Memoire Online - Place de nouveaux médias dans le management des organisations. Cas de la SNCC/région centre.

« Le management est la pierre angulaire du succès de l'entreprise, l'ignorer aujourd'hui représente une faute grave ».

DEDICACE

A mes adorables parents, : MWENZE NDALA Gaston, mon aimé père et BULANDA MIKOMBE Emérence, ma tendre mère ; pour votre affection indéfectible.

REMERCIEMENTS

Tout d'abord, que la gloire et la louange soient rendues au Dieu miséricordieux, omnipotent, omniprésent, omniscient pour nous avoir permis de mener à terme notre cycle de graduat.

Au terme de notre troisième année de graduat, il est indubitable que les exigences d'un travail scientifique soient souvent au-delà de seules capacités de l'étudiant. Il serait audacieux pour nous d'entrer dans le vif du sujet sans témoigner d'une particulière gratitude auprès des personnes bienveillantes qui ont contribué à la réalisation de ce modeste travail.

Nous saisissons cette opportunité qui nous est offerte pour exprimer notre profonde reconnaissance à l'égard de ceux qui, de proche ou d'un endroit éloigné, nous ont tenu le coup à mener et finaliser le présent travail.

? Au directeur dudit travail, le chef de travaux. KAZADI MUSTHI Eugène pour son encadrement si approprié. Son sérieux, sa compétence et son sens du devoir nous ont immodérément marqué. Veuillez trouver ici l'expression de notre respectueuse considération et notre admiration pour vos qualités scientifiques et humaines.

? A nos précieux parents, MWENZE NDALA Gaston et BULANDA MIKOMBE Emérence ; pour votre soutien parental si dévoué, pour votre sens de responsabilité combien louable ; que nous parvenions à dire « sans vous, nous ne sommes rien, nous ne pouvons rien » vos prières et bénédictions nous ont été de grand secours pour mener à bien nos études.

Nous réservons également une particulière gratitude au personnel académique, scientifique et administratif de l'Université de Kamina, d'une manière singulière aux autorités décanales de la faculté des Lettres et Sciences Humaines, le Département des Sciences de l'Information et de la Communication (S.I.C.), ainsi que tous les enseignants pour la formation reçue de leur part.

A nos aimables frères et soeurs, cousins et cousines : MWENZE TWITE Gabriel Eloge, MWENZE BANZA Nathan Lyre, MWENZE NDAY Ruth Rosette, MWENZE MULUME Serge Felix, MWENZE MIKOMBE Prodige Prospère, MWENZE BULANDA Myriam ; Siméon NDAY KANONGA, Yasmine

KAMWANYA, Rancy MUSHITU, Clarice KALENGA, Tayson KATEBE... pour votre soutien tant spirituel, matériel que moral, nous en sommes reconnaissant.

A nos condisciples : MONGA KALENGA Léon Verlin, KALUME WA MUJINGA Esidor Williams, MONGA DYANDA Gauthier, MUTOMBO WA UMBALO Josée, NGOIE WA ILUNGA Cynthia, LUNDA KALENGA Assy, KAJ KASANS Bénédicte, NGOY KISULA Fiston ; pour le haut et le bas que nous avions dû surmonter tout au long de notre cursus de graduat, malgré tout nous avons tenu le coup, chers partenaires, au combat. Sont également remerciés nos oncles, tantines, amis et connaissances dont leurs noms ne sont pas mentionnés qu'ils ne se sentent pas oubliés mais plutôt qu'ils trouvent dans ce travail leur part de contribution.

0. INTRODUCTION

0.1. PRESENTATION DU SUJET

De plus en plus d'annonceurs perfectionnent leur stratégie de communication en ayant recours au média. La communication qui y est consacrée est également en augmentation permanente dans les organisations qu'elles soient publiques ou privées.

Thierry LIBERT, affirme « une communication qui n'est pas conçue comme une relation, un échange, une participation, ... relève une conception étriquée et plus encore la communication classique d'émissions des messages est au mieux inutile et dangereuse. ¹

« Ayant analysé son rôle dans la gestion managériale et la mobilisation des ressources humaines, son apport dans la persuasion des clients et son impact dans la sensibilisation de toutes les parties prenantes au bon fonctionnement de l'organisation, il est absurde de rester indifférent face aux immenses potentialités que la communication a su démontrer dans la vie des hommes et celle des organisations » Indique Serge OREAL.²

Cependant, la communication traditionnelle connait actuellement une perte d'influence. Sur la toile, on assiste actuellement à l'expansion de nouveaux médias, réseaux sociaux...c'est-à-dire les moyens efficaces de communication sociale. En ce sens, les nouveaux médias découlent de l'évolution de réseaux informatiques et de leurs applications. Les nouveaux médias utilisent l'intelligence collective dans un esprit de collaboration en ligne par le biais de moyens de communication sociale.

La communication, entre autre, est considérée comme la pierre angulaire du management des organisations. Toutefois, le management au sein des entreprises est un processus très délicat. Il met en jeu non seulement la carrière des agents, mais aussi la vie de l'entreprise tout entière.

Dans ce sens, lorsque le management ne joue pas le rôle qui lui est dévolu (communication, direction, participation, planification, décision, ...) il mettrait en danger la vie de l'organisation.

² OREAL, S. ; Management stratégique d'entreprises, éd économica, 1993, p136

La SNCC/Région centre est notre point d'achoppement, nous verrons quels sont réellement les maux dont souffre son système managérial. Et si les nouveaux médias ont une place constante en son sein.

Notre sujet « place des nouveaux médias dans le management des organisations (cas de la SNCC/Région centre) » se veut donc d'actualité, il fait en effet appel à la place qu'occupent les nouveaux médias comme outils efficace de communication dans le management de cette organisation. Nous avons choisi d'analyser la place des nouveaux médias dans les pratiques communicationnelles et managériales de la SNCC pour mettre en exergue l'importance du rôle qu'ils doivent jouer dans l'entreprise afin d'assurer un bon management performant et efficace.

0.2. CHOIX DU SUJET ET INTERET DU TRAVAIL

Tout travail scientifique ne peut être le fruit du hasard, le chercheur en choisissant un sujet à disserter, éprouve en lui une certaine motivation qui justifie son choix. Pour notre part, notre choix est motivé par la pertinence et l'ampleur qu'apportent les nouveaux médias dans la gestion managériale des organisations.

En ce qui concerne son intérêt, il porte sur trois dimensions dont la dimension scientifique, personnelle et sociale.

à l'évolution des sciences de l'information et de la communication, étant encore une science dite nouvelle, afin qu'elle trouve sa place de choix dans le management des organisations.

d'apporter un plus dans la gestion managériale et communicationnelle des organisations, c'est le stimulus d'apporter une pierre de contribution au management dans les organisations qui nous a motivé à faire ce choix.

stratégie de communication dans le management des organisations, ainsi aidant d'une autre manière le social des acteurs du management et de la communication au sein des organisations.

0.3. ETAT DE LA QUESTION

L'état de la question consiste à examiner les résultats des recherches antérieures existant dans ce domaine et il permet aux chercheurs de situer son apport dans le monde scientifique. Ceci aidera le chercheur à recueillir des informations générales utiles pour sa recherche.

Pour YUMBA MUSOYA Phinées, l'état de la question est l'inventaire des travaux antérieurs en rapport avec son objet d'étude³.

L'état de la question s'engage dans une démarche à deux dimensions consistant d'une part, à prendre connaissance des travaux qui ont été réalisés sur le thème spécifique qui fait l'objet de la recherche et d'autre part, à s'efforcer de mettre la main sur des ouvrages de synthèse qui font le point sur les grandes questions qui encadrent l'état de la question retenue⁴.

C'est le cas de Adil TOURABI, dans son mémoire intitulé « la Publicité via les médias sociaux », nous parle de l'impact et de la place des médias sociaux dans le lancement et la gestion publicitaire ; il a mis en avant le succès d'innovation d'internet à promouvoir la réputation de l'entreprise. Pour l'entreprise, poursuit-il, les nouveaux médias ou médias sociaux sont un nouveau moyen de communiquer qui apparait grâce au communauté, il est beaucoup plus facile pour eux de cibler une audience qui correspond parfaitement aux attentes de l'entreprise a-t-il conclu.

Quant à MULAG⁵-A-MULAG Pathy ; il parle de l'apport du management dans la gestion des entreprises financières en RD Congo cas de la Banque centrale du Congo/Lubumbashi. Pour lui, son étude cherche à rétablir un lien entre le management scientifique et la gestion des entreprises financieres, les entreprises financières sont confrontées à une multiplication du nombre des compétiteurs ; de produits et services.⁶

De son coté, Arsène Flavien BATIONO dans son mémoire intitulé « Problématique de la communication interne dans le management des organisations : une analyse critique des pratiques de la caisse nationale de sécurité sociale/CNSS » indique qu'au sein de la CNSS le type de communication managériale qu'il préconise ne relève des questions théoriques ou doctrinales que le dirigeant peut adapter à la suite

³ Yumba Musoya P ; Notes de cours d'initiation à la recherche scientifique, inédit, unikam G2 SIC 2019

⁴ Francier cité par BALUME BAHATI Jérémie ; comment réussir un mémoire, éd dunod paris, 1986 p17

⁵ TOURABI, A ; la publicité via les médias sociaux, mémoire inédit, cadi ayyad eco et gestion 2015.

⁶ MULAG-A- MULAG pathy ; Apport du management dans la gestion des entreprises financières en RD Congo cas de la BCC/Lubumbashi, mémoire inédit UNILU 2008

de ses lectures. Celui-ci doit être avant tout persuadé que les travailleurs ont un potentiel à exploiter⁷

Pour sa part, Thomas André NTICHI, qui, en 2012 a effectué sa recherche sur « la communication au service du management cas de l'ETAP. Au regard des informations recueillies par ce chercheur, l'ETAP a été créée pour atteindre des objectifs, il a par la suite démontré que la communication est au service du management dans les organisations.⁸

Enfin, BUYANA MURAIRI, en 2012, a tenté de répondre aux exigences du « management » et de la « communication » au sein de l'hôpital général de Goma. Préoccupé par l'analyse de l'apport de la communication et le management dans les organisations, il conclut que l'homme doit être au centre des préoccupations du management à travers des actions de communication appropriées.⁹

A ces niveaux, après examens de ces différents travaux susmentionnés, il sied de signaler que toutes ces études antérieures ont prêté plus, d'une manière générale, leur attention sur les problèmes de la communication et le management dans les organisations.

En effet, Quant à nous, notre étude se focalise sur la place des nouveaux médias dans le management de la SNNC/REGION CENTRE. C'est le manque de cet outil dans les précédents travaux qui marque par la suite notre spécificité et notre originalité.

0.4. PROBLEMATIQUE

Selon le Robert, la problématique est l'ensemble des problèmes se posant sur un sujet déterminé.¹⁰

Pour Phineés YUMBA MUSOYA, la problématique est définie comme « l'ensemble des questions pertinentes formulées par un chercheur auteur d'une préoccupation scientifique et qui appelle à des hypothèses »11

⁷ Arsène Flavien B ; La problématique de la communication interne dans le management des entreprises financières : une analyse critique des pratiques de la CNSS. Inédit université de Ouagadougou

⁸ Thomas André NTICHI ; la communication au service du management cas de l'ETAP, mémoire Inédit faculté méditerranéenne de Tunis 2012

⁹ BUYANA MURAIRI E ; Management et communication au sein de l'hôpital général de Goma, mémoire inédit UNIC-Goma 2012

La problématique se construit à partir du sujet, elle permet de dire ce dont il sera question au cours d'une étude, dans le cadre étroit de notre étude, trois questions ont été soulevées et ainsi soumises à une étude :

1' Les nouveaux médias sont-ils devenus acteurs dans la stratégie de communication des organisations ?

Telles sont les questions soumises à notre disposition et qui nous serviront de fil conducteur tout au long de ce travail de fin de cycle.

0.5. HYPOTHESES

Etymologiquement le mot hypothèse vient du latin lui-même emprunté du grec (hypothésiss).

? Le radical thèse désigne une « option » une « affirmation » ou une « proposition » du grec tithemi « poser » et thèsis « action de poser »)¹²

Tenant compte de son étymologie, une hypothèse est une proposition ou une explication que l'on se contente d'énoncer sans position sur son caractère véridique, c'est-à-dire sans l'affirmer ou la nier.

Il s'agit donc d'une simple supposition, appartenant au domaine du possible ou du probable. Une fois énoncée, une hypothèse peut être étudiée, confrontée, utilisée, discutée, ou traitée de toute autre façon jugée nécessaire.

De son coté, MULUMBATI NGASHA définit l'hypothèse comme « la grande interrogation que le chercheur se pose et à laquelle il s'engage de répondre par un certain nombre d'investigations »13

L'hypothèse ainsi défini, le temps nous est maintenant propice de donner les réponses provisoirement à notre problématique.

¹² http/ wikipédia.org encyclopédie libre problématique) consulté le 06.01.2020 16h 58

¹³ MULUMBATI NGASHA, A ; Manuel de sociologie générale, Ed. Africa, Lubumbashi, 2001 p.37

> Sous tous les cieux, les nouveaux médias seraient devenus les facteurs principaux dans la stratégie de communication des entreprises et cela se constaterait par leur usage et apparition dans plusieurs milieux organisationnels ;

> Les organisations se serviraient des nouveaux médias comme outils efficace dans la communication et le management ;

> La place des nouveaux médias dans le management de la SNCC serait la facilité et la rapidité dans l'exécution du processus managérial de la SNCC/REGION CENTRE.

0.6. METHODES ET TECHNIQUES

La démarche scientifique si rigoureuse qu'elle soit, exige aux chercheurs de se doter des instruments adéquats en vue d'une analyse objective de données collectées. Pour bien réaliser notre travail et répondre à sa scientificité, il nous a fallu suivre une certaine démarche, cette dernière nous a permis à faire recours aux méthodes et techniques :

Une méthode étant définit comme une voie qui se mène dans une approche intellectuelle en vue d'atteindre la vérité et la démontrer, ainsi, la méthode est l'ensemble des démarches que suit l'esprit pour découvrir et démontrer la vérité. Nous avions fait recours à la méthode analytique qui nous servira à présenter les faits pertinents de l'objet d'étude et à examiner les médias en usage à la SNCC/REGION CENTRE et leur apport.

Concernant la collecte et le traitement de données, nous nous sommes servis des techniques ci-après :

> Technique documentaire : elle nous permettra, pour arriver a bon port, de fouiller systématiquement les documents en rapport avec notre sujet de recherche, ainsi les ouvrages, rapports, journaux, publications, les mémoires, les travaux de fin de cycle et notes de cours... seront d'une importance sans précèdent.

> Technique d'observation : nous avons organisé une descente sur terrain pour voir ce qui se passe au sein de l'organisation en rapport avec notre sujet.

> Technique d'entretien ; l'entretien consiste en une communication verbale entre le chercheur et les informateurs. Cependant, les questions posées ne sont nécessairement pas les mêmes, il est une sorte de conversation spontanée. Dans ce cas, les réponses sont plus longues que dans le cas de l'interview.

0.7. DELIMITATION DU SUJET

Afin d'éviter la globalisation de l'étude, la rigueur scientifique exige que tout travail soit délimité dans le temps et dans l'espace.

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Mis à part l'introduction et la conclusion générale, notre étude se focalise autour de trois chapitres :

? Le premier chapitre porte sur l'approche conceptuelle et les différentes généralités sur les concepts de base qui constituent notre objet d'étude ;

? Le deuxième chapitre présente notre milieu d'étude qu'est la société nationale des chemins de fer du Congo /Région centre Kamina et le management ;

? Le troisième chapitre, lui, qui constitue d'ailleurs notre grande contribution, cherchera la place réelle des nouveaux médias dans le management et mettra en exergue la communication et le management comme deux outils indispensable à la bonne marche des organisations qui se veulent meilleures.

Chapitre premier : APPROCHE CONCEPTUELLE ET
THEORIQUE

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

Les concepts de base à définir sont les suivants : les nouveaux médias, le management et l'organisation.

I.1.1. NOUVEAUX MEDIAS

Pour définir la notion de nouveaux médias nous allons commencer par nous interroger sur le terme média. Le terme média désigne tout moyen de distribution, de diffusion ou de communication d'oeuvres, des documents ou des messages écrits, visuels, sonores ou audiovisuels à l'instar de la radio, la télévision, le cinéma, l'internet, la presse et l'affiche. Ce terme est souvent utilisé sous l'abréviation du terme anglais mass-média ou médias de masse en français.¹⁴

Selon son étymologie : en latin, média est le pluriel de médium (milieu intermédiaire). Le mot français est issu de l'anglais mass médias, mot anglais lui-même formé sur l'usage italien média, venant aussi de la langue latine¹⁵. Selon son orthographe latine : « Médias » désigne plusieurs supports et « Média » un support unique

Les médias sont des outils de communication, le choix d'un média dépend évidemment du type de communication recherché.

Quant aux mots « Nouveaux médias »la notion porte essentiellement sur les applications des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans les médias, C'est-à-dire les moyens de communication de masse. En ce sens les nouveaux médias découlent de l'évolution des nouveaux réseaux informatiques, de leurs applications et d'une manière globale de l'internet qui est le média par excellence¹⁶.

¹⁵ Définitions lexicographiques et étymologiques de « Média » sur Cntrl.fr consulté le 26 janvier 2020 à 12H45'

¹⁶ LINO PUNGI ; notes des cours des nouveaux médias, inédit L1 SIC, UNIKIN, 2012

I.1.2. LE MANAGEMENT

Le management est la mise en oeuvres des moyens humains et matériels d'une organisation pour atteindre des objectifs. Il correspond à l'idée de gestion et de pilotage appliquée à une entreprise ou une unité de celle-ci. Lorsqu'il concerne toute entière, on peut généralement l'assimiler à la fonction de direction (la fonction administrative) de H. FAYOL.

Le management consiste à : Fixer les objectifs (stratégiques et opérationnels) ; Choisir les moyens de les atteindre ; Mettre en oeuvre ses moyens (recherche d'efficience) ; Contrôler la mise en oeuvre et les résultats obtenus ; Assurer une régulation à partir de ce contrôle (gouvernance).

Il comprend une dimension technique (principalement à la comptabilité analytique et aux méthodes de contrôle de gestion visant à optimiser les ressources) et une dimension humaine (liée à la nécessité d'obtenir la motivation et coopération des membres composant l'organisation) Le management désigne aussi les responsables de la fonction managériale (à ses différents niveaux dans l'entreprise) « top, middle, lower manager ».

Mais l'on peut dire également que le management est la conduite de l'action collective au sein d'une organisation afin d'assurer son efficience ou son efficacité¹⁷. Cependant, selon l'oxford english dictionary, le verbe « to manage » est le substantif « management » découlent eux-mêmes d'un terme français du XV^ème Siècle « mesnager » signifiant en équitation « tenir en main les rênes d'un cheval » provenant lui-même de l'italien « maneggiare » et du latin « manus » (la main), il a subsisté en français en équitation au travers du mot « manège »18

Le mot « management » est réutilisé en France à partir des années 1960, alors que les auteurs français ont penné à trouver un terme équivalent : ainsi dans son ouvrage de 1916, H. FAYOL parle de « l'administration générale » pour désigner la fonction et la pratique, à ses yeux, nécessaires pour gérer une entreprise.

De même, lors de la traduction en français (1957) du livre de Peter DRUCKER « the practice of management » 19 le traducteur devant la difficulté qu'il a à traduire « manager » utilise le terme « direction des entreprises » (dans le titre) ou « gouvernement » (lorsqu'il s'agit de faire référence au monde de la très grande entreprise). D'ailleurs, la première revue de management prend le titre en 1965 de « Direction et gestion des entreprises ».

Pour KALUNGA NAWAZO, le management est une démarche qui consiste à combiner et à coordonner rationnellement les différentes ressources (matérielle, technique, humaine, financière, temporelle, informationnelle, communicationnelle...) en vue d'atteindre avec le maximum d'efficience et d'efficacité des objectifs de l'organisation²⁰.

I.1.3. ORGANISATION

Une organisation est définie comme une entité sociale (non nécessairement commerciale) réunissant des personnes en un groupe structuré gérant des moyens communs pour répondre à certains besoins ou poursuivre des objectifs collectifs. Selon le norme international, l'organisation se définit comme un « ensemble de responsabilités, pouvoirs et relations entre les personnes » c'est l'un des outils du système de management d'une entreprise, lequel permet d'établir une politique et des objectifs et d'atteindre ces objectifs²¹.

Le mot « Organisation » est ambivalent, il désigne tout à la fois une entité créée pour conduire une action collective à l'instar d'une entreprise, un hôpital, un parti politique... Que la façon selon laquelle cette entité est agencée notamment la définition et la répartition des tâches entre les acteurs participant à l'action collective, et les processus qui produisent à la fois l'entité et son agencement.

C'est la première acceptation de l'organisation que nous retiendrons tout au long de ce travail, l'organisation étant prise comme une entité créée pour conduire une action collective.

Dans son examen de sa théorie des organisations W.R. Scott repère trois définitions de l'organisation : « une collectivité axée sur la poursuite de buts relativement spécifiques et manifestant une structure sociale hautement formalisée », « une collectivité qui partage un intérêt commun à la survie du système organisationnel et s'engage dans des activités communes », « une coalition de groupes d'intérêts variables qui élaborent des buts par négociation ».²²

²⁰ KALUNGA NAWAZO ; la pratique du management des entreprises, éd. Du cresa, Lubumbashi, 2007.p12.

²¹ Mintzberg H. ; structure et dynamique des organisation, Edition d'organisation, 1979, P92.

²² Scott W.T ; organisation : rational, natural, and open systemes, Englewood (liff), NY, prentice-Hall, 1987, P.113

I.2. GENERALITES SUR LES NOUVEAUX MEDIAS

Les « nouveaux médias » ne sont pas tant des nouveaux outils ou encore une nouvelle manière de diffusion, rendus possible par l'agencement des textes, photos et vidéos qui circulent via diverses plateformes sur le web, mais des outils qui auraient très bien pu se développer sans que nous n'ayons à parler de nouveaux médias. Il aurait été simplement question d'extension de la presse écrite, de la photo, de l'audio ou de la vidéo sur les nouvelles plateformes.

I..2.1. BREVE HISTORIQUE 23

L'histoire des médias consiste à l'étude de la naissance et de l'évolution des différents médias dans le monde. Les médias entant que support de communication sont des outils qui permettent de diffuser une information. Ils sont des intermédiaires entre l'émetteur qui veut transmettre son message et le récepteur.

Il y a 40.000 ans, l'homme préhistorique commence à parler et peindre même si personne ne peut parler d'écriture, il est difficilement niable qu'il cherchait déjà à communiquer ou à témoigner de quelque chose. Les premières écritures datent de 6000 ans. L'écriture, l'affiche peinte (moyen-âge), l'imprimerie (XV^e S), la presse écrite (XVIII^e S) le télégraphe (1837), le téléphone (1876), le cinéma (1900-1910), la radio (1920) ou encore la télévision (1940) sont autant des supports de communication.

D'ailleurs, la naissance de ces supports est due à un besoin d'information ressenti par la population. De nombreux médias ont, de ce fait, été créés au fil des décennies, rendant compte des avancées technologiques et des facilités de communication progressivement mises en place notamment l'internet qui est un mécanisme qui donne à ses utilisateurs l'occasion de diffuser des informations dans le monde entier. C'est donc un moyen d'interaction et de la collaboration entre les individus. L'histoire d'internet engage divers acteurs et aspects, c'est pourquoi elle est très complexe.

Ainsi, paraissent les NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication) expression principalement utilisée dans le monde universitaire, pour désigner le domaine de la télématique, c'est-à-dire les techniques de l'informatique, de l'audiovisuel, des multimédias, d'internet et des télécommunications qui permettent aux utilisateurs de communiquer, d'accéder aux sources d'information, de stocker, de manipuler, de produire et de transmettre l'information sous différentes formes : textes, son, image, vidéo et interface graphique interactive (IHM).

Le terme « Nouveaux médias » a souvent été utilisé dans la littérature francophone pour caractériser certains médias dits « nouveaux » mais les définitions fournies sont généralement ambigües ou équivalentes à celles des médias, ou encore des réseaux sociaux.

En raison de l'évolution des technologies et du marché des innovations déclarées « nouvelles », ils se retrouvent obsolètes une décennie plus tard. Parfois il s'agit de distinguer les plateformes du web 2.0 par opposition aux premières technologies aux médias de l'internet qui ont maintenant trois décennies et sont tout à fait obsolètes, ou encore de caractériser les services issus de la convergence des télécommunications et des multimédias utilisant des accès à haut débit car les applications utilisant seulement les accès à bas débit peuvent difficilement être qualifiées de « nouvelles ».

Parfois, les nouveaux médias incluent aussi la téléphonie mobile, Le terme nouveau média est source des confusions car il ne fait l'objet d'aucune définition officielle. Les nouveaux médias proviendraient donc des applications des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).

I.2.2. TYPOLOGIE DES NOUVEAUX MEDIAS

La croissance d'internet, de la transmission par satellite et des services de téléphonie mobile ont permis de mesurer la véritable ampleur de la prolifération des nouveaux médias. En outre, les nouveaux médias sont une certaine catégorie des sites, applications et réseaux sociaux offerts sur internet dont :

Ce sont des espaces de discussion publique autour de thèmes variés souvent organisés en catégories et en fils de discussion à l'instar de Snapchat, Skype, Google Hangout.

Issu de la contraction du thème « Weblog » en français « Journal sur internet » le terme « Blog » désigne un site internet dont l'éditeur exprime son point de vue sur un thème et permet à ses visiteurs de réagir.

Les blogs sont construits à partir de CMS (Content Management System) permettant à l'éditeur du site de créer et d'organiser facilement son contenu grâce à une interface d'administration.

Un Wiki est un site web dont le contenu peut être rédigé et publié par ses visiteurs, cet outil utilisant l'intelligence collective peut être également déployé dans les entreprises dans un but de gestion de connaissance. Le Wiki le plus utilisé au monde est l'encyclopédie en ligne universel Wikipédia.

? Les sites des réseaux sociaux numériques (réseaux sociaux de contacts) pour ce genre des médias on y trouve des réseaux sociaux généraliste et professionnels.

Créés en 2004, Facebook est la plateforme communautaire mondiale la plus utilisée à ce jour, selon les statistiques officielles publiées en Juin 2013, Facebook compte 1,28 milliard d'utilisateurs actifs. Google+ (300.000).

Lancés en 2003, le réseau de contacts professionnels LinkedIn est leader dans le monde avec 150 millions d'utilisateurs.

Ces plateformes permettent de diffuser les textes courts, associes éventuellement à des images, vidéos, le plus connu des outils proposant ce type de service en ligne est Twitter, lequel limite les messages à 140 caractères.

Ces services permettent de consulter, stocker, diffuser, partager et commenter des contenus multimédias...

A ceux-ci faut-il ajouter d'autres sites et certaines applications issues des nouvelles technologies de l'information et de la communication, intervenant dans la gestion et partage des données coordonnées tels Gmail et certains réseaux sociaux et médias.

I.2.3. APPROCHE DES NOUVEAUX MEDIAS PAR RAPPORT AUX METHODES DE COMMUNICATION TRADITIONNELLE 24

Si nous parlons désormais de « nouveaux médias », c'est que nous assistons à un changement de paradigme, nous parcourons des territoires médiatiques inexplorés qui se distinguent de l'ancien monde des « vieux médias » ou « médias traditionnels ». Il s'agit de nouveaux lieux et de nouveaux espaces à investir. Un peu pompeusement, on pourrait dire que les nouveaux médias sont un monde de l'information ce que fut l'Amérique à une certaine époque : un territoire vierge où pour quelques téméraires tout semblait possible.

C'est sur cette promesse que se sont constitués les nouveaux médias tels que nous les connaissons aujourd'hui, vers la fin du siècle dernier, le réseau internet laissait miroiter une foule de moyens permettant de contourner l'ancien monde médiatique.

Ces nouveaux espaces ont été rendus possibles notamment par la création en commun de nouveaux logiciels ; ce que nous appelons le partage ; mais aussi le piratage ; qui consiste à briser les chaines imposées par les empires de l'ancien monde. C'est ainsi que toute une cohorte de citoyens branchés a pu créer des vidéos, de l'audio, des photos afin de les mettre en ligne des blogues ou des sites internet, pour ériger, peu à peu, ce qu'on a appelé les nouveaux médias.

Ce faisant, les plus motivés des internautes participant à ce mouvement ont cru et croient toujours qu'ils participent à un réseau de communication traditionnelle qui, eux, étaient réputés fermés, hypocrites, opaques.

C'est sur cette tension entre deux paradigmes que se fonde la distinction entre les méthodes de communication traditionnelle et les nouveaux médias ; la transparence et l'authenticité. Le nouveau média n'est nouveau que s'il s'inscrit dans la promesse de l'ouverture de la transparence, outre la facilité, la rapidité dans le traitement de l'information.

I.2.4. LES NOUVEAUX MEDIAS ET LES MEDIAS SOCIAUX

Les deux termes (nouveaux médias et médias sociaux) sont si proches et de fois synonymes qu'on ne saurait placer une distinction nette entre les deux mais plutôt un parallélisme entre les deux types de médias est possible.

La création et la publication de contenus générés par l'utilisateur et le développement des réseaux sociaux en ligne en connectant les profils des utilisateurs, le terme web 2.0 et médias sociaux demeurent assez proches et concernent une grande variété de sites différents.

En outre, les nouveaux médias concernent ces nouvelles technologies de l'information et de la communication mises en place via des applications, médias et l'internet connu sous la transparence, une grande couverture et l'authenticité. Les nouveaux médias englobent l'internet, les médias sociaux voire certains réseaux sociaux. La distinction entre les deux termes demeure ambigüe mais une certaine transparence diffère les nouveaux médias des médias sociaux.

I.2.5. LE ROLE DES NOUVEAUX MEDIAS DANS UNE STRATEGIE DE
COMMUNICATION AU SEIN DES ORGANISATION 25

Les nouveaux médias dans une stratégie de communication occupent une place non négligeable au sein de l'organisation. Grâce au développement des nouveaux médias et celui des réseaux sociaux basés sur l'internet, nous sommes clairement dans une phase d'expérimentation.

Lorsqu'il s'agit d'évoquer les rôles des nouveaux médias dans une stratégie de communication devenant plus personnalisée mais aussi moins contrôlable, les nouveaux médias ont changé la donne. Aujourd'hui l'entreprise doit pouvoir le faire dans l'heure, ce qui implique aussi de réfléchir à la place de communicant dans l'organisation qui doit pouvoir faire partie du top management pour réagir en son nom.

De même les nouveaux médias sont un canal d'information que les organisations ne peuvent plus ignorer. Très utilisés pour le marketing, le management... ils sont également incontournables en communication pourtant plus de la moitié des organisations de la place ne sont pas sur internet et la majorité d'entre elles ne se disent prêtes pour l'usage des nouveaux médias, ou pour les réseaux sociaux.

Les organisations ont tout à gagner, à relever les défis de l'utilisation des nouveaux médias dans leur stratégie de communication. Leurs rôles seraient d'appuyer et d'accélérer le processus communicationnel sous toutes ses formes (interne, externe, corporate) et présentent les avantages comme :

? Gagner en visibilité : garder sa place, faire voir et entretenir son image sur la toile et cela en temps réel ;

? Contrôler l'information : sur internet, lorsqu'un article est rédigé à notre sujet, le contrôle des informations et la vérification des sources sont de moins en moins rigoureuse. D'où la nécessité de l'internet en vue de mettre à la disposition de son public une information claire et facilement accessible ;

? Maitriser la réputation : on a coutume de dire « si vous ne vous occupez pas de l'internet, l'internet s'occupe de vous » si vous ne voulez pas vous exposez sur internet, et donc, vous ne communiquez ni sur le web ni sur les médias sociaux, vos concurrents eux, communiquent déjà.

Il importe de veiller sur ce qui se dit de votre organisation sur internet, cela est un moyen efficace de contrôler son image et de redresser la barre en cas de crise. Un bon stratège en communication s'occupera alors de leurs usages pour la garantie de l'image de l'organisation.

Eu égard à tous ces avantages, il s'avère utile de spécifier les moyens pour y arriver à savoir :

? Appréhender le fonctionnement des nouveaux médias et médiaux sociaux. Traditionnellement habituées à cultiver le culte du secret, les organisations ont du mal à accepter aujourd'hui de s'exposer sur internet, pensant que cela équivaut à une perte de son information.

Cependant l'internet n'oblige pas à une totale transparence ; ne mettre en ligne que l'information accessible au public, l'important étant d'avoir une vraie cohérence entre les différents médias pour ne pas prêter le franc à la critique ;

? Se donner les moyens en ressources en vue de former les collaborateurs. Car on ne s'improvise pas du jour au lendemain spécialiste de la communication sur les nouveaux médias. C'est un canal de l'expérience et de la pratique.

A dire vrai, les nouveaux médias, au sein des organisations jouent un rôle prépondérant à ceux qui les utilisent, ils diminuent le coût, le déplacement et bien d'autres services.

I.3. LE MANAGEMENT DANS LES ORGANISATIONS

Le mot management est très employé dans les entreprises et recouvre plusieurs significations, il désigne des personnes c'est-à-dire personne ou groupe de personnes ayant les responsabilités et les pouvoirs nécessaires pour la conduite et la maitrise d'un organisme²⁶.

I.3.1. FORMES DE MANAGEMENT

Suivant le niveau hiérarchique et l'horizon temporel d'application, on peut distinguer le management stratégique, dont les décisions s'appliquent à long terme et le management opérationnel (niveau d'équipe d'exécution) dont les décisions s'appliquent à court terme²⁷.

²⁶ AAKER D. et LEN DREVIE. J ; le management du capital humain, Paris ; Dalloz, 1994, p.36

²⁷ Ghertman,M ; le management stratégique de l'entreprise, PUF, Que sais-je ? 1999, P.80

I.3.1.1. MANAGEMENT STRATEGIQUE

Le management stratégique c'est d'abord un art, celui de la direction des entreprises, une pratique qui est une discipline académique appelée management stratégique d'entreprise. comme art, le management stratégique est l'exercice de la liberté du dirigeant d'entreprise, comme discipline, c'est l'établissement et le renouvellement de méthodes d'analyse et de prise de décisions et de principes normatifs pour aider les décideurs²⁸.

Soulignons que le management stratégique a pour but la cohérence du positionnement de l'entreprise dans son environnement avec la mobilisation de ses ressources internes et il est composé de trois étapes distinctes qui doivent être alignées pour donner toute leur efficacité :

- Concevoir ou repositionner la stratégie de l'entreprise ; - Décliner la stratégie en plan de développement ; - Créer un projet d'entreprise mobilisateur.

I.3.1.2. MANAGEMENT OPERATIONNEL

Le management opérationnel est l'ensemble des techniques centrées sur l'organisation qui sont mises en oeuvre pour l'administration d'une entité. Il s'agit de management des hommes, des activités et des évolutions.

Est opérationnel ce qui est à priori du domaine du fonctionnel et donc du court terme, par conséquent, le management d'une structure organisationnelle est du domaine opérationnel. Contrairement à la gestion du périmètre de l'entité qui est du domaine du management stratégique.

Lorsqu'un responsable de la production change par exemple de place d'une machine dans un atelier, il cherche une amélioration de la production par un management opérationnel.

Si un dirigeant choisi de racheter une entreprise concurrente, il engage l'entreprise pour le long terme, c'est alors une démarche de management stratégique. Cette distinction permet aussi d'envisager plus sereinement une externalisation de l'analyse de la stratégie qui pourrait nuire à la prise de distance nécessaire²⁹.

²⁸ Ghertman,M ; stratégie de l'entreprise. Théorie et Action, Economica, 2004, P.20

²⁹ Philipp,Re ; Management opérationnel des équipes, 3^ème Ed, Maxima, 2004, P.45

Le management opérationnel analyse plus spécifiquement les structures physiques et les processus opérationnels ; les systèmes de décision ; les systèmes d'information ; les systèmes d'animation des hommes.

Le management directif : c'est le mode de management le plus rependu dans la fonction publique. Il constitue une déclinaison de la vision taylorienne de l'organisation et de la fonction de cadre. Les comportements du manager directif sont très organisationnels et faiblement relationnels. C'est un management à préconiser lorsque la décision à prendre s'inscrit dans un contexte d'urgence, lorsque l'enjeu est important ou bien pour des collaborateurs peu autonomes dans leur pratique professionnelle.

Le management persuasif : ce mode de management est à la fois très organisationnel et très relationnel. Les cadres sociaux sont davantage à l'écoute de ses collaborateurs, le manager ici essaie de convaincre ses collaborateurs, ne cherche pas systématiquement à imposer des comportements par l'application des règles et processus.

Le management participatif : le manager participatif adopte peu de comportements organisationnels, il est très relationnel. Il a pour souci de développer une ambiance de convivialité et de recherche d'harmonie ; il favorise une collaboration de son équipe à la définition des objectifs et encourage les prises d'initiative, il développe la participation active de chacun.

Le management délégatif : ce type de management est à la fois peu organisationnel et faiblement relationnel. Le manager responsabilise, délègue et évalue. Il valorise l'ensemble des collaborateurs et sollicite pleinement leurs compétences.

Le fil conducteur est le suivant : pourquoi diriger ce qui peut fonctionner seul ; il convient lorsque cela est possible de laisser le pouvoir d'action et le choix des méthodes à l'équipe.³⁰

De ce qui précède, il sied de dire que ces différents styles de management ne s'exercent dans l'absolu. Le paramètre essentiel à prendre en compte est le niveau des collaborateurs, c'est-à-dire leur degré d'autonomie de son équipe.

I.3.2. LA THEORIE MANAGERIALE

Nous ne parcourerons pas une théorie dite de management sans mettre en exergue ces 3 grand théoriciens qui ont donné chacun pour sa part, un plus dans le management.

I.3.2.1. Henri FAYOL et la théorie du commandement 31

Ancien directeur général d'une entreprise sidérurgique, sa pensée fait encore autorité par sa modernité.il a élaboré une théorie de la direction des affaires, perçue comme fondatrice du management dans son ouvrage « Administration industrielle et générale » (1916) qui a surtout connu un succès aux Etats-Unis avant d'être réintroduit en France après la seconde guerre mondiale.

administration) comme une fonction transversale regroupant cinq grandes tâches.

³¹ Henri FAYOL, Administration industrielle et générale/1^ère Ed, Dunod et E. Pinot, Paris, 1916, P.13-15.

I.3.2.2. Frederick WINSLOW TAYLOR et l'organisation scientifique du travail

Ingénieur américain, Taylor propose le concept d'organisation scientifique du travail afin d'améliorer la productivité dans les usines, notamment pour le travail sur des machines-outils³².

Il s'agit de décomposer le travail en gestes élémentaires chronométrés et organisés rationnellement une fois que la méthode optimale est obtenue (ce que Taylor a appelé le One best way). On ne peut l'apprendre à tous les ouvriers, on réalise ainsi une division verticale du travail, c'est-à-dire une séparation entre la conception et l''exécution des tâches.

Cette division verticale ne doit pas être confondue avec la division horizontale, qui consiste à spécialiser les individus sur une tâche spécifique ; tel que l'ont précisé Adam SMITH en 1776 et avant lui PLATON au niveau de la société³³.

Taylor n'est donc pas l'inventeur du travail à la chaine, qui sera déployé à grande échelle à partir de 1912 par Henry FORD en conjuguant la division verticale des tâches du taylorisme avec la division horizontale du travail de Smith.

I.3.2.3. Max WEBER et la rationalisation bureaucratique

Ingénieur diplômé du Massachusetts Institute Of Technology, il devient président de la General Motors en 1923, entreprise qu'il dirige jusqu'en 1956.

La bureaucratique correspond à un modèle rationnel d'organisation reposant sur une diminution légale selon les idéaux types proposés par le sociologue. Les procédures de fonctionnement sont explicites et sont fondées sur la croyance en légalité des règlements arrêtés et du droit de donner des directives à ceux qui sont appelés à exercer la domination³⁴.

Le fonctionnement bureaucratique selon M. WEBER repose sur plusieurs principes dont : la répartition hiérarchique des emplois clairement définis, tout comme la sphère de compétences pour chaque emploi ; le contrat entre l'individu et l'organisation bureaucratique ; la rémunération fixe, la possibilité de faire carrière etc.

³³ Smith, A. ; Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, Economica, 2000, P.414

³⁴ Max WEBER, Economie et société, tome 1 : les catégories de la sociologie, Pocket, 2003, P.25-26

I.3.3. LA COMMUNICATION AU SERVICE DU MANAGEMENT

La communication est le coeur du management, savoir conjuguer des dissemblances, développer l'innovation, maitriser la complexité, tel est le secret des entreprises performantes. Le travail en commun est une discipline que l'on n'apprend pas à l'école ; aussi n'est-il pas étonnant que l'absence de cohésion interne soit aussi flagrante dans des nombreuses organisations. Une communication efficace repose sur des comportements que sur des supports, et donc plus sur le management que sur des techniques.

La communication managériale est celle qui, dans l'entreprise est issue de la hiérarchie et participe au « changement » des hommes, c'est-à-dire à la motivation des personnels et à la cohésion sociale de l'entreprise. Elle utilise de nombreux médias (journal interne, panneaux, communication interpersonnelle). Elle se fait sous de nombreuses formes ; de la note de service à la réunion, en passant par le séminaire d'accueil des nouveaux et la messagerie télématique³⁵.

Le manager participe ainsi à la construction d'un système cohérent d'échange. Dans le cadre de la communication managériale, l'organisation et la communication sont donc fortement reliées dans le fonctionnement de l'entreprise en quête de performance³⁶.

Il est évident qu'une bonne communication est un atout majeur afin de bien manager. Le manager doit mesurer les impacts de sa communication sur ses collaborateurs.

Ainsi, la communication, surtout interne est au service du management et tout bon manager qui se veut meilleur et veut atteindre des résultats performants, se doit d'observer ces deux disciplines qui sont interdépendantes.

I.4. CLASSIFICATION DES ORGANISATIONS37

Les organisations ne sont pas toutes de même nature. Elles se distinguent les unes des autres au premier chef par la manière dont l'autorité y est attribuée. L'autorité est ici entendue comme la capacité reconnue à prendre des décisions.

On peut distinguer cinq grands types d'organisation différentes : l'organisation personnalisée, l'organisation bureaucratique, l'organisation pyramidale, l'organisation duale et l'organisation cellulaire.

³⁵ MUCHIELLI, A, les sciences de l'information et de la communication, Paris, Hachette, 2001, P.67

a. L'ORGANISATION PERSONNALISEE

L'autorité ici est centrée dans les mains d'une seule et même personne : le leader. Ce dernier est au centre de l'organisation, tous les autres membres lui rapportent directement sans que des réelles interactions s'établissent entre eux. Le leader incarne par sa vision, sa personnalité ou son expertise une autorité qui lui est reconnue par ceux sur lesquels il l'exerce. Il assure l'ensemble du travail d'intégration et construit une organisation à son image sans aucun contrepouvoir.

b. L'ORGANISATION BUREAUCRATIQUE

Comme l'organisation personnalisée, l'organisation bureaucratique est centralisée. L'autorité y est concentrée dans les mains d'une seule personne ou d'un petit nombre des personnes positionnées au sommet de l'organisation. On ne parle plus de leader doté d'une autorité personnelle, comme dans le cas de l'organisation personnalisée mais d'un chef ou d'un « staff » doté d'une autorité.

c. L'ORGANISATION PYRAMIDE

L'autorité est ici déléguée à celui ou à celle en responsabilité de la performance collective produite par l'organisation. Le délégataire, qui par la même occasion devient un manager, peut à son tour déléguer une partie de son autorité à certains membres de l'organisation en « râteau » qui en découle et s'apparente à une cascade de responsabilités. Il exerce la fonction de management, ce qu'on appelle couramment son style de management. Il doit expliquer, écouter, faire participer, valoriser, donner du feedback et la reconnaissance.

d. L'ORGANISATION DUALE

L'autorité est ici partagée entre d'une part, ceux en charge d'obtenir des résultats liés à l'activité et à la finalité de l'organisation et, d'autre part, ceux en charge de la gestion des ressources financières, technologiques, matérielles et humaines. La principale traduction organisationnelle de cette dualité stratégique est la dissociation des autorités hiérarchiques et fonctionnelles.

e. L'ORGANISATION CELLULAIRE

L'autorité est ici repartie entre l'ensemble des membres de l'organisation qui portent collectivement la responsabilité de la performance produite. Le pouvoir des décisions est complètement décentralisé. La fonction de management est partagée sans qu'il y ait à proprement parler, des managers sauf si les membres de l'organisation en décident autrement.

1.5. CONCLUSION PARTIELLE

Le premier chapitre de notre travail de fin de cycle a tablé sur les définitions des concepts de base qui sont : les nouveaux médias, le management et l'organisation, ainsi que les différentes généralités et théories sur les concepts susmentionnés. Ce chapitre permet de mieux définir et situer le sujet, y enlever les zones d'ombres. Ainsi tout lecteur saura de quoi il s'agirait dans notre travail de fin de cycle et aura en mémoire quelques notion élémentaires sur les concepts clés de notre sujet.

Chapitre deuxième : PRESENTATION DE LA SNCC/REGION CENTRE ET LE MANAGEMENT

II.1. PRESENTATION DE LA SNCC/REGION CENTRE

La Société Nationale des Chemins de fer du Congo, SNCC en sigle, est une entreprise commerciale chargée de transport public. Elle exploite les chemins de fer, les lacs, les routes et les fleuves ; mais le chemin de fer occupe au moins le trois quarts (3/4) de son exploitation, car c'est une exploitation basée sur les transports ferroviaires ; et a plusieurs directions provinciales ; la direction provinciale du Haut-Lomami est basée à Kamina.

II.1.1. APERÇU HISTORIQUE38

La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC) entreprise publique, industrielle et commerciale a été créée le 02 décembre 1974 par l'ordonnance-loi n°74-027. Elle est née de la fusion de quatre anciens réseaux ferroviaires entre autre : KDL (Katanga-Dilolo-Léopoldville), CFL (Compagnie des Chemins de Fer des Grands Lacs), CVC (Chemin de Fer Vaccinaux du Congo) et CFMK (Compagnie des Chemins de Fer Matadi-Kinshasa).

Dotée de la personnalité juridique, elle est soumise au contrôle des ministères de Transport et Communication et du Portefeuille.

Dès la fin du XX^ème siècle les études sur la richesse géographique du Sud-Est du Congo avaient montré la nécessité d`assurer au KATANGA une liaison avec l'océan indien et l'océan atlantique. C'est ainsi que fut constituée le 04 Janvier 1902, la compagnie des chemins de fer des grands lacs (CFL) dont l'objet principal était de créer des services de navigations sur les biefs du fleuve Congo et doubler par des voies ferrées. La section de celui-ci qui était impraticable, établissant alors une liaison avec l'Est de

l'Afrique en passant par le Lac Tanganyika, appelée The East african Raiways (E.A.R) même jusqu'à DAR-ES-SALAAM, port maritime sur l'océan indien en Tanzanie.

Les grands gisements du Congo sont concentrés dans le Sud du pays. L'exploitation de ces gisements et surtout leur commercialisation ont rendu nécessaire la construction d'une ligne des chemins de fer pouvant relier la zone minière du KATANGA au BAS-CONGO.

En 1902, un décret du roi Léopold II accorda à une première compagnie la concession du chemin de fer du Katanga, en abrégé C.F.K. Ensuite le 03 Octobre 1906, la compagnie des chemins de fer du Bas-Congo au Katanga (B.C.K) succéda à la compagnie C.F.K avec comme objet principal : D'étudier, de construire et d'exploiter pour le compte de l'Etat Indépendant du Congo :

- Une ligne reliant la région minière du Katanga à la ligne angolaise de Benguela (C.F.B) qui traverse l'Angola jusqu'au port maritime de Lobito ;

- La ligne ferrée reliant un point situé sur le Lualaba à la frontière méridionale du Katanga.

Mais dans le but de trouver les capitaux nécessaires pour la réalisation de cette voie ferrée ; une troisième compagnie appelée LKD (compagnie des chemins de fer Léopoldville-Katanga-Dilolo) fut fondée en septembre 1927 et se substitua à la colonie du Congo Belge notamment dans ses droits et obligations résultant de la convention originale intervenue en 1906.

Le 25 Février 1952 se réalise la fusion du CFK et LKD et de cette fusion naquit KDL (Compagnie des Chemins de Fer du Katanga-Dilolo-Léopoldville).

En 1961, le BCK, devenu depuis lors, l'ancienne compagnie de droit belge et installé en Belgique constitua la nouvelle compagnie du BCK, Société de Droit Congolais qui devrait assurer pour le compte du KDL l'exploitation du réseau ainsi que celui des ports ILEBO et BUKAMA. Elle fut secondée dans sa tâche par les services spécialisés de l'ancienne compagnie du BCK pour toutes les activités et études qui ne pouvaient être exercées en Afrique. En juillet 1968, la raison sociale changea des dénominations pour devenir Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi (KDL).

En 1995, il y a eu création d'une privée, en même temps fut créée la SNCZ (Société du patrimoine) par le décret-loi N°0050 du 07/11/1995.

La société des chemins de fer vaccinaux du Congo (CVC ou VICICONGO), est constituée le 07 mai 1994, par Maitre Louis FRANÇOIS DE LEENER, notaire à Bruxelles. Elle construit et exploite un réseau à l'écartement de 600Km dans le Nord-Est du Congo Belge devenu République Démocratique du Congo. La société VICICONGO est nationalisée en 1971 et devient société des chemins de fer vaccinaux du Zaïre (C.V.Z ou VICIZAÏRE) puis est intégrée à la Société Nationale des Chemins de Fer Zaïrois (S.N.C.Z) le 02 décembre 1974.

En effet, pour contrôler facilement la productivité des énormes capitaux investis dans ce secteur, il était nécessaire de grouper les réseaux ferroviaires existants en un seul organisme placé sous une seule administration.

C'est de l'évidence de cette nécessité qu'est née le 02 décembre 1974 la SNCC. La nouvelle société nationale des chemins de fer regroupant les exploitations ferroviaires des réseaux de l'office national des chemins de fer des Grands Lacs (CFL) et du chemin de fer de Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi (KDL) elle étendra sa gestion à la liaison ferroviaire entre Kinshasa et Matadi.

En 1990, les tronçons des chemins de fer de la province du Maniema furent constitués, supervisés par une quatrième dénommée SNCZ HOLDING qui signifie une société financière détenant des participations dans d'autres sociétés dont elle assure l'unité de direction et de contrôle des activités. Les trois nouvelles sociétés étaient dénommées comme suit :

? O.C.S. : Office des Chemins de fer de l'Est : l'ensemble de KDL avec comme PDG, LUKONDE, puis M. TSHISOLA ;

? S.C.F. : Société des Chemins de fer de l'Est : c'est l'ensemble de CFC avec comme PDG, UMBA WANGO ;

? C.F.U : Chemins de fer de l'Uélé : est l'ensemble de CVZ avec comme PDG, M. PROUVEUP.

Ces nouvelles sociétés autonomes, l'une à l'égard des autres, ont fonctionné ainsi de 1991 à 1995 et ce fut cette fois-là l'avènement de SIZARAIL (Société Interrégionale Zaïroise du Rail).

Quand l'AFDL « Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération » conquit le Zaïre en 1997, l'appellation de la SIZARAIL fut supprimée et la SNCZ change aussi son appellation pour devenir `'Société Nationale des Chemins de Fer du Congo».

II.1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La direction provinciale de la SNCC/REGION CENTRE se situe dans la commune de Kamina, province du Haut-Lomami au croisement des avenues de la Révolution et des Manguiers, tandis que la Direction Générale de la SNCC se situe dans la ville de Lubumbashi, la province du Haut-Katanga en République Démocratique du Congo.

II.1.3. STATUT JURIDIQUE

La Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC) entreprise à caractère industriel et commercial est dotée de la personnalité juridique et a été créée par la loi n°74/027 du 02 décembre 1974 modifiée et complétée par les décrets n°0050 du 07 novembre 1995 et 070/2002 du 24/06/2002.

En revanche, ce service public industriel et commercial est régi par les dispositions de la loi n°78/002 du 06 Janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux entreprises publiques, et par l'ordonnance n°78/207 du 05 mai 1978 portant statut de la société, modifié par le décret n°005 du 07 novembre 1995. Ainsi, elle est dotée d'une personnalité juridique, d'une autonomie administrative et financière.

II.1.4. OBJET SOCIAL

? D'étudier, de construire et d'exploiter pour le compte de l'Etat congolais, tous les chemins de fer et les services de transport par route qui étaient exploités par les quatre sociétés citées ci-dessus ;

? De réaliser et exploiter les ports et tous services connexes ou accessoires aux activités citées ci-dessus, pour le compte du Congo ;

? D'effectuer toutes les opérations se rattachant directement ou indirectement à son objet ou celles de nature à faciliter la réalisation de celui-ci.

Eu égard à tout ce qui précède, il importe de préciser que la SNCC a été créée pour le transport des produits miniers qui devraient être exportés mais aujourd'hui, elle se base à transporter les marchandises et les personnes.

II.1.5. ORGANISATION STRUCTURO-FONCTIONNELLE DE LA
SNCC/REGION CENTRE

La SNCC est dirigée par un Président Délégué Général (PDG) nommé par ordonnance présidentielle disposant de pouvoirs les plus étendus sous le contrôle du ministère de transport et voies de communication et celui du portefeuille.

L'administration centrale de la SNCC est installée à Lubumbashi. Afin de l'assister dans sa tâche, le Président Délégué Général a désigné pour le domaines d'activités bien précis des directeurs de département.

Ainsi, pour son fonctionnement, la SNCC REGION CENTRE est structurée et renferme les services suivants :

Il est attaché à la direction région centre dans la gestion quotidienne des activités de la SNCC et a comme rôle de :

? Collectionner et transmettre les courriers destinés tant à l'extérieur ; aux services qu'aux membres du personnel de l'entreprise ;

Son rôle essentiel est de gérer l'ensemble des salariés depuis l'embauche jusqu'au départ de l'entreprise. Le service du personnel et social est chargé du recrutement, de la gestion des stagiaires, de la définition et description du travail et des relations avec le comité d'entreprise. Il inclut généralement les services des appointements et salaires dont le rôle est de communiquer au service de comptabilité générale, d'élaborer la liste des virements à effectuer au titre des salaires et la division organisation et formation. Le service social gère les difficultés rencontrées par les membres du personnel, le logement et le transport collectif des salariés... il inclut aussi le service communication qui assure la diffusion des informations vers le personnel (communication interne) ou vers l'extérieur (communication externe).

Le service commercial est en charge de rendre les services que produit la SNCC, de réaliser les travaux de marketing et d'assurer la relation avec les clients. Il traite les problèmes de facturation en collaboration avec la comptabilité. Il peut être chargé de la formation des clients au produit et de la constitution des dossiers techniques contractuels (documents, notice...) le S.CIAL est le lien principal entre le client et la SNCC et donc la direction de l'entreprise. Il est animé par un chef de service chargé de la facturation et chiffre d'affaires, il s'occupe de l'ensemble des opérations ayant pour objet la réalisation des ventes de l'entreprise notamment :

A l'identification de nouveaux besoins en approvisionnement et leur structuration ;

Au suivi et évaluation interne des projets et programmes de l'approvisionnement ;

La SNCC est constituée essentiellement des 5 unités de production principales appelées « Régions », ces 5 régions sont :

- Du réseau ferroviaire interconnecté reliant les provinces administratives du Tanganyika au Maniema ;

- Et le tronçon Ubundu-Kisangani reliant le Maniema à l'ancienne province Orientale du réseau fluvial du bief moyen de Kindu à Ubundu (310Km) et du bief supérieur de Kongolo à Malemba-Nkulu (330Km).

II.1.7. STRUCTURE ORGANIQUE 39

II.2. LE MANAGEMENT AU SEIN DE LA SNCC/REGION CENTRE

Le succès d'une entreprise dépend de sa capacité à produire et à vendre ses produits. Sans une bonne organisation rien de tout cela n'est possible. La principale fonction du management consiste donc à organiser le travail de tous les collaborateurs de façon à optimiser la production et assurer l'acheminement des biens sur le marché.

Une bonne planification des opérateurs est nécessaire ; chaque salarié doit connaitre les tâches qui lui incombent. En outre, le rôle du management c'est aussi d'instaurer une bonne communication au sein de l'équipe exécutive.

Dès lors, les membres doivent connaitre avec précision l'état du marché, l'objectif à atteindre et la situation actuelle de l'entreprise. Enfin, le manager a aussi pour mission de former les collaborateurs, de gérer et régler les conflits entre eux et de s'assurer que l'activité de l'entreprise évolue⁴⁰.

Ce qui n'échappe pas à la Société Nationale des Chemin de fer du Congo, celle-ci étant une organisation, le management s'y effectue mais un peu ambigüe et sous d'autres dénominations, cependant il fonctionne de la manière suivante :

? Le top manager ou cadre de direction : la personne qui effectue ce rôle du top manager au sein de la SNCC/RC est le Directeur de Région Centre et les membres constituant le cadre de direction. Le DRC conçoit les idées et décisions émanant soit de lui-même soit de la centrale de Lubumbashi. Ici à Kamina il est gérant, le top manager et prend les décisions, il instaure les règles que chacun tient à observer et à respecter. De fois, quand il y a une décision de la direction générale, lui, prononce à Kamina la règle de jeu et aux autres membres de voir chacun en ce qui lui concerne et selon ses attributions pour mener à bout la décision. Il est le chef des cadres de direction qui constituent la hiérarchie de l'entreprise, ils en assurent la fonction normale en général et constituent ce qu'on appelle le comité de gestion ou encore la haute direction. Le DRC coordonne tout ce qui s'effectue au niveau des différents services de la société dont la charge lui est confiée. Les membres de la haute direction donnent l'impulsion, commandent et se limitent facilement à la gestion de la politique de l'entreprise, chacun dans son domaine (finances, technique ou administration voire les ressources humaines).

Pour ce qui est du processus décisionnel à son sein, le DRC convoque des réunions auxquelles prennent part certains membres en vue de prendre un compromis sur telle ou telle autre situation, de fois si un chef de service conçoit une idée il peut en faire part au chef lors des réunions, entretien... les décisions sont appliquées dès qu'elles sont prises mais quelque fois, par interruption du courant, manque de motivation des exécutants et par la négligence voire l'absence des certains chefs de service, les décisions sont exécutées avec retard. C'est de cette manière que se déroule pour la haute direction, le management au sein de la SNCC/REGION CENTRE.

? Le middle manager ou cadre intermédiaire ou cadre de collaboration. Ce rôle de middle manager ou agents intermédiaires est exécuté par les différents chefs de service chacun en ce qui lui concerne, ils conçoivent des mécanismes à faire exécuter la décision. En effet, chacun selon son domaine cherche des stratégies à faire exécuter la décision. Les cadres intermédiaires ont comme rôle principal de traduire dans le concret la politique de l'entreprise telle que définie par les cadres de direction ; ils assurent une fonction directe et travaillent sous les directives de la haute direction. Toute initiative de leur part doit s'inscrire dans la ligne de conduite managériale tracée par leur hiérarchie ; aussi ils disposent d'une technicité qui leur permet de mieux assurer l'exécution des tâches à l'échelon inférieur, ils n'ont aucune fonction de gestion mais se limitent à déployer leur technicité au projet ou en faveur des exécutants.

Ainsi, le chef de service financier s'occupera à faire des bilans sur les dépenses, bénéfices et autres, celui du service commercial pour sa part s'occupera des clients et leurs biens, la passation des contrats entre la société et les clients si la décision concernait son service, celui chargé des matériels cherchera les mécanismes en ce qui concerne les avoirs de l'organisation, celui de la communication et de relation publique cherchera si il le faut, à garantir la bonne image de la SNCC, fidéliser sa clientèle, faire ce qui est dans ses attributions, celui de transport s'occupe de tout ce qui cadre au transport...

? Lower manager ou agents de maitrises. Ce sont des surveillants qui voient comment s'exécute le travail des exécutants comme à la SNCC, pour le service commercial, ils surveillent l'exécution des débardeurs, transporteurs, dockers ou encore manutentionnaires. Ils dirigent leur travail. Chaque service peut ou ne pas avoir des exécutants.

Mis à part ces différents niveaux dans la gestion managériale énumérés ci-haut, il y a des exécutants qui sont plus nombreux et travaillent pour la production, ils sont sur terrain pour exécuter le travail mis à leur disposition.

Le management étant une profession qui consiste à donner des directives à des différentes tâches de direction est consubstantiel pour toute organisation⁴¹.

En outre, aucune organisation ne peut exister sans la gestion, sans le management qui est la gestion même de toute organisation.

Ainsi, comme toute autre organisation, la Société Nationale des Chemins de fer du Congo/Région Centre présente un management particulier, son système de gestion, de direction, de commandement met en oeuvre des mécanismes à faire exécuter les décisions, et la manière dont est suivie l'exécution de la décision, de même sa manière à prendre des décisions pour son fonctionnement prouve à suffisance l'application d'un type de management.

⁴¹ KAZADI MUTSHI, « Notes de cours de management », inédit, G3 SIC, UNIKAM, 2020

II.3. CONCLUSION PARTIELLE

Le deuxième chapitre de notre travail s'attèle à présenter la Société Nationale des Chemins de fer du Congo/Région Centre qui est notre milieu d'études et à présenter comment est effectué le management au sein de cette institution. Les deux points étant présentés, quitte à nous de procéder au troisième chapitre qui donnera résultat à notre étude.

Chapitre troisième : PLACE DES NOUVEAUX MEDIAS DANS LE MANAGEMENT DE LA SNCC

REGION CENTRE

III.1. USAGE DES NOUVEAUX MEDIAS DANS LE MANAGEMENT DE LA SNCC/REGION CENTRE

Parler de l'usage des nouveaux médias à la SNCC/REGION CENTRE consiste à dénicher en premier lieu quel type de média est en usage dans cette institution, le décrire, donner quelques avantages de sa présence dans la gestion quotidienne de la société. En effet, il est indéniable que plusieurs types des médias soient utilisés pour diverses raisons de la communication entre agents au sein de l'entreprise (WhatsApp, Facebook, Instagram...) au divertissement pour certains, mais le média qui sera pris en considération dans le cadre de notre étude est celui, comme susmentionné, qui influence la gestion quotidienne de l'institution, qui est indispensable dans cette dernière et qu'on ne peut aucunement s'en passer. Ainsi pour la SNCC/REGION CENTRE, elle utilise pour seul et unique média le service Gmail (mail) avec pour adresse de la société : drcsncc@gmail.com.

Gmail est un service de messagerie électronique gratuit pour les particuliers proposés par Google. Les messages reçus sur un compte Gmail peuvent être lus via un client de messagerie, une application mobile ou avec un navigateur web. Certaines formalités du service ne sont, cependant, accessibles qu'à travers le navigateur web.

A son lancement le 1^er Avril 2004, l'inscription nécessitait une invitation. Deux ans plus tard, la version beta est ouverte au public. A l'époque, la capacité initiale était de 1Go et a augmenté régulièrement jusqu'au 13 Mai 2013, date à laquelle Google décide d'unifier les espaces de stockage de ses différents services. Il est possible, en payant, d'augmenter son espace de stockage.

En mai 2012, Gmail dépasse Hotmail et Yahoo ! mail en nombre de comptes. En Octobre 2018, Google revendique 1,5 milliard d'utilisateurs actifs dans le monde. Les onglets de la boîte de réception permettent de classer les messages en différentes catégories. Les catégories de bases sont :

Principal : message des amis et des proches, ainsi que ceux qui n'apparaissent pas dans les autres onglets ;

Social : regroupe les messages reçus provenant des réseaux sociaux, des sites de partages de fichiers multimédias, des sites de rencontre en ligne, des plates-formes de jeux et d'autres sites web sociaux.

Promotions : englobe tous les messages commerciaux comme les offres spéciales, ainsi que les autres types de promotions reçues.

Mis à jour : notification, telles que des confirmations ; des reçus, des factures ou des relevés.

Forums : messages provenant de groupe en ligne, de forums de discussions et de listes de diffusions.

Cependant, il est possible de modifier facilement l'onglet dans lequel se trouve le courriel. C'est un média qui est utilisé comme outil de communication pouvant faciliter à moindre coût le travail au sein de la SNCC/REGION CENTRE ; avec l' adresse drcsncc@gmail.com, la société trouve facile, les transactions des documents vers divers services de la place voire l'extérieur de la ville et à des kilomètres de la Région Centre.

C'est un excellent moteur dans la gestion et qu'on manipule avec aisance. L' adresse drcsncc@gmail.com joue un rôle central en échangeant des données avec des adresses Gmail de chaque service. Chaque service a donc une adresse Gmail aidant à recevoir et envoyer des données à l'adresse centrale, qui, à son tour répond ou expédie certaines informations dans les sous régions et autres régions qui constituent la société.

L'usage de ce média est d'une importance soutenue et est central dans toute autre activité, il serait sans une pensée dubitative inutile de penser à reprendre le travail avec des méthodes de communication dites anciennes pour l'instant. Gmail use de la bonne méthode appréciable pour un média adéquat dit nouveau et qui fournit à l'entreprise une gestion satisfaisante. C'est de la sorte qu'est usité Gmail au sein de la SNCC/REGION CENTRE, le média sert à faciliter le travail dès la conception au traitement jusqu'au résultat final. Gmail intervient tout au long du processus de la gestion et donne des résultats assez satisfaisants.

III.2. LES NOUVEAUX MEDIAS COMME OUTIL EFFICACE DE
COMMUNICATION A LA SNCC/REGION CENTRE

Alors que les médias classiques ont connu ces dernières années une décroissance, la communication au sein des organisations à travers (le web, la messagerie électronique et le téléphone mobile) plusieurs études récentes montrent en effet que les nouveaux médias attirent de plus en plus d'entreprises souhaitant développer leurs relations avec leurs clients. Le monde de l'entreprise a vite compris l'intérêt d'utiliser les nouveaux médias et applications mobiles à des fins financières et favorisant la gestion de leur travail pour l'atteinte des objectifs en toute efficacité.

Certaines entreprises ont décidé de les utiliser, comme pour le cas de la SNCC avec Gmail, à des fins professionnelles, afin de faire participer leurs employés et parfois leurs clients à la vie de l'entreprise. Aujourd'hui, un bon nombre d'entreprises ont affaire aux médias, réseaux sociaux et applications mobiles qui leur permettent de gérer leur image, de se développer financièrement et d'enrichir leur expérience sur le marché du web qui offre de toutes nouvelles opportunités, au paravent inexistantes tel est le cas de la SNCC/REGION CENTRE. Les employés créatifs s'en donnent à coeur joie et on observe que des nouveaux métiers sont apparus avec l'avènement du web, le recours grandissant à ces médias pour développer les relations avec les clients actuels ou futurs pose aux managers la question de leur efficacité, il apparait nécessaire de mieux connaître l'efficacité respective de ces médias dans la communication au sein des organisations et entreprises.

A la SNCC/REGION CENTRE, l'intensification du recours à ce média engendre une certaine concurrence dans les boîtes de réception, ce qui accentue la nécessité d'envoyer des e-mails pertinents et ciblés. Ils montrent l'efficacité de ces nouveaux médias dans un processus de communication qui repose avant tout sur la qualité de la base de données. Cette qualité permet de limiter les adresses invalides et d'assurer une offre ciblée perçue comme pertinente et attractive par les prospects. Ces médias présentent des avantages entre autres la facilité de communiquer avec un ou des individus précis à tout instant (la réception du message) en envoyant des informations stockables.

Cette particularité nécessite une réflexion préalable quant au jour et à l'heure d'envoi car le message peut rapidement se trouver perdu dans le flux des informations reçues par les personnes. En effet, l'immédiateté c'est-à-dire la capacité à toucher les clients, le supérieur ou l'autre membre juste en un instant, en temps réel, le récepteur reçoit l'information au même moment et est en mesure de réagir immédiatement (la communication est instantanée avec les nouveaux médias). Le récepteur peut transformer facilement en émetteur en transférant l'information reçue à ses connaissances avec une grande rapidité pour un coût bien souvent nul, participant ainsi à la diffusion du message. Ces médias électroniques présentent donc des caractéristiques favorables à une possible propagation endémique de l'information dans une entreprise.

Après notre observation, l'efficacité du mail comme outil dans le processus de communication de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo/Région Centre, se résume en 4 dimensions dont :

C'est la capacité d'obtenir le résultat souhaité ou attendu ; d'atteindre les objectifs fixés. Les objectifs peuvent se décliner selon un ou plusieurs critères : délai, qualité, coût, rentabilité, etc. L'efficacité est aussi la qualité d'une personne qui accomplit une tâche de manière efficace, qui atteint les objectifs qui lui sont fixés. Dans l'entreprise, l'efficacité est l'un des critères d'évaluation d'un collaborateur par son manager. L'efficacité ne doit pas être confondue avec l'efficience qui est la capacité de parvenir à un maximum de résultats avec un minimum de ressources. Une action peut être efficace, mais pas efficience si elle utilise des moyens disproportionnés. Le mail fait que soit efficace le processus de communication au sein de la SNCC/REGION CENTRE par l'atteinte des objectifs fixés et qui passe par son traitement, envoie des documents à Lubumbashi, Kabalo, Luena d'une manière simultanée.

L'efficience fait référence à la façon dont une entreprise transforme ses ressources, comme le temps, les gens et l'argent, en activités utiles à l'entreprise. Une entreprise efficace génère un fort volume d'activités par unité de ressources. Pour cette deuxième dimension qui est l'efficience dans la communication, il s'agit ici d'atteindre les objectifs en minimisant les coups, parvenir aux maximum des résultats, comme à l'occurrence, limiter les déplacements. Il suffirait seulement de cliquer pour recevoir la même information sans beaucoup perdre le temps. Plusieurs documents sont stockés avec le mail.

Les factures, les contrats de transport, les fiches de paie... avec le mail, l'entreprise peut épargner beaucoup de papiers, de temps et de places comme susmentionné. Le stockage de toute la documentation n'est pas un souci.

L'application Gmail en usage à la SNCC facilite la communication interne sous toutes ses formes ; descendantes, ascendantes, horizontales ou transversales. Avec des messages instantanés, elle limite le déplacement d'un bureau vers un autre, d'une ville vers une autre et cela en un temps record, l'envoi d'un dossier vers un service à moindre coup, elle favorise le processus de la communication interne entre les interactions. Elle est d'une si grande importance que s'il faut parler d'autres stratégies

La formation se transmet par une communication. Les formations au sein de l'entreprise concernent tous les employés mais sont prioritaires pour les `'faibles»

de communication sans son intervention, le travail serait encore trop rude et moins efficient.

III.3. LES NOUVEAUX MEDIAS COMME MOYEN D'INFORMATION ET DE FORMATION A LA SNCC/REGION CENTRE

La communication au sein de l'entreprise devrait favoriser l'échange libre entre les directions. Le seul moyen est de s'assurer que les employés partagent la même information, de faire exprimer leur point de vue en toute liberté. Les rencontres entre unités de différents services afin de s'échanger des savoir-faire et des expériences est un bon exemple, celui de favoriser l'échange de l'information. Nous avons constaté comment circule l'information comme dans une communication interne, mais ce qui pique notre curiosité est que l'échange entre différents cadres de la SNCC.REGION CENTRE se passe de moins en moins via Gmail, il est plutôt beaucoup utilisé dans la gestion , pourtant ils utilisent pour s'informer :

? Les moyens oraux : comme le téléphone, un outil considéré comme essentiel dans la communication entre agents. Il contribue à la communication interne et/ou externe. Il existe dans tous les services garantissant ainsi une liaison permanente entre eux et une circulation de l'information ; mais aussi des réunions etc.

? Les moyens écrits : Affichage ; il existe un tableau d'affichage à la réception pour diffuser des informations aux personnels.

Entant que cadres ou exécutants, tout le monde est constamment impliqué dans l'absorption, et la distribution de l'information qui est un élément moteur et consubstantiel à la communication des organisations. Une bonne gestion de l'information vaut une communication efficace et mieux élaborée.

Comme moyen de formation ; les nouveaux médias facilitent la formation. Cette dernière est un programme de l'interne ou de l'externe prévu et destiné à tous cadres, maitrises et agents d'exécution de l'entreprise dans le but d'améliorer la qualité de leur travail et atteindre les objectifs fixés par l'entreprise. Et pour cela, le personnel a besoin d'être motivé or la motivation n'est pas un fruit du hasard. Elle possible à partir d'une reconnaissance des efforts, d'une rémunération, d'une récompense...

(un ouvrier qui après plusieurs suivis par son responsable constate qu'il n'atteint pas l'objectif prédéfini), les nouvelles recrues...

L'entreprise assure le suivi des personnels avec la formation, mais encore c'est à travers les mêmes moyens comme pour l'information que se déroule la formation des agents, cadres ou exécutants, aussi par des entretiens ou test, question d'évaluer la nouvelle recrue, comme partout ailleurs. Ce test, après l'avoir passé vient l'initiation au travail et à la fonction qu'il occupera dès lors au sein de cette institution. Pour ceux déjà membres de la société, les formations sont organisées pour la remise à niveau de ceux qui paraissent `'faibles» pour l'exercice du métier, encore pour renforcer les capacités des agents dans les nouvelles techniques d'administration ou gestion des entreprises.

III.4. INFLUENCE DES NOUVEAUX MEDIAS DANS LA GESTION
MANAGERIALE DE LA SNCC/REGION CENTRE

L'influence des médias dans la gestion managériale de la SNCC/RC a pris une place considérable ; les nouveaux médias représentent un pouvoir indéniable dans la société par leur rapidité dans l'accomplissement du management et la facilitation d'une communication des informations entre les différents services. Cette puissance se traduit par leur capacité à faire un travail efficace et en toute efficience. Ils sont une puissance parce qu'étant des outils et des mécanismes qui donnent la possibilité d'imposer le travail. Ils facilitent la gestion de l'entreprise mais également peuvent détruire sa réputation si on n'en fait pas bon usage. C'est surtout à travers cet aspect que l'on peut les considérer comme une véritable puissance. Ils possèdent la capacité de construire mais aussi de détruire la réputation d'une entité.

Dans la Société Nationale des Chemins de fer du Congo Région Centre, les médias contribuent à l'émergence de valeurs pour que le personnel les accepte valablement. Ce processus connait une formidable accélération avec des nouveaux moyens de communication.

Les nouveaux médias jouent donc un rôle important dans le changement organisationnel et dans la rationalisation de travail, ils ont un impact considérable dans la façon de travailler. Il y a un avant et un après à considérer quand on étudie les changements.

Le Gmail à la SNCC/REGION CENTRE est comme un levier du changement dans une logique où tout a été prévu et planifié. Les compétences en matière de relation et de communication sont devenues primordiales à tous les niveaux de la société. Les managers se professionnalisent non seulement dans leur métier d'origine, mais également dans ces domaines qui touchent à la relation individuelle ou collective.

Au sein de la SNCC/RC du top manager passant par le middle manager au lower manager ; le Gmail facilite l'accomplissement des tâches qui lui sont dévolues, il est influent dans la gestion managériale de cette dernière. Dans de nombreux secteurs ou branches organisationnels, dans la prise des décisions etc. ; le Gmail intervient notamment dans le management, la communication, la finance, l'innovation ; la vente et le marketing et donne plusieurs avantages ou gains dans ces secteurs de l'organisation que nous illustrons de la manière suivante :

Secteurs (branches)	Avantages ou gains avec Gmail
Management	- Amélioration de la transversalité, de la collaboration, du travail à distance, raccourcissement du délai de la prise de décision au sein de l'entreprise.
Communication	- Meilleure circulation de l'information, facilite la communication interne de la SNCC/REGION CENTRE.
Finance	- Baisse des coûts opérationnels, de communication (elle devient moins coûteuse et accessible à tous), de déplacement, de formation.
Stratégie	- Evolution de la culture de l'entreprise, adaptation à l'environnement, meilleure communication avec les agents et autres parties prenantes.
Innovation	- Amélioration du savoir managérial ; accélération du cycle de conception des stratégies pour l'entreprise.
Ventes/Marketing	- Meilleure communication avec les clients ; amélioration des contrats de transport...

Comme l'illustre le tableau, nous voyons quels sont les avantages ou gains que rapporte Gmail dans la gestion managériale de la SNCC/REGION CENTRE entre autre dans le management qui est la gestion même, Gmail améliore la collaboration entre services. Il facilite le travail à distance, le top manager n'a pas besoin de bouger de son bureau sauf en cas des réunions pour faire appliquer une quelconque décision ; à partir de son siège, il envoie et reçoit d'une manière instantanée des informations nécessaires pour effectuer une gestion adéquate de l'entreprise. A distance avec Gmail le travail s'exécute sans aucun souci.

Dans la communication, il facilite la bonne circulation de certaines informations et données du top management au lower management, Gmail facilite la communication interne ; descendante, ascendante ou transversale au sein du public interne de l'entreprise. Pour la finance il y a une baisse constante des coûts opérationnels dans plusieurs secteurs à l'instar de la communication qui devient à un prix dérisoire, moins coûteuse, fiable et accessible à tous. Pour ce qui concerne le déplacement, Gmail rapproche les différents services et on ne peut se déplacer juste pour un simple transfert

des données. Pour ce qui est de la stratégie mise en place avec le mail, il assure l'adaptation à l'environnement et une meilleure communication avec les agents. Il apporte comme innovation une bonne amélioration du savoir managérial, les managers savent gérer à partir de ce média et l'accélération de la conception des nouvelles stratégies est possible.

Enfin, pour les ventes et marketing, Gmail assure une amélioration des contrats de transport, d'une manière aussi efficace qu'efficience.

A ce niveau, il est indubitable que Gmail influe beaucoup la gestion de l'entreprise, pour un bon management dans une bonne gestion de temps, une efficacité dans l'atteinte des objectifs assignés.

III.5.1. CRITIQUES

Après observation et analyse sur le terrain, il est impérieux de mettre en branche à la chute de cette étude les aspects positifs et négatifs des nouveaux médias dans le management de la SNCC/REGION CENTRE notamment :

Cependant certaines faiblesses méritent d'être relevées à l'instar du manque d'une structure adéquate de communication en son sein même si elle s'applique d'une manière non structurée.

III.5.2. SUGGESTIONS

Partant des résultats obtenus, il ressort que les besoins en management et communication de l'entreprise SNCC/REGION CENTRE sont d'une grande importance pour son personnel. A cet effet, nous suggérons ce qui suit en vue d'une bonne amélioration de l'usage des nouveaux médias dans le management de la SNCC/REGION CENTRE :

? La création d'un service de communication structurée comme il le faut et d'une manière adéquate. D'après nos investigations, la création d'un service de communication structuré comme tel au sein de la SNCC/REGION CENTRE est primordiale. Non seulement pour l'atteinte des objectifs mais aussi pour que se développe humainement son personnel. Le chargé dudit service aura pour mission :

A Organiser et favoriser les échanges d'informations, les flux descendants, ascendants et transversaux ;

A Diffuser une information honnête et accessible aux différentes cibles internes de l'entreprise;

? Encourager l'usage e Gmail même par les clients, comme ça ils pourront facilement faire part de leurs doléances à la société, recevoir des informations, des billets de transport via le mail et aussi consulter le programme de voyage une fois établi sur le mail ;

? Définir la stratégie de communication interne et assurer sa mise en oeuvre par des autres nouveaux médias outre le Gmail ;

? Ouvrir un site web pour informer au quotidien l'ensemble des clients employés sur la vie de l'entreprise et mettre en ligne le journal de l'entreprise.

CONCLUSION PARTIELLE

Le troisième chapitre de notre travail de fin de cycle focalise son attention sur la place réelle qu'occupent les nouveaux médias au sein de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo/Région Centre. Il a consisté à donner l'usage, le rôle et l'influence des nouveaux médias dans la gestion managériale de cette entité. Le chapitre a chuté par la critique et quelques suggestions.

CONCLUSION GENERALE

Nous voici arrivé au terme de notre recherche se basant sur « la place des nouveaux médias dans le management des organisations. Cas de la SNCC/REGION CENTRE ».

En effet, nous réitérons avec conviction ferme que le succès de toute organisation repose sur un bon management et une bonne communication. Avant d'entrer dans le vif du travail nous avons évoqué la problématique principale autour de laquelle a gravité le travail et qui s'annonce de la manière suivante :

Les nouveaux médias sont-ils devenus acteurs dans la stratégie de communication des organisations ?

En vue de répondre ne fut-ce que provisoirement à la question que nous nous sommes posée dans la problématique, nous avions émis une hypothèse ainsi formulée :

? Il semblerait que les nouveaux médias sous tous les cieux, seraient devenus des facteurs principaux dans la stratégie de communication des entreprises et cela se constaterait par leur usage et apparition dans plusieurs milieux organisationnels ;

Pour mener à mieux ce travail et pour vérifier notre hypothèse, nous avons usé de la méthode analytique ; pour ce qui est de collecte et du traitement des informations, nous nous sommes servi des techniques : documentaire, d'observation, d'entretien.

Excepté l'introduction et la conclusion générales, notre travail a porté sur trois chapitres. Le premier a défini le management étant la gestion du personnel, les nouveaux médias comme les facteurs de communication par excellence et l'organisation comme entité sociale réunissant des personnes en groupe en vue d'atteindre les objectifs assignés. Le deuxième chapitre a abordé à son tour la présentation de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo/Région Centre qui est notre lieu de recherche et de son management ; enfin, quant au troisième chapitre qui constitue notre contribution dans la recherche, nous avions sondé les médias en usage à la SNCC/REGION CENTRE, les rôles des nouveaux médias à son sein et l'influence du média en usage dans sa gestion managériale.

En définitive ; nous avions chuté par suggérer à la société la création d'un service adéquat de communication, encourager l'usage de Gmail mieux encore ouvrir un site web pour l'entreprise, question de faciliter ses interactions avec le public interne ou externe.

Place de nouveaux médias dans le management des organisations. Cas de la SNCC/région centre.

EPIGRAPHE