CONCLUSION
Notre travail est intitulé l'Action du G7 en faveur du
développement des États du sud. Nous avons posé la
problématique suivante qui s'est résumée dans les
questions ci-après :
- Pourquoi apparaissent les courants étourdissants au
sein du conseil de sécurité des Nations Unies ?
- Quels sont les objectifs du groupe des Sept?
- À quoi peut-on attendre d'une pluralité des
puissances économiques dans le monde ?
- Quelles sont les difficultés liées au
développement des États du Sud?
Pour y répondre, nous avons émis les
hypothèses suivantes : les courants étourdissants qui
naissent au sein du conseil de sécurité des Nations Unies sont
nés du fait que certains États membres opposent leur droit de
veto chaque fois que telle résolution va à l'encontre de leurs
intérêts et ceci nous a renvoyé au célèbre
dicton du Général Charles de Gaulle : les États
n'ont pas d'amis mais des intérêts. La création de
plusieurs groupes informels dont le Groupe de Sept poursuivent tant des
objectifs qui convergent vers la mondialisation de tous les États
puissants ou faibles, riches ou pauvres dans les perspectives de rendre le
monde un village planétaire à travers les équilibres
sociaux, économiques, climatiques et sécuritaires.
Avec la pluralité des puissances économiques du
monde, nous avons estimé l'éradication à minima de la
pauvreté dans les pays du Sud.
L'intérêt accordé à ce travail a
consisté à décrire la manière dont les pays
constituant le G7/G8 qui est l'expression utilisée par certains auteurs
pour retracer la genèse de ces pays dits les plus industrialisés.
Pour mener à bon port notre recherche nous avons recouru aux
méthodes ci-après : la méthode historique, la
méthode sociologique, la méthode juridique, la méthode
comparative et à la technique documentaire.
Pour une présentation logique et intelligible, nous
avons structuré ce travail en trois chapitres : le premier chapitre
a décrit du Cadre théorique de référence, le
deuxième s'est penché sur le Groupe des Sept et le
troisième chapitre sur Les interventions du G7 en faveur des
États.
En effet, le groupe de G7/G8 malgré l'informalisme de
sa structure, tend à son institutionnalisation. Face aux courants
étourdissants du XX ème siècle qui sont d'une
part, les mondialistes et de l'autre part, les altermondialistes.
Le G7/G8 se lance à traiter les problèmes
majeurs qui font obstacle au développement du monde entier notamment la
crise énergético-climatique, la crise alimentaire et la crise
financière mondiale. Le G7/G8 étant dépourvu de
personnalité juridique, ne prend pas des décisions obligatoires
et n'a pas par conséquent un pouvoir contraignant .Le structuralisme du
G7/G8 est pluraliste du fait de sa composition des pays capitalistes,
libéralistes et socialistes.
Quelle que soit cette opposition mondialisme
-altermondialiste, le G7/G8 milite comme un groupe impulsif des organisations
et institutions internationales dont les objectifs cadrent avec les Objectifs
du Millénaire pour le Développement (OMD) adoptés par
l'Assemblée Générale des Nations Unies avec comme
priorités :
· la paix durable,
· la sécurité et le désarmement,
· la défense des Droits de l'homme, la
démocratie et la bonne gouvernance,
· la protection des personnes vulnérables,
· le soutien des efforts du conseil de
sécurité unie.
Quant au développement des États du Sud en
l'occurrence, les États africains, le G7/G8 a dû débloquer
60 milliards de dollars pour résoudre la crise économique de
l'Afrique notamment le paiement de la dette extérieure par l'initiative
des pays pauvres très endettés (PPTE) à travers les
institutions de Bretton Woods. De par l'action du G7/G8 à travers ses
mécanismes d'intervention par l'assistance internationale et sociale
comme triple moyen en vue de la résolution du problème de
sous-développement, a été consacrée par le
chapitre de la charte des Nations Unies sur le Conseil économique et
social des Nations Unies.
L'appel est donc lancé aux chefs d'États
africains à bien gérer l'aide internationale car la
mégestion les conduira à l'assujettissement de la politique et
à l'avilissement de l'économie monétaire de tout un
continent. Avec le nouveau partenariat pour le développement de
l'Afrique et la mise en place d'une communauté économique
d'Afrique , les bases solides sont jetées pour mettre un nombre
considérable des États africains d'affronter les défis de
la mondialisation , de s'engager dans la lutte contre la corruption, les mines
anti personnelles, la lutte contre la criminalité et la terreur.
C'est pourquoi les dirigeants africains doivent tenir compte
des facteurs de l'industrialisation qui sont :
a) la rationalité
b) l'agriculture
c) le commerce international
d) les ressources humaines
e) les ressources naturelles
f) les infrastructures
g) le transport et la communication
Ceci pour permettre à leurs États
d'accéder au développement intégral tout en appliquant la
bonne gouvernance.
L'apparition de la maladie à covid19 devenue une
pandémie en 2020 va faire basculer beaucoup d'économies au plan
mondial. À la suite de différentes récessions qu'il y a
eu au cours de cette année pandémique, les pays du G7/G8 ont
touché à leurs réserves budgétaires et
économiques tandis que les pays du sud souffrant d'une mauvaise gestion
risquent de s'effondrer dans une famine due aux récents confinements
ayant paralysé surtout les activités économiques
malgré les différentes aides au développement qu'ont
financé les pays les plus industrialisés ces dernières
décennies à travers les institutions de Bretton Woods.
Ce travail est fait de main d'un homme, il y a certes des
lacunes que nous pourrions combler dans nos recherches futures, nous demandons
à nos lecteurs leur indulgence.
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