de
soi, épanouissement de soi
Besoins sociaux :
appartenance, intégration dans un groupe,
affection, amitié, amour...
...
Figure N°2 : la pyramide des besoins selon
Maslow
Niveau 5
Niveau 4
Niveau 3
Niveau 2
Niveau 1
Source : CLAUDE DEMEURE, op.cit., P.32 2. Les motivations
et les freins a. Les motivations
"La motivation est une force qui pousse la personne à
agir, elle donne de l'énergie, et dirige le comportement du
consommateur".
L'individu ressent un écart entre l'État
présent d'insatisfaction, et un état idéal de
satisfaction, autrement dit c'est toute pulsion, ou toute énergie
incitant à faire quelque chose ou à agir d'une certaine
manière ; afin de satisfaire un besoin ressenti, le consommateur a
tendance à vouloir diminuer cet écart.
On voit ainsi que les concepts de besoins et motivations sont
très liés, les besoins (manque) étant une source
fondamentale de motivation (recherche de suppression de manque).
Les motivations peuvent se ranger en trois catégories
principales selon qu'elles ont un caractère hédoniste, rationnel
ou ethnique.
? Les motivations hédonistes : c'est le besoin de se faire
plaisir ;
? Les motivations rationnelles : c'est le besoin utile de
consommer ;
" 37 "
? Les motivations éthiques : sentiment de devoir qui
pousse à consommer un produit.1
b. Les freins
Ce sont des pulsions négatives qui poussent l'individu
à ne pas agir, ou abandonner l'acte d'achat.
Il existe deux types des freins à savoir : les peurs
(liée à l'emploi du produit ou à son prix) et les
inhibitions (des pulsions négatives liées aux motivations
d'achat, et inséparables d'elles)
En termes simples, on peut dire que les motivations en facteur
d'un produit sont les raisons qui incitent les gens à le consommer, et
que les freins sont les raisons qui les incitent à ne pas le
consommer.
4.2. La perception
"La perception est le processus par lequel un individu
choisit, organise et interprète des éléments d'information
externe pour construire une image cohérente du monde qui
l'entoure".2
La perception se caractérise par trois principales
propriétés qui sont : la propriété subjective
(différence de perception et de réponse à une même
annonce publicitaire par différents consommateurs), la
propriété sélective (le consommateur ne perçois pas
tous les efforts marketing déployés par l'entreprise) et la
propriété déformante(lorsque l'information contenue dans
le stimulus est dissonante par rapport à l'attitude ou comportement des
consommateurs).Ces trois propriétés interviennent tout au long du
processus perceptuel
4.3. Les attitudes
C'est un élément central du comportement du
consommateur, son étude s'est développée pour comprendre
le choix du consommateur. L'attitude est considérée comme stable
dans le temps car elle est liée aux croyances de l'individu, elle peut
être positive ou négative, et résultant d'un processus
d'apprentissage ; par conséquent la publicité, en s'appuyant sur
la stratégie créative, sue l'effet de la
répétition, et sur le contenu informationnel peut arriver
à modifier les croyances, à améliorer l'image, et à
susciter une intention d'achat.
1. Composantes de l'attitude
L'attitude est un concept multidimensionnel, elle est
composée de trois dimensions à
savoir :
a. La composante cognitive : ensemble des connaissances et
croyances que le consommateur a du produit.
b. La composante affective : ensemble des sentiments
éprouvés par le consommateur à propos du produit.
1 D.DARPY et P. VOLLE, comportement du
consommateur, concepts et outils, édition Dunod, 2e
édition, Paris, 2003, P.67
2 P. KOTLER et B. DUBOIS, op.cit. P.224
" 38 "
c. La composante conative : intention de comportement du
consommateur envers le produit
La conjonction de ces trois composantes constitue l'attitude
d'un individu par rapport au produit. Il reste également à savoir
que l'attitude d'un individu par rapport à un produit constitue une
étape intermédiaire entre le besoin et la motivation d'une part
et l'acte d'achat proprement dit d'autre part.1
On développe les attitudes par rapport à des
produits, service, marque, mais également par rapport à la
publicité ; l'attitude envers la publicité influence l'attitude
envers la marque.
L'attitude est :
· Stable ne change pas dans le temps, il est très
difficile de modifier les attitudes.
· Positive ou négative.
· L'un des meilleurs prédicateurs du
comportement.2 4.4. L'apprentissage
Le consommateur apprend à travers sa consommation,
c'est-à-dire que son comportement dépend essentiellement de son
expérience antérieure
L'apprentissage c'est tout changement dans les
pensées, réactions ou dans le comportement du consommateur
à la suite de ses expériences passées.3
4.5. La mémorisation
Le consommateur se fie à sa mémoire pour
prendre une décision d'achat. Le processus de mémorisation sert
de support au stockage, et à l'utilisation de l'information reçue
par le consommateur, de ce fait trois types de mémorisation existent
:
· La mémorisation sensorielle ;
· La mémorisation à court terme ;
· La mémorisation à long terme ;
Section 2. LES ÉTAPES DU PROCESSUS D'ACHAT
Ces mécanismes psychologiques sont importants pour
comprendre comment les consommateurs prennent leurs décisions d'achat.
Les entreprises les plus astucieuses cherchent à appréhender
l'expérience du client dans son intégralité, depuis la
prise de conscience du besoin, l'analyse de l'information sur les
caractéristiques du produit et le choix de la marque, jusqu'à
l'utilisation et l'abandon du produit. Le processus se déroule en
plusieurs phases successives : la reconnaissance du besoin, la recherche
d'information, l'évaluation des alternatives, l'achat, et le sentiment
post-achat. Cependant le processus de décision d'achat peut-
1 CLAUDE DEMEURE, op.cit. P.35
2 ABDE MADJID AMINE, comportement des
consommateurs face aux variables d'action marketing, édition
management et société, 1999, P.44
3 J. LENDREVY et J. LEVY, op.cit. P.189
~ 39 ~
être définit comme : "le cheminement
psychologique poursuivi par le consommateur à partir de sa prise de
conscience de l'existence d'un besoin et l'évaluation des performances
de ce dernier.1
La reconnaissance du problème
Le point de départ du processus est la
révélation du produit ou du besoin. Un besoin peut se manifester
en réponse du stimulus interne ou externe. Le premier cas se produit
lorsque l'une des pulsions fondamentales, faim, soif, dépasse un certain
seuil d'alerte. En général, l'individu a appris, grâce
à ses expériences, à répondre à ce besoin ;
il se porte naturellement vers des produits susceptibles de le satisfaire, un
besoin peut également être révélé par un
stimulus externe.2
Pour le responsable marketing, l'étape de
l'éveil du besoin revêt une signification particulière.
Elle incite à étudier les motivations susceptibles d'être
liées à son produit ou à sa marque. Quels types de
problème sont rencontrés ? Qu'est-ce qui les engendre ? Comment
ont-ils débouché sur le produit en question ?
La recherche d'information
Selon l'intensité du besoin ainsi emmagasiné,
deux types de comportement peuvent apparaitre. Le premier est une attention
soutenue à l'égard de toute information liée au besoin et
à la façon dont il pourrait être satisfait. Le second
correspond à une recherche active d'informations. Dans ce cas,
l'individu cherche lui-même à se renseigner sur les
différentes marques, leurs avantages, leurs inconvénients. Il est
évidemment très important pour le responsable marketing de
connaître de connaître les différentes sources d'information
auxquelles les consommateurs font appels, ainsi que leur influence respective
sur sa décision finale. On classe ces sources en quatre
catégories :
1. Les sources personnelles
Le caractère personnel d'une source d'information est
surtout liée à la présence d'un hier avec qui le
consommateur peut échanger (familles, amis, voisins, connaissances).
2. Les sources commerciales
Le consommateur s'informe aussi à travers des sources
commerciales telles que les publicités, les sites internet, les
vendeurs, les détaillants, sur les emballages et les présentoirs,
etc.
3. Les sources publiques
Le consommateur peut ainsi s'informer à gravides
publications, des articles de presse, des tests comparatifs, des revenus des
consommateurs, etc.
1 ABDELMADJID AMINE, Op.Cit. P.68
2 P. KOTELR et B. DUBOIS, op.cit. P.229
~ 40 ~
4. Les sources liées à
l'expérience
Le consommateur mobilise sa mémoire, ce
réservoir d'information peut être sollicité pour nourrir le
processus de décision à partir des expériences
passées de consommation du produit, et plus il aura stocké
d'information en mémoire, plus il est susceptible de les
réutiliser en situation d'achat.1
L'influence de ces différentes sources varie en
fonction du produit considéré et des caractéristiques de
l'individu. En général, le consommateur reçoit davantage
d'informations d'origine commerciale, mais accorde une forte
crédibilité aux sources personnelles. Toutefois, chaque type
d'information peut remplir un rôle différent dans le processus
d'achat. Ainsi, les messages commerciaux servent avant tout à informer,
tandis que les conversations personnelles permettent d'évaluer ou de
justifier.
En acquérant de l'information, un consommateur se
renseigne sur les produits concurrents et réduit progressivement son
éventail de choix à quelques marques, qui constituent son
ensemble de considération ou son ensemble évoqué.
§3. L'évaluation des alternatives
A mesure qu'il reçoit de l'information, l'individu s'en
sert pour réduire son incertitude quant aux alternatives et à
leurs attraits respectifs. De nombreux modèles ont été
élaborés pour rendre compte de ce processus.
La plupart d'entre eux accordent une place importante aux
facteurs cognitifs, en particulier aux règles selon lesquelles le
consommateur forme ses jugements quant aux produits qu'il envisage
d'acheter.
Dans cette perspective, certains concepts fondamentaux ont pu
être dégagés. Le premier est celui d'attribut. Un
consommateur ne cherche pas seulement à savoir si le produit est "bon"
ou "mauvais" mais comment il se compare à d'autres sur certaines
caractéristiques.
3.1. Les croyances et attitudes.
Les évaluations reflètent souvent' les croyances
et les attitudes que l'individu s'est forgé à travers
l'expérience et l'apprentissage. Ces croyances et ces attitudes
influencent ensuite son comportement.
Les croyances sont fondées sur une connaissance
objective, une opinion ou un acte de foi. Les fabricants sont, bien-sûr,
très désireux de connaître les croyances que le
marché entretient vis-à-vis de leurs produits et de leurs marques
; celles-ci sont à l'origine de leur image auprès des
consommateurs, laquelle influence fortement les comportements d'achat.
Nous développons des attitudes à l'égard
d'à peu près tout : la religion, la politique, les
vêtements, la musique, la nourriture..., les attitudes donnent naissance
à des prédispositions plus ou moins favorables, à
l'origine d'un mouvement d'attirance ou au contraire de répulsion.
Une
1 P. DARPY et P. VOLLE,
op.cit. P.124
Le niveau de risque perçu avant le montant de l'achat,
le degré d'incertitude entourant les attributs, et la confiance que le
consommateur en lui-même. Pour résorber cette
anxiété, il
" 41 "
entreprise a toujours à étudier des attitudes
que le marché développe vis-à-vis de ses produits et
marques.
Les attitudes permettent à un individu de mettre en
place des comportements cohérents à l'égard d'une
catégorie d'objets similaires. Il n'a pas à
réinterpréter la réalité à chaque fois : ses
attitudes lui fournissent une structure d'accueil. En même temps, elles
introduisent une rigidité de comportement car elles évoluent
lentement. Une entreprise a donc avantage à adapter ses produits aux
attitudes préexistantes plutôt qu'à chercher à les
transformer. Il y'a bien-sûr, des exceptions et certaines
sociétés ont détournés à leur profil les
attitudes de leurs clients.
Le modèle compensatoire linéaire stipule que les
attitudes perçus positivement peuvent compenser d'autres attributs
perçus négativement mais dans le modèle non compensatoire
les attributs sont évalués de manière indépendante.
Cela simplifie le processus de décision du consommateur, qui ne doit pas
étudier en détail chacun des attributs.
Il peut alors faire des « raccourcis mentaux " qui
impliquent différents heuristiques de choix simplificateurs
§4. La décision d'achat.
À l'issue de la phase d'évaluation, le
consommateur dispose d'un ordre de préférence permettant de
classer les différents produits. Normalement, le produit, qu'il
achète devrait être celui qu'il préfère. Lors de la
réalisation de son intention d'achat : marque, point de vente,
qualité, mode de paiement et notamment d'achat. Naturellement, l'ordre
dans lequel ces décisions sont prises peut varier d'un consommateur
à l'autre de même que le temps consacré à chacune
d'elles.
Deux facteurs peuvent intervenir dans le passage de l'intention
d'achat à la décision :
Le premier est lié à l'attitude d'autrui et le
second est lié à la source d'implication qui se tient aux
facteurs situationnels imprévus.
Le fait pour individu de modifier, différer, ou
abandonner une décision d'achat est étroitement lié au
degré de risque perçu. On distingue plusieurs types de risques
associés à l'achat d'un produit :
· Le risque fonctionnel que le produit ne soit pas aussi
performant qu'on l'espérait ;
· Le risque physique, si le produit est susceptible de
menacer le bien-être ou la santé de l'utilisateur ou d'autres
individus ;
· Le risque monétaire, si la valeur ne correspond
pas au prix payé ;
· Le risque social, si le produit peut provoquer de
l'embarras vis-à-vis d'autrui (produits socialement visibles ou
symboliques) ;
· Le risque psychologique, si le produit peut
altérer l'amour-propre ou la confiance en soi
;
· Le risque temporel, si un mauvais achat exige de
consacrer du temps de l'énergie à trouver un autre produit en
remplacement.
" 42 "
met en place un certain nombre de mécanismes, tels que
le recul de la décision, la collecte d'informations
supplémentaires ou la préférence la
préférence pour les marques très connues. Le responsable
marketing doit comprendre les facteurs qui engendrent un sentiment de risque
et élaborer une stratégie de communication
susceptible de la réduire.
§5. Le comportement post-achat.
Après avoir acheté et faire l'expérience
du produit, le consommateur éprouve un sentiment de satisfaction ou au
contraire de mécontentement. Il peut ressentir une certaine dissonance,
s'il est déçu par des caractéristiques des produits ou
s'il entend des commentaires favorables sur les marques concurrentes. Il
cherche alors des informations qui confortent sa décision. La
communication marketing joue également un rôle de renforcement des
consommateurs dans leurs choix antérieurs vis-à-vis de la
marque.
1. La satisfaction.
La satisfaction obtenue dépend des attentes du
consommateur et de la performance perçue du produit. Si celle-ci
correspond aux attentes, le consommateur sera satisfait ; dans le cas
contraire, il éprouve un certain dépit.
Le consommateur construit ses attentes en fonction des
messages qu'il reçoit du fabricant et des autres sources d'information.
Si les prétentions du produit sont exagérées, il s'ensuit
un écart de performance donnant naissance à un
mécontentement.
Un vendeur intelligent s'efforce donc de proportionner son
argumentaire aux avantages réels du produit de façon à ce
que l'achat engendre la satisfaction. Certains vont même jusqu'à
sous-argumenter afin de provoquer l'enthousiasme lors de l'utilisation du
produit.
2. Les actions post-achat.
Le niveau de satisfaction du consommateur détermine son
comportement ultérieur. Un consommateur satisfait a tendance à
racheter le même produit lors du prochain achat. Un consommateur content
exprime également sa satisfaction dans son entourage : "on ne peut
trouver meilleur vendeur qu'un client".
Un client mécontent réagit différemment.
Il peut renoncer au produit, en s'en débarrassant ou en le retournant
contre remboursement. Il peut chercher des nouvelles informations favorables
qui lui permettent de revenir sur sa première impression et de conforter
son choix initial. Il peut, enfin, exprimer son mécontentement de
manière publique (réclamation, mise en alerte des associations de
consommateurs, procès) ou privée (abandon de la marque,
bouche-à-oreille défavorable). Dans tous les cas, le responsable
marketing doit réagir.
Pour minimiser un sentiment de déception, certains
constructeurs informatiques envoient une lettre de félicitations aux
récents acheteurs, font témoigner des utilisateurs satisfaits,
invitent les consommateurs à suggérer des améliorations,
informent leurs clients des nouvelles applications, le tout afin de
réduire le taux de retour de marchandises ou d'annulation de commandes.
D'une façon générale, il est de l'intérêt de
l'entreprise de mettre en
" 43 "
place un mécanisme permettant aux consommateurs
d'entrer en contact avec elle afin de communiquer leurs réactions.
3. L'utilisation du produit.
Il y a encore une dernière étape qu'un
responsable marketing doit analyser : la manière dont les acheteurs
utilisent le produit et s'en débarrassent. Un facteur clé de la
fréquence d'achat est le degré d'utilisation du produit : plus
les consommateurs utilisent le produit, plus ils renouvèlent rapidement
leur achat. Un axe peut-être identifier de différentes
manières d'utiliser le produit afin d'intensifier la consommation.
Un autre axe de mieux informer les consommateurs sur la
durée de vie du produit. On peut aussi leur rappeler la date à
laquelle ils l'ont acheté ou le moment idéal de remplacement. On
peut également communiquer sur l'Internet de renouveler le produit
régulièrement pour maintenir sa performance.
L'entreprise doit également tenir compte de la
manière dont les clients se débarrassent du produit lorsqu'ils
ont fini de l'utiliser.1
Section 3. Les effets de la publicité sur le
comportement du consommateur
La publicité peut être conçue pour agir
directement et immédiatement sur les comportements mais le plus souvent,
elle a un effet indirect et différé.
§1. La publicité a effet direct et
immédiat sur le comportement
Dans certains cas, on conçoit la publicité pour
qu'elle ait un effet direct et immédiat sur les comportements : acheter
un produit, demandé une brochure, rendez-vous avec un commercial, etc.
Ce type de publicité relève alors d'un modèle proche de
celui du marketing direct, la différence substantielle étant, par
définition, que la publicité fait appel à des
médias sont :
? La publicité directe : ce sont des messages
insérés dans un média de masse avec un
coupon-réponse, un numéro de téléphone ou l'adresse
d'un site web et une offre suscitant une réponse immédiate de la
cible ;
? Le télé-achat où tout est mis en oeuvre
pour provoquer un achat immédiat ;
? Les bannières sur internet et les liens commerciaux que
les internautes doivent cliquer.
Ce type de publicité n'a effet qu'à très
court terme et à une efficacité qui se mesure facilement par le
d'achats, de coupons retournés, d'appels téléphoniques,
des clics.
1 P. KOTLER et B. DUBOIS, op.cit. P.229-236
~ 44 ~
§2. Publicité à effet indirect et
différé sur les comportements
Les plus souvent, les stratégies publicitaires sont
construites sur une séquence d'effets intermédiaires. On fait
l'hypothèse confirmée par la recherche et la pratique, que la
publicité produit des effets mentaux avant d'affecter, le cas
échéant, le comportement des individus. C'est le principe du
modèle de la hiérarchie des effets, selon que l'on
privilégie dans une campagne l'une des dimensions, cognitive, affective
ou conative, des attitudes de la cible, on peut lui affecter des objectifs
spécifiques.1
1. Dimension cognitive, faire savoir
a. Notoriété de marque
Créer, développer, entretenir la
notoriété de la marque. C'est le mode d'action le plus simple et
le plus ancien de la publicité. Il consiste à rendre le nom d'une
marque familier et toujours présent à l'esprit des clients
potentiels en leur répétant le plus souvent
possible.2
b. L'information factuelle
La publicité peut avoir pour objectif de diffuser
certaines informations factuelles qui, par le seul fait d'être
portées à la connaissance des gens de la cible visée,
peuvent influencer leur comportement. Ainsi, une publicité peut mettre
en avant les caractéristiques d'un produit.
2. Dimension affective, faire aimer
L'objectif de la publicité est de faire aimer une
entreprise, une marque, un produit, de développer une
préférence de marque, de créer un climat favorable en
favorisant le consommateur et la marque.
a. La sympathie pour la marque
Il est fréquent que la publicité cherche
à susciter ou à renforcer des sentiments de sympathie pour une
marque.
b. L'émotion, le désir, le
rêve
Les plus mystérieux des mécanismes de l'action
publicitaire, pourtant le plus apprécié et le plus souvent
utilisé par les publicitaires, consiste à associer à une
marque des attributs imaginaires, des symboles valorisants ou encore des
rêves ou des émotions agréables qui, pour un processus
mental irrationnel et généralement inconscient d'identification,
la rendront désirable aux yeux des consommateurs.
1 J. LENDREVIE et J. LEVY, op.cit. P.501-502
2 SYLVIE MARTIN VEDRINE, op.cit. P.77
" 45 "
3. Dimension conative : faire agir
a. La persuasion : donner une raison d'achat
Les campagnes qui font appel aux mécanismes de la
persuasion cherchent à susciter une intention d'achat et convaincre
leurs destinataires que tel ou tel comportement sera pour eux utile ou
agréable. On dit que ce type de publicité met en avant un
bénéfice consommateur.
Les mécanismes de persuasion sont eux-mêmes
très variés : ils peuvent s'appuyer sur une argumentation
rationnelle, ou sur une démonstration visuelle ou sur des
témoignages de personnes compétentes, etc. Si la publicité
s'avère souvent efficace pour pousser au premier achat, elle est, en
revanche, beaucoup moins pour générer de la
fidélité
L'expérience du consommateur et la qualité des
réactions de la marque avec ses publics sont bien plus décisives
que les incantations publicitaires.
§3. La publicité au service d'autres actions de
communication.
Dans de très nombreux cas, les stratégies de
communication reposent sur plusieurs moyens de communication dont le plus
important n'est pas nécessairement la publicité média.
Dans cette configuration, la publicité peut servir
à annoncer une offre promotionnelle, un événement, une
opération de relations publiques, etc. La publicité peut
également démultiplier les retombées d'une
opération réussite de parrainage.1
1 J. LENDREVIE et J. LEVY, op.cit.
P.504-506
" 46 "
Conclusion partielle
La compréhension du comportement des consommateurs
n'est pas une mince affaire car elle utilise les moyens et les services des
diverses sciences. On trouve que la consommation a plusieurs formes qui sont
liées aux types de produit d'où la connaissance du comportement
est indispensable pour les entreprises.
L'examen détaillé pour les discernements des
constituants doit former les concepts des phénomènes de
consommation et d'achat à partir des caractéristiques des
individus qui sont à l'origine des comportements.
L'influence du comportement n'est pas carrément
provoquée par les différents facteurs développer dans le
corps du chapitre, mais souvent ascendant de la communication, puis qu'elle
intervient à chaque étape du processus d'achat. L'aveu d'un
besoin peut avoir un pouvoir positif ou négatif sur le comportement du
consommateur.
" 47 "
CHAPITRE TROISIEMME : PRESENTATION DE VODACOM CONGO
ET
ENQUETE MANAGERIALE
Ce présent chapitre qui dans un ensemble trié, est
celui qui arrive après les autres dans
notre recherche. En effet, il sera l'objet principale d'une
action de présentation dépassant en largeur et en longueur la
mesure ordinaire de notre cadre empirique à sa section première
et de l'analyse et interprétation des résultats obtenus du
traitement de questionnaire à sa seconde section, afin de pouvoir
répondre à la problématique de notre recherche et rendre
limpide les questions posées, qui concernent l'innovation qu'apporte le
panneau publicitaire sur le comportement des consommateurs.
Section1. PRESENTATION DE VODACOM CONGO
Vodacom Congo est une entreprise commerciale qui offre divers
produits en matière
de communication et dont la publicité est
considérée comme un élément d'un grand
intérêt dans la promotion marketing avec pour objectif de procurer
des connaissances chez le consommateur, le persuader par rapport aux produits
offerts dans le but de susciter l'achat.
§1. Situation géographique et historique
a. Situation géographique
Etant une succursale de Vodacom Congo, Vodacom Katanga se
localise dans la province haut-Katanga, précisément dans la ville
de Lubumbashi au sud de la république démocratique du Congo. La
direction provinciale de cette entreprise de télécommunication se
situe dans la commune de Lubumbashi, sise sur l'avenue Mama YEMO en diagonal de
la maternité Medicare.
b. Historique de Vodacom Congo
Vodacom vient des initiales de Voice data communication. Il
est désigné en RDC sous le sigle Vodacom Congo RDC. Il est
implanté en RDC depuis 2001 et est fonctionnel depuis le 1e
mai 2002. Vodacom est une société sud-africaine
créée par monsieur ALAN KNOTT-CRAIG (chef exécutif de
Vodacom group PTY Ltd). Il a eu la vision de lancer le réseau de
téléphonie cellulaire en Afrique du sud alors qu'il travaillait
encore chez TELCOM Company. Le réseau Vodacom fut officiellement
lancé en premier lieu en RSA. Le 01 juin 1994, mais le système
GSM a réellement pris son envol quand Vodacom a introduit le
système de la « carte prépayée » en novembre
1996. Vodacom Group (PTY) Ltd est un holding constitué des
sociétés suivantes :
? Vodacom (PTY) Ltd ;
? Vodacom service provider company (PTY);
? Vodacom international holding (PTY) Ltd
Les filiales de Vodacom international holding sont: Vodacom
Lesotho, Vodacom
Congo RDC, Vodacom Tanzanie.
~ 48 ~
Vodacom Congo RDC est issu d'une « joint- venture »
entre la société Vodacom international holding et CWN (Congolese
wireless network). Vodacom international Ltd est venu s'implanter en RDC
après l'accord de partenariat signé avec la CWN, le 24 octobre
2001. C'est en fait cet accord de partenariat qui a débouché sur
la création de Vodacom Congo RDC, le 26 novembre 2001.
The Congolese wireless net work(CWN) est le premier pourvoyeur
de la téléphonie cellulaire GSM en RDC. Mais, il apparaissait
clairement aux yeux de consommateurs de ses services que ce groupe était
limité en moyen. En plus, son service en détériorant. Pour
l'Etat congolais, le fameux défi d'une couverture totale du territoire
national était loin d'être écarté, soit 100 mille
téléphones portables pour 60 millions d'habitants.
Du côté de Vodacom international Ltd, la RDC
représente toujours un marché potentiel avec sa soixante de
millions d'habitants. Par ailleurs, l'objectif d'une couverture totale du
territoire national qui est un slogan chez Vodacom (couverture totale comme
jamais au paravent), s'est révélé être un atout pour
cette entreprise qui était en train de naitre. En deux ans
d'implantation, Vodacom Congo RDC dessert plus de soixante-dix villes de la RDC
et compte déjà, en mai 2004, plus de soixante-dix millions
d'abonnés dix ans après.
? Siege social et siège
d'activité
Le siège social de Vodacom Congo RDC se situe à
Kinshasa sur l'avenue de la justice dans la commune de la Gombe.
Dans la province du haut-Katanga les sièges
d'activités sont : BUKAMA, DILOLO, FUNGURUME, KABALO, KASUMBALESA,
KAKANDA, KAKONTWE, KALEMIE, KAMBOVE, KAMINA, KANIAMA, KAPANGA, KATENGA,
KIPUSHI, KOLWEZI, KONGOLO, LIKASI, LUBUDI, LUBUMBASHI, LUENA, LUISHA, LUITA,
TURBAN NKULU, FAT, REPENTANCE, MOKAMBO, PUMPI, RENATELSAT, SAKANIA, THUMBWE.
? Objectifs social
L'objectif social de la société Vodacom Congo,
est principalement l'exploitation de la télécommunication
cellulaire sur toute l'étendue de la république
démocratique du Congo. Sans précèdent dans l'histoire des
télécommunications en république démocratique du
Congo, son réseau cellulaire a démarré le 1e
mai 2002 couvrant simultanément les villes de Kinshasa, Lubumbashi et
Mbuji-Mayi. En janvier 2005, le réseau couvre 115 villes en
agglomérations.
Après deux ans et demi d'activité, Vodacom Congo
constitue la fierté du pays au vu des impressionnantes
réalisations accomplies en si peu temps à savoir :
? Une croissance figurante du nombre d'abonnés, plus de
trois millions d'abonnés en moins de 6 ans d'exploitation ;
? Une participation active à la création d'emplois
tant directs (plus de 500 travailleurs permanents et temporaires) qu'indirects
(des milliers d'emplois indirects à travers la sous-traitance de
certaines services et travaux tels que le nettoyage, la sécurité,
la maintenance et la construction des sites, sans compter l'effet
d'entrainements économiques créée par son activité
(affrètement d'avions pour les équipements, marchés
publicitaires, utilisation de consommables, etc.
~ 49 ~
? Une contribution substantielle au budget de l'Etat à
travers la fiscalité et la parafiscalité, faisant de cette
société l'un des plus grands contribuables.
? Mission de Vodacom Congo RDC
La mission principale de Vodacom Congo est d'être encore
plus près de la population la plus vulnérable pour lui donner une
seconde vie du savoir, de l'espoir et de la joie par le biais de son social.
Vodacom Congo compte quatre domaines sur lesquels repose son social, il s'agit
de : la santé, l'éducation, le bien-être ainsi que
l'environnement. Pour y arriver, elle effectue les opérations
d'importation, de vente en gros et en détails de tous les
matériels, appareil nécessaire à la réalisation de
ses activités
§2. Le produit Vodacom m-pesa et son nouveau service
Vodacom m- pesa bureau d'échange na tshombo
Le produit Vodacom m-pesa (m pour mobile et pesa, argent en
swahili) est un moyen simple, facile et sécurisé qui permet de
garder de l'argent dans un compte via téléphone et de
procéder à des opérations de retrait ou transfert
d'argent, d'achat de crédit, de réabonnement des bouquets de
chaines câblées.
Quid du service Vodacom m-pesa bureau d'échange na tshombo
?
L'opérateur de téléphonie mobile Vodacom
a, par le biais de sa filiale de mobile money `'voda cash», lancé
mercredi 24 janvier 2018, en collaboration avec Equity Bank Congo (pro
crédit) `'m-pesa» bureau d'échange».
Le nouveau produit financier ainsi mis en place va permettre
aux abonnés du service m-pesa de convertir leur argent soit en franc
congolais ou en dollar américain.
Avec `'m-pesa bureau d'échange», Vodacom et Equity
Bank concluent un partenariat qui contribue à régler le
problème de l'inclusion financière au niveau national permettant
selon les instigateurs du projet de faire de l'abonné un agent de
change, partie intégrante des intermédiaires financiers pour ce
qui concerne ce type d'opérations.
« Le bureau de change sur téléphone mobile
est une révolution sur le marché congolais en ce qu'il simplifie
les obstacles que soulèvent le bureau de change traditionnel par rapport
au service rendu à nos populations. Nous avons entre autres :
l'inconsistance du taux de change sur différents points physiques de
location, la distance à parcourir pour trouver un cambiste,
l'inexistence des bureaux de change et des cambistes dans certains coins du
pays. A présent, l'abonné Vodacom n'aura plus à se
déplacer ni à chercher une personne tierce auprès de qu'il
devait se rendre pour effectuer des opérations financières. Il ne
restera plus la victime des taux variant d'un quartier à un autre. Il
aura l'avantage de convertir sa monnaie au même taux », a
déclaré Paulin Ikwala, le directeur adjoint de Vodacom
Congo.
§3. Organisation structuro-fonctionnelle 1.
Organisation interne et externe
L'organigramme interne de toute entreprise est en structure,
laquelle est repartie en fonction et poste. Vodacom Congo à Lubumbashi
compte ainsi cinq départements à savoir la direction provinciale,
le département commercial, le département technique, le
département financier, le département du personnel
" 50 "
2. Organisation structurelle
a. La direction provinciale
Le directeur, est représentant principal de Vodacom.
C'est lui qui est l'organe principal des décisions, mais il peut prendre
aucune grande décision sans l'aval de la hiérarchie nationale de
Kinshasa ainsi que dans le domaine de l'emploi, de la promotion et des oeuvres
sociales. Il représente un pont entre les employés et la
direction nationale.
b. Département social
Ce département est sous la responsabilité de la
direction provinciale et chapeauté par commercial manage, ce
département s'occupe de la vente, la circulation et de la promotion des
produits. Il est reparti en plusieurs services ci-après :
? Les sales (accourt exécutive) : la direction
générale étant implanté à Kinshasa, les
représentants provinciaux doivent tour à tour, chacun dans son
domaine et secteur encadrer et motiver les distributeurs en aidant à
faire prospérer leurs business, s'assurer de la présence des
produits Vodacom dans tous les points de vente dans chaque ville, commune et
quartier ainsi qu'aider les distributeurs dans le calcul de leurs primes.
? Le marketing : ce service s'occupe de la capitale image ainsi
que de la notoriété de l'entreprise mais aussi la qualité
de ses services par l'usage de la publicité, des médias, des
sponsorings afin de les vulgariser sur le marché.
3. Organisation fonctionnelle
a. Events plannings
Ce service s'occupe de la planification des
évènements, Vodacom sponsorise plusieurs manifestations telles
que des pique-niques, festivals, des journées internationales ainsi il
recourt à un budget déjà prévus en avance pour ce
genre d'activités ; celle-ci participe à la capitale image de la
société sur le marché.
b. TV and Radio Broad casting
La TV and radio Broad casting est chargée de faire
valoir l'image de la société dans les médias (radios et
télévision ayant une influence considérable sur le
marché). Son but est de véhiculer des messages, soit par la
publicité et spots, des pages magazines, des bandes passantes, des
émissions, ceci à des heures de pointe.
c. Le budget
Le budget alloué au service marketing de Vodacom est
considérable car ce service est d'une grande importance surtout que la
concurrence est élevée en RDC dans le secteur d'activités
de télécommunication. Le budget doit être justifié
par des éléments concerts convaincants dont l'entreprise pourrait
attendre en retour des bons résultats.
d. Sponsoring
C'est par le sponsoring que Vodacom Congo apporte à des
différentes activités dans le pays dont le plus connu est celui
apporté au football congolais, avec différents contrats
signés avec la LINAFOOT, FECOFA, etc.
" 51 "
e. Le Vodashop
Ce service agit indépendamment du service commercial,
il constitue un service à part tel qu'illustré dans
l'organigramme plus bas.
Crée pour le service après-vente, sous la
responsabilité d'un superviseur, leVodashop est subdivisé en deux
structures :
? Le service vente ? Le service client
f. Le service de vente
C'est un point situé dans un milieu stratégique
ou l'on trouve les produits Vodacom en vente entre autres appareils
cellulaires, les cartes Sim et certains accessoires téléphoniques
ainsi que les cartes prépayées de toute bourses.
Au service vente nous y associons le public phone (service
des cabines publiques) qui consiste à veiller sur toutes les cabines
obliques de la province et sur la formation des détaillants, sur le
fonctionnement et les avantages que peuvent offrir les produits Vodacom ainsi
que d'assurer également le bon fonctionnement du
JEMBI.
g. Le service client 1111
Ce service est entièrement à la disposition de
tous les abonnés de Vodacom sans aucune distinction, il apporte
assistance, il conseille, il informe les clients et traite différents
problèmes qu'ils peuvent rencontrer lier à la carte Sim, carte
près-payées, internet, téléphone ou des
renseignements tels qu'un rappel sur le code PUK, le déblocage d'un
numéro, le verrouillage d'une carte Sim, l'obtention d'une Sim blanche,
la configuration des paramètres d'un téléphone,
...
h. Le département technique
Ce département veille sur les installations et le
fonctionnement des machines de façon à ce que chaque client soit
servi et satisfait, la radio transmission spécialiste et property
specielist qui relie et établit la communication entre les antennes
citées et les téléphones des clients. Il veille aussi sur
la propriété des sites et leurs constructions.
i. Le département des finances
Ce service s'occupe de la gestion des ressources
financières de l'entreprise. Il engage des dépenses pour subvenir
aux besoins de l'entreprise tout en assurant les recouvrements des recettes, il
est constitué du financier manager secondé par l'accourt, le
casher et le Waterhouse office.
j. Le département des ressources
humaines
Le responsable des ressources humaines gère le
personnel en s'occupant du recrutement, de l'évaluation et de la
formation des employés afin de faire d'eux des agents
compétents.1
k. Organigramme (voir la page suivante)
1 Secrétariat Vodacom Lubumbashi,
février 2020
Source : secrétariat de Vodacom Lubumbashi,
Février 2020
~ 52 ~
Organigramme de Vodacom Congo
Head of région
Administration GH
Sales commercial
Public phone
Marketing
Finance
w. house office
Comptable account
Corporate and vodacom assistance
Vodacom superiser
Property specialist
Opération
Radio transmissio
n
Switching special
Property coord.
Phy. Coord.
Technical office
account
account
Caissier
Vodashop assistance
~ 53 ~
Section2. De l'enquête managériale
Dans cette section il sera question de faire une enquête
managériale pour mesurer l'efficacité des affiches du produit
Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo sur différents panneaux
publicitaires et le comportement qu'affiche divers consommateurs.
Deux paragraphes sont à l'ordre dont la
méthodologie de l'enquête et l'analyse et traitement des
résultats.
§1. Méthodologie de l'enquête
Ce paragraphe fait l'objet de la méthodologie à
moutonner afin de faciliter la mise en oeuvre de l'enquête que nous avons
réalisée. C'est en suivant le protocole suivant que ladite
enquête s'est vu être réalisée en toute profondeur et
détail.
1. La définition de l'enquête
L'enquête est définie comme «
méthode d'investigation qui consiste à recueillir l'information
cherchée en interrogeant et en écoutant un ensemble d'individus
sur leurs comportements, sur leurs opinions ou sur leurs valeurs. L'information
est obtenue en utilisant le mode déclaratif ».1
2. Objectif de l'enquête
Notre étude par questionnaire porte sur des affiches
du produit Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo sur divers panneaux
publicitaires des artères de la ville de Lubumbashi et leurs innovations
sur le comportement des consommateurs.
3. La population d'enquête
La population mère peut être définie
comme « l'ensembles des objets possédants les informations
désirées pour répondre aux objectifs d'une étude
».2
Cette étude peut être réalisée sur
une petite partie de la population appelée « échantillon
» de la population qui nous intéresse, en obtenant des
résultats qui nous permettent de formuler des conclusions à
propos de la population mère.
4. Echantillonnage
a. Définition de
l'échantillonnage
Un échantillon est un sous ensemble
d'éléments (individus ou objets) extrais d'une population de
référence qu'ils sont censés représenter.
L'échantillonnage est le nom donné à l'opération
permettant d'effectuer cette sélection.3
b. Méthodes d'échantillonnage
Il existe deux types des méthodes de
l'échantillonnage permettant d'extraire des éléments d'une
base de sondage : les méthodes aléatoires ou probabilistes et les
méthodes empiriques ou non probabilistes.
1 DANIEL CAUMONT, Les études de
marché, édition Dunod, 3e édition, paris,
2007, P.45-46
2 J-L. GIANNELLON et E. VERNETTE, Etude de
marché, édition Vuibert, 1998, P.152
3 ALAIN JOLIBERT ET PHILIP JOURDAN, Marketing
research, méthodes de recherche et d'études en marketing,
édition Dunod, Paris, 2006, P.51
~ 54 ~
Dans le cadre de cette étude nous avons choisi la
méthode empirique d'échantillonnage par sa convenance qui peut
être définie comme « un ensemble d'éléments
obtenus sans volonté de constituer un échantillon qui soit
représentatif de la population d'enquête, mais utilisant toute
personne acceptant de participer à l'étude »1
c. Taille de l'échantillon
Déterminer la taille d'un échantillon revient
à se demander combien de personne faut-il interrogé ? Trois
critères interviennent lors du choix de la famille d'échantillon
à savoir, le cout de sondage, le degré de précision
désiré, le degré de fiabilité des
résultats.2
Faute de temps et des problèmes pécuniaires, la
taille de l'échantillon choisie et de l'ordre de 20 personnes.
d. Caractéristiques de l'échantillon
choisi
Il convient au préalable de designer la population
auprès de laquelle enquêter, dans notre cas, la cible principale
est le consommateur du produit Vodacom m-pesa.
Ces personnes interrogées sont de sexe confondu, en
prenant en considération toutes les catégories
socioprofessionnelles.
e. Lieu et période de l'enquête
Notre enquête s'est effectuée dans les grandes
artères de la ville cuprifère et elle a durée au moins 24
jours soit du lundi 27.07.2020 au mercredi 19.08.2020
5. Le questionnaire
Le questionnaire « est une suite des questions,
programmées selon un ordre et une logique prédéfinis par
laquelle un enquêteur sollicite l'avis, le jugement à
l'évolution d'un interviewé ».3
On distingue de ce fait des questions ouvertes, Les questions
fermées avec plusieurs formes (fermées à choix unique, les
questions fermées à choix multiple, les questions dichotomiques
et les questions avec échelles d'attitudes).4
§2. Analyse et traitement des résultats
Apres recueil des données, la seconde étape
consiste à analyser et interpréter les résultats par la
méthode à tri plat qui consiste à dépouiller les
résultats d'une étude en pourcentage pour chacune des
questions.
Il reste à signaler qu'une réponse « non
» au onzième et douzième particule interrogatif de notre
questionnaire annule directement les autres questions de ce dernier à
savoir :
? Le reste des questions pour la onzième interrogation
soit la 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18,19 et la 20 ;
? Et pour la douzième interrogation la 13,14 et la 15
1 DANIEL CAUMONT, op.cit., P.59
2 SYLVIE MARTIN VEDRINE, op.cit. P.99
3 GAUTHY SINECHAT et VAUDERMMEN, Etude de
marché, méthodes et utiles, de BOECK Université
Bruxelles, 2005, P.427
4 J. LENDREVIE, J. LEVY et D. LINDON, op.cit.
P.97
40
50
30
20
10
0
moins de 25 ans 25 à 35 ans 35 à 45 ans plus de 45
ans
9
45
5
effectif pourcentage
25
3
15 15
3
Source : dépouillement question 2
~ 55 ~
I. Les signalétiques ou identifications des
enquêtés
1. Répartition de l'échantillon selon le
sexe Tableau N°2 : répartition selon le sexe
Désignation
|
Homme
|
femme
|
total
|
Effectif
|
12
|
08
|
20
|
pourcentage
|
60
|
40
|
100
|
|
Source : dépouillement de la question
1
Graphique N°1 répartition de
l'échantillon selon le sexe
40
60
20
0
12
homme femme
60
effectif pourcentage
8
40
Source : dépouillement de la question
1
Notre échantillon est composé de plus d'homme que
des femmes, sur les vingt interrogés 12 sont des hommes et 08 les femmes
soit 60% des hommes et 40% des femmes.
2. Repartions selon l'âge
Tableau N°3 : répartition de
l'échantillon selon l'âge
Désignation
|
Moins de 25 ans
|
25 à 35 ans
|
35 à 45 ans
|
Plus de 45 ans
|
total
|
effectif
|
09
|
05
|
03
|
03
|
20
|
pourcentage
|
45
|
25
|
15
|
15
|
100
|
Source : dépouillement de la question 2
Graphique N°2 : répartition selon l'âge
40
60
20
0
sans emplois fonctionnaire cadre profession libre autres
4
20 20
4
effecti pourcentage
1
5
10
50
1
5
Source : dépouillement de la question
4
" 56 "
Notre échantillon est composé d'une population de
tous les âges. Ainsi 45% des enquêtés ont un âge
inférieur à 25 ans, 25 % dont l'âge varie entre 25 à
30 ans, pour les 35 à 45 ans le nombre a un poids de15% et enfin les
plus de 45 ans représentent 15% également.
3. Répartition de l'échantillon selon la situation
sociale Tableau N°4 : répartition de l'échantillon
selon la situation sociale
Désignation
|
célibataire
|
Marié sans enfant
|
Marié avec enfant
|
autres
|
total
|
Effectif
|
12
|
01
|
07
|
00
|
20
|
pourcentage
|
60
|
05
|
35
|
00
|
100
|
|
Source : dépouillement de la question
3
Graphique 3 : répartition de l'échantillon
selon la situation sociale
40
60
20
0
celibataire marié sans enfant marié avec enfant
autres
12
60
5 7
1
effectif pourcentage
35
0
0
Source : dépouillement question 3
En ce qui concerne la situation sociale, 60% des
enquêtés qui font partie de notre échantillon sont des
célibataires, les mariés sans enfant ont une part de 5%,
mariés avec enfant représentent 35% et les autres
catégories 00%.
4. Répartition de l'échantillon selon la classe
socioprofessionnelle Tableau N°5 : répartition de
l'échantillon selon la classe socioprofessionnelle
Désignation
|
Sans emploi
|
fonctionnaire
|
cadre
|
Profession libre
|
autres
|
total
|
Effectif
|
04
|
04
|
01
|
10
|
01
|
20
|
pourcentage
|
20
|
20
|
05
|
50
|
05
|
100
|
Source : dépouillement de la question
4
Graphique 4 : répartition de l'échantillon
selon la classe socioprofessionnelle
" 57 "
La majorité étant constituée que de ceux de
la profession libre soit 50% de l'échantillon, le reste des
enquêtés à savoir les sans-emplois et les fonctionnaires
représentent 20% chacun et les cadres et autres 5% par classe.
5. Répartition de l'échantillon selon le revenu
mensuel
Tableau N°6 : répartition de
l'échantillon selon le revenu mensuel
Désignation
|
Moins de
|
150.000 à
|
300.000 à
|
500.000 à
|
Plus de
|
total
|
|
150 000FC
|
300.000FC
|
500.000FC
|
1.000.000FC
|
1.000.000
|
|
Effectif
|
08
|
04
|
04
|
03
|
01
|
20
|
pourcentage
|
40
|
20
|
20
|
15
|
05
|
100
|
Source : dépouillement question 5
Graphique 5 : réparation de l'échantillon
selon le revenu mensuel
40
30
20
10
0
moins de
150000
8
40
150.000 à 300.000 FC
4
20 20
effectif pourcentage
300.000 à 500.000 FC
4
500.000 à 1.000.000FC
3
15
plus de 1.000.000FC
1
5
Source : dépouillement de la question
5
La pluralité de notre échantillon en ce qui
concerne le revenu mensuel est constituée de 40% des individus touchant
moins de 150.000Fc et ceux qui se trouvent dans l'intervalle allant de
150.000-300.00Fc, 300.000-500.000Fc, 500.000-1.000.000Fc et plus de 1.000.000Fc
constituent chacun respectivement 20%, 20%, 15% et 5%
II. Publicité du produit Vodacom
m-pesa
6 degré de connaissance de l'entreprise Vodacom
Congo
Tableau 7 : degré de connaissance de l'entreprise
Vodacom Congo
Désignation
|
oui
|
Non
|
total
|
Effectif
|
20
|
00
|
20
|
pourcentage
|
100
|
00
|
100
|
Source : dépouillement question 6
" 58 "
Graphique 6 : degré de connaissance de
l'entreprise Vodacom Congo
100
50
0
20
oui non
100
effectif pourcentage
0
0
Source : dépouillement question 6
Concernant la connaissance de l'entreprise Vodacom Congo, la
totalité des enquêtés soit 100% disent connaitre cette
entité.
7 degré de la connaissance du produit Vodacom
m-pesa
Tableau N°8 : degré de la connaissance du
produit Vodacom m-pesa
Désignation
|
oui
|
Non
|
total
|
Effectif
|
20
|
00
|
20
|
pourcentage
|
100
|
00
|
100
|
Source : dépouillement de la question
7
Graphique 7 : degré de connaissance du produit
Vodacom m-pesa
100
40
80
60
20
0
20
oui non
100
effectif pourcentage
0
0
Source : dépouillement de la question
7
Comme la cible de ce cas n'est tout autre que les consommateurs
du produit m-pesa ainsi 100% de notre échantillon connaissent ce
dernier.
7b Moyen de connaissance du produit Vodacom
m-pesa
~ 59 ~
Tableau N°9 : moyen de connaissance du produit
Vodacom m-pesa
désignation
|
Publicité T.V
|
affichage
|
Bouche à oreille
|
sponsoring
|
autres
|
total
|
Effectif
|
16
|
05
|
05
|
02
|
01
|
/
|
pourcentage
|
80
|
25
|
25
|
10
|
05
|
/
|
Source : dépouillement de la question
7b
Graphique 8 : moyen de connaissance du produit Vodacom
m-pesa
40
80
60
20
0
16
80
5 5 10
2 1 5
25 25
effectif pourcentage
Source : dépouillement de la question
7b
la plupart des individus enquêtés ont pris
connaissance du produit m-pesa à travers la télévision qui
représente le moyen privilégié pour la promotion de ce
dernier avec un taux écrasant de de 80%, cependant l'affichage et la
communication orale ont aussi une part pas très importante de 25% chacun
par contre 10% des personnes interrogées ont pris connaissance de
Vodacom m-pesa par le sponsoring et 5% des enquêtés constituent la
catégorie « autres » qui est constitué des
télémarketings, promotion de vente comme exemple la promo Vodacom
m-pesa koma mokolo lopango, etc.
De ce fait, nous pouvons ainsi conclure que le spot publicitaire
prône sur la connaissance du produit Vodacom m-pesa et secondée
par l'affichage (support dans lequel nous trouvons les panneaux publicitaires)
et les bouches à oreilles.
8 nombre de personnes qui se souviennent de la
publicité du produit Vodacom m-pesa
Tableau N°10 : nombre de personnes qui se souvient
de la publicité du produit Vodacom m-pesa
Désignation
|
oui
|
non
|
total
|
Effectif
|
20
|
00
|
20
|
pourcentage
|
100
|
00
|
100
|
Source : dépouillement de la question
8
~ 60 ~
Graphique 9 : nombre de personnes qui se souvient de la
publicité du produit Vodacom m-pesa
100
50
0
20
oui non
100
effectif pourcentage
0
0
Source : dépouillement de la question
8
D'après le résultat obtenu, 100% des personnes
interrogées se souviennent da la publicité de Vodacom m-pesa et
cela indique directement que le message publicitaire suscite l'attention de
notre échantillon.
9 Dernière exposition de la campagne publicitaire
du produit Vodacom m-pesa
Tableau N°11 : Dernière exposition de la
campagne publicitaire du produit Vodacom m-pesa
Désignation
|
Moins 6 mois
|
1 à 6 mois
|
6 à 12 mois
|
Plus de 1 an
|
total
|
Effectif
|
09
|
05
|
01
|
05
|
20
|
pourcentage
|
45
|
25
|
05
|
25
|
100
|
Source : dépouillement de la question
9
Graphique 10 : Dernière exposition de la campagne
publicitaire du produit Vodacom m-pesa
40
50
30
20
10
0
moins de 6 mois 1 à 6 mois 6 à 12 mois plus de 1
an
9
45
5
effectif pourcentage
25
1
5
5
25
Source : dépouillement de la question
9
La dernière exposition de la campagne publicitaire du
produit Vodacom m-pesa se repartie à 45% des personnes figurent entre 1
à 6 mois, 25% déclarent avoir été exposé
entre la période allant de 1à 6 mois, 5% de 6 à 12 mois et
enfin 25% pour ceux de plus d'un an.
10 degré d'information sur le produit Vodacom
m-pesa
100
50
0
17
oui non
85
effectif pourcentage
3
15
Source : dépouillement de la question
11
" 61 "
Tableau 12 degré d'information sur le produit
Vodacom m-pesa
Désignation
|
oui
|
non
|
total
|
Effectif
|
15
|
5
|
20
|
pourcentage
|
75
|
25
|
100
|
Source : dépouillement de la question
10
Graphique 11 : degré d'information sur le produit
Vodacom m-pesa
100
50
0
15
oui non
75
effectif pourcentage
5
25
Source : dépouillement de la question
10
Un tiers des personnes interrogés soit 75% affirment
être suffisamment informé sur le produit m-pesa contre 25% qui
disent ne pas être instruit sur le produit.
III. Comportement du consommateur face au produit
Vodacom m-pesa bureau
de change na tshombo
11 connaissance du nouveau service de Vodacom m-pesa
dénommé « bureau de change na tshombo »
Tableau N°13 : connaissance du nouveau service de
Vodacom m-pesa dénommé « bureau de change na tshombo
»
Désignation
|
oui
|
non
|
total
|
Effectif
|
17
|
03
|
20
|
pourcentage
|
85
|
15
|
100
|
Source : dépouillement de la question
11
Graphique 12 : connaissance du nouveau service de Vodacom
m-pesa dénommé « bureau de change na tshombo
»
~ 62 ~
Nous remarquons que 85% des enquêtés affirment
connaitre le nouveau service Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo Contre
15% de ceux qui disent ignorer l'existence de ce dernier.
12 consommations du produit Vodacom m-pesa bureau de
change na tshombo
Tableau N°14 : consommation du produit Vodacom
m-pesa bureau de change na tshombo
Désignation
|
oui
|
non
|
total
|
Effectif
|
12
|
08
|
20
|
pourcentage
|
60
|
40
|
100
|
Source : dépouillement de la question
12
Graphique N°13 : consommation du produit Vodacom
m-pesa bureau de change na tshombo
40
60
20
0
12
oui non
60
effectif pourcentage
8
40
Source : dépouillement de la question
12
Apres dépouillement de la question 12, nous constatons que
60% des personnes questionnées affirment leur consommation du nouveau
service du produit m-pesa bureau de change na tshombo contre 40% des personnes
qui disent le contraire.
12b fréquence de consommation du produit Vodacom
m-pesa bureau de change na tshombo
Tableau N°15 : fréquence de consommation
du produit Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo
Désignation
|
Chaque jour
|
Chaque semaine
|
Chaque 15 jour
|
Autres : si le besoin se présente
|
Autres : chaque fin du mois
|
total
|
Effectif
|
01
|
06
|
01
|
03
|
01
|
20
|
pourcentage
|
05
|
30
|
05
|
15
|
05
|
100
|
Source : dépouillement de la question
12b
40
30
20
10
0
qualité des services
2 3
10
tarif competétitif disponibilité notorieté
par
rapport à
vodacom m-pesa
15
effectif pourcentage
7
35
0 0 0 0
autres
Source : dépouillement de 13
~ 63 ~
Graphique N°14 : fréquence de consommation du
produit Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo
30
25
20
15
10
5
0
chaque jour chaque semaine chaque 15 jours autres: si le
besoin se presente
1
5
6
30
effectif pourcentage
5 3
1
15
autres: chaque fin du mois
1
5
Source : dépouillement de la question
Trois dixième des interviewés soit 30% affirment
qu'ils consomment le nouveau service du produit Vodacom m-pesa bureau de change
na tshombo chaque semaine, 15% des autres qui consomment si le besoin se
présente et pour ceux qui consomment chaque jour, chaque 15 jour, et les
autres qui consomment chaque fin du mois 5% à chacune des
catégories.
13 les raisons du choix du produit Vodacom m-pesa bureau
de change na tshombo
Tableau N°16 : les raisons du choix du produit
Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo
Désignation
|
Qualité des
services
|
Tarif
compétitif
|
disponibilité
|
Notoriété par rapport à Vodacom m-pesa
|
Autres
|
total
|
Effectif
|
02
|
03
|
07
|
00
|
00
|
20
|
pourcentage
|
10
|
15
|
35
|
00
|
00
|
100
|
Source : dépouillement de la question
13
Graphique N°15 : les raisons du choix du produit
Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo
~ 64 ~
En ce qui concerne les raisons du choix de ce service, le tableau
et graphique ci-haut signalent que 35% des interrogés disent l'avoir
choisi pour sa disponibilité, 10% pour la qualité des services
rendus, 15% pour le tarif compétitif et pour la notoriété
et les autres raisons non énumérées dans le questionnaire
00%.
14 degré de satisfaction du produit Vodacom m-pesa
bureau de change na tshombo
Tableau N°17 : degré de satisfaction du
produit Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo
Désignation
|
Très satisfait
|
satisfait
|
Moyennement satisfait
|
Peu satisfait
|
insatisfait
|
total
|
Effectif
|
03
|
08
|
01
|
00
|
00
|
20
|
Pourcentage
|
15
|
40
|
05
|
00
|
00
|
100
|
Source : dépouillement de la question
14
Graphique N°16 : degré de satisfaction du
produit Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo
40
30
20
10
0
tres satisfait satisfait moyennement
satisfait
3
15
8
40
effectif pourcentage
1 0 0 0 0
5
peu satisfait insatisfait
Source : dépouillement de la question
14
Pour les consommateurs de Vodacom m-pesa bureau de change na
tshombo, 40% des interrogés assurent fermement être satisfait de
leur consommation de ce produit, 15% en sont même très satisfait,
les personnes moyennement satisfaites représentent 5% et en fin les peu
satisfaits et les insatisfaits représentent 00% chacun.
15 la fidélité au produit Vodacom m-pesa
bureau de change na tshombo
Tableau N°18 : la fidélité au produit
Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo
Désignation
|
oui
|
non
|
Je ne sais pas
|
total
|
Effectif
|
11
|
00
|
01
|
20
|
pourcentage
|
55
|
00
|
05
|
100
|
Source : dépouillement de la question
15
~ 65 ~
Graphique N°17 : la fidélité au
produit Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo
40
60
20
0
11
oui non je ne sais pas
55
effectif pourcentage
5
0 0 1
Source : dépouillement de la question
15
55% des enquêtés manifestent clairement et nettement
leur domestication à Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo et 5%
disent ne pas savoir leur futur statut de fidélité et 00% de ceux
qui n'ont pas l'intention de rester apprivoiser par Vodacom m-pesa bureau de
change na tshombo.
IV. L'influence ou l'impact des panneaux publicitaires de
Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo sur le comportement du consommateur
16 moyens de connaissance du produit Vodacom m-pesa bureau de
change
Tableau N°19 : moyen de connaissance du produit
Vodacom m-pesa bureau de change
Désignation
|
télévision
|
radio
|
affichage
|
presse
|
autres
|
total
|
Effectif
|
15
|
02
|
08
|
03
|
00
|
/
|
pourcentage
|
75
|
10
|
40
|
15
|
00
|
/
|
Source : dépouillement de la question
16
Graphique N°18 : moyen de connaissance du produit
Vodacom m-pesa bureau de change
40
80
60
20
0
télévision radio affichage presse autres
15
75
2
10
effectif pourcentage
8
40
3 0
15
0
Source : dépouillement de la question
16
La plupart des interviewés soit 75% ont pris connaissance
de l'existence du service Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo par le
truchement de la télévision et presque la moitié autrement
dit 40% en ont connus par le biais des affichages (dans lesquelles nous
" 66 "
voyons les panneaux publicitaires), par la radio, la presse
(écrite) et les autres moyens respectivement 10%, 15%, 00%
Ainsi nous déduisons que la télévision et
l'affichage sont les moyens qui prennent le dessus sur la communication
publicitaire destinées aux consommateurs de Vodacom m-pesa bureau de
change na tshombo lushois.
17 degré de persuasion des messages et images du
produit Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo sur des panneaux
publicitaires
Tableau N°20 : degré de persuasion des
messages et images du produit Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo sur
des panneaux publicitaires
Désignation
|
Très
persuasive
|
Persuasive
|
Peu
persuasive
|
Pas
persuasive
|
total
|
Effectif
|
04
|
12
|
01
|
00
|
20
|
pourcentage
|
20
|
60
|
05
|
00
|
100
|
Source : dépouillement de la question
17
Graphique N°19 : degré de persuasion des
messages et images du produit Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo sur
des panneaux publicitaires
40
60
20
0
tres persuasive persuasive peu persausive pas du tout
persuasive
4
20
12
effectif pourcentage
60
5
1 0 0
Source : dépouillement de la question
17
Nous observons dans le tableau ci-haut que 60% des
répondant trouvent le message et images du produit Vodacom m-pesa bureau
de change na tshombo sur des panneaux publicitaires persuasif et 20, 5 et 00%
des enquêtés le trouve respectivement très persuasif, peu
persuasif et pas du tout persuasif
De part ce résultat nous infirmons notre hypothèse,
en disant que l'omniprésence des panneaux publicitaires dans la ville
cuprifère ne sert pas carrément de décoration mais en
revanche elle sert d'un véritable dialogue entre l'entreprise et ses
clients, qui se déroule avant, pendant et après la consommation.
Ainsi communiquer c'est transmettre les informations dans le but d'obtenir de
la part du destinataire une modification du comportement ou attitude.
18 Premier mot qui vient aux consommateurs lorsqu'ils
attendent « Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo »
" 67 "
Tableau N°21 : Premier mot qui vient aux
consommateurs lorsqu'ils attendent « Vodacom m-pesa bureau de change na
tshombo »
Désignation
|
Cambiste téléphonique
|
Conversion monétaire
|
Total
|
Effectif
|
07
|
10
|
20
|
pourcentage
|
35
|
50
|
100
|
Source : dépouillement de la question
18
Graphique N°20 : Premier mot qui vient aux
consommateurs lorsqu'ils attendent « Vodacom m-pesa bureau de change na
tshombo »
50
0
cambiste téléphonique conversion
monétaire
7
35
effectif pourcentage
10
50
Source : dépouillement de la question
18
Etant une question ouverte nous avons eu une diversité des
réponses, sur ce nous avons eu à les repartir comme suit :
Cambiste téléphonique 35% et conversion
monétaire 50% et ceci est même la preuve que le message
publicitaire est compris et mémoriser en temps car 85% des
interviewés dégagent absolument le sens du message.
19 les éléments de panneaux publicitaires
de Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo dont les consommateurs se
souviennent
Tableau N°22 : les éléments de
panneaux publicitaires de Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo dont les
consommateurs se souviennent
Désignation
|
image
|
Syntaxe de conversion
|
Logotype de Vodacom ou de m-pesa
|
autres
|
Total
|
Effectif
|
09
|
04
|
04
|
00
|
20
|
pourcentage
|
45
|
20
|
20
|
00
|
100
|
Source : dépouillement de la question
19
~ 68 ~
Graphique N°21 : les éléments de
panneaux publicitaires de Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo dont les
consommateurs se souviennent
40
60
20
0
image syntaxe logotype
9
45
effectif pourcentage
4
20 20
4
Source : dépouillement de la question
19
Nous remarquons que 45% des personnes questionnées se
souviennent de l'image figurante sur les panneaux publicitaires de Vodacom
m-pesa bureau de change na tshombo, 20% de ceux qui se rappellent chacun de la
syntaxe de conversion et du logotype de Vodacom ou m-pesa. Cela indique que
l'image est l'élément plus retenu des publicités sur des
panneaux de Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo.
20 Influence des panneaux publicitaires de Vodacom m-pesa
bureau de change na tshombo sur consommateurs
Tableau N°23 : Influence des panneaux publicitaires
de Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo sur consommateurs
Désignation
|
oui
|
non
|
total
|
Effectif
|
10
|
7
|
20
|
pourcentage
|
50
|
35
|
100
|
Source : dépouillement de la question
20
Graphique N°22 : Influence des panneaux
publicitaires de Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo sur
consommateurs
40
60
20
0
7
oui non
35
effectif pourcentage
10
50
Source : dépouillement de la question
20
L'impact ou l'influence des panneaux publicitaires de Vodacom
m-pesa bureau de change tshombo sur l'influence d'achat a été
posé pour jauger leurs comportement d'achat. Ainsi, 35% affirment
être influencés lors de leur prise de décision de
conversion monétaire et 50% disent n'est pas été
influencé par ce dernier. Ainsi nous pouvons dire que les panneaux
~ 69 ~
publicitaires de Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo
n'ont pas un impact réel sur le comportement des consommateurs.
" 70 "
Conclusion partielle
De par notre étude de cas qui est Vodacom m-pesa bureau
de change na tshombo et après traitement, analyse et
interprétation des résultats, nous avons pu répondre
à la problématique de notre recherche pour infirmé notre
spéculation sur les panneaux publicitaires et comportements des
consommateurs. De ce fait nous avons pu dégager de cette
thématique des conséquences ci-dessous :
? La télévision et l'affichage sont les
principaux moyens de prédilection en ce qui concerne la connaissance du
produit Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo ;
? Les panneaux publicitaires de Vodacom m-pesa bureau de change
na tshombo n'ont pas un impact complètement direct sur le comportement
d'achat des consommateurs.
? La béatitude est une réponse quasi absolue aux
besoins actuels des consommateurs de Vodacom m-pesa bureau de change na
tshombo suite à sa disponibilité du produit.
" 71 "
CONCLUSION GENERALE
L'objectif global dans le choix de la thématique
Panneaux publicitaires et comportement des clients. Etude de cas : Vodacom
m-pesa bureau de change na tshombo était de démontrer au regard
de la clientèle qu'excepté les 35,7% des investissements
publicitaires que représente la télévision, il existe
divers moyens que la publicité se sert pour informer et persuader le
public cible de l'annonceur à l'instar des panneaux publicitaires, une
des déclinaisons du media affichage.
La recherche se devait donc de suivre un ensemble
d'opérations intellectuelles qui permettent d'analyser, comprendre et
expliquer la réalité étudiée et des moyens à
utiliser concrètement pour réaliser une étude
scientifique. Ainsi nous avons eu à recourir tout le long de cette
recherche aux méthodes telles que descriptives et
structuro-fonctionnelles de même que les techniques telles que
documentaire et d'enquête.
Pour être efficient, nous avions essayé de
répondre aux interrogations ci-après :
y' Quel impact a le panneau publicitaire sur le comportement des
clients ? y' Comment le panneau publicitaire agit-il sur le consommateur ?
Pour répondre à ces dernières, une
spéculation a été émise à savoir que
l'environnement local éprouve des difficultés à lire et
à comprendre les images et messages de la communication publicitaire via
le media affichage relativement à celui occidental et c'est ce qui
ralentisse l'adoption du comportement souhaité par l'annonceur.
De part cette hypothèse, excepté l'introduction
et la conclusion générale, nous avons pu segmenter notre travail
en trois grandes parties.
La première partie de notre recherche a fait l'objet
d'exposition du cadre conceptuel à ce thème et d'un fondement
théorique sur la publicité.
La deuxième elle, nous a fait une étude
théorique sur le consommateur et la publicité dans laquelle nous
avons compris que la publicité est conçue pour agir directement
et immédiatement mais le plus souvent, elle a un effet indirect et
différé.
Et en fin, la troisième partie qui parle de la
présentation de Vodacom Congo et son fonctionnement administratif en
premier temps et de l'enquête managériale en second temps.
Pour vérifier notre hypothèse, nous avons eu
à analyser, traiter et interpréter des résultats de cette
étude pour être conduit aux conclusions ci-après :
? La télévision et l'affichage sont les
principaux moyens de prédilection en ce qui
concerne la connaissance du produit Vodacom m-pesa bureau de
change na tshombo ; ? Les panneaux publicitaires de Vodacom m-pesa bureau de
change na tshombo n'ont pas
un impact direct sur le comportement d'achat du consommateur
;
? La béatitude est une réponse quasi absolue aux
besoins actuels des consommateurs de Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo
suite à sa disponibilité du produit. Ainsi, de part ces
conséquences nous avons pu infirmer la réponse provisoire la
problématique de notre recherche.
' 72 '
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
· ABDELAMADJID, A., Comportement des
consommateurs face aux variables d'actions marketing, éd management
et société, Alger, 1999
· BREE, J., Comportement du consommateur,
éd Dunod, 2e éd, Paris, 2009
· CAUMONT, D., Les études de
marchés, éd Dunod, Paris, 2007
· CHIROUZE, Y., Le marketing, études et
stratégies, édition ellipses, 2e édition,
Paris, 2007
· DARPY, D., et VOLLE, P., Comportement du
consommateur, concepts et outils, Dunod, Paris, 2003
· FILSER, M., Comportement des
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· FILSER, M., Essentiel du marketing,
éd Berti, Alger, 2006
· GIANNELLON,
J-L. et VERNETTE,
E., Etude démarché, éd Vuibert, 1998
· GRATWIZ, M. Méthode des sciences
sociales, paris, éd Dalloz, 2001
· HELFER, J.P et ORISONI, J., Marketing,
6e édition, Paris, 2000
· JOLIBERT, A. et JOURDAN, P., Marketing research,
méthodes de recherche et d'études en marketing, édition
Dunod, Paris, 2006
· KOTLER, P. et DUBOIS, B., Marketing
management, paris, 12e éd Pearson éducation
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· LADWENIN, R., Le comportement du consommateur
et de l'acheteur, édition Economica, Paris, 1999
· LENDRIE, J, LEVY, J. et LINDON, D., Mercator,
théories et nouvelles pratiques du marketing, édition Dunod
11e éd, Paris, 2014
· RONGER, P., Méthode des sciences
sociales, paris, é Dalloz, 1979
· SINECHAT, G. et VAUDERMMEN, Etude des
marchés, méthodes et utiles, de Boeck université,
Bruxelles, 2005
· VEDRINE, S., M., SYLVIE, Initiation au
marketing, édition d'organisation, 2e éd, Paris,
2006
· VERNETTE, E., L'essentiel du marketing,
éd d'organisation, 2e édition, Paris, 2004
2. Notes des cours
· ELELNGESA NDUNGULE PASCAL BARTHEZ, cours des
méthodes de recherches en sciences sociales, G2 G.M,
I.S.E.S/L'shi,2018-2019
· KANYIMBU TSHIDJAT SIYAV DESIRE, cours de
fondement du marketing, G1 G.M, I.S.E. S/L'shi, 2017-2018
· KANYIMBU TSHIDJAT SIYAV DESIRE, cours de
marketing opérationnel, G3 G.M, I.S.E.S/L'shi,2019-2020
· TSHAMALA LOMENGJA CARINE, cours publicité,
promotion de vente et relations publiques, G2 G.M, I.S.E.S/L'shi,
2018-2019.
3. Mémoire, T.F.C
· BALUME BAHATI JEREMIE, problématique de
recouvrement des créances dans la regideso,
T.F.C/I.S.C/Comptabilité, Bukavu, 2009-2010.
~ 73 ~
· ITALA MUTOMB BONAVANTURE, mesure de
l'efficacité d'une campagne publicitaire, T.F.C, I.S.S, G.M, Lubumbashi,
2012-2013
· LUKEBANA NSUKAMI BIONICK, impact de la
publicité sur le comportement des consommateurs, T.F.C, I.S.S,
Lubumbashi, 2014-2015
· NSAMBI MUKE MULAJI PATRICK, publicité et image
d'une entreprise de télécommunication. Cas de Vodacom Lubumbashi,
mémoire, I.S.C, G.M, Lubumbashi, 2018-2019
· NSUNGU MUTOMBO BONHEUR, l'influence de la
publicité sur le comportement des consommateurs, T.F.C, I.S.C,
Lubumbashi, 2012-2013
· SANGA LUKONGA LIONEL, nécessité et
fiscalisation des églises de réveil en R.D.C et maximisation des
recettes. Cas de l'église viens et vois, mémoire, I.S.C,
fiscalité, Lubumbashi, 2018-2019
4. WEBOGRAPHIE
·
Www. E-marketing.com
·
www.Definitions-marketing.com
·
www.Google.com
~ 74 ~
Table des matières
EPIGRAPHE 3
DEDICACE 4
REMERCIEMENTS 5
INTRODUCTION GENERALE 7
1. Présentation du sujet 7
2. Techniques 11
1. Délimitation dans l'espace 11
2. Délimitation dans le temps 11
CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL ET FONDEMENTS
THEORIQUES SUR LA PUBLICITE 13
SECTION1. CADRE CONCEPTUEL 13
§1. Définition des concepts de base
13
§2. Définition des concepts connexes
14
SECTION2. FONDEMENTS THEORIQUES SUR LA PUBLICITE
18
§1. Historiques 18
§2 Formes de la publicité 19
§3. La communication publicitaire 22
§4. Les principaux objectifs de la
publicité et son importance 25
§5. Mesure de l'efficacité publicitaire
26
§6. Les acteurs de la publicité
27
Conclusion partielle 29
CHAPITRE DEUXIEME : LE CONSOMMATEUR ET LA PUBLICITE
30
SECTION1. FACTEURS INFLUENCANT LE COMPORTEMENT DES
CONSOMMATEURS 30
§1. Les facteurs culturels 30
§2. Les facteurs sociaux 31
§3. Facteurs personnels 33
§4. Facteurs psychologiques 34
Section 2. LES ÉTAPES DU PROCESSUS D'ACHAT
38
§1. La reconnaissance du problème
39
§2. La recherche d'information 39
§3. L'évaluation des alternatives
40
§4. La décision d'achat 41
§5. Le comportement post-achat. 42
Section 3. Les effets de la publicité sur le
comportement du consommateur 43
§1. La publicité a effet direct et
immédiat sur le comportement 43
§2. Publicité à effet indirect et
différé sur les comportements 44
~ 75 ~
§3. La publicité au service d'autres
actions de communication. 45
Conclusion partielle 46
CHAPITRE TROISIEMME : PRESENTATION DE VODACOM CONGO ET
ENQUETE MANAGERIALE 47
Section1. PRESENTATION DE VODACOM CONGO 47
§1. Situation géographique et historique
47
§2. Le produit Vodacom m-pesa et son nouveau
service Vodacom m-pesa bureau d'échange na
tshombo 49
§3. Organisation structuro-fonctionnelle
49
Section2. De l'enquête managériale
53
§1. Méthodologie de l'enquête
53
§2. Analyse et traitement des résultats
54
Conclusion partielle 70
CONCLUSION GENERALE 71
BIBLIOGRAPHIE 72
" 76 "
Soutenance sur le panneau publicitaire et
comportement des clients. Etude de cas : Vodacom m-pesa bureau de change na
tshombo
Monsieur le président du jury, chers messieurs et dames
membres du jury, l'assemblée ici présente,
Avant toute chose, je tiens à vous remercier d'avoir
bien voulu participer à l'évaluation de ce travail.
Je vais donc présenter brièvement mon travail de
fin de cycle intitulé : panneaux publicitaires et comportement des
clients. Cas spécifique de Vodacom m-pesa bureau de change na
tshombo.
En effet, nous avons choisi ce sujet avec un désir
ardent de vouloir exposer aux clients qu'excepté les 35,7% des
investissements publicitaires que représente la
télévision, il existe d'autres moyens que la publicité
emprunte pour atteindre le consommateur en l'occurrence des panneaux
publicitaires avec comme support le media affichage .
Le marketing n'étant plus compris dans son acceptation
traditionnelle c'est-à-dire vendre et parler de cette vente, mais dans
sa nouvelle approche de la recherche de la satisfaction des besoins des
clients. C'est dans cette optique que nous avons constaté que toute
adoption de choix des stratégies marketing dans une entité tant
commerciale qu'industrielle sont conduit par le client a qui les
intérêts sont destinés. Ainsi, lorsqu'une entreprise
élabore ses stratégies marketing, elle doit chercher à
connaitre le comportement des clients qui tant à l'intérieur
qu'à l'extérieur de celle-ci conditionnent son
développement et cela à partir de la communication publicitaire
cherchant ainsi à attirer les clients vers les produits qu'elle offre.
Ainsi, nous avons pu dégager de ce constat des questionnements
ci-après :
Quel effet a le panneau publicitaire sur le comportement des
clients ? Comment le panneau publicitaire agit-il sur le consommateur ?
De part ces interrogations, nous avons pu formuler
l'hypothèse selon laquelle, il est vrai que notre environnement social
éprouve des énormes difficultés à lire et à
comprendre les images de la communication publicitaire par rapport à
celui occidental et c'est ce qui ralentisse l'adoption du comportement
souhaité comme l'achat d'un produit ou même l'élection
d'une personnalité politique.
Pour la présente étude nous avons recouru aux
méthodes ci-après :
1. La méthode structuro-fonctionnelle qui nous a
permis de décortiquer les différents aspects structurels et
fonctionnels, de notre unité d'étude à savoir l'entreprise
de télécommunication Vodacom Congo.
2. La méthode descriptive, qui à son tour nous
a permis de prendre toutes les informations et de les rendre précise ou
concrètes avant de les intégrer dans la recherche proprement dite
par des analyses et des interprétations
Pour ce qui est des techniques de recherche nous avons
également recouru à certaine techniques ci-après :
" 77 "
La technique documentaire : qui nous a permis d'exploiter et
consulter les ouvrages des différents auteurs allant dans le sens de nos
recherches en fin de déceler ce que le panneau publicitaire peut
apporter sur le comportement des clients
La technique d'enquête : Celle-ci nous a permis de
collecter les faits sur terrain et de compléter les informations utiles
recueillies lors des différents entretiens avec des consommateurs des
services de communication.
Avant de jeter l'encre, venons-en donc aux résultats et
suggestions
De par notre étude de cas qui est Vodacom m-pesa bureau
de change na tshombo et après collecte, traitement, analyse et
interprétation des données par la technique d'enquête, nous
avons pu répondre à la problématique de notre recherche
pour infirmer notre spéculation sur les panneaux publicitaires et
comportements des consommateurs. De ce fait nous avons pu dégager de
cette thématique les résultats ci-après :
? La télévision et l'affichage sont les principaux
moyens de prédilection en ce qui concerne la connaissance du produit
Vodacom m-pesa bureau de change na tshombo avec respectivement 75 et 40%.
? Les panneaux publicitaires de Vodacom m-pesa bureau de change
na tshombo n'ont pas un impact complètement direct sur le comportement
d'achat des consommateurs car les résultats de l'enquête ont
prouvé que juste 30% des enquêtés ont été
influencé par les panneaux contre 50% qui renient l'impact des panneaux
sur leurs comportements d'achat.1
Ainsi, nous suggérons à Vodacom Congo d'utiliser la
technique « concours, jeux et loterie » qui est un
type de moyen promotionnel doté des prix plus ou moins nombreux et
important(unité, téléviseur,...) en demandant à ses
consommateurs de dévoiler le contenu du panneau publicitaire se trouvant
à un endroit x afin de pousser en avant support le media affichage.
Je vous remercie pour votre attention
1 ALI RADJABU Henri, G3. Gestion marketing,
I.S.E.S/Lubumbashi, novembre 2020
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