Les déterminants de l'épargne en RDC, une analyse macroéconomique de 1960 en 2020par Ashile Aganze masheka Université de Lubumbashi - Licence 2022 |
2. ÉPARGNE EXTÉRIEUREL'épargne étrangère vient en secours de l'épargne intérieure dans le cas où cette dernière n'arrive pas à satisfaire les besoins de l'économie. L'épargne étrangère prend deux formes essentielles à savoir l'épargne officielle étrangère (aide publique au développement) et l'épargne étrangère privée que l'on peut ventiler en deux éléments. Le premier élément est l'emprunt commercial ou consolidation de la dette. Les emprunteurs des pays en développement, les pouvoirs publics inclus, acceptent de rembourser les prêts (le principal et les intérêts y afférents) conformément aux échéances fixées. Le deuxième élément c'est l'investissement direct étranger qui représente une dotation en capital. 2.1. Aide publique au développement (APD)D'après Severino, l'aide publique au développement est une dépense publique au bénéfice des pays ou territoires en développement, ayant pour intention le développement et qui est accompagnée de conditions financières favorables (Kako, 2011). Elle constitue un instrument de redistribution régionale de ressources publiques. 2.2. Investissements de portefeuilleLes investissements de portefeuille comprennent la participation aux capitaux propres des entreprises étrangères, l'achat des obligations de résidents étrangers et les prêts bancaires. 2.3. Investissement direct étrangerContrairement aux investissements de portefeuille qui n'entraînent pas un contrôle sur l'activité financée, l'investissement direct étranger (IDE) implique une influence de l'investisseur. Selon l'OCDE, l'IDE est une activité par laquelle un investisseur résidant dans un pays obtient un intérêt durable et une influence significative dans la gestion d'une entité résidant dans un autre pays. Cette opération peut consister à créer une entreprise entièrement nouvelle ou, plus généralement, à modifier le statut de propriété des entreprises existantes (par le biais de fusions et d'acquisitions). Sont également considérés comme investissements directs étrangers, d'autres types de transactions financières entre des entreprises apparentées, notamment le réinvestissement des bénéfices de l'entreprise ayant obtenu l'IDE, ou d'autres transferts en capital ». Le niveau minimum à partir duquel le contrôle est effectif, a été défini par le FMI à 10% des actions ordinaires ou des droits de vote de l'entreprise. Lorsque le chiffre est inférieur à 10%, il s'agit d'investissements de portefeuille11(*) * 11 https://www.oecd.org/ |
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