CONCLUSION
GÉNÉRALE
Nous voici au bout de ce travail, c'est par des sacrifices
sans pareil que nous sommes parvenus à réaliser ce travail qui
avait pour objectif de dire et démontrer les déterminants de
l'épargne en RDC, et pour atteindre notre objectif nous avons faits une
analyse macroéconomique des variables qui pourraient déterminer
l'épargne en RDC.
En partant de l'analyse théorique de l'épargne
et de ses déterminants, nous avons eu à donner toutes les
théories explicatives des déterminants de l'épargne
à savoir : la théorie générale de l'emploi de
l'intérêt et de la monnaie, La théorie du cycle de vie, la
théorie de Knut Wicksell sur les deux taux d'intérêt qui
ont constitué de base théorique pour notre travail.
Pour vérifier nos hypothèses, nous avons recouru
à l'approchehypothético-déductive et à la
technique documentaire. Pour le traitement et l'analyse des données de
l'étude, nous avons fait usage de la méthode
économétrique dite modèle autorégressif à
retard échelonné.
Après l'analyse et le traitement des données,
les résultats révèlent dans l'ensemble avec tous les tests
utilisés, le modèle est expliqué à 74% du
coefficient de détermination corrigé, ce qui veut dire que le
modèle est globalement significatif.
Pour ce faire, il sied de noter que pour la période de
notre étude, qui part de l'indépendance jusqu'en 2020, les
résultats démontrent en RDC que les phénomènes
économiques suivants, à savoir qu'à court terme,
l'augmentation de la période précédente d'investissements
directs étrangers, du taux d'intérêt, de l'inflation et du
PIB par habitant entraine une baisse de l'épargne tandis qu'à
long terme, l'augmentation d'aide publique au développement et
d'investissements directs étrangers impact positivement sur
l'épargne. En outre, les résultats du test de causalité
démontrent sous la période de notre étude, les
déterminants de l'épargne en RDC sont l'inflation et
l'investissements directs étrangers.
Ainsi, nous confirmons les hypothèses selon lesquelles
le taux d'inflation et l'investissements directs étrangers sont des
facteurs déterminants de l'épargne en RDC du point vue
macroéconomique, en revanche nous infirmons les hypothèses selon
lesquelles, l'aide publique au développement, le PIB par habitant et le
taux d'intérêt ne les causent pas.
Nous n'avons nullement pas l'intention d'épuiser toute
la matière en relation avec ce thème car nous n'avons pas tenu
compte des déterminants des variables institutionnelles comme la
corruption, la stabilité politique, etc. nous laissons une brèche
ouverte à tout celui qui souhaiterait mener une recherche similaire
à la nôtre car le domaine de recherche est très vaste.
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